-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

 :: Écrits
Aller à la page : 1, 2  Suivant

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.

Sujet: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Lun 11 Fév - 1:58
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       

« There’s no sense, the fire burns »


          
Le clair de lune illuminait la sombre ruelle dépourvue de lampadaires ainsi de visibilité pour un être humain. Qui s'amuserait à parcourir dans l'ombre, les recoins les plus meurtriers de la Nouvelle-Orléans ? Les psychopathes coursant les innocents dont leurs cris demeuraient être une magnifique cacophonie. Cette nuit n'était pas sous la coupe du sang, mais plus précisément, de l'indiscrétion. En effet, depuis un long carillon de la clepsydre, je suivais cette apparition à la chevelure blonde dont son odeur était très intime : Camille O'Connell. L'esprit farceur tirait les ficelles d'une marionnette à la destinée peu réglementaire pour lui faire vivre toutes sortes d'illusions, j'étais donc sous l'attrait de mes pensées. D'un sens, je ne voulais pas croire à son retour parce que les traînées de condensation de souvenirs concernant son âme étaient délicates, et d'un autre, je voulais y croire. Pourtant sa silhouette féline ne dégageait plus aucune humanité, elle était redevenue, peut-être, la bête qu'elle maudissait le plus. Plus je me faufilais dans sa poursuite, plus j'avais l'impression d'être son pantin comme-ci, elle s'amusait de torturer son ancien amant. L'éternel jeu du chat et de la souris allait prendre fin pour exploser dans des retrouvailles d'incompréhensions. En même temps, si Camille était bien réelle dans mon monde, l’étonnement ne pourrait pas se lire sur mon visage étant moi-même, arraché d'un monde parallèle incontrôlable.

Pendant que je marchais à pas de loup, je rêvassais à un discours de bienvenue, mais les mots se noyèrent dans un silence plombant. Impromptue était cette fracassante réalité, mais notre existence arrivait à parsemer des surprises rendant l'organe vital chancelant. L’opportunité de les saisir était pour une courte durée par conséquent, je préférais être certain contrairement à un retour sur mes pas vaquant à mes occupations, sûrement, sanguinaires. Puis l'impatience de courir contre son ombre imposait à mon être de ressentir une certaine acrimonie. Alors qu'il semblerait que la ruelle se déguisait  d'une impasse ombrée, je poussais dans un souffle le soulagement de cette fin de chasse à l'homme. Rapidement, j'usais de ma vitesse vampirique pour plaquer sans ménagement la demoiselle contre le mur. Le masque de ma légendaire paranoïa s'amplifiait tandis que mon regard scrutait chaque parcelle de son visage de porcelaine.

Le leurre était parfaitement identique à Camille et mon silence traduisait mes incertitudes face à son retour. L'obscurité de ses yeux clairs recelait les profondeurs des ténèbres, elle avait été un dommage collatéral dans ma vie immortelle. Elle avait été, autrefois, cette personne éclairant de son impartialité ma Vision du Monde. Était-elle, toujours cette personne ? Sa transformation vampirique avait partiellement changé l'âme de Camille dans un tourbillon d'indifférences incapable de se contrôler émotionnellement.  

Mon geste était d'une courte durée, que mon corps s'écartait pour instaurer une distance. Les mots, subitement, se frayèrent un passage entre mes lèvres alors que mon visage était coloré de sévérité :        

« Bon retour dans le monde des vivants Camille. Dommage que tu ne portes pas ton petit écriteau avec ton précieux prénom lors de notre première rencontre. » arborant à la fin de mes dires, un léger sourire carnassier.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »


       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mar 12 Fév - 23:01
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Qu’il était fou de pouvoir fouler le sol de mes pieds. Que la sensation était divine en sentant le soleil échauffer ma peau. L’air caressant ma peau me grisait comme le plus divin des alcools. J’avais l’impression de flotter sous un nuage alors que tous mes sens étaient décuplés. Je ressentais tout avec une telle frénésie, une telle intensité que cela me donnait la sensation que je ne pourrais jamais me rassasier de cette ivresse dans mes veines. J’étais affamée, bercée par un besoin inéluctable de vivre. Je voulais profiter de chaque seconde de chaque minute à fouler le sol. Je ne voulais plus gaspiller mon temps sur cette terre alors que je savais combien l’existence était fragile. Il suffisait d’un rien pour que tout s’achève. Que l’on soit une bonne ou une mauvaise personne, cela ne changerait rien du tout au moment du jugement final. Il n’y avait que désolation dans l’après alors pourquoi devrais-je refreiner ces pulsions qui étaient revenues bien plus puissantes depuis que je pouvais à nouveau savourer le bonheur d’être en vie. Je n’éprouvais qu’un désir : me gaver de tout ce qui s’offrait à moi. Le goût du sang ne m’avait jamais semblé aussi doux que depuis que je m’étais libérée de la culpabilité. Je n’en étais pas encore revenue au stade où arracher la vie m’indiffère mais je savourais sa douce chaleur dans ma gorge agrémentée de cette terreur de la personne qui redoute que la vie ne se termine. L’oubli était leur salut tandis que je pouvais continuer à me morfondre dans l’ombre attendant le prochain moment où l’adrénaline coulerait en moi. J’étais un monstre aux yeux de beaucoup. J’étais plutôt indifférente car j’avais souffert dans l’horreur d’un désert empreint de solitude où la pire punition est le reflet du poids des regrets et des remords. Mais comment briser la solitude qui noyait mon âme dans la désillusion alors même que ce monde était peuplé d’êtres vivants ? Je ne les reconnaissais pas. Ils n’étaient pas ceux que j’aspirais à retrouver. Ils ne pouvaient combler le vide abyssal qui subsistait.

Et pourtant, une envie folle avait réussi à faire naître la flamme d’un autre sentiment, plus puissant que la faim : le désir. Je désirais âprement l’être qui avait été source de perdition. J’aurais pu simplement le rejoindre et fêter nos retrouvailles dans un bain de sang, dans une déferlante de plaisir. J’avais encore le goût de tes lèvres sur les miennes, le son de ta voix au creux de l’oreille. L’idée de te sentir à nouveau était une douce rêverie mais la colère engendrée par la mort qui m’avait frappée, par ton abandon était trop grande. Un dessin plus sombre et tortueux avait gagné mes pensées noyées dans la brume des émotions accrues par ma condition. Un petit jeu où je t’amènerais à me traquer pour finalement que l’apothéose soit notre face à face. Me faufiler dans les ruelles sombres, devenir une ombre où seul mon parfum flotterait dans l’air pour te conduire sur ma trace. Le bouquet final était proche alors que je pouvais sentir ta présence toute proche se répercuter dans tout mon corps pour faire courir un courant électrique grisant. J’avais décidé que le jeu avait assez duré et l’impasse était le lieu de son apothéose. Je pousse un grognement sourd tandis que mon corps heurte le mur avant qu’un rire profond ne naisse des profondeurs de ma gorge. Je soupire de découragement alors que tu nous imposes une distance qui me frustre. « Niklaus. Je pourrais dire que je suis surprise mais ce serait mentir. Je savais que tu viendrais, que tu suivrais ma trace. Je l’espérais même mais j’ai trouvé qu’il t’a fallu longtemps pour comprendre que tout deux nous étions ici pour une raison que j’ignore. » Un fin sourire étire mes lèvres alors qu’en une fraction de seconde, j’inverse la situation pour désormais être celle qui te plaque au mur. Je glisse doucement mes mains autour de ton cou en plongeant mon regard au fond du tien, celui où un éclair d’humanité transperce les ténèbres face à tes traits qui affolent mon cœur. « Je pourrais te briser la nuque mais tu m’as beaucoup trop manqué. » Je viens violemment plaquer mes lèvres aux tiennes sous une pulsion dictée par mes nouveaux instincts.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mer 13 Fév - 1:25
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       

« There’s no sense, the fire burns »
       
       
Renaitre de mes cendres sur le tapis d'une ville appartenant à un roi déchu, autrefois, offrait un paysage grisé à ma vision amère. Cette rédemption, secrètement convoitée d'un sacrifice pour sauvegarder la vie de ma fille, rendait cette réalité plus neurasthénique. Aucune couleur flamboyante effleurait mon âme devenue plus insensible à ce retournement de situation. Vivant, et pourtant la déréliction grondait avec une plus forte intensité d'un corps dansant de particules de poussières épousant l'air de la Nouvelle-Orléans pendant quelques années. Une blessure profonde impalpable avait lacéré tout mon esprit, indélébile, elle l'était. Jadis, la dague avait écourté ma vie, à plusieurs reprises, mais pas à l'apogée de cette désintégration. La colère et l'incompréhension avaient submergé mon entité toute entière, n'ayant plus aucun point de repère, à part mon ombre taquine. Dorénavant, je devais compter sur moi-même pour toutes les horreurs parsemées sur ma traversée. Un simple axe chaotique fleurissant du pouvoir d'un liquide rougeâtre pour mon plus grand plaisir. Détruire, assassiner, prospérer à devenir un monstre plus abominable. Mikael pouvait souffler à juste titre : « Tu n'es qu'une abomination, mon fils » s'il demeurait encore en vie dans mon esprit défaillant. Heureusement pour lui, il n'était plus de ce monde depuis très longtemps.  

