À la mort de mon paternel, j'avais promis de ne pas faire de bêtise en tentant de jouer avec de la magie qui me surpassait pour tenter de le ramener lui ou ma mère. J'avais respecté cette promesse, du moins en partie, j'avais cherché des rituels plus sain, et cela, en sachant très bien que ramener quelqu'un d'entre les morts étaient tout sauf pure. Pouvait-on réellement m'en vouloir d'avoir envie de revoir mes parents vu la façon dont je les avais perdues ? Quoi qu'il en soit, je ne m'étais pas rendu à pratiquer quoi que ce soit pour mettre à exécution ce que j'avais pu trouver. Ma période de deuil avait fait des montagnes russes, pendant un moment, j'ai préféré devenir une personne complètement différente, ce qui m'a d'ailleurs appris à me connaître un peu plus.
Le temps avait fait en sorte que je me retrouvais face à mon père dans une situation complètement incontrôlable. Depuis que j'avais expérimenté la mort, j'étais plutôt instable de façon générale par rapport à mes dons animal comme magique, je ressentais des sensations de que j'avais déjà vu ou plutôt ressentit. Je ne savais pas comment je devais digérer mes retrouvailles avec mon père que je me retrouvais au centre d'un épisode digne d'un épisode finale de Walking Dead, derrière mon père, j'apercevais doucement les corps sans vie se redresser comme ils le pouvaient malgré les membres manquants sur la plupart. J'avais vécu semblable à Mystic falls et pourtant mon subconscient ne pouvait toujours pas concevoir que c'était possible. Lorsque mon père s'éloignait en me demandant de rester sage face à mon côté sorcier, je devais admettre être un peu confuse.
- Quelque chose est nocif, tu dis ? Tu m'en apprendras tant à propos de cette ville, répliquais-je.
À l'aide d'un sortilège que tata Freya m'avait enseigné, j'avais levé une barrière sur l'église afin que personne ne puisse rentrer ou sortir, je sentis lentement une goutte de sang longé mes lèvres, voilà que j'avais des saignements de nez pour user de ma magie. En un claquement de doigt, j’eus l'impression que mon estomac se resserrait contre elle-même, me rappelant cette faim que je laissais dans le déni depuis mon départ de Mystic falls. Mon regard s'était assombri, laissant faiblement apparaître la rougeur de mes veines sous mes yeux, alors que la couleur dorée ornait déjà mon regard. D'instinct, je m'étais éloignée de mon père, me retrouvant au centre du bain de sang qu'il avait causé un peu plus tôt. J'optais plutôt pour attirer l'attention sur moi, donnant à mon père l'occasion de respirer un peu après ce que je lui avais à subir un peu plus tôt. Je grimpais alors sur l'autel en sifflant ce qu'on pouvait effectivement appeler des zombies. L'odeur du sang envenimait ma faim, ça devenait insupportable, en vu de mon mécontentement, j'avais engendré un débordement des flammes qui illuminaient les cierges non loin de moi ce qui eut pour effet d'enflammer certains de nos amis les morts.
- Je ne suis pas la fin de leur douleur, affirmais-je à mon père. Je suis bien tout sauf celle qui leur permettra une fin heureuse, grognais-je.
Je percevais mon père au loin combattre intérieurement avec sa bête intérieure, et je devais admettre que cela me terrifiait un peu. D'un clignement de yeux, je me retrouvais au sol, baignant dans ce liquide rouge visqueux, mais surtout encerclé par ses monstres sans merci. L'un d'eux m'avait mordu provoquant un cri de ma part avant que je ne les repousse d'un mouvement de main, créant une sorte de dôme de protection autour de moi. Je me redressais doucement, alors que je me concentrais sur deux des êtres près de moi afin de mettre fin à ce bazar. J'aperçus sous les bancs de l'église une jeune femme qui semblait terrifiée, essayant de se cacher. En voulant lui apporter mon aide, pour la faire sortir d'ici oubliant quelque peu le sort que j'avais lancé plus tôt. Elle trébucha plutôt contre la contre-marche, se blessant bêtement. À la vue du sang, je secouais la tête en m'excusant à jeune femme au moment où mes crocs transpercèrent sa jugulaire, je ne voulais pas et pourtant mes gestes avaient prit le dessus. Je me délectais de ce nectar qui coulait dans ses veines alors que plus tôt, je jugeais pratiquement mon père de faire la même chose. À ce moment, le monde autour de moi n'avait plus aucune importance, c'était comme si cette soif m'était devenue vitale.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Sam 14 Sep - 1:12
La clepsydre était assassin face à l'impatience d'une bête en convoitise d'une rivière de sang. La force calculée pour prévoir une certaine alternative de ne pas sauter à la gorge, une nouvelle fois, de ma fille demeurait extrême. Le passager noir me susurrait de mettre fin à ses tourments éphémères pour lâcher prise totalement. Intérieurement, je portais les afflictions de cette entrevue, et le tourbillon néfaste s'engouffrait dans une négativité palpable. La petite princesse était longue à la détente pour comprendre les aliénations qui entouraient nos deux âmes. Habituellement, j'avais une vision futuriste de l'échange à venir, mais le flou opérait dans un nuage de contrariétés. Le coté magique s’immisçait dans l'air grâce à l'afflux du vent, néanmoins son attitude détenait une aura particulière annonçant un précipice. Je ne reculais pas face au visage vampirique de Hope et préférais garder un regard paternel sur sa silhouette. Et pourtant, ses actes déstabilisaient l'emprise ensorcelante, cette folie dont elle était capable impressionnait mon ego. Non, ce n'était pas l'illumination des chandelles qui embellissait l'intérieur de l'architecture de l’église, mais c'était froideur dans son regard. J'avançais lentement dans le cœur du lieu pour conclure qu'aucun de nous, ne sortait indemne de cette machination. Que devais-je faire ? Je n'étais même pas capable de modérer mes gestes alors comment molester ma propre fille sans l'offenser ?
La soif d'hémoglobines titillait sauvagement mes narines au point que mes crocs ressortaient instinctivement. Peut-être qu'un massacre familial allait ressouder nos liens ? Cependant, je restais stoïque face à l'innocente sauvagement dévorée par Hope tandis qu'un sourire naissait sur mon visage. Hope avait dépassé les limites que je souhaitais voir même sous un contrôle qu'elle ne maîtrisait pas. La scène était magnifique à voir, plus agréable que ses sermons d'un moralisateur en costume. Une chose que je garderais précieusement en guise d'argumentation dans un excès colérique. Alors que les êtres morts vivants proliféraient dans la pièce, mes mouvements s’affûtaient dans une rapidité surnaturelle. Briser leurs nuques était un réconfort où le plaisir octroyait une mélopée majestueuse. Je laissais à Hope le temps du breuvage et brusquement, je me posais devant elle et sa prisonnière. D'un mouvement de main voltigeant d'une force vampirique dans l'air, je décapitais la tête de la malheureuse. Mon regard pétillant alors que mes yeux observaient le membre s'exploser contre le mur glacial puis ceux-ci se portaient sur la silhouette de Hope :
« Quel exploit d'une Mikaelson. Je suis fier de toi ! Enfin, tu montres ton vrai visage puisque même dans cette emprise incontrôlable, je peux conclure ton véritable tempérament mortel. » ponctuais-je d'une voix fracassante.
