You are the one... [Pv : Lyam M.]

You are the oneTell me why are we wasting time On all your wasted cryin' When you should be with me instead - Treat you Better

Le petit corps de Mia blottit contre moi, je dansais lentement avec elle. Je crois même que j'avais fermé les yeux un instant. Je respirais sa douce odeur, je faisais fi du reste autours de nous. Je n'entendais même plus la musique. Ma joue contre son crâne, une main dans la sienne, l'autre au creux de ses reins. On bougeait doucement, savourant nos retrouvailles. Je ne sais même pas combien de temps nous restions ainsi... plusieurs minutes. Lorsque Mia rompit cet instant... j'avais l'impression de me sentir de nouveau léger. Tout cotonneux. Je lui souriais tendrement, serrant mes larges mains dans les siennes si petites. "Ok... rentrons..." Nous retournions à la table, j'attrapais ma veste et ma guitare avant de la suivre à l'extérieur. Je lui mettais ma veste sur les épaules et l'entrainais jusqu'à ma voiture. J'étais silencieux durant tout le trajet. Toute ma peine semblait s'être envolée. J'avais tout oublié et je replongeais entre ses bras avec une facilité déconcertante. Mia pouvait me briser le coeur un millions de fois, je lui pardonnerai tout autant...

Je garais la voiture en bas de l'immeuble qu'elle m'avait indiqué et je sortais de la voiture. J'attrapas ma guitare et un sac de sport, les seules affaires que j'avais. Je fermais ma caisse et je la suivais dans les escaliers sans faire de bruit pour les voisins. Tout ceci avait un gout de déja vu, de rassurant. Je retrouvais Mia et nos habitudes. Elle avait toujours été plus douée que moi pour nous trouver un toit où dormir. Je rentrais un peu timidement chez elle, je déposais ma guitare dans un coin ainsi que mon sac et je retirais mes chaussures pour ne pas salir son intérieur. Je souriais au souvenir qu'elle évoquait et riais même un peu. "Oh oui... ma tête se souviens encore du plafond je crois !" Je m'étais cogné le crâne un nombre incalculable de fois à ce putain de plafond trop bas et mansardé ! Il faut dire que j'étais un peu maladroit sur les bords. Mais j'avais aimé ce studio ! C'était notre premier chez nous ! On était ensemble et rien ne pouvait nous arriver.

Mia s'allongeait sur le lit et tapotait les draps à coté d'elle. Bon sang ça faisait une éternité que je n'avais pas vu un lit ! Je levais les yeux au ciel et soupirait. "Tu es incorrigible miss Cavalerro ! 5 minutes alors..." Sinon je risquais fort de ne jamais m'en relever ! Je me laissais tomber sur le lit et je regardais le plafond en souriant. "Pas mal du tout..." Je la regardais et subitement, je vis la lueur dans son regard ! Oh bordel ! J'étais cuit ! Elle se jetait sur moi pour commencer à me chatouiller. Je riais en me débattant, elle savait a quel point j'étais sensible ! Malgré sa petite taille toute menu, elle réussissait à chaque fois à prendre le dessus sur moi avec cette technique et bon sang, elle n'avait pas perdu la main. Très vite, je me retrouvais les mains bloquées au dessus de ma tête et son sourire triomphant me fis rire. "Grrrr tu es sadique ! Vilaine... très vilaine louve !" Je riais avec elle. Dieu que son sourire et son rire m'avais manqué. Et ce grand regard brun qui doucement vient s'ancrer dans le mien.

Je ne ris plus, elle non plus... le temps semble s'arrêter tout d'un coup et mon coeur bat à tout rompre dans mon poitrine. Nos corps sont trop proches, nos visages aussi ! Tous mes sens se mettent en alerte. Je dois résister ! Résister à l'appel de ses lèvres, de son corps. Je ne veux pas qu'elle me fuit. Je ne suis qu'un ami pour elle, un frère et... Tout d'un coup... je deviens plus. Les lèvres de Mia viennent de s'écraser sur les miennes. BOUM ! Mon coeur explose dans ma poitrine. La chaleur envahit mon corps brutalement. Ses lèvres dont j'ai eus envie si longtemps se mouvent sur les miennes... Je goute enfin à leur gout sucré et doux. Leurs chaleurs est sans pareille. Je tremble doucement sous l'intensité de ce moment parfait. Je libère doucement mes mains de l'emprise des siennes et j'agrippe d'une main sa nuque pour approfondir ce baiser tant désiré. Une main au creux de ses reins, mes doigts glissent sous son haut à la recherche de sa peau... douce... délicate. Sous mes doigts des picotements agréable, comme dans tout mon corps. J'ai excessivement chaud et dans un mouvement lent et doux, je la fais basculer sur le lit sans relâcher ses lèvres. Une de mes mains viens nouer mes doigts au sien au dessus de sa tête, inversant les rôles alors que ma langue caresse la sienne avec langueur. Mon autre main caresse sa joue tendrement. Puis... doucement... je relâche ses lèvres et je la regarde . Elle est si belle, ses cheveux noirs étalés sur l'oreiller autours de son visage parfait. Mon coeur est prêt à exploser à nouveau, mes joues sont d'un rouge vif et j'ai terriblement et irrévocablement envie d'elle mais je reste là à la contempler, mon pouce vient caresser ses lèvres alors que l'émotion m'envahie, noue ma gorge et fait briller mon regard alors que tout m'apparais brusquement comme une évidence. "Je suis amoureux de toi Mia.... Pardonne moi de t'avoir abandonné... Je ne veux plus jamais te perdre." Il fallait qu'elle sache... c'était pour ça que j'étais parti. Parce que je l'aimais et que la voir avec Dylan était... intolérable ! J'étais amoureux d'elle putain ! Je l'aimais comme un fou !!