Dans cette poursuite contre Camille, j'avais enfin retrouvé le goût de l'étiquette chasseresse sanguinaire traquant sans cesse sa proie jusqu'à saisir sa gorge pour une confrontation sauvage. Dans cette belle course, il était agréable de voir son visage même si, la faucheuse était capable de changer ou de faire évoluer un être, le cas était peut-être actuel pour elle aussi. J'aurais aimé sentir sa présence lorsque la solitude dans mon monde parallèle saignait mes peurs pour les rendre plus pointilleuses. Comme un petit garçon égaré, elle aurait été le remède à tous mes maux pour me guider à chaque avancée, ensemble. Alors que mes pensées saccadées face à sa renaissance, mon corps s'unissait au mur sibérien grâce à sa vitesse vampirique. Le contrôle sur Camille semblait être plus difficile à la vue de sa nouvelle condition, mon futur jouet s'était envolé pour toujours. Peut-être pas.. J'étais capable d'hypnotiser les créatures de la nuit, pourquoi pas recommencer le même cheminement avec l'ancienne humaine pour la manier à ma guise ? Un petit divertissement pour avoir perdu son petit jeu de cache-cache ? J'étais un mauvais joueur. Puis, la fin de mon plan machiavélique cessa de se peaufiner petit à petit quand le contact de ses mains caressait ma nuque. Je n'avais pas oublié sa manipulation imprévisible lorsqu'elle avait su me briser celle-ci dans une ruelle, quelques années auparavant. Mon regard vrilla alors sur ses gestes pour ne pas baisser pas ma garde à son contact. J'entrouvrais les lèvres pour susurrer une petite phrase piquante, mais ses lèvres touchaient les miennes avec une certaine fougue. J'avais enfin goûté au baiser savoureux de la mort sous ses courbes félines, mais quelque chose me disait de rompre celui-ci rapidement. Je détachais mes lèvres très lentement pour avoir encore ce goût sucré, un fin sourire naissait sur mes lèvres :
     
« Tu es devenue entreprenante maintenant ? Je vois à ton sourire que tu sembles être en phase avec ta condition de vampire. Je ne sais pas si c'est une bonne ou mauvaise nouvelle Camille ? D'après toi ? Néanmoins, je suis heureux de voir que cette fois-ci, tu n'as pas rechigné pour te nourrir et te garder en vie. » piquant mes mots dans un reproche déguisé.

Mes mains sur ses épaules pour la maintenir d'un quelconque geste déplacé enchaînant une courte pause puis, je rajoutais en échangeant la position, une nouvelle fois :

« Depuis combien de temps, l'ange ou le démon a réapparu ? » soufflais-je proche de ses lèvres.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »

 
       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Dim 24 Fév - 22:21
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Comment décrire la tempête qui règne dans mon esprit agité par des émotions tellement multiples qu’il m’est tout bonnement impossible de mettre de l’ordre dans ce fouillis désorganisé. Il m’est terriblement compliqué pour calmer cette anarchie lorsque je suis face à cet homme qui fait naître des sentiments si complexes dans mon cœur. Je me sens larguée dans un monde que je peine à reconnaître. Tout est terriblement plus lumineux mais aussi bien plus bruyant. Je ne saurais décrire ce qui domine en moi tandis que tout semble se mélanger. Je me cherche depuis que mes pieds foulent à nouveau ce sol cherchant la voie que je désire emprunter sans trop savoir ce qui serait le plus en adéquation avec les bouleversements qui ont ravagé mon âme. Je ne suis plus que le reflet de l’âme douce qui pensait que chacun était capable du meilleur. Je ne suis plus que la pâle copie d’un être qui croyait fermement qu’à force de bonnes actions, nous pouvions gagner le salut de notre âme. J’avais déchanté alors que j’étais condamnée à une solitude et une douleur qui me rongeaient inlassablement. La mort n’était jamais douce ou porteuse de paix. Je comptais bien lutter pour me survie et me battre âprement pour parvenir à prolonger mon moment dans ce monde à son paroxysme. Je me refusais à me laisser dépérir. Me nourrir n’avait pas été chose aisée. Infliger de la douleur à un être humain innocent me répugnait mais si je me refusais à ôter une vie, j’avais appris à délaisser mes vieux principes. Mais face à ton regard inquisiteur, la culpabilité me submerge totalement. Je ne peux pas affronter l’être pour qui je me suis damnée sans l’ombre d’une hésitation. Je lui ai rappelé que l’humanité était la clé de la paix intérieure quand j’ai trahi ce principe même que je voulais le voir défendre.

Je prends une profonde inspiration alors que le souffle me manque lorsque tu te détaches de moi. Je me mords la lèvre pour ne pas grogner de mécontentement que tu me refuses mon petit plaisir. Je rigole légèrement à tes mots avant de prendre une moue totalement innocente. « Disons que je me suis enflammée car tu m’as manqué. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas eu la chance de savourer ce genre de petite gourmandise. » Je prends une mine pensive tandis que je réfléchis à tes derniers mots. Suis-je réellement en phase ? Je ne le décrirais pas comme tel. Je suis simplement en colère contre toute cette après-vie où j’ai été privée de la paix. Je suis tellement furax que je ne veux tout bonnement plus perdre mon temps. Un lent sourire étire mes lèvres tandis que je hausse légèrement les épaules. « En phase ? Disons que c’est un peu plus complexe. Mais je ne vois pas l’intérêt de me laisser dépérir et de m’infliger une souffrance supplémentaire. Et pourquoi tout devrait toujours être tout blanc ou tout noir ? Sincèrement, cela me déçoit de ta part. Je ne pensais pas que tu serais devenu aussi… ennuyant. Cela n’est mal, ni bien. J’essaie simplement de survivre dans ce monde, de trouver ma place. Je ne veux pas regretter de ne pas avoir pleinement vécu. » Un grognement de mécontentement remonte du plus profond de ma gorge. Je déteste que tu me repousses alors que cela vient gâcher ma joie. Je ne tente même pas de lutter contre toi tandis que tu reprends le dessus. Je dois bien avouer que je reconnais à cela ton côté dominateur. Je rigole à gorge déployée alors que ton souffle caresse mes lèvres. « Sans doute depuis aussi longtemps que toi… Tu sembles frustré que je ne sois pas accourue vers toi ? Toi qui as pourtant continué ta route sans songer que nous pourrions tout deux à nouveau ne faire qu’un. Dis-moi Niklaus, cela fait quoi d’oublier l’être que l’on s’est promis de ne pas oublier ? » Ma voix respire le sarcasme alors que mon regard se durcit en te fixant.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mar 26 Fév - 22:04
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       

« There’s no sense, the fire burns »

       
Cette proximité pétrifiante respirait la froideur de nos âmes déchirées par l'amertume d'un passé désordonné dans ce paradoxe actuel. Je pouvais ressentir son souffle glacial sur mes lèvres tandis que son visage annonçait rien de bénéfique pour la suite de nos retrouvailles. Elle semblait si à l'étroit dans ce corps vampirique malgré les apparences, la fine particule humaine de son regard démontrait toujours que l'ancienne Camille était présente. C'était comme-ci, la petite fille hurlait au fond de ses iris pour se prouver qu'elle existait toujours. Il était difficile de vivre avec l'étiquette du vampirisme après avoir vécu une mort aussi intense que la sienne. Son intrépidité, pour survivre dans ce nouveau monde n'avait rien de courageuse puisque l'image qu'elle reflétait était fausse dans ses manipulations aux allures de garce. Ses premiers mots étaient rassurants et je concluais rapidement que la demoiselle n'avait vécu aucune dévotion aux plaisirs charnels, tout comme ma personne. Il était véridique, que ses lèvres avaient su imprégner un manque durant toute son absence même dans le monde parallèle de la main de la faucheuse. Le silence répugnant planait dans l'atmosphère frêle qui, à tout moment, pouvait se briser dans un combat de nos âmes égotiques. Mon écoute était à son apogée, tandis que mon indifférence se voilait dans un tourbillon nostalgique pour entretenir ce lien que nous possédions. Un autre rappel de mon passé à ses côtés, dont ses propos colorés bravaient les limites de l’ingratitude à mon égard. Elle se fourvoyait dans mon oubli grossier, mais peut-être était-ce plus judicieux de penser ses réflexions. Alors j'allais jouer dans son sens avec subtilité malmenant quelques tirades agressives  pour cette phrase amère.

Son air provocateur aspirait à me faire sortir de mes gongs et elle avait réussi puisque je serrais un peu plus ses épaules lui offrant un regard ombré dont un faible grognement bestial s'extirpait de ma gorge. Mon regard noir dansait sur les courbes de son visage avec un air impérieux alors que ma mâchoire se grisa frottant mes dents entre elles. J'avais juste un geste à faire pour terminer cette altercation et l'abandonner dans la ruelle, mais il était sacrément bon de revoir son adorable minois. Et pourtant, à plusieurs reprises, je secouais son corps pour entendre son dos se fracasser contre le mur laissant parler mon impulsivité prévisible sans un mot, pour le moment. Elle avait l'audace de titiller là où les blessures réelles existaient toujours même après des décennies. Son rire résonna dans ma tête comme une folle moquerie qui ne cessa de tourmenter mon esprit chamboulé par sa présence. Et brusquement, j'arrêtais mes gestes inappropriés contre mon ancien amour vrillant mon regard sur son corps comme-ci je demeurais être désolé de ma brutalité. Le goût de son baiser s'atténuait sur mes lèvres alors que mon organe vital criait de goûter, encore, à cet élixir. Mes mains ne quittaient pas sa silhouette pour la garder dans mon emprise alors que mon regard se relevait doucement vers elle :  

« Ennuyant ? Dois-je te rappeler qui tu as en face de toi Camille ? Trouver sa place dans une attitude aguicheuse ? J'ai quelques maisons closes à te proposer si tu en ressens le besoin. » pointais-je d'une voix cynique alors qu'un faible sourire mesquin se dessinait sur mes lèvres. De la pure provocation.

