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You are the one... [Pv : Lyam M.]

Sujet: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Mer 27 Nov - 21:01
Mia Cavalerro
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Mia Cavalerro
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... that makes me weak ••• Une long soupir m’échappa. La journée était terminée. Je venais d’achever ma première semaine de travail. J’avais trouvé une place temporaire dans un petit restaurant cajun à la sortie de la ville. Les plats proposés m’étaient inconnus au début, mais maintenant, je les connaissais presque tous par coeur. Presque. Il y avait toujours cette recette aux gombos épicés. Je secouais doucement la tête en jetant mon tablier dans mon casier avec le reste de ma tenue obligatoire. Je retrouvais alors une tenue bien plus informelle. Un jean, un pull blanc léger très ample et des bottines noires. Je détachais mes cheveux tout en prenant la direction de la sortie lorsqu’on m'interpella d'une voix douce.

_ Mia, ça te dirait d’aller boire un verre avec moi ? Y a un bar sympa pas loin où y a souvent de jeunes artistes qui se produisent…

J’eus un léger pincement au coeur. Je connaissais ce genre d’artistes. Lyam en était un. Je me pinçais les lèvres en repensant à lui puis affichais rapidement un large sourire convaincue.

Excellente idée. C’est tout ce dont j’ai besoin après cette première semaine.
_ Ca c’est clair ! Mais tu t’es débrouillée comme une cheffe.

Je lui donnais un coup de hanche complice avant de la suivre. Quelques minutes de marche à peine et nous arrivions à ce fameux bar. A peine entrée, je fus saisie par l’ambiance enivrante. Tout le monde semblait rire, boire, danser. C’était absolument formidable. Il me manquait cette chaleur humaine depuis un moment maintenant. Depuis des semaines. De très longues semaines… Je chassais tout cela immédiatement de ma mémoire et me reconcentrais sur ma collègue, Ella, qui me dirigeait prestement vers une table libre. Les premières, près de la scène de fortune étaient déjà prises. Mais nous étions tout de même bien placées. Un verre. Puis deux. Puis trois. Je me levais pour me laisser emporter par la musique. Ivre d’alcool, je ne l’étais pas encore, il m’en fallait plus que cela. Ivre de musique, ça, je l’étais depuis aussi longtemps que je m’en souvenais. C'était à tel point que je me demandais parfois si l'un de mes parents n'était pas aussi musicien, ou danseur.

Soudain, je fus interrompue par une voix qui annonçait le début du concert. Impatiente, je demeurais debout, tout près de la scène. Les lumières furent tamisées, seul un spot demeurait sur un siège. Un ampli, une guitare et rapidement le musicien arriva sur scène. La démarche me parut familière mais je n’y prêtais pas attention pour le moment. J’avais tourné les yeux vers Ella qui s’agitait sur la banquette en sirotant son cocktail très girly. Puis il prit la parole pour se présenter, avant de commencer à jouer et là, avant même qu'il dit son nom, je sus.

Mon coeur sembla arrêter de battre. Je me tétanisais sur place. Je ne sus si j’étais heureuse de le revoir ou bien en colère. Triste. Je ne savais plus rien. Le temps lui-même sembla arrêter sa course, au moment précis où ses yeux rencontrèrent les miens. Il n’existait plus rien. Puis je reconnus les paroles. Des paroles qu'il avait écrit pour moi et pour personne d'autre. Je n'avais pas besoin de connaitre la mélodie pour la reconnaitre. Une main sur le coeur, l’autre sur les lèvres, je ne pouvais pas bouger. Pourtant, l’envie de crier, de partir en courant me déchirait les entrailles. Mais ça m’était impossible. Je ne contrôlais plus mon corps.