Je tournais sur moi-même ouvrant les bras pour amplifier une scène théâtrale rétorquant avec un ton de voix sarcastique :
« Ensemble, nous pouvons réaliser cet ouvrage exceptionnel pour régner sur la Nouvelle-Orléans. Toi et moi, rien que nous deux. Peut-être aussi, avec Camille en guise de chienne à la couronne d'une hystérique ainsi que ta mère avec le blason d'une chienne assoiffée. N'est-ce pas un beau tableau de famille ? Oh, j'oubliais Elijah, Freya, Kol, Rebekah, Henrik ne seront que des marionnettes. La famille est une tromperie ! » allongeant un sourire de plus en plus cynique.
L'atmosphère devenait de plus en plus calculatrice de plans à convoiter et surtout à exprimer d'une main de fer. Et si nous entamions une guerre familiale ? Et si nous prenons réellement le pouvoir par la conspiration.
Les dernières semaines à Mystic Falls, celles juste avant la mise en cendres de l'école, j'avais passé une bonne partie de mon temps en isolement pour être quelque peu incontrôlable face à ma faim. Bon, j'avais peut-être attaqué une fille en cours, mais fallait admettre qu'elle m'avait provoqué en se coupant volontairement sachant pertinemment mes petites sautes d'humeur. Malheureusement pour moi, elle est resté en vie parce qu'Alaric m'avait séparé d'elle, quelques secondes de plus et s'en était finit pour elle, d'ailleurs elle doit toujours être à l'hôpital à l'heure actuelle. D'ailleurs d'aussi loin que je me souvienne mes sens me jouent des tours, du moins avec mon retour de chez les timbrés sans vie, j'avais perdue quelques notions de temps au sujet de ma vie. J'avais quelques blancs sur mes souvenirs passés et il m'arrivait de perde la notion du temps, d'arrivée à mettre un moment précis de mes souvenirs à un jour en particulier. Je pensais être parvenue à gérer ces montagnes russes avec ma tête, mais visiblement, ce n'était pas le cas, la rencontre avec mon père avait ramener des souvenirs flou créant un certain déséquilibre dans ce semblant de tri que j'étais parvenue à faire.
Cette ville était remplie de mystère, un peu comme Mystic Falls ses dernières années, des choses se produisent et peu voir aucune personne n'arrive à expliquer ce qui se passe. Le cycle naturel des choses à été chamboulé et à défaut de tenter de ce réinitialisé, c'était comme s'il tentait de régler le problème en envoyant plus d'anomalies sur ce monde de fou. Espérant faire quoi ? Créer un chaos qui nous dirigerait dans la douleur vers l’apocalypse ? Voilà que je perdais à nouveau le contrôle sur moi-même, tranquillement, mais atrocement, je sentais mes os ce brisée un à un dans les extrémités de mes membres, jusqu'à ce que ma faim prenne sauvagement le dessus, ralentissant le processus de ma transformation. Le regard assombrit, j'avais cédé lâchement à ce besoin d'assouvir cette soif de sang qui m'appelait, qui me vénérait, attaquant cette femme qui jusqu'ici avait réussis a épargner une mort douloureuse. Je sentais le pouls de ma victime faiblir et pourtant, j'en redemandais encore, j'avais planté mes griffes dans la peau délicate de cette humaine avant que mon père n'interrompe ce moment de pur délice. J'avais grogné de mécontentement à ce sourire sur le visage de mon père face à cette vision de moi que venait de lui offrir cet horrible endroit.
- Je ne suis pas une poupée de Polichinelle, ni une sainte, papa, grognais-je.
Je m'écrasais au sol, échappant un cri de douleur, en essayant de résister à cette transformation, j'avais projeté mon paternel durement contre les portes de l'église dans ce mouvement. Agenouillée contre le sol glacial, j'avais baissé la tête afin d'éviter tout autre actions involontaire de ma part. Je m'étais mise a fredonner tout bas une comptine pour enfant que me chantait ma mère pour m'aider à me calmer, à prendre le dessus lorsque je me submergeais d'émotion. L’enthousiasme de mon père face à ce moment de faiblesse que j'avais eu n'avait fait qu'envenimer cette colère qui m'habitait déjà. Mes émotions dépassaient ma raison, prenant le dessus sur le peu de contrôle que j'avais encore pour garder un certain respect.
- Cesse tes idioties, ce genre de comportement ne réglera rien du tout et tu le sais comme moi ! Répliquais-je.
Je relevais le regard vers lui, j'attirais d'un geste vif mon père jusqu'à moi, énervée face à cette folie qu'il idéalisait de la famille. Comment pouvait-il parler ainsi de ma mère alors qu'autrefois, il aurait voulu prendre sa place au moment où elle est morte. Je resserrais les points, refermant mon emprise magique sur la cage thoracique de mon père, alors que je voyais rouge tellement, l'atmosphère m'étouffait.
- Et tu t'imagines sérieusement que dans cette stupide excès de folie, tu seras supérieur? C'est pitoyable, crachais-je.
Je m'effondrais au sol, alors que mon nez avait commencé à saigner, j'avais faiblement reculé jusqu'à me coincer contre le mur. Une douleur insoutenable à la tête m'avait fait hurler, d'instinct, j'avais porté mes mains à ma tête comme si je pouvais empêcher cela, bien que je savais en être incapable. C'était si vif, que j'en avais perdu connaissance, m'écroulant sur le sol, inconsciente.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Lun 16 Sep - 20:37
L'attirance pour la véritable frénésie demeurait être un système de protection depuis que j'errais sur la terre de la Nouvelle-Orléans. Je n'oubliais pas mes mauvais desseins, mes mauvaises addictions, ainsi, je me réfugiais dans le son du silence miséricordieux. Ma fille ne pouvait pas comprendre l'engagement de ce pacte avec ma conscience, j'étais simplement le chef d'orchestre de la symphonie d'un dialecte et de la sonorité de mes actions. Objectivement, le besoin d'une épaule pour écouter mes réels ressentis serait bénéfique, mais fallait-il le vouloir. Je n'avais besoin d'aucun secours préférant me débrouiller, seul. La solitude était un véritable poison, néanmoins quand on apprenait sa véritable signification dans la Mort, elle n'était que le remède à tous mes maux. Et pourtant, un sentiment de tristesse caressait lentement mes sens, il me chuchotait mon irresponsabilité de cette facette de paternel. Quelle était la pire douleur actuellement entre cette machination et le désespoir de Hope en perdant son contrôle ? Jubiler de cette perception portait une connotation malsaine, mais elle était nécessaire pour ne pas flancher. L'indifférence se humait sur mon visage impassible face à la déchirure de Hope où mes rétines observaient chacun de ses mouvements.
Mes doigts épousaient le pelage de ma barbe alors que les quatre phalanges se repliaient afin que l'index glisse sur mes lèvres. D'ailleurs, elles s’entrouvraient pour cracher une parole sanglante, et pourtant, elles se refermaient à l'éclat de la magie de Hope. Sa colère touchait presque la tyrannie puisque mon corps se courbait contre le mur de l'église. Elle usait de la violence pour mettre au tapis ses supplices, quelle arrogance. Instinctivement, je serrais les poings où mes ongles écorchaient les paumes dans une fureur explosive. À plusieurs reprises, je laissais échapper des grognements bestiaux fusillant sa silhouette de la même intensité que son regard. Le mutisme pointait une force insondable tandis que mon esprit s'affolait dans un tourbillon de phrases mélangées. J'avais l'envie de hurler à mon tour, mais le blocage était féroce même quand mon corps s'approchait de Hope en un claquement de doigts. Le brasier dans ses pupilles idolâtrait la scène spectaculaire qu'elle m'offrait, la fierté étirait un fin sourire de provocation, puis brusquement, le chaos. L'emprise sur ma personne s'envolait à la seconde où le poids de Hope sombrait dans les bras de Morphée. Les yeux écarquillés amplifiés par un vent de panique pouvait se lire sur mes mimiques faciales. Enfin, je pouvais montrer à quel point, j'étais abasourdi de cette situation désastreuse, je pouvais lâcher prise sans personne pour voir l'être sensible.
