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There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mar 26 Mar - 17:52
Niklaus Mikaelson
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« There’s no sense, the fire burns »

       
Cette circonstance était une vulgaire désinvolture où nos âmes s’enchaînèrent pour une valse infâme. L'humanité était une faiblesse pour les créatures immortelles, elle recelait la décadence d'une ombre passée, on se persuadait d'une mutation impure contre ce que nous étions réellement. L'acceptation de l'entité monstrueuse était une avancée tumultueuse dont les écorchures mentales vagabondèrent dans l'esprit pour l'éternité. Elles nous infligeaient plus de sévices qu'un être humain, l'un des inconvenants de l'immortalité. Par conséquent, Camille refoulait avec hargne sa métamorphose luttant contre elle-même avec des actes plus au moins insolents. Plus je conversais avec sa personne, plus je souhaitais rompre cette distance loin d'être pointée de lymphatique. Évidemment, que nos échanges n'avaient pas le goût de l'eau de rose comme à son habitude, mais le liquide commençait à me manquer dans mes veines. J'aurais préféré qu'elle me crache des sentiments distingués pour la repousser que de subir sa contrariété que je ne comprenais pas. L'impression d'être son assassin ou son pire cauchemar déroutait le fil de mes pensées tangibles. Et pourtant, je ne pouvais penser à cette scène de ma transmutation en loup-garou et le dysfonctionnement de la bague de Camille. Quelque chose de bien plus puissant se cachait derrière les pierres de la Nouvelle-Orléans. Ce voile invisible se montrait dangereux d'une présence imprévisible qu'il arrivait, sûrement, à plier les plus robustes de notre monde. Mais la voix agaçante de la ravissante vampire interrompait, encore, mes réflexions pour une énième confrontation. Je supportais très mal le fait qu'elle m'insulte de naïf, elle était tellement entachée dans son propre engrenage qu'un soupire de lassitude s'échappait de mes lèvres. Et pourtant, elle me pinçait le cœur marbré à sa chute sur le carreau, et mon sourire cynique s’effaça devant sa propre torture. En effet, je n'avais pas ce droit de laisser son déclin pour ma vengeance personnelle, mais elle le méritait à cause de ses mots assassins. Elle le méritait. De plus, elle se permettait de penser à ma place, elle se permettait de se cataloguer de joli petit jouet cassé. Alors que j'osais faire un pas vers elle pour taire ses yeux humides, mon élan se brisa à l'entente de ses hurlements chassés d'une voix déséquilibrée tandis que mes lèvres tremblaient par son aveu. Ma mâchoire se contracta et mon visage dévia pour ne pas regarder sa silhouette fragile. Notre histoire s'envolait alors, mais je me refusais de laisser nos ailes ténébreuses dans le brouillard.    

Un froncement de mes sourcils à la vue de son sourire provocateur pour conclure que sa prochaine action annonçait le déluge. Mourir pour ne pas me voir dans son sillage ? Elle fuyait comme une misérable à l'identique de sa possession de sa bague envoyée plus loin. Je sentais les traits de mon visage se crisper tandis que mes canines se retroussèrent pour extirper un fort grognement de rage. Elle était idiote, elle allait mourir par la faute de mes semblables amplifiant ma frénésie à me faire sortir de mes gongs. La chasse était de nouveau opérationnelle et cette fois-ci, il était hors de question qu'elle s'évade de mon champ de vision. Je n'avais pas usé de la brutalité, il était recommandé de changer de méthode pour l'approcher. Elle souhaitait jouer ? Elle allait brûler. Mon sens olfactif de ma capacité d'hybride s'activait pour une course poursuite de quelques mètres tandis que ma voix se distinguait dans un hurlement glacial. Je m'arrêtais à une altercation scannant les horizons :  
 
« Camille ! Tu n'es qu'une faible petite chose, tu n'as pas le droit de mourir. Le ravissant petit jouet préfère encore mourir pour vivre dans une agonie fantomatique. Quelle triste fin, toi, qui prône vouloir vivre pleinement ta vie de vampire. Tu n'es qu'une lâche, une égoïste. » crachant mes mots comme un serpent maudit.

Le temps allait être de courte durée ainsi, un vent de panique épousa mon âme pour rétorquer, toujours en haussant la voix :

« On peut faire un marché, je te sauve de tes futures hallucinations risquant de te rendre encore plus folle qu'actuellement et nos routes se séparent définitivement. Tu pourras vivre sans crainte, sans le poids de ma présence, je te le promets. »

Si son choix était de me rayer lamentablement de son existence, alors j’accepterais ce pacte sans rechigner pour respecter sa volonté. Elle n'avait pas le droit de m'abandonner, car elle avait raison, elle était devenue rapidement la flamme de ma solitude qui comblait le vide dans ma conscience. Mes yeux ne cessèrent de vaciller sur un potentiel bruit ou un mouvement dans l'ombre et l'expression inquiète sur mon visage était plus profonde. L'impatience se ressentait alors mes gestes s'existaient sur un attroupement de poubelles à défaut de ne pas apercevoir de témoins à déchiqueter :

« Camille ! » hurlais-je en maudissant son prénom plusieurs fois.