Quelques chansons plus tard, je repris contact avec la réalité. Je n'avais rien écouté à part la première chanson, la mienne. Je ne savais pas s'il en avait écrit de nouvelles, si autour de moi, on aimait ce qu'il faisait. Je m'étais noyée dans son profil, incapable de détourner le regard. Je battis des paupières plusieurs secondes. L’air revint rapidement dans mes poumons. J’inspirais à pleines narines et commençais même à hyperventiler. J’avais besoin de sortir. Quand enfin je pus me mouvoir, j’essuyais les perles salines sur mes joues et m’enfuyais à grandes enjambées, sans regarder derrière moi, ne m'inquiétant pas qu'il veuille me parler, qu'il me suive. Je ne pouvais pas. J'étais incapable de l'affronter pour le moment. C'était trop frais dans ma mémoire. Trop douloureux.

Quelles étaient les chances ?! Mais après tout, nous en avions parlé n’est-ce pas. Nous souhaitions tous les deux venir ici pour en apprendre plus sur ce que nous étions. Dehors, je ne sus quel chemin emprunter, laissant mes pas me guider. Mon esprit était ailleurs, distrait par ces grands yeux marrons que je n’aurais jamais pu oublier. Quel effet avait-il sur moi ?! J’étais ravie d’avoir retrouvé mon meilleur ami, mais pourtant effrayée. Et ces paroles… Les larmes commencèrent à menacer de couler encore. Je shootais dans une poubelle pour évacuer ce trop plein d’émotions.

Bordel !
_ Hey ! Fais gaffe ma jolie, tu pourrais blesser quelqu'un…

Je fus stoppée dans mon envie de shooter encore et encore dedans. Un homme se planta devant moi, les bras croisés sur son torse, le regard mauvais.

_ T’en vas pas si vite… On peut peut-être passer un petit moment tous les deux. Je peux te consoler…

Il passa sa langue sur ses lèvres d’une façon absolument répugnante.

Je ne préfère pas.
_ Ne joue pas les Saintes Nitouche avec moi, je le vois bien que tu en as envie.

J’affichais une mine dégoûtée avant de faire demi tour, tentant de prendre la fuite. Mais l’homme ne fut en aucun cas arrêter par mon envie de partir et me tira vers lui, plaquant mon dos contre sa poitrine. Une forte odeur d’alcool me saisit les narines. Je retins un relent gastrique alors qu’il faisait basculer ma longue chevelure brune sur le côté. Je tentais alors de me débattre, mais il resserra sa grippe fermement autour de mes bras, les tirant d’avantage en arrière pour les coincer entre nous. Je n’avais malheureusement pas la possibilité de me transformer ici, dans cette ruelle, nous étions encore bien loin de la pleine lune. J’ignorais même si ça aurait eu un quelconque effet sur cet homme. Vu son taux d’alcoolémie, il aurait peut-être même trouver ça attirant. Balayant la ruelle des yeux, il me fallait trouver un moyen de me dépatouiller de cette situation. Puis une voix familière s’éleva dans la pénombre et mon corps sembla se détendre instantanément.:copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Jeu 28 Nov - 1:19
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"Si seulement j'avais pu te dire, ce que j'avais sur le coeur"

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La dernière pleine lune m'avais laissé H.S durant plusieurs jours. Peut être que si je n'avais pas vécu dans ma caisse, j'aurai certainement pu récupérer un peu plus vite. Seulement, ça ne faisait que quelques semaines que j'avais débarqué dans cette ville et je ne gagnais défitivement pas assez pour me payer le luxe d'un motel. Squatter sans connaitre la ville et ses habitants étaient bien trop risqué alors je préférer me contenter de ma vieille chevrolet noire. Ce jour était le premier où je réussissais à me rendre en ville. Les courbatures étaient devenus plus supportable. Alors que je jouais de la guitare au coin d'une rue, un homme m'accosta afin de me faire une proposition. Il organisait ce soir même une scène ouverte dans son bar. De jeunes artistes se produisait ainsi une fois par mois et lorsqu'il tombait sur une petite pépite, il lui proposait un contrat régulier pour ambiancer certaines soirées. J'avais accepté, bien entendu, à condition de pouvoir prendre une bonne douche avant. J'aurai pu contacté Hayley mais... j'avais encore du mal à compter sur quelqu'un d'autre que moi même, ou que... NON je ne devais pas penser à elle, pas avant un RDV aussi important.