Je ravalais ma salive hardeuse et lentement, je portais le petit corps frêle de ma fille où mon regard restait figé sur un point fixe. Je sentais ma mâchoire se crisper puis, celle-ci décida d'extirper le silence pour un cri de frustration incontrôlé. J'arpentais le sol sans toucher les cadavres pour sortir de cette architecture afin de donner à son réveil, une meilleure vision. J'installais Hope sur l'autel extérieur, passant une main délicate dans ses cheveux s'inquiétant de son état. Assez de ses enfantillages, de mes enfantillages, devrais-je dire. La peur de perdre son âme avait su calmer mes pulsions, et la raison s'installait.
« Il était une fois, un roi majestueux, qui vivait avec son frère noble dans un royaume coloré où la musique et l'art étaient célébrés. Le roi n'avait pas prévu d'avoir un enfant, mais il vivait dans un pays enchanté, où tout était possible. Il a été béni d'une belle petite fille pour qui il souhaitait une vie paisible et heureuse. » chuchotant avec une légère émotion l'histoire sagement prononcée de ma sœur cadette.
L es dernières années avaient été plutôt mouvementées pour moi, alors que je vivais encore mon deuil, mes émotions s'entremêlaient avec mes dons ce qui rendaient le tout un peu imprévisible. J'étais instable, encore à ce jour d'ailleurs, puisque je n'arrive pas à mettre une barrière entre mes émotions et ma magie ou cette soif de sang qui se fait ressentir. Quoi de plus frustrant que perdre le contrôle de soi-même lorsque nous pensions avoir tout sous-contrôle ? On m'avait constamment répété que j'étais puissante, que j'étais forte, ce qui dans mon vocabulaire à moi voulait dire que je n'avais pas le droit à la même marge d'erreur que mes semblables, je devais me surpasser. À qui pouvais-je réellement demander de l'aide après tout ? Je suis unique en mon genre, une espèce contre nature dans tous les sens du terme. Non pas que je m'en plaigne réellement, simplement, ça ne vient pas non plus exactement avec un manuel d'instruction pour ce qui se passe avec mon corps, mon esprit.
À mon arrivée dans cette église, j'étais loin de me douter que cela dégénère jusqu'à ce point, loin de là cette idée même. J'avais tenté de me convaincre que ce lieu avait pu changer depuis le jour où j'avais enclenché ma malédiction en tentant de me libérer de la pesanteur de l'hôte qui m'habitait. Je m'étais de nouveau retrouvé face à un amas de cadavres, à la seule différence que je n'étais pas l'auteur de ces meurtres cette fois-ci, mon père l'était. Cet homme qui était supposé être mort, celui pour qui j'avais eut autant de difficulté à aller de l'avant pleinement. Dans mon parcours, j'aurais aimé pouvoir me retourner vers lui pour avoir son approbation, son attention, son opinion. Cependant, je n'ai pas eu le droit à une adolescence normal, parce que j'avais une famille légèrement dysfonctionnel et quelque peu brisé malheureusement. Bien que cela ne changeait rien au fait qu'on avait une famille unis malgré leur façon de démontrer leur amour les uns pour les autres qui parfois laissaient à désirer.
Le corps de la jeune femme s'effondrait alors au sol après que mon paternel lui ai brisé la nuque, pour quelle raison exactement, cela restait confus. Voulait-il simplement me contrarier ou bien m'éviter une mort de plus dans mon carnet ? Alors que je lui exprimais mon mécontentement, je m'étais surprise à saigner du nez, une fois de plus, mon corps déraillait et je ne pouvais pas le contrôler. J'avais senti mon corps faiblir drastiquement jusqu'à rejoindre le plancher glacé. Puis plus rien. La barrière que j'avais levée sur l'église s'était écroulée au moment où mon corps contre le sol. J'avais l'impression d'être dans le vide, dans l'obscurité totale, seule avec moi-même. J'avais déjà vécu cela auparavant lorsque j'avais suivi le nécromancien dans sa tête pour avoir des réponses sur sa mort. Ça n'avait aucunement été une expérience très plaisante à dire vrai. Je venais d'y remettre les pieds, j'avais déjà hâte que cela se termine. Les mains me tremblaient, je ne tenais pas sur mes jambes, j'avais les larmes qui défilaient sur mes joues, la peur avait envahi mon Être entier en un claquement de doigt. La remise en question sur mon épisode parmi les morts était encore un grand mystère même pour moi, je préférais ignorer cet aspect de ma vie, et cela, même si cela m'avait un peu changer. Je ne percevais plus forcément la mort de la même façon, mais cela ne changeait pourtant en rien la vision terrifiante que j'avais de mourir.
J'entendais la voix de mon père comme si elle était à des kilomètres d'où je me trouvais, mais en vain lorsque je tentais de rejoindre le son de sa voix. Le temps me semblait être une éternité avant que je puisse finalement revenir à moi. Je me redressais en position assise d'un coup, prenant un grand respire alors que je ne pus retenir ses larmes qui avaient envahit mes yeux. Je regardais rapidement autour de moi, confuse, alors que mes vêtements étaient tâchés de sang, sécher. Sur le moment, je n'avais pas reconnu où j'étais, je me souvenais de ce qui s'était passé, mais c'était un peu flou. Tel une gamine après un cauchemar la nuit, j'avais bondi dans les bras de mon père cherchant du réconfort. Je pouvais sentir les battements rapides dans ma poitrine, cette sensation de peur qui m'habitait encore alors que pourtant, je n'étais plus là-bas.
- Je suis désolée papa, bafouillais-je en reniflant.
J'étais désolée de m'en être pris à lui, alors que je n'avais aucun droit de me permettre de juger ce qu'il pouvait faire. Désolée de ne pas avoir tenu ma promesse envers lui, mais surtout désolé de ne pas être à la hauteur de ce qu'il avait espéré autrefois. Je ne pouvais pas me permettre de gâcher ces moments qu'on m'offrait tout simplement parce que j'avais des sentiments contradictoire.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Jeu 26 Sep - 3:28
Al'ombre de mes tourments, je m'arrachais ainsi des questions existentielles. Une certaine forme de lâcheté cynique que je m'octroyais pour éviter une torture malsaine de notre esprit portant la raison. Et pourtant dans cet acharnement à stagner mon organe vital de toute émotion sincère, Hope demeurait être l'une de mes failles les plus importantes. Le chemin avait été tumultueux depuis sa naissance, elle portait le poids de toutes mes erreurs commises tel un dommage collatéral. Et malheureusement, mon retour sur terre damnait chacun de mes pas laissant une terre brûlée derrière mon passage. Je ne portais aucune conscience réelle de la douleur de Hope, et ce retournement de situation possédait le déclic nécessaire à calmer mes fourberies ingrates. Sa perte dans les bras de Morphée ne devait plus se reproduire et rare était cette sensation désastreuse au fond de ma poitrine pour autrui. Brusquement, mon esprit effleurait les doux souvenirs avec ma fille avant toute cette machination, je devais lâcher prise et ouvrir une brèche dans mon cœur si rugueux. Elle ne méritait pas d'avoir pour paternel, un homme déchiré par son propre ego. J'avais voulu la guerre dans cette confrontation, mais comment déclarer celle-ci quand j'étais le seul à vouloir ce champ de bataille ?