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« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »

       
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Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mer 27 Mar - 22:53
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Le mal rongeait mon âme. Il me consumait dans sa perversité marquant mes plus sombres recoins d’une aura maléfique. Il ravivait des sensations oubliées que j’aurais préféré garder enfouies dans les secrets de mon esprit ravagé. Il venait titiller des zones d’ombre mais surtout il étendait son emprise pour me forcer à éprouver des sentiments plus puissants et ravageurs. Il bouleversait tout sur son passage mais surtout il faisait s’effondrer les barricades qui protégeaient l’organe vital qui battait dans ma poitrine. Je sentais l’amour ardent flamber dans mes entrailles brûlant tout sur son passage mais surtout faisant naître un désir de tes bras, un besoin de ta proximité. Je voulais me perdre dans la ferveur d’un baiser passionné et amoureux qui chasserait toute douleur. J’aspirais à me retrouver à tes côtés mais je te fuyais ne pouvant accepter que cette faiblesse ne vienne m’écraser de son poids. La vulnérabilité était dans ma nature et je redoutais fortement de succomber à son attrait mais ce serait la fin. Je risquais fort de me noyer dans ton regard couleur azur ma rappelant le ciel ensoleillé qui avait bercé certains de mes meilleurs moments. Je n’aurais pas pu tolérer leur poids qui m’aurait emmenée loin, très loin de cette tendance à me comporter comme une garce pour cacher toutes ces ombres. C’était mon rempart pour ne pas sombrer dans un gouffre sans fin car faire face au poids de la culpabilité, à l’oppression de la solitude sur mon cœur n’était pas une éventualité envisageable. Fuir, je faisais preuve de lâcheté malgré la douleur grandissante. Je sentais l’ombre de la mort étendre ses ailes au-dessus de mon corps et j’essayais de me soustraire à son influence mais sans pour autant, accepter la pitié de celui qui pouvait réveiller ces sentiments. Il pouvait me sauver mais il pouvait par ce même geste me condamner à souffrir encore plus. J’étais prise au piège entre deux ennemis. L’un n’était autre que moi-même et le second ce poison. Croyais-je seulement avoir la moindre chance de t’échapper ? Douce illusion à laquelle je m’accrochais alors que je m’essoufflais rapidement. Mon corps me trahissait alors que la brûlure récente m’avait fragilisée. Le temps m’était compté avant que je ne doive te faire face mais pourrais-je persévérer dans mon obstination et réclamer cette mort qui pourtant m’effrayait alors que je la sentais de plus en plus proche.

Je me fige soudainement avant de me tourner à tes mots, piquée au vif. Je te regarde avec un mélange de colère mais surtout je me sens blessée par tes mots. Ma voix est hargneuse quand je reprends. « Pourquoi n’aurais-je pas le droit de mourir ? J’aurais au moins choisi ma mort cette fois. Je n’aurais pas à la redouter car ce sera le fruit de ma propre volonté et quoi de mieux que de choisir de te condamner à une culpabilité éternelle de ne pas avoir su me sauver, encore une fois ? Je t’épargne d’avoir à supporter ma présence, je dirais que je suis plutôt très généreuse. Je ne t’impose pas ma présence désobligeante et tu pourras ainsi baiser toutes les pétasses que tu veux et surtout cette bonne vieille Caroline. D’ailleurs, c’est une garce dans son genre, je devrais donc encore plus t’exciter à me comporter ainsi. » Je ne peux chasser de mon esprit la blonde. Je ne peux oublier cette idée alors que la douleur irradie dans mon cœur. Cela me coupe le souffle alors que je ne comprends pas pourquoi c’est si brutal et soudain. Ma voix ne dégage plus la même assurance. « Je veux vivre c’est vrai mais je me refuse à te devoir quoique ce soit. Je n’ai pas besoin de ta pitié Niklaus Mikaelson. » Je m’appuie au mur derrière moi passant ma main dans ma longue chevelure. Ma peau est humide et je me sens fiévreuse. Je pose ma main sur la blessure à mon cou qui semble s’aggraver plus rapidement que dans mon souvenir. Ta proposition m’arrache une grimace de douleur. « La proposition est tentante. Je pourrais accepter mais… Ce serait bien trop beau si je le faisais. Ce serait trop simple car alors tu serais libre de faire ce que tu veux avec qui tu veux. » Mon esprit divague et ma vue se brouille. Je ne suis pas certaine de savoir ce que je raconte. J’ai l’impression que mes pensées s’embrouillent alors que mon corps me semble plus lourd. Je ne sais pas comment je peux dire cela mais les mots m’échappent. « Je ne suis pas prête à tolérer que tu me remplaces. Cette place à tes côtés est miennes. Tu es à moi parce que même si je te hais, même si je veux te détruire… je ne veux pas que jamais nos chemins ne se croisent à nouveau. » Je me laisse glisser au sol me prenant la tête entre mes mains. Je grogne alors que cela devient presque insoutenable. Mon entêtement faiblit rapidement mais je ne cède pas encore. Je me contente de dire d’une voix essoufflée. « Arrête de crier. Ça me donne une horrible migraine. NIKLAUS, parle moins fort. Enfin, je t’en supplie. C’est déjà assez une agonie comme ça. »


Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Jeu 28 Mar - 22:26
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« There’s no sense, the fire burns »

       
Ce petit bout de femme jouait avec les ficelles titillant mes nerfs dans un véritable tourbillon de névroses où je combattais pour gagner la partie d'échecs. Un roi n’endossait pas la capacité à capituler face à une reine possédait par ses retranchements. À vouloir jouer à la fuyarde, sa destruction ne sera que son cadeau offert à la faucheuse qui esclaffera de sa chute. L'affolement grandissait dans ma chaire à la recherche d'un être précieux incapable d'entendre que son âme détenait toutes les cartes pour adhérer à ce monde. Sa situation me rappelait son oppression lors de sa transformation de la main d'Aurora, elle remuait ses propres cicatrices d'un passé peu ordinaire et d'une intolérance à accepter son vampirisme. Les circonstances étaient dissemblables, mais la profondeur avait quelques similitudes. J'avais l'impression qu'elle retraçait toujours les mêmes actions en me brusquant de ses mots suscitant l'éloignement de mon être. Le temps pressait et je m'agitais un peu plus dans mes gestes pour tenter de calmer mon incompétence à la sauver. Quelle triste ironie, dépossédé par mon grand âge, j'avais la sensation de n'être qu'un spectateur d'une éventuelle scène cauchemardesque. Je ne tolérais pas du tout être en possession du remède alors que Camille le refusait catégoriquement. Que devais-je dire pour la persuader que mon acte de clémence lui était réservé, à elle, seule ? Puis, sa silhouette féline, s'aguichant de mon regard pénétrait dans mon champ de vision comme un soulagement. Mes mots se noyèrent dans un silence plombant pour écouter sa symphonie où la cadence me déplaisait, encore une fois. On se retrouvait enfin, pour que dans sa finalité, elle souhaite mourir une nouvelle fois ? Mais quel genre de démon rongeait son intérieur ? Mes yeux tendaient de ne pas s'abaisser à ses poignards vocaux. Elle ne comprenait rien, son coté paranoïaque amplifié par l'augmentation de sa capacité vampirique jouait des sales tours à la ravissante blonde. Elle se projetait de mes futures tentatives d'aborder un autre style féminin. Elle se fourvoyait et prenait encore partie à penser à la place de mon esprit. Intimement, je n'arrivais plus à voir la fin de cette entrevue qui parsemait de ses montagnes russes.

« Tu ne comprends rien. Bornée que tu es. » murmurant d'une voix se courbant devant le sentiment d'être blessé.

Je ne quittais pas des yeux sa gestuelle, et mon regard s'intensifiait d'une lueur paniquante quand ses cris frappèrent mon esprit. Fébrile, elle était où ma compassion pour elle était à son apogée. Je ne voyais pas de pitié dans le reflet de ce sentiment, je voyais simplement une douleur partagée.    
 

J'avançais timidement pour m'installer à ses côtés dans une position identique. Ma main effleurait son genou hésitant à poser la paume pour lui montrer que je ne partirais pas. J'aurais pu relever son petit être pour forcer sa gorge à boire de mon sang, néanmoins, je ne prenais pas le risque de voir une étincelle de mépris dans ses prunelles meurtrières. Agir en douceur pour l'amadouer dans mes filets et obtenir la conquête de son cœur :    

« Il n'est pas question de profiter des courbes de vulgaires femmes parce que je ne le désire pas. Tu as des réflexions déroutantes, tu es pire quand je me pavanais avec Geneviève quand tu pousses ta jalousie mal placée et surtout infondée. Une preuve que tes sentiments sont encore là, d'un sens, c'est rassurant dans ton cercle vicieux Camille. » soufflais-je sans une once de colère amère descendant ma voix d'un ton pour ne pas brutaliser ses oreilles.