Je desserrais mes doigts sur ses épaules pour souffler, toujours, avec amertume :

« Frustré ? C'est peut-être ton cas ? Tu rejettes ton image sur mon comportement, quelle tristesse ! Et pour répondre à ta question, ce léger oubli de ta personne provoquait une vraie plénitude, une vraie délivrance de ne plus avoir ton poids à mes côtés. On ne peut pas vivre avec ses souvenirs toute une vie, il faut savoir oublier pour mieux recommencer son cercle d'architecture lamentable. Qu'en penses-tu ? Tu devrais faire la même chose au lieu de porter des jugements. » mentais-je avec perfection. Évidemment que je ne pouvais pas l'oublier, jamais. Elle a été une partie de mon histoire les plus palpitantes et il était hors de question que je livre bataille contre mon esprit et mon cœur, alors je repoussais son entité dans l'ombre de mes secrets.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »
 
       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Dim 3 Mar - 19:07
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Perdue, je l’étais certainement bien plus que je ne voulais me l’admettre. Je ne savais plus qui j’étais mais surtout qui je voulais être dans un monde où je doutais d’avoir ma place. Pourquoi donc étais-je revenue ? Quel sombre destin m’attendait ? J’avais perdu la foi et cela avait marqué mon âme avec une ombre funeste. Je ne voyais plus pourquoi je me devais de suivre un chemin dont je serais fière car au final, je finirais quand même par m’égarer dans l’ombre d’un chemin funeste. Près de toi, je doutais de la justesse de mon choix de m’assumer pleinement. J’avais le reflet d’un homme brisé par de vieilles blessures et hanté par un passé dont il ne pouvait se défaire. J’avais devant moi un monstre qui s’était assumé et complu dans le sang de ses victimes s’en abreuvant sans aucune culpabilité. Aucun regret, aucun remord, c’est ce qu’il affirmait jusqu’au moment où ses choix passés l’avaient fait douter de sa capacité à être un bon père. Mes certitudes vacillent alors que le plus profond de mes entrailles naît le besoin de tout oublier dans les bras de l’être aimé. Je souffre cruellement. Je voudrais pleurer mais mes larmes se sont taries depuis bien trop longtemps. Un froncement étire mes sourcils lorsque je peux sentir que mes mots ont fait mouche. Mon sang aurait pu se glacer sous les reflets sombres venus nimber son regard clair si je n’avais pas déjà été morte. Je sens mon souffle se faire plus court alors que je redoute que ses foudres ne s’abattent sur moi. Je grimace lorsqu’il malmène mon corps immortel, mon corps qui souffre mais jamais ne se rompt. Le bruit sourd que mon dos produit lorsqu’il percute à plusieurs reprises le mur produit une vivace colère en moi. Je me refuse à lui offrir la satisfaction de lui montrer qu’il a réussi à provoquer une réaction en moi. Chacun semble vouloir parvenir à toucher l’autre et il a pris la main. Il semble enfoncer le clou. Mais ses mots se font assassins alors que je pousse un grognement, blessée par la cruauté de ses mots. Mon regard se fait meurtrier alors que je serre les dents pour ne pas simplement te sauter à la gorge. « Une maison close ? Sérieusement ? C’est tout ce que tu as trouvé ? Tu me blesses profondément. Et en plus tu viens titiller mes ardeurs. Je suis peut-être allumeuse mais je suis tout ce qu’il y a de plus modérée. Mais vu que tu sembles avoir perdu ta fougue, je vais sans doute aller satisfaire mes désirs avec une personne moins prude que celui que tu es devenu. »

Tu méritais que je te rende la monnaie de ta pièce et quoi de mieux que de venir piquer ta virilité. Je veux que tu sois aussi affecté que moi car sous mon apparente désinvolture, la bonne vieille Camille n’est pas bien loin. Je dois me faire violence pour ne pas juste te planter là et te fuir autant que possible. Cette rencontre n’était pas supposée se dérouler de cette manière. J’avais espéré tellement plus mais surtout lire dans ton regard que tu n’étais pas aussi indifférent. Tu espérais me faire du mal et c’est gagné. Mon regard s’assombrit alors que la cruauté chasse toute douceur, tout ancien sentiment qui aurait voulu renaître de ses cendres. Je me mords la lèvre à sang alors que l’odeur m’enivre pour faire naître de sombres appétits. « Une véritable délivrance ? Cela t’a donc libéré de mon fardeau ? Tu me vois ravie de l’apprendre car cela me donne la liberté de m’ouvrir à de nouvelles aventures. Je vais pouvoir pleinement vivre. Enfin, je n’aurai plus à croiser ta route. Nous n’avons donc plus rien à nous dire. » Mesquine, je te foudroie du regard. Je rejette mes cheveux en arrière avant de te dépasser la tête haute. J’ai envie de hurler mais surtout j’ai terriblement besoin de noyer ma peine dans une effusion de sang. Je suis affamée et la première personne venue fera l’affaire. Pour aujourd’hui, je ne vais pas me préoccuper de savoir si je suis face à une personne qui mérite ou non de souffrir. Je serre les poings avant de disparaître à vitesse vampirique me demandant si nous allons rejouer le script d’un vieux souvenir où tu tentes de m’empêcher d’ôter la vie d’une pauvre victime espérant sauver mon humanité. Je tire le pauvre homme dans une ruelle avant de fondre sur sa gorge. Ma voix se fait hypnotique. « Tu ne vas pas bouger. J’ai d’autres appétits à satisfaire et tu vas gentiment m’y aider. » Je fonds sur ses lèvres espérant que tu m’aies suivie, que tu savoures le spectacle. Je sens ta présence et sans tourner la tête vers toi, je susurre la voix empreinte de cruauté. « Je ne suis pas frustrée. Des jeunes hommes vaillants courent les routes. Le passé est bien là où il est et l’avenir me sourit. Je ne compte pas me morfondre dans de vieux souvenirs. Je ne compte pas ressasser une vieille histoire qui est bien morte et enterrée, pour mon plus grand soulagement surtout depuis que tu as embrassé à nouveau ton ancien amour : Caroline. » Je prononce ce dernier mot avec mépris.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mer 6 Mar - 3:29
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       

« There’s no sense, the fire burns »

       
Quand les rêves intimes tombaient au sol par l'intermédiaire d'un corps de particules d'un sacrifice mûrement réfléchi avec la compagnie d'Elijah, les démons envahissaient avec profondeur mon âme dans cet étrange monde paradoxal. Ils se nourrissaient d'un esprit tourmenté et des blessures accumulées durant plus de mille ans et, jamais, ils ne partiront. Vivre en paix était un pur recueil insignifiant pour tranquilliser la route vers la Mort. Le poison dans nos veines s'écarlatant dans une fumée noire et alourdie par tous nos crimes morals ou physiques et nul n'était spécifiquement sage, les détours de la vie créaient cette alchimie plombante pour tous les êtres. Alors à quel point la limite de la définition d'un être abominable pouvait être chantée dans les rues ? Le monde était cruel dont le reflet pourrissait l'organe des hommes. Certains taisaient leur véritable nature tandis que d'autres, l'utilisaient pour assouvir leurs envies sans valeurs morales. Intérieurement, je divaguais sur plusieurs réflexions pour camoufler les paroles grinçantes de Camille, mais hélas, sa voix écorchait à chaque mot mon esprit. J'étais loin d'être puritain comme elle le prétendait, je souhaitais juste tromper les apparences et prendre un peu de recul sur cette situation déroutante. Si elle croyait qu'avec un claquement de doigts, j'allais retourner dans ses bras, elle se trompait salement. Pudique envers les sentiments, je me refusais ce droit de lui montrer mon attachement profond parce que la danse demeurait être instable. Assassin était l'oiseau blessé qui répondait avec fermeté à mon jeu de provocation avec délice, en sans quitter mon regard de sa gestuelle, je souriais légèrement. Son comportement hautain avant de tourner ses talons respirait la fierté contrairement à mes doigts qui se crispaient de plus en plus pour dessiner des poings fermes. Était-ce la jalousie dans ses mots que je ressentais ? Madame m'avait embrassé avec pulsion, et je l'avais légèrement repoussé, n'était-ce pas sa frustration encore de ne pas aboutir à ses plans personnels ? Frustration et jalousie étaient les deux sentiments, que je ressentais à cet instant précis quand sa silhouette s’effaça dans l'ombre. Parfois le mensonge soufflé sans ménagement s'extirpant de nos lèvres abritait ses lots de douleurs insoupçonnées, alors je roulais des yeux devant nos comportements incapable de discuter comme des adultes. Un petit temps en compagnie du silence pour brusquement me retourner partant encore dans une chasse sentimentale, cette conversation était loin d'être finie.        

Promptement mes pas s'accéléraient pour s'arrêter d'un coup sec à la vue de la scène qu'offrait Camille. Ses lèvres étaient posées sur un autre homme et mon regard se détourna pour se reposer sur les deux silhouettes. Elle attisait encore plus ma jalousie colérique contractant sévèrement la mâchoire. Son jeu était parfait, elle essayait de me faire craquer alors j'agitais mon index en la désignant pour commencer à cracher mon discours : « Camille » mais elle interrompait ma voix. Penchant la tête sur le côté, j'observais sa silhouette portant une écoute attentive dans sa volée acariâtre. Elle était sadique et il était difficile d'avaler ses mots sans rechigner. Je baissais le bras à l'entente du prénom de Caroline, comment pouvait-elle savoir ce genre de détail ? L'ange m'observait dans son royaume et avait regardé toutes mes erreurs. Elle n'avait même pas eu une attention quand j'avais parlé d'elle à Caroline devant un tableau dans les ruelles festives de la Nouvelle-Orléans, elle ne retenait que ce geste-là ? Voulait-elle se venger de ce baiser avec Caroline ? Je m'attendais à tout, mais pas à cette réflexion, ni à l'homme hypnotique envers la ravissante blonde. Je m'approchais pour poser une main sur son épaule et retirer ses lèvres du malheureux avec vivacité pointant un regard sombre vers sa direction :

« Tu dois être satisfaite, ta revanche envers le baiser de Caroline vient d'être assouvie. Tu dois te sentir à égalité n'est-ce pas ? Maintenant, nous sommes sur le même équilibre et je te remercie de cet acte enfantin. Mais rassure-toi, je ne vais pas nier que je ressens aucune jalousie ou animosité. Néanmoins, la vengeance est un acte qui masque les blessures, alors cesse d'assassiner ton vocabulaire parce que je ne suis pas entré dans ton jeu de séduction. C'est de la pure frustration que tu essayes de nier tandis que moi, j'admets avoir été frustré durant toutes ses années sans ta compagnie Camille. »

J'écartais les bras pour peaufiner une attitude théâtrale tandis que mon regard devenait de plus en plus malfaisant :

« Tu es morte, et je suis mort aussi, mais ce n'est qu'un détail. Mais un détail qui pèse lourd à chaque pas que je fais sur cette terre brûlée par tant de souvenirs. Si mes comportements ne sont pas à ta hauteur, tu ne m'envoies pas désolé. »

Puis, je lui tournais le dos pour parcourir le chemin inverse essayant de retrouver mes esprits dans un fort soupir de mécontentement. Et pourtant, je me retournais face à elle pour lui cracher mon venin sarcastique :

« Oh petit ange déchu, tu n'as pas vu dans ta boule de cristal dans ton autre monde parallèle ? Non, tu as préféré garder mon rapprochement avec Caroline pour l'utiliser dans tes fines paroles meurtrières. Tu n'as pas vu à quel point, j'ai souffert de ta perte et que ton nom était cité rarement dans mes conversations pour ne pas remuer cette peine dans mon cœur ? Tu n'as pas aussi entendu le discours à ton égard quand je parcourais les rues, avec nostalgie, à ses côtés ? Bien sur que non. Tu as lamentablement essayé de me blesser tout comme je le fais avec toi. Que cherches-tu réellement ? Notre histoire aurait pu continuer si tu n'étais pas possédée par le venin, c'était mon seul souhait Camille. » avançant vers l'homme pour simplement lui briser la nuque.