L'attente de sa résurrection glaçait mon sang, et l'anxiété rongeait mes entrailles à la simple pensée, de perdre le seul être capable de me soutenir. J'étais visiblement le propre architecte de ma défaillance, mais comment surmonter toute cette tempête intérieure ? Peut-être en créant une suspension de mes actes assassins pour un adage plus paisible ? Et puis ses paupières dansaient plus frénétiquement, et un fort soupiré de soulagement s'extirpait de mes lèvres. Les lèvres entrouvertes pour timidement briser le silence et offrir des excuses à ma fille, mais ses bras taisaient mes mots. C'était le véritable contact sincère depuis nos retrouvailles malgré que mon corps se figeât à son étreinte. J'avais oublié la douceur poignante de cet acte manqué, instinctivement mes bras rendaient l'affection à ma fille. Je déglutissais fortement et serrais un peu fortement sa silhouette contre moi :
« Tes excuses ne sont pas acceptées, puisqu'elles découlent de ma bêtise. Pardonne-moi mes écarts de conduite princesse Mikaelson. La douleur brutale est la raison de ce feu jaillissant de mes veines succombant aux ténèbres, encore une fois. » murmurant doucement mes mots.
Mes yeux clairs observaient la peine sur le visage d'Hope et malheureusement, je ne pouvais abattre mes cartes pour rendre la lumière dans son regard :
« Je te promets de garder le contrôle lorsque tu seras présente à mes côtés. J'ai peur de ne plus être à la hauteur Hope concernant mon rôle de père. Mais je ne baisserais pas les bras, et ce combat sera le mien pour retrouver cette douce complicité qui autrefois, apaisait mon âme. Tu possèdes une force inégalable peu importe le sang sur tes mains, tu es et tu resteras toujours ma fille parce que je t'aime. » rétorquais-je avec difficulté. Il était rare que j'exprime mes sentiments profonds pour ma famille, mais elle avait besoin d'entendre ses mots futiles pour certains, importants pour d'autres.
Un faible rictus se dessinait sur mon visage alors que mes pupilles s'illuminaient :
« Et si on rentrait pour peintre ensemble afin d'extérioriser cette rencontre explosive et ne jamais oublier ? C'est un très bon moment de mettre des mots dans une œuvre inédite. De plus, le mur du salon semble fade pourquoi pas l'embellir de notre talent artistique ? » soumettais-je avec conviction.
C ette noirceur, ce vide absolu dans lequel je venais de revisiter une nouvelle fois, était devenu l'un de mes cauchemars les plus fréquents, je n'étais en rien une jeune femme destinée à être seule. La solitude m'aidait parfois à me ressaisir, cependant l'isolation du monde extérieur réveil en moi une angoisse immensurable. Laissez seule avec moi-même trop longtemps vient à rapidement me faire perdre la tête, mon subconscient se met à jouer des scénarios de plus en plus horrible. Je me revoyais me perdre dans ces idées loufoques, alors que je refermais les poings pour tenter de contrôler ses tremblements. Comment expliquer ma vision des choses, sans avoir à justifié mes moindres actions, d'où mon silence radio sur ce que j'avais vécu. Du mieux que je pouvais, je laissais cet épisode de ma vie loin derrière.
Mon retour à moi-même avait été étouffant, j'avais l'impression de manquer d'air, comme si on m'en avait privé depuis plusieurs secondes déjà. Ça m'avait sembler une éternité alors que ça n'avait été que plusieurs longues minutes. Ce qui m'entourait ne me semblait en rien familier à défaut de la présence de mon père, je culpabilisais à la simple idée de le regarder, je revoyais dans ma tête la scène dans l'église. Je ne me reconnaissais pas, ce n'était pas moi, quoi que les gens disaient sur mon père, jamais je n'avais été celle qui avait juger ces actes. Dans le passé, j'avais été confronté à cette version sanglante de mon paternel et pourtant, là encore, j'avais préféré sagement attendre de quelconque explications plutôt que de prendre le mauvais parti. Je m'étais calé dans les bras de mon père suite à cette horreur, cherchant un certain réconfort, afin de retrouver mon calme.
- Tu n'as pas à expliqué ton comportement, répliquais-je faiblement. Je suis l'unique responsable de mes agissements, avais-je ajouté avant de me taire.
J'avais conscience que mon père n'avait pas envie de m'entendre dire qu'il n'était pas responsable de ce que j'étais devenu, de ce que j'avais pu faire. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il devienne un homme qu'il n'est pas, et cela, même si ce n'est que pour parvenir à être un meilleur père pour moi. Cependant, je n'avais pas la force d'ajouter quoi que ce soit, puisqu'au fond, je savais qu'il faisait des efforts en voulant changer face à moi, afin que lui et moi, puissions retrouver cette complicité que nous avions à l'époque où j'étais plus jeune. Dire que je n'avais pas envie de retrouver ce père que j'avais appris à connaître étant petite, serait un gros mensonge. Retrouver celui qui m'avait appris à mélanger ma peinture, celui qui m'appelait princesse, celui qui a dévalisé une boulangerie uniquement pour que je puisse avoir l'embarras du choix. Celui que j'avais su percevoir comme mon chevalier en armure. J'avais esquissé un fin sourire lorsqu'il mentionnait qu'il ne baisserait pas les bras, sur nous.
- Je t'aime aussi, papa, avais-je répondu doucement.
J'étais resté un moment sans bouger, complètement figé, alors que je me remettais tout juste de cet ouragan de sensation douloureuse. Ce léger silence qui s'était créer par la suite aurait pu être ressentit comme un malaise, mais bien au contraire, cela avait eut un effet très relaxant, me permettant d'éclaircir les idées dans ma tête. J'esquissais alors un sourire à la proposition de mon paternel, je me souvenais que la seule et unique peinture que j'avais fait avec lui avait prit en feu dans ma chambre à l'école.
- Avec l'émotion du moment, l'abstrait serait au rendez-vous, m'étais-je contenté de répondre, en me décalant légèrement. Je crois que c'est une excellente idée, affirmais-je.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Mer 2 Oct - 16:31
L'essence de la vie asséchait notre désir de vivre en créant des naufrages. Immergé dans un silence, je craignais que les doutes dansent à son souffle ombrageux. Le bouclier impénétrable de mon âme refusait toute allégeance à autrui, néanmoins Hope avait suscité cette brèche émotionnelle. Depuis mon retour, cette sensation autre que l'anxiété de perdre Camille dans son acte suicidaire, la douleur ne demeurait pas être l'objet de mes tourments. Jusqu'à présent, j'essayais de m'instaurer une ligne de conduite impénétrable, et pourtant, Hope avait simplement tout bousillé. Ce lien démesuré était toujours présent même après la mort et intimement, il tiraillait une certaine peur. Le dialecte rassurant manquait cruellement à mes lèvres concernant cette situation, il était plus facile de hurler son mécontentement à l'instar d'apporter du réconfort. Peut-être que je manquais d'humanité, bien que la capacité à l'octroyer avait été démontrée avec la psychologue. En effet, autrefois, l'évolution de mes agissements était palpable puisqu'une fois, un pied-à-terre à la Nouvelle-Orléans, les péripéties jouaient sur ma vision chaotique. Cependant, je refusais de revenir à cette évolution pour mon propre bien-être, peu importe les jugements de ma famille. J'étais le seul maître de ma personne avec ce sale caractère de créer un éloignement. Le calme s'installait, mais pour combien de temps ? Le sablier des humeurs était assassin.