Calme soudainement, ma main épousait son genou pour une chaude caresse :

« Si tu étais une autre personne dérisoire et d'une mentalité banale, je serais impatient à vouloir te guérir ? Au contraire, je laisserais ton cadavre dans les ruelles infâmes, mais pas le tien. Ce n'est pas une forme de pitié, il faut simplement accepter de l'aide comme j'ai su accepter la tienne à une époque. Est-ce que tu ressentais de la pitié pour moi ? Je ne pense pas, tu ressentais cette envie de me rendre meilleur, de me souffler un autre théâtre du monde, alors laisse moi, le faire pour toi. » observant la danse de mes doigts sur son vêtement où un sourire timide ornait mes lèvres.

Puis mon regard se leva sur le ciel clair d'un rictus s'allongeant pour une pause royale :

« Alors je te mets au défi de me détruire de ton vivant. Utilise toutes les armes pour m’anéantir, blesse moi, assassine moi, c'est des suggestions que tu ne pourras pas faire si tu décides de mourir. Je veux voir la femme combative qui chavire mon cœur, je veux voir encore cette hargne possessive au fond de tes yeux. Mais une chose est certaine, ce sera toi et moi, toujours. » savourant chaque lettre de mon discours.


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« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »

       
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Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Ven 29 Mar - 22:59
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Rêve ou réalité ? Je ne savais plus. J’étais prisonnière des souvenirs d’un passé douloureux alors que la douleur était semblable à celle qui m’avait cueillie à l’aube d’une nouvelle vie, coupant mon élan alors que j’apprivoisais à peine ma nouvelle nature. Je suis aux prises d’une hallucination alors que je m’allonge au sol éprouvant la sensation d’être allongée dans ce lit qui avait vu naître et s’épanouir un amour où à chaque réveil, les sentiments étaient plus puissants. J’ai la sensation de sentir ta présence à toi que je ne tente plus de repousser assumant simplement les élans de mon cœur. La morsure réveille un sentiment que je pensais oublier alors que la peur me submergeait à la perspective de pousser mon dernier souffle. Je me balade dans cette imaginaire que tu as créé uniquement pour moi, ta main dans la mienne, dans les rues de cette ville qui a vu mes pires douleurs y naître mais aussi mes plus grands bonheurs. Je souris devant un peintre alors que mes forces semblent m’abandonner progressivement. Je ne discerne plus les contours de ce monde me laissant imprégner par la vision. Ma voix me semble lointaine alors que je murmure n’ayant pas conscience de ce qui se passe réellement. « Unlike all of the souls I've encountered and forgotten in the long march of time, I will carry you with me. » Je souris alors que ces mots me touchent en plein cœur me rappelant cette immortalité qui ne m’effrayait pas. Ma poitrine se serre et soudain j’écarquille les yeux revenant au moment présent. Je suis noyée sous l’assaut des sentiments contradictoires qui m’assaillent. Je pose mon regard sur toi surprise de cette proximité entre nous. Je n’ai pas eu conscience que tu t’approchais et pourtant, je me souviens de chacun des mots que tu as prononcés. Ma voix est terriblement rauque comme si le souffle me manquait et pourtant, je ne suis pas encore totalement anéantie. Je ricane légèrement avant de dire avec mélancolie. « J’ai toujours été têtue. Cela ne changera jamais. Mais plus que tout, je t’ai toujours tenu tête et j’aime à croire que c’est ce qui t’a séduit chez moi. » La colère s’est envolée de mon regard qui n’exprime qu’une profonde lassitude. Je soupire lourdement alors que cette lutte intestine contre toi, contre moi-même me vide de toute énergie. Je voudrais pouvoir abaisser mes barrières mais je n’y arrive pas.