Je poussais son corps inerte sur la chevelure blonde et dessinais un sourire victorieux :

« Au moins, lui est mort par ta faute. La culpabilité va-t'elle ronger tes veines ? »


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »
 
       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Ven 8 Mar - 23:39
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Mes lèvres posées sur celles du pauvre homme n’aspire pourtant qu’à un baiser empli de sentiments. Je voudrais m’abandonner et relâcher les barrières. Mais alors que j’errais dans les vestiges d’un monde en perdition, seule la douleur étreignait mon cœur. Contaminée par une maladie qui avait étiré ses griffes jusqu’au plus profond de mon âme, j’étais devenu son jouet, pâle reflet d’une femme brisée qui un jour avait su combattre pour mériter le droit au bonheur. Je voudrais que mon corps percute le vide en une danse sensuelle et éternelle. Je voudrais que la mort vienne à nouveau me cueillir car je ne suis plus capable de ressentir que dans la douleur et la mort. Je ne peux plus rire sans que ce son ne résonne comme étranger à mes oreilles. Je ne peux plus sourire sans que les larmes causée par le vide abyssal en moi ne viennent. J’espère qu’il ne m’abandonnera malgré toutes mes provocations. Je recherche une certitude là où seul le doute règne en maître. Mais lorsque j’affronte ton regard assassin, je suis percutée par l’idiotie de ma réaction. Purement instinctive, je t’avais laissé entrevoir combien toute cette situation pouvait encore m’affecter. Mais un rire froid et cruel monte dans ma gorge à tes mots alors que je lève les yeux au ciel croisant les bras sous ma poitrine. « Tu crois que c’est pure vengeance ? Tu crois que c’est tout ce qui m’anime ? Tu te donnes beaucoup trop d’importance. Cela fait bien longtemps que tu ne revêts plus la moindre importance à mes yeux. La mort m’aura au moins apporté d’ouvrir les yeux sur à quel point mes pseudo sentiments n’étaient qu’illusoires. Je croyais t’aimer car je me voulais pure mais je n’éprouvais que pitié pour le petit garçon incapable de se faire aimer. Ce n’était que faiblesse de ma pathétique condition humaine. » Blessante, je peux l’être. Mais le poison des remords contamine mon esprit. La colère me domine et me rend instable alors que je ne maîtrise plus le cours de mes pensées. Je ne pense rien de ces mots que je prononce mais je veux que tu souffres autant que moi. J’ai besoin de venir marquer ton cœur au fer rouge car le mien est en miettes. Je voudrais te demander pardon mais j’affiche un dédain absolu. Mon ton est toujours aussi acerbe lorsque je reprends. « Tu avoues ta frustration, suis-je supposée m’en émouvoir ? Je suis frustrée d’avoir été condamnée à la souffrance de l’Enfer par la faute d’une personne qui n’en valait pas la peine. Je suis frustrée d’avoir été seule pendant si longtemps sans pouvoir satisfaire l’appétit qui rongeait mon corps. Toi ou un autre, cela m’importe peu. Mais la jalousie te rend mauvais mon cher Niklaus. Tu en deviens mélodramatique. » Je me force à respirer calmement osant un geste aguicheur vers celui que j’ai décidé d’utiliser pour susciter en toi jalousie. Je veux te prouver que je n’ai plus besoin de toi-même si ce n’est que mensonge.

« Tu espérais retrouver la naïve et douce Camille, la psychologue compatissante et aimante. Mais je ne suis pas plus désolée de te décevoir. Cette fille a été assassinée par les ennemis qui jalonnent ta route, par sa propre culpabilité de ne pas avoir aimé la bonne personne. J’aurais dû rester avec Marcel, je me serais épargnée toutes ces tracasseries futiles. » Tes mots ravivaient une profonde vulnérabilité alors que les émotions que je me refusais à dévoiler menaçaient de refaire surface. Je risquais de me laisser submerger à tout instant par cette envolée lyrique de mon cœur qui n’aspire qu’à crier son amour. Je m’adoucis légèrement alors que mon sourire se fait plus mielleux. « Doux amour, j’aurais pourtant cru que tu étais suffisamment malin pour comprendre que la mort ne nous offre pas la vision de ce qui peut apaiser nos tourments. Elle nourrit notre désespoir uniquement. Il n’y a aucune paix au bout du chemin. Tendre amour, tu es donc bien naïf de penser que je pouvais choisir ce que je voyais mais quelle importance. Ta conception du manque est bien pathétique pour croire qu’un baiser échangé avec une autre n’en ternit pas l’éclat. Jalouse ? Je l’ai été. Blessée ? Encore plus. Mais pire que tout, je suis restée seule. » Je crois que ces mots sont les plus sincères que je prononce depuis que nous nous faisons face. Empreint d’une réalité douloureuse, ils reflètent la perdition de mon âme dans les flots tumultueux de l’oubli. Je me refuse à succomber à tes belles paroles. La confiance s’est envolée car je ne crois plus en rien. Je ne peux pas percevoir la sincérité de tes mots car elle serait porteuse d’une flamme destructrice. La douleur guide mes mots. « Tu prétends que c’est tout ce que tu espérais mais combien de fois m’as-tu cherché Klaus ? Combien de fois as-tu crié mon nom dans la mort ? M’as-tu cherchée sur cette terre depuis que tu en foules à nouveau le sol ? As-tu couru avec l’espoir au coeur que nous puissions être réunis ? Et ne mens pas. Pas une fois, l’idée ne t’a effleuré l’esprit. Pas une seule fois, tu n’as guetté ma chevelure blonde. J’ai du jouer avec toi pour raviver le souvenir de ton ancien amour dans ton souvenir. Ne me mens pas. Tu m’as repoussée. Pourquoi me repousser si c’est tout ce que tu espérais ? Le venin, tu l’as mis dans mes veines. » Tellement mélodramatique, tu aurais été un acteur qui suscite l’admiration. Je pousse un léger cri quand le corps retombe inerte. Je le retiens quelques instants regrettant que mon égarement ait coûté la vie de ce malheureux. Je le relâche finalement regardant son corps s’effondrer au sol, inerte. Je grimace à tes mots avant de m’avancer vers toi pointant un doigt accusateur. « La culpabilité ? J’en ai oublié les reflets teintés d’ombre depuis que je me suis perdue à forcer d’aimer, depuis que le souhait que je tais est celui d’à nouveau retrouver la sécurité des bras de quelqu’un qui compte. » Je m’approche lentement de toi venant glisser ma main sur ton bras avant de te repousser brutalement émettant un grognement menaçant. Je n’hésite qu’une seconde avant de revenir vers toi à vitesse vampirique et sans ménagement, je plante mes crocs dans ta nuque échappant ce qui ressemble à un sanglot.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Sam 9 Mar - 6:37
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       

« There’s no sense, the fire burns »

       
Sévères étaient nos chorégraphies résonnantes comme l'écho d'un verre qui tressaillait devant nos échanges pour finir éclater de ses éclats transparents. Indomptable était la conjoncture où mon contrôle sur celui-ci s'inclina de sa sentinelle pour pourchasser l'excavation d'une vérité. On ne cherchait pas l'apaisement, on appliquait une confrontation dans ce synopsis où la guerre s'annonçait être le symptôme de fortes turbulences. Peu à peu, mon sourire conquérant se détruisait devant ses courbes verbales ainsi, ma noirceur ténébreuse optait pour une enseigne parfaitement clouée dans l'obscurité. Quelle était cette machination macabre où ma haine à son égard s'amplifiait d'une avancée foudroyante. Je refusais de ressentir des déchirures depuis le début de notre rencontre, mais malheureusement certaines situations ne possédaient pas le remède évitant le virus dans nos vaisseaux. Camille avait saisi l'importance du pouvoir des maximes et elle pratiquait ses plus belles tirades pour enfoncer lentement cette douleur presque incorrigible. Pourtant, mon regard ne vacillait pas se jouant à encaisser toute son amertume même si, l'idée de lui décrocher la tête paraissait être judicieuse. Mon ego avait été touché se serrant dans une enveloppe pour écraser mon organe vital provoquant une respiration saccadée où ma mâchoire tremblante était l'œuvre de la nervosité. Je ne comprenais pas cet affront qu'elle me portait avec une arrogance colérique, alors que la culpabilité de mon passé se dévoila dans mon esprit. Le petit garçon qui hurlait avec tant de maladresse, l'amour pour les siens par des actes inacceptables démesurés. Incapable, oui, de se faire aimer par la peur d'être blessé à nouveau parce que l'amour dans toutes ses formalités était sa propre toxine. Elle brisait le passé jadis où nos mains avaient épousé dans quelques recoins de la Nouvelle-Orléans, elle réussissait à broyer toutes mes brides de souvenirs heureux de sa présence. Elle démontrait ma naïveté de cette belle complicité à une époque lointaine et l'âme paranoïaque concluait rapidement que ma croyance n'était qu'une ineptie capricieuse. À maintes reprises, j'avais questionné mon esprit angoissant pour combattre la chance d'être apprécié malgré la monstruosité qui précédait l'ombre de mes pas. J'aurais dû m'écouter et ne pas laisser entrer sa lueur véhémente qui domptait mes démons avec parcimonie. Imbécile.
 