« Tu n'es pas l'unique responsable, car tu ne dois pas porter mes erreurs sur tes épaules Hope. On peut se partager cette imputabilité, ensemble, car nous sommes une famille. » énonçais-je avec un teint de visage rassurant. Évidemment que je souhaitais pousser mon discours avec plus de précision, mais malheureusement les mots échouaient dans le fond de ma gorge.
Mon regard vrillait à la prononciation de ce mot si pudique. Son affection était d'une larme invisible touchante, je détestais ressentir une miette profonde de saisissement. Alors, je me concentrais sur l'anonymat des mots qui se transformait dans un vent intense, sans une once de décontenance. Apprendre à écouter la douceur de celui-ci pour tourbillonner nos maux dans un remède médical spirituel. Doucement, le requiem de la voix de ma fille brisait le silence pour accepter mon invitation noble. Une aventure normale sous le signe des nuages ensanglantés apporterait sûrement la soudure indéniable de notre lien. Mon corps se redressait pour adopter une posture moins courbée alors que mon regard scrutait les horizons tandis qu'un sourire mutin se noyait sur mes lèvres. Mes yeux océan observaient la silhouette de Hope, elle semblait perdue et malheureusement, je n'étais pas maître en la matière de lui décorer le visage d'un sourire scintillant.
« Je ne ramasserais pas le sang de nos victimes, nous allons créer une œuvre avec de la véritable peinture pour rendre notre action plus originale. Nous nous souviendrons que le pouvoir du sang peut-être détrôné par la valeur qu'on lui offre. » disais-je avec une voix des plus enthousiasme.
Nos deux espèces permettaient une vivacité surhumaine pour accabler définitivement l'envie de créer une toile unique :
« Une petite course jusqu'au manoir ? Attention, le départ est imminent. » plongeant mon regard dans celui de Hope avec une étincelle de défi. Comme j'étais un bon joueur, je partais à l'avance usant de ma vitesse vampirique sans lui laisser le temps de prendre ses dispositions.
L es dernières années s'étaient écoulés très rapidement, à croire que le temps avançait de façon anormale, du moins c'était l'effet que cela donnait vu les semaines surchargées que j'avais pu vivre. Depuis la mort de mes parents, j'avais passé le plus clair de mon temps à broyés du noir ou bien à tenter de rattraper mes erreurs passées, pour me permettre un jour de voir un peu plus de couleur au quotidien. On me répétait souvent que j'étais trop dur envers moi-même, alors que pourtant, j'avais l'impression que cela ne suffisait jamais. Je devais apprendre à me pardonner sur les gestes passés et aujourd'hui encore, j'y travaillais. J'avais à peine retouché à la peinture depuis la peinture que j'avais faite de ma famille, étant donné que je semblais devenir l'éternelle insatisfaite du résultat. Je repensais à cette peinture que j'avais fait avec mon père, celle que j'avais perdu lors d'un incendie dans ma chambre, et chaque fois, je me disais que le temps de quelques jours, j'aurais aimé retourner à cet époque. Ce moment où mes erreurs n'engendraient rien de plus qu'un simple grondement de mes parents pour me faire comprendre que ce n'était pas bien d'agir de la sorte, ou simplement que je ne faisais pas les choses comme je devrais. J'étais nostalgique à l'idée d'avoir une famille unie et entière, alors qu'aucun enfant ne devrait avoir à penser ainsi. Comme quoi la vie n'est pas toujours bien faites.
Cet échange avec mon père me rappelait cette époque où je n'étais qu'une enfant qui désirait désespérément revoir son père, et cela, même signifiait devoir d'enfreindre quelques règles. J'avais eu à l'époque un choc de trouver l'homme que je vénérais, être un monstre sans pitié, cette colère qui l'habitait à l'époque semblait toujours l'habiter maintenant. Je ne pouvais pas m'imaginer réellement à quel point mon paternel pouvait être complexe, cependant, j'en avais une brève idée. Une part de moi était son parfait reflet, j'en avais eut un aperçu dans le passé et cela n'était sûrement qu'un bref aperçu de ce que je refoulais. Il n'était en rien responsable des choix que je faisais, même s'il pouvait en prétendre le contraire, chacun était maître de ses décisions.
- Je n'ai pas forcément le poids de tes erreurs, repris-je. Mes choix, sont mes choix, pas ceux de la famille. J'excelle dans le fait d'être au mauvais endroit, au mauvais moment, affirmais-je, simplement.
J'appréciais l'idée qu'il avait de vouloir me persuader du fait que je n'étais pas seule dans tout ce que je vivais, cependant, j'avais pris l'habitude de me retourner vers moi-même lorsque les choses se compliquaient, ainsi, j'étais la seule qui pouvait être déçue. J'avais préféré une fois de plus le silence à l'argumentation dans cette situation, étant donné les mots perdus plus tôt, lors d'un affront qui n'avait mené qu'à ré-ouvrir cette fissure du passé que je tentais de laisser derrière moi. En cinq ans, combien de fois avais-je simplement songé à l'idée de pouvoir me retourner vers mon père lorsque les choses se compliquaient, espérant que lui peut-être aurait la solution qui m'échappait. Bien trop souvent. Alors que plutôt d'apprécier son retour, je m'étais laissé entraîner dans cette explosion qu'avaient engendrée nos retrouvailles. Laissant alors le moment s'estomper petit à petit, je savourais ce silence qui s'était installer, j'appréciais le réconfort de cette proximité avec mon père avant que je ne brise tout cela en acceptant de finir cette rencontre sur de meilleurs termes. J'étais complètement drainé de tout ce qui venait de se passer, je pouvais toujours sentir ses faibles tremblements qui se manifestaient. Alors que mon père nous lançait un petit défi pour qui se rendrait le premier au manoir, cependant, il avait triché, en quittant aussitôt qu'il eut lancé le challenge.
- Mais tu triches ! Lançais-je aussitôt, avant de partir à mon tour.
J'avais coupé par la suite par des petits raccourcis que j'avais eus l'habitude de prendre lorsque je me faufilais hors de la maison étant plus jeune. J'étais donc entrée par la fenêtre de ma chambre pour finalement me rendre vers la fameuse murale à l'entrée qui avait besoin d'un rafraîchissement. Cependant, je restais plutôt surprise de ne pas y trouver mon père avant moi comme il était parti plus rapidement que moi. Alors que je l'entendis un peu plus loin par la suite, je le regardais longuement avant de lui adresser un léger sourire. J'avais pris place au sol, adossée face au mur avant de hocher doucement la tête en direction de mon paternel.