Mon regard se pose sur ta main alors qu’une douce chaleur pénètre mon corps apaisant mes tourments. Je referme les yeux prenant une profonde inspiration. Je ricane à tes mots essayant d’être acerbe mais je peux sentir que je manque de conviction. « Tu en serais presque attendrissant à t’accrocher au moindre éclat d’espoir pour ne pas admettre que nos âmes ne danseront plus jamais la même valse enflammée. Jalouse ? Non mais possessive. Tu es à moi et je me refuse à admettre qu’une autre puisse te voler à moi. Te repousser pour mieux t’attirer. » Je pose la main sur ma bouche choquée d’avoir échappé une part de cette vérité que je ne peux admettre sans mettre mon cœur à nu, sans te laisser deviner que je t’aime envers et contre tout. Je ne peux lutter contre cet élan car la faiblesse qui frappe mon corps contamine lentement mais sûrement mon âme. « Et si je te disais que c’était de la pitié me croirais-tu ? Tu t’entêtes tellement à vouloir penser que je t’aime toujours que tu ne me croirais pas. Peut-être aurais-tu raison ceci dit. Tu veux que j’accepte ton aide ? Tu veux que je prenne ton sang ? Car tu tiens à moi ? Tu ne peux te résoudre à m’abandonner à mon agonie et délaisser mon corps inerte dans une ruelle ? Je crois que je pourrais trouver cela attendrissant. Tu es parfois d’un romantisme tellement mièvre. » Un sourire tendre déforme mes lèvres alors que mon regard se plonge dans le tien avec une intensité teintée d’émotions. Je prends une profonde inspiration et doucement je viens caresser ta main. Je parcours doucement ta peau savourant cette sensation familière de picotement. Lentement, je me penche vers toi alors que j’effleure ta joue de mes lèvres pour poser ma tête sur ton épaule. Je savoure quelques instants cet instant de calme avant de reprendre essayant de garder le contrôle malgré tout le chaos que la morsure sème en moi. C’est la zizanie dans ma tête. « Tu es manipulateur. Tu sais combien je suis joueuse et je ne peux pas ne pas relever ce défi sans te laisser gagner. Tu joues avec mon esprit profitant de mes failles. Mais es-tu prêt à prendre le risque de ce combat entre nous où le vainqueur sera celui qui met l’autre au sol ? Où tous les coups seront permis ? Je veux bien jouer ton jeu mais ne sois pas surpris quand tu me trouveras sur ton chemin. » Brusquement, mes crocs viennent mordre ton cou. Je sens le goût de ton sang entre mes lèvres et je ne parviens pas à me stopper en prenant encore et encore. Je suis complètement ivre de toi.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Mar 2 Avr - 20:51
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« There’s no sense, the fire burns »

       
La défaillance sombrant dans mes faiblesses personnelles n'était pas une conception caractéristique de ma personne, alors quand celle-ci apparaissait, je demeurais être instable dans mes agissements. Il semblerait que Camille possède une des cavités de mon mur impénétrable, et pourtant entre la lutte de nos consciences, aucun ne sortirait vainqueur de notre jeu impétueux. Les points lumineux du ciel traduisant les étoiles immortelles étaient un véritable rideau d'apaisement dans nos déchirures. Le moment était créé pour échapper à une autre tempête de la ravissante femme à la chevelure blonde, mais pour combien de temps ? Sa révolte imprévisible forçait à emprunter des autres situations plus profondes alors que je ne cherchais pas à implanter cette forme de pudicité. Au contraire, je fuyais, mais Camille s'échappait encore plus, là était ma victoire personnelle qui trouvait dans son axe un certain réconfort égoïste. Aucun mouvement brusque, seul l'air du vent soufflant dans nos cheveux était une mélodie ensorcelante bien que son cœur résonnait en chœur pour rythmer ce moment précieux. Mon sourire s'élargissait à son rire où le calme planait ainsi que ses mots véridiques, son caractère était l'un de ses nombreux charmes dans mes iris bleutés. La demoiselle en détresse était redescendue de ses crimes vocaux pour une présence moins tumultueuse. Je me laissais porté par ma fine naïveté à ses écoutes et j'arrivais à apaiser intérieurement cette angoisse mortelle qui pourrissait mes veines. Je ricanais très nerveusement à ta possessivité maladive qui recelait tant de sentiments alors que mes yeux se noyaient dans les tiens pour un instant magique. Je pourrais observer le fond de cette couleur toute une vie dans un silence où seul mon esprit pourrait innover la symphonie d'un violoncelle. Je ne sentais pas le contact de sa main même ses paroles, hypnotisé par sa beauté inégalable, j'étais un servant de ma propre noyade. La scène était fortement déroutante et à l'instant de cette compréhension, je quittais ses yeux pour vriller mon regard sur sa main d'un air coincé. Je pouvais facilement rivaliser avec Elijah, c'était même certain.    
 
Un tourbillon nostalgique enivrait tous mes sens à la sensation de sa tête sur mon épaule, un retour en arrière sur un banc où la lumière s'éteignait dans ses yeux et dans mon cœur. Une scène à jamais gravé dans mon esprit pour ne pas oublier le poids de sa présence et de sa chute tandis que mon rictus devenu invisible sur mon visage, je me replongeais dans cet instant douloureux tristement réveillé par le souffle imprégné de ses lèvres sur ma joue. Je me fourvoyais, son souffle n'était que la sensation de ses crocs, mesquine de jouer avec ma fine crédulité. Je grimaçais et mettais un certain temps avant de l'arracher de ma carotide, seul ma main sur son genou compressait celui-ci. Le bébé vampirique jouait de ma personne comme un automate et la colère refaisait surface. Pourquoi devait-elle encore tout briser de cet instant ? Pourquoi ? Même si mon sang était son remède, je souhaitais la sauver, pas qu'elle se sauve elle-même en profitant de ma négligence de ses gestes.