Plus ses dires creusaient ma poitrine, plus ma jalousie s’effaça, encore un sentiment inutile pour prouver une quelconque affection envers son audace. J'essayais de lui montrer certaines choses, mais visiblement, je me trouvais rapidement démuni. Elle n'arrivait pas à apercevoir les signes au-delà des apparences préférant se laisser guider par sa méprisante colère très surprenante. Marcel, elle avait osé prononcer son prénom, elle avait osé croire à un avenir meilleur à ses côtés. Quelle chute théâtrale d'une histoire que je pensais être éternelle, tombé amoureux aurait dû être proscrit pour un monstre. Et puis soudainement, mes pensées égoïstes envers mes sentiments s'échappaient pour laisser entrevoir la souffrance ainsi que la solitude de l'Ange. Elle souffrait laissant ses raisonnements réfléchis pour un lynchage sans fin, elle s'adonnait au pouvoir irascible dans toute sa splendeur. Elle se laissait guider par ses propres démons bruyants sans aucune limite et là, elle était agressive. Mais la suite des événements était impensable, la scène se déroulait à vitesse rapide que je sentais ses canines caresser la peau de mon cou. La douleur physique n'égalisait pas la douleur mentale, aucun grincement ne retentait dans ma gorge, le silence. Je demeurais stoïque de son acte acceptant sa délivrance de goûter à mon précieux sang. Sa souffrance était touchante de son sanglot si poignant qu'elle enivrait tout mon être grâce à cette proximité intime. Instinctivement, je posais mes mains sur ses épaules dans le but de l'écarter violemment à mon tour néanmoins, je ne souhaitais pas être prévisible alors la danse de mes mains descendait lentement dans le bas de son dos. Je lui offrais une étreinte silencieuse un court moment tandis que mon regard observait plusieurs points fixes grimaçant à mon comportement faible. Tous ses mots antérieurs entraient dans mes veines pour leur donner une véritable signification : celle de son corps mort à jamais. Elle avait été détruite par les passagers noirs de mon existence, par l'interruption d'Aurora à cause de qui ? De moi. Je plaidais coupable sans déposer les armes savourant ce moment contradictoire de son corps dans mes bras. Un soupir, puis une main ferme pour tirer en arrière sa tignasse blonde avec violence où un grondement sourd s'exprimait à la suite de ma peau écorchée par ses dents pointues.

Je dévisageais son visage observant chacun de ses traits puis approchais mes lèvres lentement. La caresse de ma langue sur les siennes illuminait mon visage d'un sourire carnassier, mais après avoir récupéré quelques perles de mon propre goût métallique, mon rictus se cassa pour rétorquer avec austérité :          

« Stop. Ton mal a été suffisamment encré. » L'addiction physique et mentale du mal  n'était plus soutenable, à présent.

C'était mon tour de rythmer la partie et sans plus attendre, je poussais sa silhouette sans grande violence, mais pour un enfant vampire, le geste était peut-être brutal.  

« Je suis heureux de voir ta lucidité concernant tes sentiments vis-à-vis de ma personne. Au moins, tu as appris de ta mort marchant dans ta solitude qui te rend si aigre depuis ta renaissance. C'est compréhensible, mais tu n'as pas à me blâmer pour l'incompréhension de ton cerveau qui fonctionne à l'envers. Je ne m'attendais pas à revoir l'ancienne Camille parce que la Mort change et le point de retour n'existe pas. Tu es toi, dans ton évolution et j'accepte sans sourciller parce que je comprends cette peine contre le monde entier. Tu remets en doute tout et n'importe quoi comme une idiote, tu es instable parce que la transition n'est pas dans sa terminaison. Tu fais mal pour prouver que tu gardes le contrôle, tu déstabilises pour noyer tes craintes. En réalité, tu es ton ennemie à toi seule Camille, il faut savoir approuver ce qu'on devient, mon tendre amour » frottant ma nuque en grimaçant et appuyant sur mes derniers mots avec dérision.

Je marquais une courte pause pour réfléchir le plus juste possible à la suite de mes mots :

« Il est facile de parler de Marcel comme il serait facile que je parle d'Aurora. Il est facile de nous repousser jusqu'à se blesser et ressentir qu'on demeure vivant dans nos blessures occasionnées par nos egos luttant l'un contre l'autre. Il est facile de dire que l'attachement est une faiblesse pour ne plus être dépendant de son mal comme de son bonheur. Il est facile de voir le mal dans le doute, tout est si facile si on porte ses visions. Et toi, tu uses de cette facilité Camille, à vrai dire, tu n'es pas différente de ce que j'exécute, un être sans morale et sans émotion. » crachais-je avec un agacement palpable.

Je m'approchais dangereusement de sa silhouette imitant le geste de sa main sur mon bras et haussais la voix brusquement :

« Si tu ne ressens plus rien, que veux-tu que j'argumente ? Que je te souffle que tu brises mon cœur ? Que tu m’achèves de tes discours barbares ? Que tu me figes l'idée d'avoir été si crédule envers le sentiment assassin d'un amour à sens unique ? Alors oui. Contrairement à mes pensées qui bercent cette haine naissante contre une femme qui autrefois a ouvert mon cœur pour une explosion d'émotions, je ne jouerais pas à ton jeu sadique. » extirpant même un rire très psychédélique secouant la tête devant tes conneries de paroles.

Ma voix était plus forte se mélangeant entre colère et conviction dans son crescendo :

« Je n'ai pas cherché à poursuivre une chevelure blonde pour ne pas espérer. L'espoir est un fardeau quand celui-ci ne se manifeste pas, il est risible, manipulateur et tourmente les âmes pendant des décennies. Alors oui, j'ai évité des tortures dérisoires préférant croire que tu étais morte définitivement. Ma renaissance inexpliquée est synonyme d'un Enfer, d'un refus à une rédemption souhaitée. Tu crois vraiment que j'exaucerais ce vœu pour toi ? Tu crois vraiment que je souhaitais que tu souffres autant que moi d'une solitude plus imposante que dans les limbes ? Tu es égoïste, tu ne vois ce que tu veux voir, mais je n'abandonnerais pas facilement. Je ne te donnerais pas raison de tous tes mots, ce n'est pas une question d'assouvir une envie de pucelle d'un plaisir charnel éphémère prônant la liberté de ses faits et gestes, c'est un appel à l'aide. » ne cessant de divaguer mes yeux sombres sur son visage.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »

       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Lun 18 Mar - 13:47
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Tel David contre Goliath, le combat qui se menait en mon fort intérieur entre le bien et le mal n’était pas de nature égalitaire. L’ange et le démon n’était pas de force égale, ne se battait pas à armes égales, que du contraire. Le combat était perdu d’avance mais pour lequel des deux ? Jamais, je n’avouerais que je savais déjà lequel des deux franchirait la ligne d’arrivée le premier. L’illusion était le rempart contre des sentiments bien plus sombres qui auraient pu m’envahir pour me faire sombrer dans une déferlante incontrôlable. La vague menaçait de me submerger et de m’engloutir pour me noyer en ses flots profonds. Je redoutais de ne pas pouvoir contrôler la suite des événements qui pourraient m’amener à la perdition, à basculer totalement dans la folie. J’avais peur de perdre pieds, de perdre les pédales sous l’effet d’un cataclysme dévastateur. Je ne voulais me retrouver telle une poupée de porcelaine, brisée en mille morceaux au sol, ayant percuté la façade implacable du destin qui reprend ses droits. Taire ce qui grondait en moi résidait la seule échappatoire face au court inexorable de la marche funeste de la conscience qui reprend ses droits. Faire face au reflet même des affres de mon cœur était une torture à laquelle je pourrais prendre goût. Masochiste l’était le bébé vampire qui préférait de loin la douleur à l’absence de tout. J’avais appris à me sentir exister dans cette souffrance constante, seul rempart contre le néant. Je m’étais accrochée à ce serrement du cœur broyé dans un étau bien trop serré pour lui permettre d’exprimer la mélodie de sentiments qui peuvent l’emporter sur la noirceur. Je n’existais plus qu’à travers la douleur et cet affrontement était une douce caresse pour mon corps meurtri. Je trouvais l’épanouissement dans cette confrontation qui me menait au bord de mes limites. Je ricane à tes mots alors que je me sens amusée devant ton audace. « Si aigre ? Tu veux me faire croire que tu comprends ce qui m’arrive ? Tu veux me faire croire que tu as la moindre idée de ce qui se passe dans ma tête ? Mon cerveau fonctionne parfaitement. Je n’ai pas perdu la raison contrairement à ce que tu sembles penser. Mais tu as parfaitement raison, la mort est une sale garce qui nous change. Elle ne nous autorise pas à redevenir qui nous étions avant de faire voler en éclat toutes nos certitudes. Tu m’acceptes ? Pourtant, explique-moi pourquoi tu m’as repoussé ? Pourquoi la joie de se retrouver n’a pas dominé sur tout le reste ? Dis-moi mon chéri, pourquoi cela ne pouvait pas être simple ? Si je suis ma propre ennemie, je l’assume car j’ai l’impression que tout qu’il me reste dans la vie c’est moi-même, que si je ne prends pas soin de moi alors personne ne le fera car si je compte sur toi, j’ai la sensation que je ne peux qu’être déçue. »

Indépendante, je doutais fortement de l’avoir été un jour. Dépendante des autres, j’avais besoin de leur proximité, de leur aval pour trouver un épanouissement dans ce lien précieux et vivant, mes ancres dans ce monde hostile. Mais qu’y avais-je gagné ? Je m’étais heurtée à un mur portant le doux nom de néant. J’avais explosé les contours de mon monde contre sa surface glacée alors que son froid pénétrait mon être tout entier. J’avais ouvert les yeux sur ma capacité à me reconstruire de tout ce qui pouvait me briser, la résilience qui me caractérisait. J’avais cru la fin proche mais un nouveau jour avait pointé le bout de son nez. Je me refusais à nouer de nouvelles attaches alors que je me sentais maudite. Je n’étais plus la même personne qu’antan, traumatisée par mes morts successives. Mon humanité m’avait été arrachée par un démon à la chevelure rousse, flamboyante et hargneuse, destructrice. Je la détestais corps et âmes. Entendre le nom de l’infamie entre tes lèvres aguicheuses est comme un coup de poignard dans mon cœur desséché. L’organe vibrant de vie se ratatine un peu plus dans la cage qui l’emprisonne. La colère balaie tout sur son passage alors que la rage déforme mes traits angéliques. « Aurora… Comment oses-tu simplement prononcer son nom ? Comment oses-tu la comparer à Marcel ? Ce n’est pas que la pétasse que tu t’es tapé, c’est aussi celle qui m’a transformée en monstre par simple vengeance. Je ne veux plus éprouver la moindre émotion Niklaus car cela ouvrirait une brèche directement dans mon cœur, cela pourrait me détruire. Si je succombe à l’attrait facile que peut représenter l’amour, je risque fort de finir au sol, faible, sans défense prête à me sacrifier pour ceux auxquels je tiens. Et si la mort m’a appris une chose c’est que plus tout, je veux vivre. Sans morale ? C’est faux, j’essaie de garder une certaine ligne de conduite mais pas au détriment de mon bon plaisir. Puis quel mal y aurait-il à être comme toi ? » Le contrôle reprend ses droits alors que les émotions refroidissent rapidement. Plus aucun élan de colère ne déforme mon visage impassible. Un rictus méprisant déforme mes traits alors que les similitudes entre toi et moi sautent soudainement aux yeux les moins aguerris. Le sang divin plane encore entre mes lèvres, apaisant toute tension nerveuse. Il est un baume qui efface tout pour ne laisser que la sensation grisante d’avoir succombé à l’appât du plus précieux nectar de la création. Je voudrais encore m’en délecter alors que mes bras pendant un bref moment répondent à ton étreinte. Mais la fin est abrupte alors que je grogne sous la brusquerie de ton geste, mon dos percutant la surface dure du mur derrière moi. Ma main passe nerveusement dans ma chevelure couleur des blés au soleil alors que déstabilisée, ma nonchalance s’est évaporée. Une distance prudente me force à rester loin de toi.