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You are the one...
... that makes me weak ••• Il se prêtait au jeu sans difficulté. En même temps il n’avait d’autre choix. Je savais qu’il était en position de faiblesse lorsque je commençais à le chatouiller. Il riait, se tordait dans tous les sens mais était bien incapable de s’extirper de mes doigts de fée. Il était à ma merci. Je pouvais faire ce que je voulais de lui. Et tout ce que je trouvais à faire fut de l’embrasser.

Qu’est-ce qu’il venait de se passer ?! Je ne maitrisais plus rien. Avais-je seulement maitriser quoi que ce soit ? Les choses prenaient une tournure que je n’avais pas prévu. Personne n’aurait jamais pu le prévoir. Lyam n’était qu’un ami n’était-il pas ? Il était mon meilleur ami. Il était ma famille. Il était le seul à me comprendre. Le seul en qui j’avais une confiance totale et aveugle. Le seul que j’aim… Non… Ce ne pouvait pas être ça. Non… C’était pas de l’amour. Si ? Non ? Je ne savais pas du tout. Je n’avais jamais rien senti de tel pour quelqu’un d’autre.

Pourtant nous voilà. Moi au-dessus de lui, mes lèvres sur les lèvres et un feu qui grandit au fur et à mesure que ses mains glissent sur mon corps. Ce n’était plus des frissons, c’était des tremblements d’un désir si longtemps refoulé. Mais je ne savais pas qu’il était refoulé. Je ne savais pas qu’il existait quelque part au fond de moi. Je savais pourtant que sans Lyam j’étais perdue. Sans lui je n’étais pas la louve que j’étais réellement. Quand il était là, j’étais sur un petit nuage, ça ne faisait aucun doute. Mais là, ça prenait des proportions…

Perdue dans mes pensées, je me retrouvais sur le dos d’un claquement de doigts. Je me laissais faire. Mon corps ne demandait que ça. Il répondait à chacune des caresses du loup. Ce n’était pas le moment d’y penser mais Dylan ne m’avait jamais rien fait ressentir de semblable. Même pas un petit peu. Nos langues s’étaient lancées dans une danse qu’elles seules pouvaient exécuter. C’était comme si elles se connaissaient déjà. Car nous deux, nous nous connaissions sur le bout des doigts. Le bout de ses doigts. Dieux que c’était bon ! Moi, je n’osais pas le toucher, de peur que nous atteignions un point de non retour. Les yeux fermés, je ne pouvais pourtant pas le repousser. A croire que j’avais attendu ce moment toute ma vie.

Il finit par quitter mes lèvres, laissant les miennes en suspens dans l’air, dans l’attente qu’il me revienne. Ce qu’il ne fit pas. Je rouvris les yeux pour constater qu’il laissait perdre les siens sur mon visage. Quand enfin je posais ma main libre sur le haut de Lyam, prête à la glisser dessous pour goûter les aspérités de sa peau, il me fit un aveu que je n’étais pas prête à entendre. J’ouvris grand les yeux, le fixant dans l’incompréhension la plus totale. Lui pourtant, me regardais toujours avec les yeux de l’amour. Et malgré tout ça, c’était l’évidence même. Rien n’avait jamais été aussi clair entre nous qu’à cet instant. Mon corps continuait de le réclamer et je sentais clairement qu’il en était de même pour le sien. Je brûlais littéralement de désir pour lui.

Lyam, murmurais-je, je…

Une larme roula sur ma joue, silencieuse. Je ne sus pas si elle était synonyme de joie ou de peine. Je fermai les yeux un court instant et remontais alors ma main sur la joue du loup. Je caressais celle-ci doucement.

Lyam, je t’…

Je t’aime… Ce n’était pourtant pas compliqué. Tout prenait du sens. Sa chanson. Son départ précipité. Ses tendres regards. Ses caresses. Notre proximité. Les battements de mon coeur chaque fois qu’il s’approchait de moi. Les frissons chaque fois qu’il me touchait. Les murmures de mon intimité si proche et pourtant si loin de la sienne. Malgré tout…

On ne peut pas…

Je le repoussais doucement et quittais la couche promptement. Je venais poser mon dos contre le mur juste à côté. Maintenant, loin de lui, j’avais si froid. Je posais mes mains sur mes épaules pour tenter de retrouver un semblant de chaleur. Je ne parvenais malgré tout pas à le quitter des yeux. J’avais envie de lui, c’était indéniable. Cependant je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Pas ici. Pas dans ses conditions. Pas alors que c’était l’alcool qui m’avait poussé à l’embrasser. Je ne voulais pas qu’il pense que je n’étais pas moi-même.