Un grognement retentissait de ma gorge puis usant de ma vitesse vampirique, je plaquais Camille au sol démêlant son emprise sur ma peau :

« Comment oses-tu profiter ainsi de ma faiblesse ? Personne ne peut se permettre de me mordre deux fois, personne. Qui est le plus manipulateur des deux en ce moment Camille ? Tu préfères te servir pour ne pas vivre avec la pensée que tu me serais redevable, c'est d'une tristesse pour toi. » serrant fermement sa mâchoire tandis que mes yeux fusillèrent les siens.

Je me relevais rapidement posant ma main sur la morsure de ton aura pour hurler avec une éternelle frustration :

« Un espoir de ? Est-ce que tu as vu un espoir d'une nouvelle danse ? Je voulais te sauver comme j'aurais sauvé mon entourage que j'affectionne particulièrement. Tu te fais un théâtre dans ta petite cervelle de névrosée, c'est seulement toi qui gardes l'espoir avec ta possessivité. Pas moi, tu as suffisamment dégueulassé notre idylle passée pour que je pense à un avenir ensemble alors lève toi maintenant, et jouons sérieusement. » croisant les bras sur ma poitrine où mon pied claquait sur le sol en signe d'agacement.

Je ne quittais pas sa silhouette et rétorquais rapidement :

« Si tu crois que je vais tressaillir de tes futures menaces ou plans machiavéliques à mon égard, tu te trompes. Je jouerais la facette de l'indifférence où tu mourras d'avoir attendue un signe de part, seule. Fais ce que tu as envie, sois vivante, défies les lois de la nature, défie-moi, mais en aucun cas, tu n'auras pas satisfaction car je sais comment t'atteindre. » gloussant dans des rires étouffés pour montrer une moquerie contre ta personne.

Évidemment, que je portais une autre affection pour Camille plus profonde, plus sentimentale parce que je voyais encore une belle idylle en devenir. Néanmoins, je refusais d'admettre ses mots même si mes lèvres criaient d'embrasser les siennes. J'allais avoir une longueur d'avance sur elle pour pouvoir l'anéantir à mon tour, j'avais toujours un terrain avancé sur mes ennemis et des plans à foison pour les forcer à s'agenouiller devant moi.


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« Le retour s'annonce fanatique dans sa partialité »
 
       
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Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Ven 26 Avr - 14:42
Camille O'Connell
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I loved my life... I was happy....

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I became a Monster and now...

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There is no hope anymore !


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There’s no sense, the fire burnsft. Niklaus Mikaelson

Le labyrinthe tortueux de mes pensées avait enseveli la douce Camille qui rêvait d'un bonheur futur. Prisonnière de ses propres craintes, elle errait hurlant à la mort dans le vain espoir d'un sauvetage. Elle se débattait contre des murs si hauts qu'ils brisaient sa vue vers le ciel. Seule et perdue dans l'obscurité, elle cherchait une sortie providentielle échappée à la vigilance de son geôlier qui n'avait pas l'intention de laisser sa putride faiblesse contaminer son air. Nul espoir qu'un jour, elle ne puisse retrouver cette liberté qui lui avait brutalement été volée. Dans ce dédale sans fin, elle ne pouvait espérer trouver la paix hantée par des souvenirs d'un temps passé. Elle rêvait d'être frappée d'amnésie et de laisser l'engourdissement gagner son cœur, la mort lui apporter la libération. Mais cette Camille n'avait pas pour habitude d'abandonner face aux démons qui la terrorisaient. Elle ne pouvait laisser filer l'espoir même s'il était illusoire. Alors même si parfois, elle cessait sa course sans fin, jamais longtemps abattement ne la frappait. Et elle repartait à l'assaut de cette prison tentant de se faufiler dans la moindre faille. En cet instant d'abandon, elle était si proche de définitivement s'évader de sa prison alors que ton sang coule dans mes veines. Je retrouve une foison de sensations oubliées qui me donnent la sensation que je suis à nouveau si vivante. Je suis ivre comme si je venais de vider plusieurs bouteilles de champagne mais je suis sobre si ce n'est de ton odeur qui m'entête. Je savoure pleinement trouvant l'apaisement que mon cœur espérait vainement jusqu'à cette seconde. La magie m'enveloppe et la guérison ne gagne pas que mon corps mais mon être tout entier. Tu es à la fois mon poison et mon remède. Cette évidence monte en moi comme un tsunami qui pourrait m'ensevelir et me garder dans ses profondeurs. Les mots naissent lentement dans mon esprit, ceux qui portent en eux une lumière digne des plus grandes déclamations d'amour. Alors que la satiété approche, les mots menacent de sortir en un flot intarissable. Mais tu brises tout, éclatant la bulle qui avait vu mon être trouvé le repos de ses luttes infernales.