Je tente de ne plus perdre le fil mais comment puis-je garder la tête hors de l’eau quand tu me déstabilises de tes mots assassins. Comment puis-je rester maître de la situation quand ton refus de m’opposer la même cruauté que celle contenue dans mes mots me décontenance. L’incompréhension noie mes yeux clairs alors que le doute s’immisce lentement dans l’organe vibrant de vie. Je pourrais l’arracher de ma poitrine pour m’épargner la douloureuse qui le comprime plus que je ne le pensais possible. Je sens des larmes menacer de noyer mon regard d’outre mer mais je me refuse à pleurer. Je ne suis plus un être dotée de sensiblerie émotionnelle. Je ne suis plus capable de m’émouvoir encore moins au constat effrayant que cet échange sonne le glas de notre histoire. Lancinante, la douleur s’insinue dans mes membres alors que la contracture de mes muscles témoigne de cette tension qui m’agite. Ma voix manque d’assurance tout comme ma posture ne dégage plus le même self control. Timide, la petite vampire cherche ses marques sans parvenir à affronter le regard de celui qui l’assassine de ses mots.  « Tu… Je… Pourquoi Niklaus ? Pourquoi refuses-tu de jouer mon petit jeu ? Pourquoi refuses-tu d’entrer dans la danse avec moi ? Tu ne trouves pas que ce petit jeu est palpitant ? Est-ce un mensonge lorsque tu dis que mes mots te brisent le cœur ? Que ce que je te dis te fait mal ? Tu crois réellement que c’était un amour à sens unique ? Es-tu aussi idiot pour ne pas t’être rendu compte que je ne pensais pas… Enfin… Tu crois vraiment que je ne ressentais rien pour toi ? Tu me hais pour de vrai ? » Pourquoi cela me ferait-il aussi mal que tu confirmes ce que je me refuse à entendre ? La vérité pourrait briser mon cœur malade car je me refuse à appartenir au paysage des vieux souvenirs que l’on se remémore avec une pointe de mélancolie mais surtout blasé. Je suis un souvenir vivant qui se doit de te torturer sinon n’aurais-je pas tout perdu à te repousser malgré les cris de supplique de mon cœur ? Un cri soudain me force à tourner la tête vers l’entré de la ruelle alors que je me fige d’un seul élan. Je me mords la lèvre sentant le goût de mon propre sang se mélanger au tien. Ma voix se fait murmurante. « Un de tes chiens d’hybride ? Sa morsure me serait mortelle, je me demande si je défiais la mort, me sauverais-tu ? Ou me laisserais-tu dépérir vu que tu me hais ? » Défiant le danger, je cherche à confirmer la prédiction sur ma mort ou ma survie, sur ton indifférence ou tes sentiments encore bien vivaces ?

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Ven 22 Mar - 14:14
Revenge Spirit
L'esprit indomptable ♛
Revenge Spirit
Gouttes de sang : 0

Messages : 232

Interruption dans votre écrit


Les amants maudits offrent un spectacle passionnant pour nos riches spectateurs vicieux qui observent vos moindres gestes derrière cette scène de théâtre. Grâce à leur énergie torrentielle, nos fidèles voyeurs n'hésitent pas à affluer la monnaie scintillante pour suivre leur divertissement digne d'une série dramatique. Néanmoins, un flot de péripéties pour satisfaire nos membres est quémandé, tandis que la jeune vampire récemment agressée par un hybride - la morsure est mortelle pour les vampires - octroie une éventuelle scène apocalyptique.


Cette interruption dure pendant deux réponses - chacun -, pour exploiter vos failles ci-dessous :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les bagues des suceurs de sang permettant une protection dès l'aube possèdent un dysfonctionnement de nature  imprévisible. Brûlures fréquentes, comportements irascibles sont les quelques caractéristiques de cette machination.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les loups-garous, ne sont pas épargnés et ne sont plus maîtrisés  par le système lunaire, la bête enfouie dans leur âme révèle, elle aussi, être imprédictible et dangereuse comme par exemple, des sautes d'humeurs, une dépression dans sa férocité.  





° CODAGE PAR DITA | EPICODE°
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Ven 22 Mar - 16:55
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       

« There’s no sense, the fire burns »

       
Cette danse machiavélique ne portait aucunement la douce symphonie d'un mouvement classique où le Rousseau était notre refuge. Les années à ses côtés fanèrent dans un amas de poussière retenant les frictions et leurs incompréhensions face à nos entités différentes et pourtant complémentaires à l'époque. Sa présence avait refroidi mon organe vital de ses mots et de son attitude provocante, néanmoins l'étincelle était toujours présente pour refaire surface dans son vent imprévisible, je devais simplement la rendre muette dans son silence. Le goût de ma salive saignait dans une amertume qui grandissait sous la coupe de la clepsydre et mon chemin commençait à être désorienté sous l'obscurité de cette ruelle. Je ne pouvais prédire son retour grotesque, mais j'étais certain d'une chose : je ne laisserais pas son comportement détruire l'intérieur de ses veines. Camille avait cherché à me faire souffrir, alors que la vie sur terre possédait déjà son lot de souffrances, elle attisait le mécanisme de mes démons. Visiblement, la jolie blonde n'acceptait pas d'être repoussée pourtant, elle savait que la maladresse était une de mes caractéristiques. Comment pouvais-je être heureux alors que je n'étais qu'une enveloppe sans sentiment depuis ma nouvelle traversée sur terre ? Peut-être qu'elle avait raison, je demeurais coincé et moins apte à m'ouvrir avec elle. Quelque chose avait changé et elle portait la résonance de la Mort. Si Camille avait la facilité de vivre une nouvelle vie, ce n'était pas le cas pour mon esprit. Affecté par ce retournement de situation, je préférais garder mes distances pour ne pas voir éclater mon bonheur par la suite et surtout, pour naître une forme de culpabilité. Je gardais mon regard sur sa silhouette écoutant ses paroles frêles où mon petit jeu marchait à la perfection. S'éloigner était la meilleure des solutions pour nous deux, et elle mordait à la perche hurlant mes incohérences dans son esprit troublé. Jouer à son propre jeu pourrait fortement illuminer l'étincelle, alors je me refusais ce droit d'instaurer un moment prospère. L'altercation violente révélait les failles de mon esprit ainsi que de mon cœur impassible pour une alchimie explosive.

Comment pouvait-elle prôner cette impression à mon égard ? N'avais-je pas, dans le passé, exprimé ma gratitude ou mon attachement à sa personne ? N'avais-je pas  porté une inquiétude quand la situation le permettait ? Je me souvenais encore d'avoir été embarrassé devant son état mental, d'avoir osé demander des nouvelles de son bien-être lors de ses épopées tangibles. Elle me peinait encore une fois, mais l'apparence n'offrait qu'un vent glacial sur mon visage pour tromper mes sentiments. Un éclat de raillerie s'échappait de mes lèvres à sa vulgarité concernant Aurora, il était franc cinglé de provocation qu'il avait su extirper ma décontenance. Pauvre petite chose, elle avait tellement à apprendre avec cette nouvelle entité, peut-être qu'elle remerciera Aurora dans le futur pour sa transformation. Je me sentais soudainement proche de ses mots pour n'éprouver aucune forme d'amour parce que c'était la base de mon jeu, pour une fois, nous étions sur la même longueur d'onde. Je cessais de m'esclaffer à l'entente d'un cri où la scène se déroulait très rapidement sans avoir un contrôle sur celle-ci. Ma posture se crispa et mon regard assassina la silhouette responsable de cette machination contre Camille. Avec vivacité, j'attrapais l'hybride pour lui arracher le cœur sans ménagement et reportais mon regard sur la blonde. Son murmure forçait mes yeux à vaciller sur le sol où la surprise était à son apogée. Le sang sur mes mains était mon axe pour retrouver un semblant de raison, mais mon corps resta stoïque. Alors que mes commissures s'ouvraient pour rétorquer à sa dernière question, la sensation de mes phalanges s'étirait pour se déguiser dans l'aspect de la Bête. À ce moment-là, je concluais pertinemment ma difficulté à sauver Camille de ce poison mortel pour les vampires. Je combattais la manifestation de mon coté loup-garou dans des grognements intempestifs tandis que l'odeur de sang métallique menaçait le corps de Camille. Ce n'était pas l'hybride, mais la boule de poil qui refaisait surface pour une chasse mortelle. Je ne maîtrisais plus mon corps tordant dans les craquements de mes ossements, alors que je titubais vers sa direction agitant la tête pour tenter de refouler l'animal. Et pourtant, je me sentais faible contre ce contrôle qui semblait pas être le mien, le mal de chien se traduisait son mon visage. Brusquement à genoux, les mains posées au sol, je hurlais d'un cri brisé alors que la rapidité de ma métamorphose perturba mes pensées soufflant de ne pas la tuer. Je ne quittais pas ses yeux où l'océan de sa rage me concernant me rendait, soudainement plus fort :
 
« Cours, très vite. » ordonnais-je puis dans un faible murmure audible pour la vampire, je baissais mon regard sur le bitume : « Restes en vie Camille, trouve toi un endroit sécurisant parce que je ne souhaite pas que tu deviennes un fantôme de mon passé, je te veux dans ma vie. » soufflant d'une voix saccadée dans la torture de mon corps. Le loup était prêt à bondir sous son apparence bestiale qui n'attendait qu'à mordre sa peau pour renifler son cadavre dans une mare de sang. Si j'étais doté d'une agressivité inhumaine, la Bête, elle, était dotée d'une autre perception. La gueule dégoulinante d'un liquide baveux, je me redressais sous ma nouvelle condition pour fixer ma proie ou peut-être sécuriser celle-ci. Si quelqu'un osait encore s'approcher de Camille, il goûterait à mes crocs finement aiguisés.   