- C'est avec l'âge qu'on devient si lent ? Demandais-je en le taquinant.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Mar 29 Oct - 20:14
Le songe dévastateur succombait par l'attrait d'une force indélébile qu'unissait un père avec sa fille. Il fut un temps où j'aurais usé de cette machination pour détruire mon propre sang avec facilité, néanmoins, il semblerait que petit à petit, je rejoignais ma responsabilité. Le temps écrivait son voile indélébile avec cette supercherie monstrueuse pour ma fille, et son avancée ne sera pas que ténébreuse puisqu'elle était l'Espoir d'un monde nouveau. Notre manteau de sang réveillait un véritable électrochoc afin de calmer nos pulsions provocatrices tandis que mon visage arborait une expression plus détendue. Un fin rictus illuminait mes lèvres, quand j'entendais son envolée dans cette course concurrentielle. Courir, ne jamais s'arrêter, quitter le lieu du crime pour tromper les apparences, s'arracher à un moment où la normalité afin d'égayer nos vies. Intimement, j'étais persuadé d'être le vainqueur dans cet échiquier, malheureusement ma vitesse vampirique n'était rien comparé à l'intelligence de Hope. Son odeur traçait un passage au creux de la demeure Mikaelson, et un grognement de frustration s'extirpait de ma gorge. Il était nul besoin d'affirmer ma défaite et pourtant la jeune femme se vantait de l'acte.
Dans un rideau de rapidité, ma silhouette se tenait face à son dos, tandis que mes yeux roulaient vers le haut. Je fronçais les sourcils à son propos et j'avançais lentement arborant une voix fataliste :
« Ne connais-tu pas l'histoire du lièvre et de la tortue ? Bien que, ici, ce dicton n'est pas digne de ma tricherie. J'accepte ma défaite, mais pas ta rébellion concernant mon âge ancestral. » joignant mes mains dans les courbes de mon échine où un sourire espiègle se dessinait sur mon visage.
J'observais Hope du coup de l’œil pour susurrer :
« Te souviens-tu de ta première esquisse Hope, le début de ta voie artistique ? Cet héritage est la plus belle chose que j'ai apportée dans ton existence, la création de l'imaginaire dans toutes ses expressions. Un Homme sans art n'est que le miroir fade de son ombre comme l’expiration pour un poète. » ponctuais-je avec conviction accompagnée d'une froideur lyrique.
Je tournais les talons ainsi, je guidais mes pas dans l'immense salon vétuste où transpirait une aura antique avec les innombrables objets d'un ancien temps. Néanmoins, le vintage apportait une touche de modernité à notre monde parallèle. Mon vieux chevalet se situait toujours à la même place, néanmoins la gouache séchée n'offrait aucun émerveillement. Alors, je m'entaillais mon poignet avec le petit couperet pour réveiller les couleurs chaudes, une chose que je n'avais jamais créée, à l'instar du sang de mes victimes. Je préparais une nouvelle toile où je traçais, à l'aide, de mon poignet, un simple trait, le début d'une œuvre familiale. J'interpellais Hope en haussant la voix :
« Quand tu auras fini de rêvasser, ta présence est requise maintenant. De plus, c'est à toi de mettre un détail, l'esquisse sera plus originale si, chacun à notre tour, on exprime notre créativité. » ordonnais-je alors que le pinceau dansait entre mes doigts avec habilité. Je scrutais l'arche de la pièce dans l'attente de voir sa silhouette s'accommoder de cette envie artistique.
P renant ce raccourci pour me rendre au manoir, j'avais repensé aux maintes fois où j'avais pris ce chemin afin que ma famille ne se rende pas compte de mon absence à la maison, en revenant avant eux. Je n'étais pas des plus rebelles, bien que j'avais eut mes moments, certains qui avaient mieux terminés que d'autres. Cependant, j'avais toujours apprécié vivre l'instant présent, profiter comme la vie se présentait à moi-même si pour cela je devais contourner quelques règles. Après tout, je n'étais pas la seule dans cette famille à ressentir le besoin de s'évader un peu de temps à autres. J'étais malgré moi resté surprise de voir l'efficacité des chemins que j'avais pris en constatant bel et bien l'absence de mon paternel à mon arrivée. Alors que j'avais profité des quelques instants d'avance que j'avais pour me replonger dans mes souvenirs, m'égarant quelque peu avant que les pas de mon père me ramène à moi. Comment aurais-je pu m'empêcher de lui faire remarquer sa deuxième place lors de cette course.
- Voyons papa, je ne te savais pas si… susceptible. Excuse-moi d'avoir froissé ton égo ? Lançais-je, avec un petit sourire en coin.
J'avais des années de retard en ce qui concernait l'embêtement père-fille, j'avais bien l'intention d'en rattraper quelques-unes. Notre relation n'était pas exactement ce qu'on pouvait qualifier de typique, bien au contraire, c'était particulier à nous. Tout n'était pas simple dans cette famille, on ne savait pas non plus quand tout pourrait disparaître de nouveau. Je ne savais pas si j'étais réellement prête à accepter ce retour complètement hors-norme, ni même si j'avais envie de tout prendre en considération ou bien profiter tout bonnement. Alors qu'il s'éloignait énonçant mes premières esquisses, cet héritage que j'avais eut la chance d'avoir. Le tout me semblait si loin, puisque l'art dans sa totalité faisait partie de ma vie depuis toujours, du moins d'aussi loin que je me souvienne.
- Tous n'ont pas la même vision de l'art, répliquais-je.
J'étais resté assise, les jambes croisés tandis que je fixais le mur face à moi, silencieuse ou plutôt songeuse. J'avais l'impression d'avoir été assommé par la fatigue d'un seul coup, exténuée voilà comment je me sentais réellement. À croire que le déraillement de ma magie m'avait tirer beaucoup plus d'énergie que je l'avais imaginé et plus que je ne voudrais l'admettre de vive voix. Je secouais la tête suite aux paroles de mon père pour finalement me redresser pour m'avancer dans sa direction. Je m'étais installé près de lui, attrapant un pinceau dans la réserve de mon père alors que j'inclinais doucement la tête face à la toile légèrement entamé.
- Le temps s'écoule rapidement, mais ne se rattrape pas si facilement.
Dans un faible mouvement de poignet, j'avais joint la peinture au poil du pinceau pour en faire quelques traits représentant vaguement d'une horloge cassée. J'en avais sûrement perdu depuis la dernière fois où je mettais accorder du temps pour peindre, puisque j'en étais venue à voir beaucoup de noirceur au travers de mes tableaux. Peut-être refusais-je simplement de voir cette douleur, cette noirceur qui m'habitait à ce moment, alors que j'avais préféré bêtement nié le tout. Dans un petit recul, je m'étais appuyé contre l'atelier non loin derrière nous, manquant de perdre pied dû à la faiblesse dont mon corps tenter de lutter.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Lun 11 Nov - 1:40
Mon pinceau louvoyait dans un vent d'impatience jusqu'à la venue de ma fille dans la pièce. L'atmosphère était soudainement, plus respirable où l'air s'adonnait à des esquisses invisibles à son avancée gracieuse. Intérieurement, je sautillais à l'ébauche de cette nouvelle page blanche où l'encre de nos deux âmes commençait un nouveau recueil de la famille Mikaelson. Une histoire palpitante, inédite, dans ce nuage brumeux qu'offrait la Nouvelle-Orléans. Je savais pertinemment que notre lien était, cette fois-ci, scellé pour un avenir plus opportun. Le flambeau familial allait créer une sensibilité manquante d'un puzzle mortuaire détruit par ma mort, pour elle. À pas de velours, ma gestuelle se canalisait pour transmettre une figure paternelle à l'instar de mes quelques sourires complices à Hope. Et pourtant, je ne prononçais aucune parole quand elle épousait de ses doigts, le pinceau si délicat. Je me contentais simplement, de reculer pour ouvrir mon champ de vision et de percevoir une esquisse d'un sablier traduisant le temps qui s'écroulait. L'immortalité avait ses lots de fardeaux puisque les aiguilles ne portaient aucun mensonge, aucune tromperie, seul son châtiment demeurait incontrôlable, impalpable, inoxydable.