Le sol contre mon dos m'arrache une grimace alors qu'une unique larme me monte aux yeux. Incapable de percevoir cette pression sur mon genou comme l'alerte d'un danger imminent, je suis foudroyée par l'évidence de ce quiproquos qui une fois de plus nous éloigne comme deux aimants qui se repoussent. Je grogne de frustration alors que je voudrais te hurler que tu n'es qu'un sombre idiot, architecte de son propre malheur. Tu enterres mon cœur sous un mausolée qui scelle à jamais ces réminiscences de l'amour unique qui a su réunir nos deux êtres comme les pièces complémentaires d'un puzzle. « Mais quel sombre naïf tu peux faire. Je ne sais pas encore si ta naïveté la plus amusante est celle nourrie de cette espérance illusoire que j'aurais pu te tomber dans les bras ou celle de porter en toi la croyance que je ne te suis pas redevable. Tu as cru que j'allais rentrer les griffes sous l'effet de ce mal ? Que je cesserais de mener cette lutte intestine contre de vieux sentiments ? Naïf que tu es mais je ne sais pas si c'est de porter cette croyance ou de te rendre compte combien elle peut être fausse. » Supérieur à moi quand tu te relèves, tu l'es sous bien des aspects même si je ne pourrais te l'avouer sans te laisser voir les tréfonds de mon âme. Une profonde inspiration alors que je me redresse, encore chancelante. Je souris lentement m'adossant au mur, bras croisés sous la poitrine. Je tente de m'accrocher à cette provocation quand pourtant, je ne cherche qu'à protéger mon cœur déjà bien abîmés. La Camille éternelle romantique retourne dans son labyrinthe, perdue attendant une nouvelle opportunité de trouver la chaleur rassurante de l'astre solaire.

« Jouer sérieusement ? Mais avec plaisir love. Laisse-moi te montrer comment un monstre tel que moi joue. Viens donc participer à une de mes soirées décadentes. Quoique ce ne serait pas raisonnable vu la manière dont tu viens de briser la nuque du seul homme ayant suscité du désir en moi en 24 heures. Laissons une nouvelle fois nos routes se croiser pour que je te prouve combien une fille comme moi peut se révéler amusante quand on ne l'importune d'un sentimentalisme de bas étage. » Dure, je le suis bien plus que je ne le désirerais mais je me dois de replacer les barrières entre nous si je ne veux pas que la dépression ne m'attire dans un gouffre dont je n'aurai nul espoir de me sortir. Je luttais avec acharnement pour ma survie dans un monde où je doutais d'encore avoir ma place. Quel sombre destin se jouait entre les mains de tisseuses. Je n'en avais nulle idée mais si je ne prenais pas garde, la mort me cueillerait à nouveau. « Alors voyons qui de nous mourra d'avoir attendu trop longtemps ! Je n'ai plus besoin de toi dans mon existence bel amour passé. Tu ne peux plus rien m'apporter car ton amour a déjà fait son œuvre transformant mes ailes immaculément blanche en des ailes sombres, déchirées mais puissantes. Fuyons-nous et résistons à l'appel de nos deux corps l'un envers l'autre. Découvrons qui de nous le premier craquera. » Une nouvelle partie venait de débuter.

Sujet: Re: There’s no sense, the fire burns | Camille O'Connell | Terminé.    Jeu 2 Mai - 0:50
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♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

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« There’s no sense, the fire burns »