On ferait mieux de dormir et de parler de ça à tête reposée…

Ma voix était rauque, presque un râle de douleur alors que je me refusais moi-même de laisser aller à ce que mon corps et ma tête me hurlaient. J’étais stupide de ne pas laisser parler mon impulsivité pour une fois. Mais Lyam méritait mieux que ça. Là tout de suite, j’avais la sensation de ne pas le mériter.

J'allais prendre place sur le canapé sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit. Il y avait malgré tout de fortes chances pour que je me glisse à ses côtés au milieu de la vie pour le sentir encore près de moi.:copyright:️ 2981 12289 0

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Le souffle court, je regardais Mia, sa beauté m'éblouissant un peu plus à chaque seconde. Venait-elle réellement de m'embrasser ? Est-ce que cela voulait dire que les sentiments que j'éprouvais pour elle tout ce temps étaient réciproque ? J'avais tellement envie d'elle mais je ne sais pourquoi j'avais ressentis le besoin de lui avouer ce que j'avais sur le coeur depuis si longtemps. Même moi je n'en avais pas conscience, jusqu'à ce que je sentes ses lèvres sur les miennes. Je voyais qu'elle réfléchissais, ses lèvres s'entrouvaient... Un premier murmure... un second... Mon coeur tambourinait dans ma poitrine alors que j'attendais qu'elle me libère de cette attente ! Est-ce qu'elle ressentait ce que je ressentais pour elle ? "On ne peut pas" Brutalement, je sentis une nouvelle fois mon coeur se briser. Ce on ne peut pas résonnait aussi douloureusement que 'Je te présente Dylan' Je revoyais la tête de ce connard que j'aurais définitivement dut exploser pour ma propre satisfaction personnelle et lupine. Je la revoyais avec lui. Je me revoyais sans elle tous ces longs mois. Subitement, je me sentais terriblement con !

Elle venait de m'embrasser, l'espace de ces quelques secondes j'y avais enfin cru. Mia m'échappais, elle me fuyait et je m'asseyais sur le bord du lit en la fixant à l'autre bout de la pièce, dos au mur. J'étais sonné... Mon visage n'exprimait en apparence rien. J'étais livide et impassible. Il y avait trop d'émotions se bousculant la première place pour qu'une seule ne parviennent à émerger. Se coucher ? Dormir ? Comme si j'en étais capable à présent... Je me relevais calmement. Mon calme m'étonnais moi même en vérité. Je n'étais pas sur que se soit un bon présage cependant. Elle s'allongeait sur le canapé et je traversais la pièce silencieusement pour récupérer ma veste. Je sentis immédiatement sa crainte dans mon dos. "Prends le lit Mia... je ne dormirai pas là cette nuit." Je réussissais à lui faire face et je m'approchais d'elle pour venir embrasser son front afin de la rassurer. "Je te laisse veiller sur ma guitare..." C'était uniquement pour lui signifier que je ne quitterai pas la ville à nouveau. Ma guitare c'était tout ce que j'avais. Elle savait ce que ça signifiait pour moi. Je m'éloignais alors et quittait la pièce promptement pour refermer la porte derrière moi.

Je ne pouvais pas rester là, je savais que j'allais exploser ! Je dévalais les escaliers pour ne pas laisser à Mia le loisir de me rattraper. Je montais dans ma voiture, allumait la radio dont je montais le son avant de démarrer. Je ne m'éloignais que de quelques kilomètres avant de garer ma voiture sur un parking. Je coupais le contact et me mis à frapper de toutes mes forces sur le volant de la voiture avant de fondre en larmes. Des larmes de colère, de rage ! Pauvre con que j'étais !!! Une femme comme elle ne pouvait pas m'aimer ! Personne ne le pouvait. Personne ne l'avait jamais voulu. L'alcool l'avait juste poussé à faire une chose qu'elle regrettait déjà. Après quelques minutes... je sortis prendre l'air frais... je faisais quelque pas et sortais un paquet de cigarette pour en fumer une. Je m'allongeais à moitié sur le capot de ma voiture et je regardais les étoiles. ça m'avais toujours plus ou moins calmé de faire ça. Je tirais nerveusement sur ma clope, essayant aussi ainsi d'enlever le gout de ses lèvres des miennes. J'avais le coeur en miette mais j'avais aussi l'impression que c'était moins douloureux que la première fois. Peut être qu'avec le temps on s'habitue à la douleur, on vit avec. J'avais besoin d ecette nuit pour y voir plus clair.

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