Sous la douche chaude à l'arrière du bar, je fermais les yeux. C'était bon de pouvoir se laver autrement qu'à la rivière. Des fois je me demandais si je devais me faire pitié mais honnêtement, je n'avais connu que ça depuis le drame dans ma famille d'accueil. Avec Mia nous faisions un peu plus face à deux mais à présent, j'étais de nouveau seul. Attristé, le coeur lourd et serré, je coupais l'eau et sortais pour faire face au miroir. Je soupirais lourdement, tendu, le stress et le trac m'envahissant d'autant plus en entendant l'ambiance du bar se réchauffer. Je devais me dépécher. Alors, j'enfilais un pantalon en jeans noir, un T-shirt blanc ni large ni près du corps. Il laissait deviner ma musculature et mes tatouages. J'ébouriffais mes cheveux après une veine tentative pour les coiffer. Mes boucles n'en faisais toujours qu'à leur tête de toute manière. Je souriais en ayant l'impression de revoir dans le reflet du miroir Mia en train de me décoiffer alors que je tentais de tirer quelques chose de ces "bouclettes" comme elle aimait les appeler. J'enfilais ma vieille paire de converses blanches et j'enfilais un perfecto noir avant d'attraper ma guitare et de sortir de la pièce.

En coulisse, le barmaid m'avais laissé un verre de rhum afin de me détendre un peu. J'avais les mains moites et le souffle court. Je faisais craquer ma nuque et essayait de me concentrer pour faire le vide dans ma tête. A nouveau, des flash me parvenais. Le front de Mia collé contre le mien, nos mains entrelacées et nos respirations synchornisaient pour réduire tantôt notre stresse, notre agacement, colère ou encore colère. C'était comme cela que l'on se recentrait sur nous deux, s'aidant l'un et l'autre à se calmer et retrouver la paix. Elle n'était plus là pour m'aider. Peut être même partageait elle cela avec Dylan à présent. Un grondement sourd roula dans mon torse à cette idée. Ma poigne se resserra sur le manche de ma guitare et je chassais violement cette pensée de mon esprit. Je haissais tellement ce connard !

_"T'es près mec ?" Je sursautais en entendant la voix du gérant dans mon dos et j'acquieçais. L'homme d'une cinquantaine d'année montait sur la scène afin de m'annonçait dans tout son bar. Comme je l'avais demandé, un tabouret avait été installé, un pied avec un micro et de quoi brancher ma guitare sèche sur un ampli. Mes mains tremblaient un peu et j'avais la gorge sèche à nouveau. Je buvais une brève gorgée d'eau plate et à température ambiante avant que l'homme au cheveux grisonnant ne me fasse signe de le rejoindre. _"Lyam pour vous ce soir Mesdames et Messiers, Encouragez-le"

Je souriais, le remerciant avant de m'installer. Le projo' se fixa sur ma silhouette et ainsi, il me permettait de ne pas trop voir le publique. ça m'évitais ainsi d'être un peu trop stressé. Doucement je commençais à jouer mon premier morceau, celui que j'avais de jouer en premier à chaque fois depuis que j'avais quitté Mia. Je l'avais nommé Treat you Better (click) et je l'avais dédié à Mia en m'en allant pour la Nouvelle Orléans. Lorsque je la chantais, je la revoyais avec Dylan. Je revoyais leurs baisers. Leurs rires. Leur complicité. Je me revoyais soir après soir coucher les mots sur le papier. La notes s'envoler dans les airs pour retomber sous forme d'encre sur le papier. De cette 'rupture' qui n'en était pourtant pas une, était né mes plus belles chansons. Car depuis mon départ, j'en avais composé tant et plus. Toutes plus déprimante les unes que les autres. Alors que mon premier titre était un succès, j'enchainais avec le suivant. Plus entrainant mais pas plus gai pour autant. Stitches (click) était dans son genre très similaire à la première et cette chanson parlait comme de la première d'une peine amoureuse. Je n'avais pourtant jamais su avouer mes sentiments à Mia. Tout bonnement car je n'avais jamais compris que j'en avais à son égard. C'est seulement quand je l'avais vu avec ce loup de pacotille que j'avais sentis cette rage, cette jalousie puis cette profonde tristesse qui vous attire vers un fond sans fin. Mercy (clik) fut enfin le dernier titre que je proposais à mon publique de ce soir. Je vivais mes musiques comme si plus rien n'existait autours. Quand je montais sur scène pour dévoiler mes textes et mes compositions c'était mes trippes, mon âme que je servais à l'assemblée venue pour m'écouter et c'est toujours dans une presque transe que je cessais ma musique alors que les applaudissements battaient leur plein dans la salle.