Mais rapidement, mon regard se figea vers la maladresse de ma fille, nulle hésitation et avec un instinct protecteur, je posais,avec délicatesse, mes deux mains sur ses épaules offrant un air très consciencieux :
« Je suis idiot, j'aurais dû te proposer de retrouver tes forces au lieu de choisir, en premier, de créer une œuvre. » reflétant une voix conciliante à son état. Le moment était mal choisi pour entrevoir Hope dépérir de son acte violent.
Brusquement, je disparais de son champ de vision pour chercher une poche de sang fraîche dans le renfermement du bar de la pièce. Je décapuchonnais l'objet et tendais le remède à Hope alors que mon visage furtif traînait sur la toile :
« Le temps ne se rattrape pas, néanmoins le temps naît un futur fleuri. Il suffit de l'utiliser à bon escient afin de ne pas le voir s'échapper. C'est ainsi que les fantômes laissent en paix notre âme, si on sait les enfermer avec une clef, pour toujours et à jamais. » murmurais-je avec une certaine conviction.
Je reportais mon attention sur Hope sans briser la distance pour veiller à ce que l'afflux de sang parcourt sa gorge. Aujourd'hui, j'avais eu cette peur poignante de perdre mon lien si précieux, que j'avais enfin compris ce pouvoir. Puis, mes arcades sourcilières se froncèrent à la découverte si flagrante que j'avais oublié avec les événements passés : sa mort.
Je m'écartais avec brutalité et un excès de colère enivrait mes veines pour cracher dans une odeur de panique :
« Dis moi que tout cela est faux ? Dis moi que tu n'es pas morte ? Pourquoi mon intelligence a épargné une partie tragique de ton histoire ? » tremblais-je à chacun de mes mots où la douleur était presque chavirante. Comment avais-je étouffé ce point important ? Comment ?
C e retour à la Nouvelle-Orléans était sans l'ombre d'un doute un des plus éprouvant que j'avais pu ressentir depuis mon retour à la réalité, autant physiquement que psychologiquement. J'avais eut des moments de faiblesse, mais rien de comparable à ce que j'avais pu vivre dans cette église et encore moins à ce que je ressentais maintenant. Comment expliquer à mes proches cette sensation sans créer une inquiétude sur mon cas, c'était peine perdue d'avance, d'où mon choix de garder le tout pour moi. Mes émotions étaient déjà bien présentent au moment où j'avais enclenché mon gêne de loup, mais c'était rien comparer à ce que j'avais ressentit en revenant de chez les morts ; j'étais incontrôlable, insatiable. Les circonstances de ma mort étaient encore un peu flou, même pour moi, je travaillais sur ma mémoire, mais je faisais un blocage.
Dans le tracé de cette horloge brisé que j'avais laissé sur la toile, j'avais fait une brève remarque sur le temps qu'on pouvait perdre sans avoir réellement l'occasion de le rebâtir. J'exprimais ainsi mes regrets face au déroulement que la vie avait eut pour ma famille, pour mes parents. J'aimais bien croire que la vie avait une idée derrière la tête en nous laissant ces épreuves sur notre route, même si j'aurais bien refusé certaines qu'elle avait mit en travers de mon chemin. J'aurais aimé avoir mes parents à mes côtés lorsque je me suis sentie perdue, lorsque j'étais complètement anéantie comme à bien des moments passé. Plus le temps passait et plus je percevais la noirceur s'emparer de mes idéologies qui autrefois ne contenaient que du bonheur et de l'amour. L'école m'avait certes apporté une certaine tranquillité d'esprit pendant un temps, mais à quel prix au moment où tout s'est écroulé ?
- J'y tiens pourtant, affirmais-je en regardant mon père. Je pourrais toujours me reposer après, terminais-je avant de le voir disparaître.
Je soufflais un moment, alors que m'assied au sol, déposant le pinceau près du chevalet. Je fermais les yeux un court instant, ressassant ces dernières heures lorsque j'étais sortie du bus. J'essayais de comprendre ce qui s'était passé, pourquoi j'avais agi de la sorte. C'était des plus frustrant n'avoir aucun contrôle sur soi-même, comme si l'instant primaire de l'animal refaisait surface prenant l'avantage sur nos principes. Cette femme à qui je m'en étais prise, j'avais tenté de l'aider alors que je n'ai fait que la guidé vers une mort certaine et rien de bien apaisant. En ouvrant les yeux, je portais une main à mon nez, alors que j'essuyais un peu de sang rapidement lorsque j'entendis les pas de mon père revenir dans la pièce. Il m'avait tendu une poche de sang, comme si tout cela était des plus normales, à croire que ma condition ne l'inquiétait peut-être pas autant finalement. Du moins, j'aimais bien croire cela, je culpabilisais un peu moins si c'était réellement le cas puisque je savais que je ne saurais pas donné d'explications. Je m'étais contenté de consommer le contenu de ce sachet, laissant agréablement ce liquide longer ma gorge jusqu'à destination de mon estomac. Au moment où l'expression faciale de mon père changea, j'avais compris que je n'étais pas la seule à ne pas avoir fait le tour des dernières informations reçu au cours de cette altercation dans l'église.
- Je… Commençais-je en m'interrompant moi-même.
Je me redressais alors pour me rapprocher de lui doucement, je devais sincèrement reconsidérer mes choix de mouvements étant donné cette tendance que j'avais à perdre le contrôle sur mes sens. Je levais les yeux vers lui, le regard remplis de remords et d'incompréhension. Si j'avais pu éviter cette part de moi, je l'aurais fait pour être tout à fait honnête, non pas que cela me gênait, mais je n'étais pas prête réellement à gérer ce fardeau que ça impliquait. J'étais encore beaucoup trop ébranlée dans mon quotidien pour avoir à gérer les aspects sanguinaires qui avaient tendance à faire à leur tête. Cependant, je me devais de garder la tête haute, d'être forte pour ma famille, pour moi. Je minimisais peut-être un peu trop ce que je pouvais ressentir, en espérant que cela rendrait la chose plus facile à gérer.
- Dire l'inverse serait te mentir, avouais-je, en fuyant du regard un bref instant.
J'avais pris les mains de mon père entre les miennes, alors que je cherchais à créer ce contact avec lui pour le rassurer d'une part, mais surtout pour me rassurer moi-même. J'avais besoin de savoir qu'il ne s'en sentait pas responsable d'une quelconque façon, bien que cela dépassait mes capacités à remettre la faute sur moi constamment. Les choix que j'avais entrepris m'avaient mené à cette nouvelle facette de moi-même, une facette que je ne désirais pas exactement que les autres découvrent de ci-tôt. Malheureusement, le tout m'avait échappé complètement et je m'en voulais pour cela, de ne pas avoir su garder le contrôle sur cette soif de sang.