       
Le mécanisme de nos influences contraires créait un lourd rideau se peignant dans l'indestructible. On cherchait mutuellement la confrontation mesquine pour souhaiter avoir le dernier mot sur l'autre. On jetait nos plus belles cartes pour se lacérer dans nos absurdités et mener notre propre vérité au pouvoir de nos comportements. Pas de joyeuses retrouvailles, pas de sentiments profonds simplement une guerre qui amorçait un jeu malsain. Je cachais mes émotions profondes pour ne pas souffrir de son départ, c'était mieux ainsi puisque je méditais, dès à présent, du contact de ses bras durant nos nuits fraîches. Aucun de nos deux portait le flambeau de la victoire ni le flambeau de la résignation, rien n'était encore perdu pour la continuité d'une belle idylle où la musique fanfaronnerait dans le creux de nos échanges. Même quand le temps devenait d'une noirceur perçante, Camille m'avait appris que la clarté existait pour dominer les ténèbres. Je souhaitais y croire parce que je n'imaginais pas mon retour pleinement à ses côtés et sans gouvernail. Pas par peur d'une quelconque solitude, elle était une des rares personnes à capturer mes mystères et de me faire réagir dans mes agissements, elle était l'essence même des battements de mon organe vital. Il était difficile de porter le masque de la sincérité par les nombreux mensonges octroyés, ils étaient  facile à exprimer. Était-ce une forme de lâcheté ? Peut-être parce qu'il était scandaleux de plier à une personne. Je pouvais renvoyer sa plaidoirie sur la naïveté dans ses belles courbes, néanmoins, il n'aurait eu aucun impact puisqu'elle était encrée dans sa fausse authenticité. Au contraire, je n'étais pas adepte des femmes faciles qui s'agenouillaient à chacun de mes propos, j'appréciais les femmes de caractère même si elles touchaient partiellement mon ego. Cela rendait les choses plus intenses avec une touche dramatique où je me satisfaisais de ce rouage brûlant.  
 
J'attendais poliment la fin de ses tirades pour pouvoir rétorquer et user de ma raillerie concernant sa phase où le mot naif demeurait être à plusieurs reprises. Si Camille s'attendait à voir son lancé de poignard empoissonné briser mon amure de glace, elle se fourvoyait encore une fois. Pauvre petite fille perdue, si fragile malgré ses apparences.. Elle feintait énormément pour porter des coups crédibles, malheureusement pour elle, le contraire s'installait de plus en plus. Comme par exemple, sa fine lueur antérieure faiblissait tous ses beaux discours néanmoins, j'admirais son courage à hurler ses batailles. Elle était toujours brave dans ses mots d'élocutions, intérieurement, cela me réconfortait pour ce nouveau monde. Elle possédait la meilleure arme : elle-même et elle avait entièrement raison. Évidemment, que jamais, je n'énoncerais pas ses mots à son égard, mais les pensées étaient plus puissantes.  

Je levais les yeux au ciel et minais de mes doigts l'apparence d'un bec d'oiseau en guise de jacassement inutile :

« Blablabla. Arrêtes de jouer la carte de la crédulité à mon égard. Tu sais pertinemment que je ne le suis pas. Si c'est encore un moyen de me déstabiliser, c'est raté Camille. » cassant un peu plus la distance entre nos deux entités.

Et puis, mon regard se fronçait à la cohérence de ses autres mots « soirées décadentes ». Mon esprit torturé clignait d'un rouge pourpre à leur signification. Était-elle sérieuse ? Ou était-ce ma perversité qui se faufilait sous des traits agacés ? La nouvelle était invraisemblable, comment avait-elle l'envie de se rabaisser à ce stade-là ?

« Attends. Ne me dis pas que tu souhaites user de charmes pour offrir à ta frustration un peu de réconfort ? Ou est-ce vraiment parce que tu as envie d'humilier ton image peu glorieuse, actuellement ? Dans quel merdier, tu vas encore te noyer ? » haussant mes deux sourcils pour un visage des plus sévères. Mécontent de sa fourberie, elle ne voyait qu'un jeu et rebondir après ce genre de visions attisait ma colère. Et pourtant, un simple frottement sur ma légère barbe froissant la peau de mes doigts était le seul signe apparent. Il fallait avouer que le divertissement allait devenir très méprisable, peu importe, j'étais de la partie.

« Tu veux vraiment me rendre responsable de tous tes maux ? C'est si faible de penser ainsi brave barman. Enfin barman.. Comment devrais-je dire maintenant ? Brave pute ? Femme de joie, c'est plus poétique. » affichant un fin sourire provocateur où parcourait ma langue sur mes lèvres faussement caractérisées par la sympathie.

Je soupirais fortement et rétorquais avec un peu plus de fermeté :

« Tes ailes n'ont pas besoin de moi, mais elles ne peuvent voler sans un fil conducteur. Si tu veux t'embarquer dans cette voie, c'est ton choix. Néanmoins, sache que, je n'attiserais aucunement ta jalousie pour te rendre la pareille. Je vais faire pire et je deviendrais ton cauchemar le plus redoutable de ton existence Camille O'Connell. » pointais-je mon index sous son regard. Je esclaffais en déposant la paume de mon doigt sur le bout de nez émettant une petite pression :

« Tu as été touchée, tu vas couler. Ensemble comme deux amants maudits. » allongeant un sourire hautain ainsi je disparaissais dans la pénombre.


= Fin dr rp =


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