Il me fallut quelques secondes pour revenir à moi doucement. Les mains tremblantes, je mis quelques secondes de plus pour lever sans vaciller de mon tabouret. Je retirais la lanière de ma guitare de mon cou pour m'approcher du bord de la scène remercier les gens en saluant. Et c'est là... là que je vis ses deux grands yeux noirs baignés de larmes. Mon coeur cessa de battre, ma respiration se bloqua. Subitement... tout autours de moi n'était qu'un putain de vertige tournoyant. Aucun loirsir de reprendre mes esprits que sa silhouette virevoltait déjà pour disparaitre dans la foule amassée et alcoolisée dans ce bar. Je reculais brusquement de la scène. Etait elle une hallucination ? Un tour de mon esprit après ces trois chansons que j'avais écris avec mes larmes et mon désespoir ? Tremblant je déboulais en coulisse et flanquais ma guitare entre les mains d'un serveur en pause. Je courrais dans les couloirs pour rejoindre l'extérieur par la porte de derrière. Légèrement perdu, je tournais sur moi même sans aucune idée d'où elle aurait pu partir. Je fermais alors les yeux pour humer l'air. Une des choses que j'avais découvert après quelques mutations c'était à quel point mon odorat c'était considérablement développé. Ce parfum... je rouvrais brusquement les yeux. Je ne l'oublierais pour rien au monde ! Mais que faisait elle en ville ?

Je ne prenais pas vraiment le temps d'y réfléchir. De faire des suppositions. Malgré mon coeur brisé, je ne pouvais m'empêcher de courir en sa direction. Je la retrouvé une ruelle plus loin, je distinguais péniblement sa silhouette et j'entendais surtout une voix masculine. Mon corps se stoppa net. Dylan ? Mes poings se serraient instinctivement. Non... Non je ne supporterais pas qu'elle soit venue jusqu'ici avec lui pour me torturer un peu plus encore.

_ T’en vas pas si vite… On peut peut-être passer un petit moment tous les deux. Je peux te consoler…
Je ne préfère pas.
_ Ne joue pas les Saintes Nitouche avec moi, je le vois bien que tu en as envie.


Ce n'était pas Dylan... C'était un sombre sal*pard qui tentait d'abuser d'elle, là, dans cette ruelle. Un grognement sourd et distinct gronda dans mon torse puis roula jusqu'à ma gorge. Tous mes muscles étaient tendus alors que je m'approchais rapidement de Mia et cet inconnu. Les poings et les machoires serrés j'articulais lentement.

-T'es sourd c*nnard ? Elle t'a dis qu'elle n'était pas intéressé..."
_De quoi tu te mêles toi ? Casse toi !"
-J'te conseille de la lâcher ! Maintenant !"
Je tremblais de plus en plus en m'approchant d'eux. L'homme riait comme un gros porc qu'il était à l'évidence et je sentais ma rage et mon avis de meurtre monter d'un cran.
_Ta gu*ule, ta mère t'as jamais appris à te mêler de tes affaires gamin ?"
-Non... ma mère ne m'a rien appris... mon père non plus d'ailleurs... mais la vie m'a appris à défoncer les sales c*ns dans ton genre !"

Rapidement, bien plus rapidement et précisément que je ne l'aurais cru, mon poing venais s'abattre dans la mâchoire du typer qui surpris relâcha Mia en reculant. Je l'écartais pour la placer derrière moi alors que le mec crachait du sang plus loin.