- Quelque chose qui semble si naturel, ne saute pas forcément aux yeux, avais-je d'abord répondu. Nous espérons parfois nous dire que rien ne peut nous atteindre, rien ni personne. Cependant, on oublie parfois que la vie nous dépasse complètement.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope Lun 18 Nov - 18:18
L'essence de Hope battait que d'une aile et ce froid mortuaire s’immisçait dans mon âme. La rage obscure se voilait dans mon regard touché par cette vision, elle était morte et, malheureusement, je n'étais pas présent pour exterminer le glaive de la Faucheuse. Cette douleur pointait le creux de ma poitrine, une vive sensation lorsque je tenais réellement à la personne, comme elle, ou Camille, par exemple. Évidemment, elle respirait actuellement néanmoins, je n'étais pas certain qu'elle puisse vivre avec ce fardeau toute sa vie. Mourir n'était pas une réminiscence, simplement un poison lors de nos moments brutaux de doutes. Les lèvres de Hope vacillaient et pourtant, son élocution n'atteignait pas mon ouïe, les scènes imaginatives proliféraient dans mon esprit bombé de malveillance, de frustration, de glace obstrués par cette incapacité à la sauver. Instinctivement, ma frénésie rythmait faiblement à sa proximité ainsi, ses mains offraient un apaisement temporaire. Je peinais à observer son visage d'enfant tandis que mes mains resserrent leur poigne pour creuser mes paumes accompagnées d'un grommellement.
Et pourtant, mon regard hagard faisait face à l'incompréhension intime de Hope, elle semblait si adulte avec le timbre de voix émettant la fatalité de cette étrange vie. Sa moralité intensifiait encore l'iceberg de mes pupilles. Dans un geste incontrôlé et soudainement brusque, mon corps s’élança, de nouveau, contre le sien pour une étreinte incontrôlée. Les mots étaient difficiles à prononcer à l'instar d'une langue sauvagement coupée, néanmoins, je traduisais ce manque par un geste affectif.
« La vie nous dépasse puisqu'elle s'amuse à jouer avec ses pantins. Je suis sincèrement heureux de te voir encore vivante, je n'aurais pas supporté mon retour sans toi. » avec une élocution teintée de murmure d'un aveu si soudain.
Cette intensité de prendre ma fille dans mes bras de mon propre instinct réchauffait un peu mon âme souillée d'une chaleur familiale. Ce petit bout de femme était mon sang, mon point d'ancrage avec Camille, elles formaient le duo de ma nouvelle essence. Même si avec la ravissante blonde, les choses étaient très tendues pour une nouvelle idylle, mais je comptais l'impressionner ainsi lui prouver que je demeurais être le seul homme de sa vie pour l'éternité. À l'instar de Hope, son seul protecteur avec Hayley, parce que la famille était source de pouvoir. Je ne brisais point cette proximité, mais un simple mouvement de recul pour rendre à mon sourire attristé de cette nouvelle, un sourire confiant de l'avenir :
« Tu n'es plus brisée Hope puisque tu possèdes cette force insondable. Tu as su réparer ton ressenti en affichant une posture sérieuse et remplie de bonnes intentions. Alors j'espère que tu ne penses plus cette machination concernant ta personne parce que ce n'est pas ce je vois. La vie est peut-être une catin, mais nous, nous sommes l'essence de sa création et rien ne pourra mettre fin à notre règne, même pas la faucheuse. » plongeant mon regard dans le sien afin de chercher son écoute.
Mon sourire s'allongeait taisant mes démons intérieurs pour éviter de brusquer mes gestes afin de ternir cette impulsivité qui rongeait mon caractère si virulent :
« L'horloge est brisée, mais l'horloge se répare Hope ainsi, notre horloge garde un regard sur notre humanité fragile afin de réveiller nos consciences endormies. » louvoyant mes pas vers le chevalet pour dessiner quelques traits représentant un nuage portant l'objet.
I l y a plusieurs années maintenant, j'avais perdu un souvenir qui m'était cher lors d'un incendie dans ma chambre à Mystic Falls, l'unique peinture que j'avais fait avec mon père. À ce moment-là, j'avais été complètement dévasté parce qu'on avait fait courir une rumeur comme quoi j'avais moi-même incendié ma chambre pour ruiner les vacances d'Alaric avec ces filles, ce qui en soit était complètement insensé. J'ai dû passer outre ce vide que j'ai ressenti à ce moment-là, pouvant uniquement garder en mémoire le souvenir que j'avais de lui et moi faire cette peinture. Les premiers détails que je ne pouvais pas me remémorer en pensant à ce moment, c'étaient les paroles de mon père face à ce moment-là et ça m'avait encore plus dévasté de voir que mon corps avait déjà commencé à effacé sa présence de ma tête. Les premiers détails que je ne pouvais pas me remémorer en pensant à ce moment, c'étaient les paroles de mon père face à ce moment-là et ça m'avait encore plus dévasté de voir que mon corps avait déjà commencé à effacé sa présence de ma tête.
J'avais vu une nouvelle opportunité avec cette proposition qu'il m'avait faite suite à cette horreur dans l'église, non pas d'effacer ce moment que nous avions vécu, mais de laisser une trace de cette altercation, ces retrouvailles. Dit ainsi, ça peut sembler un peu absurde, mais ça me permettait moi, de revoir les facettes échanger avec mon père, cette relation électrisante que nous avions déjà à l'époque. Cependant, je n'avais pas exactement prévu d'entrer dans les confidences face à mon parcours plus sombre, dans les explications plus précisément, étant donné que mes agissements n'avaient fait que révéler une chose que je ne tenais pas particulièrement à raconter à ma famille proche.
- Tu m'as manqué aussi, tu sais ? Lançais-je en levant le regard vers lui.
Je refermais doucement mes mains contre les siennes à ce moment, je ne pouvais pas jouer la carte de la colère face à mon père en ce moment, et cela, malgré la provocation qu'il avait usé contre moi quelques heures avant. En réalité, mon plaisir de le revoir, de le savoir ici à nouveau était plus grand que cette folie de la nature et son besoin de rester équilibré. J'étais la preuve vivante d'un déséquilibre sur Terre et malgré tout, j'étais encore là. Même si j'avais de la difficulté à accepter que son retour pouvait être éphémère, je devais le garder en tête, ce qui me poussait à ne pas vouloir tout déballer à mon père en ce moment. Son étreinte chassait toutes ces pensées qui se bousculait dans ma tête, me rappelant simplement ces moments où j'avais eut envie qu'il puisse le faire dans les dernières années.
- Si tout était si simple… La vie ne serait pas amusante, m'étais-je contenté de répondre.
Je me devais de voir un peu de positif dans ce chaos dans lequel ma vie avait été introduite. L'absence de mon père dans ma vie avait réglé un problème parmi plusieurs qui restaient à venir, que tous ignoraient à ce moment. À croire que j'attirais les complications où que j'aille et pourtant, malgré les difficultés, je tentais de garder la tête haute pour moi, mais principalement pour les gens à qui je tenais. Restant en retrait, j'avais suivi mon père du regard se dirigeant vers le chevalet pour faire de cette peinture l'idéologie d'un rêve, une alternative qui pouvait être évitée d'une certaine façon, si nous le désirions réellement.
- Je n'ai jamais voulu vous décevoir, maman et toi, finis-je par dire, brisant le silence qui s'était tranquillement installé.
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Sujet: Re: It's all going to be okay, i promise | Hope