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »

       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Sam 23 Mar - 18:19
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

L’Ange défiait la mort comme pour s’en affranchir. La douleur irradiait son corps qui se crispe sous le poison qui prend ses marques dans sa chaire. Ne pas redouter la grande faucheuse qui avait su lui voler ses espérances, ses illusions, ses rêves. Le doute avait volé la place de la confiance dans le cœur meurtri qui aujourd’hui criait son besoin de revanche sur cette chienne qui aurait pu briser son esprit. Valser si intimement avec sa pire ennemie recelait en son dessin secret un but peu avouable : chasser la peur qui broie son cœur. Elle l’avait laissée gagner encore et encore dans ce néant mais aujourd’hui, elle voulait lui prouver qu’elle ne l’effrayait plus, qu’elle savait comment la vaincre. Mais ses certitudes vacillent tandis que la douleur prend le pas pour rendre à l’ange sa raison. Le pari était risqué et l’issue incertaine. L’immortalité n’était qu’une illusion à laquelle se raccrocher quand même les plus puissants avaient fini par être vaincus par leurs propres démons. Ils avaient eu aussi sombré dans les abysses de l’oubli. Je pourrais prétendre autant que je le désire que je ne me laisserais vaincre par personne, je venais de tenter le danger sans avoir assuré mes arrières. Supposer que les sentiments anciens étaient tapis dans l’ombre attendant la moindre étincelle pour s’enflammer et ressurgir de leurs cendres était peut-être une énorme erreur au final. Mon regard se brouille sous le retour de flamme d’une vieille tristesse que je ne peux oublier. Un jour, j’aurais pu donner toute mon existence par amour pour cet être sombre prêt à entrer dans la lumière. Je m’étais sentie apaisée dans ses bras alors que l’attrait d’un bonheur à deux me semblait la plus douce des rêveries. J’aurais donné tout ce que j’avais pour retrouver cet apaisement que j’avais perdu. J’étais la seule à pouvoir me libérer de la douleur pour retrouver ce passé mais je ne pouvais délaisser la haine. Elle me consumait et me donnait cette combattivité pour que jamais plus la mort ne me coupe dans mon élan. L’hybride git à mes pieds, sans vie. Je voudrais pouvoir prétendre que cela me surprend mais je veux penser que cette étincelle vengeresse dans mon cœur témoigne d’un attachement indéfectible, indéniable. Mais j’ai besoin d’une preuve qu’il reste encore un maigre espoir que malgré toutes les tribulations de l’existence nous puissions croire en un avenir plus radieux pour nos corps fatigués, un avenir commun. Je voulais qu’il m’offre son sang afin de me prouver que je ne devais pas abandonner l’idée trop rapidement, que je ne devais pas enterrer notre idylle sous la tonne de sentiments sombre qui éteignaient la lumière de mon regard. Aveuglée, avais-je été trop idiote pour ne pas comprendre que mon démon avait trop peur d’y croire car cela aurait pu le détruire ? Mon âme malade semblait se consumer plus rapidement que ce qui aurait dû être.

Alors que ses lèvres s’entrouvrent, la métamorphose semble le couper en plein élan. Je tremble légèrement en le fixant quelque peu surprise alors que ma voix est faible quand je murmure. « Niklaus… ? » Voulait-il me prouver que mes craintes les plus terribles étaient fondées en m’ôtant la vie de ses propres crocs ? Était-ce sa réponse à mon ultime provocation ? Je ne peux retenir un tremblement avant d’être surprise par sa voix faible comprenant soudainement que cela n’est nullement le fruit de sa volonté. Ma gorge s’assèche alors que l’incompréhension me pousse à paniquer. Je pense pendant un instant à ma propre survie. L’instinct prend le pas sur tout le reste alors que l’idée de lui briser la nuque se fait tentatrice. J’ai les nerfs à vif et alors que je me décolle du mur légèrement, sentant la lumière échauffer ma peau, un cri de douleur m’échappe. La brûlure est intense et me pousse à me retrancher dans l’ombre. Je continue à éprouver cette sensation alors que ma peau me démange sans aucune explication. Tes mots me foudroient en plein élan vengeur alors que je me cherche un coupable tout désigné à cette douleur qui se propage l’esprit embrumé par un trouble qui prend possession de mon être. « Courir ? Fuir ? Je ne suis pas une lâche ! » Faible défense quand je ne fais pas le poids face à la bête sanguinaire. Je pourrais me défendre mais je n’ai pas envie de me mesurer à lui, de le blesser. L’instinct est puissant surtout pour une pauvre créature terrorisée à la perspective de retourner dans son néant. Il est plus fort que la volonté même du corps qu’il habite. Je n’en demande pas plus avant de m’éloigner mais soudain, tes mots semblent résonner en écho dans ma tête. Ils franchissent le brouillard qui habite mon âme pour me toucher en plein cœur. Je me stoppe net refusant de faire un pas de plus pour m’éloigner de toi. Je n’ai fait que quelques mètres alors que je me répète comme pour m’en convaincre. « Tu me veux dans ta vie ? Tu ne veux pas que je meure malgré le mal que je m’efforce de te faire ? Alors c’est que tu tiens à moi malgré comment je te blesse… Que tu m’aimes… ? » Je me retourne pour chercher le regard de l’homme ou de la bête, je ne le sais pas très bien. Soudain, les sentiments se font plus puissants reprenant leur prise sur mon cœur. J’allais t’avouer ce que je ressens quand la brûlure m’arrache un nouveau cri et sous une impulsion de colère, j’ôte la bague pour la lancer au sol. « C’est quoi tout ce bordel ? Klaus, arrête de jouer ce petit jeu. S’il te plaît. » Ma voix porte une supplique en son cœur, une crainte que seul toi semble pouvoir apaiser.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Dim 24 Mar - 13:45
Niklaus Mikaelson
The Mad Wolf ♛
Niklaus Mikaelson
Mon panier : † | Bague mixte.
† | Vérité brisée.
† | Charme brisé.
† | L'enchanteresse.
Gouttes de sang : 4927

Célébrité : Joseph Morgan
Messages : 1035
Localisation : Nouvelle-Orléans
Métier : Tyran à temps plein
Schizophrène ? : Non.
Qui suis-je ? :

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Fb0q There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Ad09
There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Hm76 There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  U0rh

♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  6qej

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Y73b


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
       


« There’s no sense, the fire burns »

       
Mes hurlements étaient une véritable délivrance sondant mon intérieur pour provoquer des simples gémissements bestiaux à l'extérieur. Cette impression d'être enfermé dans un corps où je ne possédais plus la domination demeurait être inapproprié pour un hybride originel. Mes pensées s'agitaient telle une tempête tumultueuse qui luttait contre ma raison qui s'éteignait dans un long silence glacial. Désarmé dans mes veines, j'essayais encore d'intimider Camille par la menace de ma mâchoire animale pour voir sa silhouette s'éloigner et mettre en œuvre une autre défection. Pendant que la prison temporaire arborait son effet, je portais des réflexions sur les paroles antérieures de la ravissante blonde sanguinaire. Les mots étaient teintés avec plus de clairvoyance que je n'aurais exprimé si ma métamorphose n'avait pas coupé le ton de ma voix. A croire que ce surprenant retournement de situation suscitait une observation plus seine et sans impulsivité pour ma personne. Inconsciemment, l'Ange m'assistait pour garder une certaine ligne droite même dans les moments les plus douloureux même si une partie de mon être souffla la faiblesse d'un sort maléfique. Je détestais les sorciers et leur magie insignifiante capable de me faire plier au sol et l'envie de les pointer en tête de liste sur ma liste rouge offrait un autre but à ma renaissance. Qui sera la première personne à savourer mon amertume ? Freya. Les responsables étaient ses semblables et il suffisait de m’entraîner à torturer l'esprit de ma sœur aînée, d'appuyer sur les failles d'une sorcière. Néanmoins, le plus substantiel à l'heure actuelle était la cicatrisation de Camille, il était hors de question de toucher sa mort une nouvelle fois, dans mes bras. Alors qu'une impulsion d'un sentiment refoulé s’amplifiait pour rivaliser avec ma transformation scrutant toujours sa silhouette, les cris de la demoiselle m'alarmaient d'un autre problème. Par Hadès, que se passait-il vraiment ? Je pouvais sentir son anxiété et malheureusement, j'étais incapable de faire un geste rassurant. Je penchais légèrement la gueule à l'éclat d'une fumée étincelante qui consumait une partie de son corps, je devais réagir rapidement. Observant les alentours pour tenter de trouver une ombre agissant de son enchantement, le bruit de sa bague et de sa voix m'ordonna de vaguer mon regard sur elle, de nouveau. La malheureuse ne s'était pas échappée, était-elle inconsciente de rester à mes côtés ? J'avais un certain mal à détecter ses mots dans son ensemble, ma colère intérieure surplombait sa voix. Je n'aurais pas dû prononcer mes mots sur une lancée affective parce que, s'il lui arrivait quelque chose, ma culpabilité tuerait définitivement mon âme morte.  