_P*tain, fils de p*te, tu m'as pété le nez ! J'vais te le faire regretter..."
Alors qu'il s'approchait vivement de nous, je grognais plus férocement et de manière particulièrement audible. L'humain face à moi sentit inconsciement la bête qui n'hésiterait pas à tuer pour protéger Mia et recula d'un pas en levant les mains.
_Allez vous faire f*utre... tu paies rien pour attendre !"
Dit il pour ne pas perdre la face en me menaçant de son index levé vers moi. Toi non plus mon gars... toi non plus. Son odeur était ancré dans mon esprit et si je venais à le recroiser... je le tuerais. Je lançais à son encontre de manière menaçante.
-Evite de te promener un soir de pleine lune à l'avenir..."
Car la bête n'aura de cesse désormais de traquer son odeur dés qu'elle en aura l'occasion.

Une fois que la silhouette de ce sombre idiot répugnant eut tourné au coin de la rue. Je me tournais brusquement vers Mia dont je tenais toujours la main frêle dans la mienne derrière mon dos. J'encerclais son visage de mes mains. L'adrénaline de la voir en danger m'avais fait oublier ma peine et ma rancoeur en une fraction de seconde et cette décharge n'était pas encore redescendu. Je caressais ses joues de mes pouces.

-Tu n'as rien ? Il t'as touché ? Fais mal ? Blessé ? Put*in je vais tuer ce c*nnard !"

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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Jeu 28 Nov - 22:00
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**I won’t lie to you**

Juste cette petite phrase et j’avais compris de quoi il s’agissait. Quand il était parti, il m’avait laissé cette chanson manuscrite, cette partition. Sous l’effet de la colère et de la tristesse, je l’avais déchirée sans aucune hésitation. Malheureusement, quand je m’étais calmée, je réalisai à quel point j’avais agi sous le coup de l’émotion. Alors je m’étais appliquée à reconstituer le morceau de papier avec du scotch et le gardais depuis toujours sur moi. J’aurais pu le recopier, le mettre au propre. Ca n’aurait pas été pareil. Il n’y aurait pas eu la même dimension. Le message aurait été plus fade.  J’avais finalement lu et relu les paroles, jusqu’à me les imprégner dans la moindre parcelle de mon être. Je savais cette chanson pour moi et je me doutais de sa signification. Je m’étais convaincue qu’un jour, il me la chanterait.

**I know I can treat you better**

Ce jour était arrivé. Je ne m’étais pas doutée une seule seconde à quel point Dylan et moi lui avions fait du mal. Moi, surtout. Ca y est, je m’en voulais. Autant que je lui en voulais, à lui, d’être parti sans rien dire. Une partie de moi voulait lui pardonner, lui dire que tout était oublié et que l’on pouvait se retrouver, comme avant, simplement lui et moi. Mais la plus grande majorité de mon être ne pouvait s’y résoudre. C’était trop facile. Je ne pouvais pas. Il m’avait tellement blessée. Alors quand son concert fut terminée, j'avais quitté le bar sans un regard de plus en sa direction.

**A girl like you deserve a gentleman**

Dire que j’étais soulagée de le voir était un euphémisme. En tant normal, j’aurais pu me débrouiller toute seule face à un type tel que lui. Je ne faisais pas réellement partie de ces jeunes femmes sans défense. Je n’étais pas humaine et possédais griffes et crocs acérées, même hors période de pleine lune. Mais cette rencontre inattendue m’avait tellement bouleversée que je n’avais pas eu la force d’essayer de lutter d’avantage. Et grâce à Dieu - si on croyait en Lyam -  je n’avais pas eu à essuyer un quelconque désagrément.

Quand ce dernier s’approcha, je plantai de nouveau mes prunelles sombres dans les siennes. J’y lisais cette lueur rassurante et tendre que je connaissais si bien. Un faible sourire apparut malgré moi sur mes lèvres. Un poing vola près de mon visage et trouva sa cible sans mal. Mon sauveur en profita pour me ramener derrière lui, son corps pour tout bouclier. Il était si grand, je ne parvenais plus à voir ce qu’il se passait. Mais je lui faisais pleinement confiance, toujours. Malgré ce qu’il s’était passé entre nous - ou pas passé - je remettais ma vie entre ses mains sans prendre le temps de la réflexion. Il était ma famille. Je me pinçais les lèvres en y pensant. Je ne pouvais malgré tout pas me résoudre à lui pardonner aussi facilement. Il m’avait abandonnée. Il m’avait fait une promesse et ne l’avait pas tenu. Je n’arrivais pas à le concevoir. La personne en qui j’avais le plus confiance sur cette terre m’avait trahie.

De nouveau, je fulminais in petto. Pourtant, ma main dans la sienne, je ne le lâchais pas. J’étais son rempart autant qu’il était le mien. Je m’étais déplacée de quelques pas pour l’observer. Je contemplais son profil, essayant d’imprégner cette image dans mon esprit alors que je la connaissais par coeur, comme si je n'allais plus jamais le revoir. Je n’avais que faire des menaces qu’il lançait à celui qui avait tenté de profiter d’un moment de faiblesse. Il n’y avait que Lui. Et mon palpitant dans tout cela qui ne savait plus quoi faire. Il battait à tout rompre dans ma poitrine si bien que je n’entendais que lui. Assourdie, mon corps réagissait par automatisme. Quand il serra d’avantage ses doigts contre les miens et j’en fis de même. Je lui disais en silence que j’étais là, que je le soutenais, que j'allais bien. Comme je l’avais toujours fait.

Finalement, l’altercation entre les deux hommes s’acheva rapidement et Lyam se tourna vers moi. Sa paume chaude avait quitté la mienne et s’était posée sur ma joue. Le visage prit en coupe dans ses grandes mains, j’avais tout le loisir de me noyer dans ses yeux. J’y voyais tout un mélange de sentiments. De la colère, de la peur, de la tendresse, du soulagement, de l’am… Je posais mes mains à plat sur son torse et m’étais rapprochée malgré moi. J’inspirais à plein poumon, son odeur virile m’avait manquée. Du musc, boisé, une très légère trace de transpiration qui était loin d’être repoussante, c’était sa dose de phéromone. Nos bouches n'étaient qu'à quelques mètres l'une de l'autre. J’avais levé la tête. J’avais presque oublié à quel point il était grand. Il faisait quasiment 30 centimètres de plus que moi. Il me faudrait reporter une ou deux paires de talons en sa présence. Puis je secouais la tête. Etais-je vraiment en train de me dire que nous allions nous revoir souvent ? Comme si rien ne s’était passé? Non !

Tu m’as abandonnée, murmurais-je, puis le repoussais aussi fort que je pus pour reprendre une distance raisonnable. Tu m’avais promis et tu m’as abandonnée ! je commençais à crier malgré moi.

Je fis quelques pas, mon cerveau tournait à vive allure. J’avais envie de l’insulter mais je ne pouvais pas. Il était mon tout, ce n’était pas juste. N’était-il pas venu malgré tout à mon secours ? J’attrapais par terre une canette de soda vide et la lançais sur lui.

**Promise I won’t let you down**

Tu n’as pas tenu ta promesse ! Tu es parti sans même me dire au revoir, je me baissais pour prendre une poignée de papiers humides que je tentais de lui lancer de nouveau. Et cette chanson… je me rapprochais et tapais sur ses pectoraux de mes petits poings sans pour autant chercher à lui faire mal.

**Just know that you don’t have to this alone
Promise I’ll never let you down**

Je ne devais plus être seule ! Tu devais rester avec moi quoiqu’il arrivait ! On se l’était promis et tu m’as abandonnée, répétais-je à tue-tête.

Les larmes coulaient maintenant sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler. Quels étaient tous ces sentiments contradictoires qui se bousculaient en moi ? :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Sam 30 Nov - 0:37
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Tant d'émotions qui nous traversez là tous les deux, et si peu de moyens pour réussir à l'exprimer. J'étais complètement abassourdi de la savoir ici, à la Nouvelle Orléans. M'avait elle recherché ? Traquée ? S'attendait elle à me tomber dessus ? Au vu de ses réactions j'en doutais fortement. Alors quoi ? S'agissait il là du destin ? D'une coincidence ou... d'un évidence. J'étais perdu. Perdu entre des sentiments si contradictoires et violents qu'ils me laissaient pantois devant elle. J'avais peur et j'étais rassuré à la fois. J'avais mal et j'étais pourtant heureux. J'étais en colère mais aussi plein d'amour. C'était un bordel sans nom dans ma tête et très vite... ça devint aussi le bordel dans mon corps !