Pourtant, je glapissais avec agressivité comprenant qu'elle me rendait responsable de toute cette machination. Alors, je me dirigeais vers sa personne noyant mon regard sombre dans ses prunelles où ma langue se délectait de sa précieuse chair, mais je m'arrêtais pour reculer soudainement. C'était comme-ci, elle dégageait un vent invisible où la chaleur réchauffait mon corps tout entier. Un électrochoc parcourait mon échine tandis que, je ressentais une fine possession de contrôle sur ma transformation. Je continuais de reculer pour heurter le cadavre de l'homme au sol et instinctivement, je m'acharnais sur sa carotide arrachant par la suite, sa tête. Le sang affluait dans mes veines et le contrôle épousa ma personne peu à peu pensant au sauvetage de Camille. C'était tout ce qui comptait, je voulais sauver son âme d'un froid mortel pour lui dévoiler mes réels sentiments même si, les déchirures étaient notre quotidien. Peu importe, même si son manteau de sang éteignait son humanité, elle était présente dans mon axe.

Mes os se craquaient une nouvelle fois dans une douleur moins pertinente dévoilant mon corps nu. Je me redressais lentement fusillant le regard bleuté de Camille :    

« Tu n'écoutes toujours pas. Toujours à te mettre en danger comme l'ancienne Camille, on dirait que la petite fille n'a pas totalement disparu. Même la mort ne déroute pas ce que nous sommes réellement, ce n'est pas une constatation, c'est un fait. Tu peux garder tes beaux discours pour la naïveté des autres. » dessinant un sourire très sarcastique.

Je scannais le corps de l'hybride imaginant ses vêtements en guise de nouvelle peau arborant un sourire de plus en plus cynique :

« Tu me crois responsable de cette conspiration ? Très bien. Je vais te laisser agoniser quelques minutes encore par simple vengeance concernant tes mots assassins et ta spéculation absurde à mon égard. Je te sauverais à la dernière seconde, ne suis-je pas clément avec la femme qui pansait mes blessures autrefois et qui maintenant s'agite comme une tempête émotionnelle ? Pour le moment, tu devrais récupérer ta bague, mais attention aux rayons du soleil, tu risques de ressembler à un amas de flammes dansantes. Pendant que j'observe ta douleur, je vais réfléchir à cette scène imprévisible. » pointant mon index sur les lèvres après avoir arraché un rire glacial.

Je gardais une distance raisonnable et léchais mes lèvres sentant encore le goût métallique du corps inerte. Je haussais un sourcil et rétorquais avec une pointe de conviction :

« Je dois vraiment répondre à ta question qui parsème ton esprit d'un doute palpable ? Même si nos âmes se repoussent, tu sais pertinemment que je tiens à toi Camille même si tu m'égorges de discours insensés. L'émanation de ton âme a su murmurer à la bête de ne pas te démembrer, j'espère que tu saisis la définition de mon geste. »

Il était difficile d'exprimer mes sentiments, et de lui murmurer au creux de son oreille, le plaisir d'un amour immortel retrouvé. Je ne souhaitais pas être un livre ouvert, car elle utiliserait encore mes failles pour m'atteindre. Son petit jeu ne possédait plus les rouages pour me faire succomber même si tenir à elle était très faible. Néanmoins, elle avait raison, l'effervescence de cet amour demeurait toujours présent.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »


       
(c) crackle bones

       
Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Dim 24 Mar - 15:12
Camille O'Connell
Ice Butterfly ♛
Camille O'Connell
Gouttes de sang : 1650

Célébrité : Leah Pipes
Messages : 219
Schizophrène ? : Freya Mikaelson
Qui suis-je ? :
I always do my best...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Tumblr_pctn9vFJrh1qbmp7lo3_540

I loved my life... I was happy....

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  9e5784808a741b660830c1cc758f82b7f430a828_hq

I became a Monster and now...

There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.  Original

There is no hope anymore !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Cette incapacité à fuir ta présence aussi rassurante que perturbante me pousse à m’interroger sur l’objet de mes plus profondes aspirations. Je me forçais à nier cet amour qui continue à me consumer de l’intérieur. J’ignore la flamme qui ne demande qu’à reprendre de ses cendres encore fraîches. Je ne veux pas succomber à l’attrait d’un amour facile et confortable. Je ne veux pas me brûler le bout des doigts sous une passion destructrice qui m’a fait oublier l’importance de ma propre subsistance. Je suis hantée par le reflet de la mort, l’ombre qu’elle jette sur son passage destructeur. Elle détruit tout dans son sillage et j’ai cru en perdre la raison. Je pourrais essayer de dénier son influence, la manière dont elle a conditionné ma vie toute entière mais il y a bien assez de mensonges que je me raconte à moi-même pour en rajouter un de plus. Je ne voulais pas à nouveau me retrouver prise au piège, capturée dans ses filets. Je ne voulais m’oublier assouvie à ses désirs de torture alors qu’elle savait raviver toutes les blessures profondément enfuies. J’étais une petite fille effrayée qui hurlait à l’aide sans que jamais personne ne l’entende. Cette enfant était emprisonnée dans une prison mentale dont son geôlier n’était autre que son sauveur. Je détenais la clé pour libérer l’innocence qui suppliait pour sortir de ce néant de perdition parasité par le reflet de la peur. Mais je ne voulais pas la laisser sortir gardant l’ancienne Camille enfermée dans les recoins de mon âme malade contaminée par un mal somme toute incurable. Je me refusais à faire face au poids de la culpabilité et des remords quand ils portaient en leur cœur une peur sans nom. J’avais cessé de redouter ma plus vieille ennemie désormais : la Mort elle-même. Je brûlais la chandelle par les deux bouts et cela me convenait parfaitement. La ténébreuse ne pouvait plus m’atteindre car les sentiments s’étaient envolés emportant avec eux la douleur. Impossible à blesser, je parvenais à faire face à son joug consciente que l’épée de Damoclès était suspendue au-dessus de ma tête. Mais alors pourquoi n’avais-je pas réussi à l’abandonner à cette douleur qui semblait l’ébranler. Je faisais face à la bête qui avait pris possession de l’homme affrontant l’inévitable sort qui m’attendait mais refusant de le laisser seul. J’avais besoin de ces réponses qui pourraient laisser entrer la lumière dans mon esprit même si je me refusais toujours à l’avouer. La bête approche mais je ne tremble pas lui faisant face comme si elle ne pouvait plus m’atteindre. Ma vue se brouille un instant alors que tapie dans l’ombre, je me protège de l’astre solaire dont la chaleur pourrait me réduire en cendres. Pendant une seconde, devant l’insistance de ce regard, sous ce grondement sourd, l’idée de me dorer au soleil se fait tentatrice. Je m’avance d’un pas cherchant la délivrance face à ces questionnements qui me torturent mais en même temps que l’animal, je fais un bond en arrière suspendue au cours du temps cherchant à assimiler cette réalité trop dure


Sa colère irradie par tous les pores de sa peau quand il me fait face. Je croise pendant un faible instant son regard assassin baissant instinctivement le mien. Je ne peux tolérer son poids et cette forme de colère contre mon entêtement. Mon regard se fige alors à la vue de sa plus totale et parfaite nudité. Je ne suis plus qu’un animal affamé qui demande la délivrance de toutes ces souffrances qui agitent son corps. Je rougis sous la virulence de mes désirs alors que ma langue parcourt lentement ma lèvre sous les idées perverses qui assaillent mon esprit. Je me souviens de chaque étreinte, de chaque moment d’intimité alors que je désire désormais l’inaccessible. Je pousse un grondement sourd avant de finalement relever le regard vers le tien. Tes mots sont piquants car ils me rappellent ma faiblesse, mon incapacité à partir sans un regard en arrière indifférente à ton sort. J’ai besoin de toi dans mon existence. J’ai besoin que tu sois l’exutoire de toute cette colère qui lorsqu’elle se sera tarie laissera l’amour prendre sa place. Je me refusais à te voir disparaitre de mon univers même si je me devais de te haïr sans oser t’avouer ce qui m’anime réellement. « Mes beaux discours ? Tu n’es qu’un naïf mon cher Niklaus. Tu t’accroches désespérément à l’illusion que tu vas réussir à ramener la part de l’ancienne Camille qui t’aimait. Tu t’y accroches pour ne pas sentir le désespoir et la solitude t’envahir. Tu es tellement naïf car tu n’as toujours pas compris. » Blessante, c’est le seul rempart auquel je m’accroche pour ne pas simplement avouer que mes certitudes vacillent. Je redoute de laisser tomber mes défenses car elles pourraient bien me réduire à néant. Si je ressens toutes ces émotions que je tais alors la mort retrouvera son emprise sur mon âme. Je tombe à genoux alors qu’une image me foudroie en plein cœur. Je me souviens de ces derniers instants, de cette promesse que je serai avec toi partout. Je sens des larmes pointer au bord de mes cils. « Tu n’as pas le droit de me laisser souffrir. Tu n’as pas le droit de prendre du plaisir à te régaler du spectacle de mon agonie juste pour obtenir la confirmation que je ne suis pas si insensible que je le prétends. Tu joues un jeu dangereux mais tu oublies que je ne crains plus rien et surtout plus tes petites manigances puériles. Tu es un enfant qui veut se venger car son joli jouet est cassé. Tu parles de clémence mais tu n’en fais preuve d’aucune. Qu’espères-tu ? Que je vais te supplier ? » Je ricane mais je ne suis plus certaine de faire illusion alors que mon propre esprit devient mon propre ennemi. Je tends pathétiquement la main pour récupérer ma bague alors que la luminosité qui me brûle est l’électrochoc dont j’avais besoin pour retrouver un semblant de contrôle. Je me prends la tête entre les mains, à fleur de peau. Je hurle espérant que ma voix surpasse la tienne. « Non. Tais-toi. Je ne veux pas entendre ces mots. Je ne veux pas qu’ils m’atteignent. Tu peux raconter ce que tu veux, je ne te croirai pas. Tu peux prétendre que tout cela a toujours été réel, je me refuse de succomber à tes beaux discours. Je ne veux pas de ton amour car je ne t’aime pas. Je préfère encore mourir que de devoir te côtoyer. » Soudain un rire fou franchit mes lèvres alors que je te toise avec un mépris et une provocation peu usuelle. Un fin sourire étire mes lèvres alors que je disparais à vitesse vampirique laissant ce mot mort résonner entre nous.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    
Contenu sponsorisé

 :: Écrits
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Outils de modération