Mia était là, tout près, je tenais son visage en coupe, sa main frêle touchait mon torse. Je frémissais à ce doux contact. Son parfum embaumé l'air autours de moi. Mon regard rivé au sien... je mémorisais ce doux visage. Comme si là... tout de suite elle pouvait s'évaporer dans un mirage que j'aurais rêvé. Ses grands yeux bruns me dévisageais. Sa bouche charnue m'appelait... J'étais comme aimanté vers sa personne, vers son petit corps frêle que j'avais si souvent serré contre moi la nuit pour la rassurer. On ne se quittais jamais, absolument jamais et je me souviens de cette promesse que je lui avais faite. Je voulais lâcher prise, lui dire tout ce que je ressentais. Lui dire à quel point sa relation avec Dylan m'avais rendu fou à petit feu. J'avais envie d'embrasser ses lèvres, goûter le gout qu'elle aurait et que je m'étais seulement imaginé. Je sentais son souffle sur mon visage mais je revoyais aussi Dylan avec elle et je sentais alors la colère et la douleur envahir mon coeur. Près d'elle j'avais tantôt l'impression d'étouffer, tantôt l'impression de respirer à nouveau.

_Tu m’as abandonnée Je mis un certain temps à comprendre ce qu'elle venait de me dire. Je m'étais pris dans l'intensité de ces retrouvailles mais la réalité venait de me frapper brutalement pour ramener mes pieds sur terre. Mia me poussait vivement, je manquais de perdre l'équilibre prit par ma propre surprise. _Tu m’avais promis et tu m’as abandonnée !

Je sentais mon coeur défaillir, non, je ne pensais pas être prêt pour cette confrontation, pas comme cela. Je n'étais même pas remis moi même de l'avoir laissé derrière moi, dans les bras de Dylan. Peut être qu'un mec normal et censé se serait battu pour cette femme ! Moi je pensais tout simplement ne pas la mériter. Ne mériter personne et surtout pas l'amour. Au fond de moi, la chose que je n'avais jamais avoué à personne, pas même à elle, c'était que si ma mère n'avait pas su m'aimer, pour moi, aucune femme ne m'aimerais jamais. Mia était en train de disjoncter, un projectile me parvins, je l'éviter de justesse. Elle criait au milieu de cette rue et les passants pourraient croire à présent que je suis l'agresseur. Elle se rapproche, frappe mon torse de ses petits poings qui ne me font même pas mal. Du moins pas physiquement. Pour ce qui est du reste, j'aimerai disparaitre nulle part à ailleurs à cette seconde précise. Elle évoquait la chanson que j'avais écrite pour elle. J'avais couché ses mots à une allure phénoménale, le rhum m'aidant ce soir là. Déshynibant mes sentiments et mes retenues. Oui elle valait mieux que ce c*nnard. Oui je la voudrais auprès de moi chaques jours. Mais non je ne suis pas sur d'être celui qui lui faut. Ses larmes, son visage baigné de larmes me brise. Je ne supporte pas qu'elle pleure. Encore moins à cause de moi. Pourtant, même si ma plus grande envie serait de l'attraper et de la plaquer contre mon torse pour l'apaiser. Je n'y parviens pas. La colère et la rancoeur s'empare de moi.

-Toi aussi tu m'as abandonné... je n'avais plus ma place à tes cotés. C'est Dylan qui est censé prendre soin de toi, je ne t'ai pas laissé seule mais avec lui. Je ne le connais pas vraiment mais j'imagine que les ménages à trois ça ne le branche pas trop. Alors, ne dis pas que je t'ai laissé seule. Je t'ai laissé avec celui que tu as choisis pour partager ton intimité et tes sentiments."

Ses mots m'arrachaient le coeur, le jettaient au sol pour le piéttiner sans relâche ensuite. Je serrais les poings et ma mâchoire tout en la fixant plus durement désormais. Je ne voulais pas pleurer, pas devant elle, et en la voyant dans cette état, c'était ce que j'étais à deux doigts de faire. ça ou un meutre, n'importe qui susceptible de se dévouer pour servir de bouc émissaire.

"D'ailleurs je suis étonné de ne pas te voir avec lui... il est où ?"

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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Dim 1 Déc - 0:47
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... that makes me weak ••• Il aurait été tellement pratique que tout puisse s’évacuer au travers de mes voies lacrymales. Malheureusement ce n’était pas le cas. C’en était bien loin. J’avais beau me laisser aller, là dans cette rue, ma poitrine n’en était pas moins douloureuse. Je trouvais même péniblement mon souffle. Je tapais sur le torse dur. Je lui en voulais, il m’avait manqué. Je ne trouvais pas de meilleures façons d’exprimer ces deux choses. Et puis finalement, il prit la parole à son tour et je me figeais sur place.

Les yeux voilés par les larmes, je le distinguais à peine. Mais je ne l’entendais que trop bien. Je savais qu’il disait vrai. Lui qui n’avait jamais été doué avec les mots autrement qu'avec sa guitare dans les mains. Pourtant, je ne comprenais pas pourquoi il m’en voulait autant. J’étais toujours revenue vers lui. Certes en dernier recours et quand Dylan ne pouvait pas me voir. Mais il était toujours présent dans mon coeur, même quand il ne l’était pas à mes côtés. Je n’aimais pas Dylan, ne l’avais jamais fait. Il n'avait été qu'une distraction. Je le savais maintenant et pourtant je ne parvenais pas à le dire à la seule personne qui comptait le plus à mes yeux.

Les larmes avaient cessé de couler et je demeurais interdite devant lui. Je voulais m’exprimer mais les mots étaient coincés dans ma gorge, encerclés de sanglots douloureux. Les bras retombèrent le long de mon corps et mes poings se serrèrent. Une nouvelle vague de colère m’envahissait en l’entendant me demander où était l'autre loup. J’avais l’impression d’être une girouette émotionnelle et le vent était bien trop changeant depuis le début de cette conversation. Bouleversée. Soulagée. Triste. En colère. Comment parvenait-il à me faire vivre autant de choses à la fois ?

Je ne sais pas où il est et je m’en fiche !

Je serrais les dents en fouillant mes poches. J’en sortais rapidement un morceau de papier usé. Ce dernier avait été plié et déplié un nombre incalculable de fois. Je fis une grande enjambée pour me rapprocher de nouveau de Lyam. Très près. Trop près. J’étais si près que je pouvais distinguer toutes les nuances dans ses yeux. Une pupille sombre entourée d’un marron clair et finalement cerclé d’un trait vert amande. Son odeur m'assaillit de nouveau de plein fouet.

Si je m’étais souciée de lui, je n’aurais pas gardé ça sur moi tout ce temps !

Je lui collais le morceau de papier sur le torse, attendant qu’il s’en saisisse pour que je puisse m’éloigner de nouveau. Cette proximité me troublait plus que je ne pouvais l’admettre. Alors je reculais de nouveau, à une distance raisonnable. J’encerclais mes épaules de mes mains, comme si j’avais froid.

Il n’a jamais compté, avouais-je en baissant les yeux sur le sol. Il n’est rien pour moi, continuais-je, Alors que toi… Je t… les mots ne parvenaient pas à franchir mes lèvres. Toi, tu es mon tout, murmurais-je.

Comment pouvais-je lui dire ce que je ressentais quand moi-même j’ignorais ce que c’était. Je replaçais une mèche de cheveux derrière mon oreille et relevais la tête.

Pourquoi tu ne m’as pas simplement parlé au lieu de t’enfuir comme un lâche ? Je t’aurais écouté, je l’ai toujours fait. :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Lun 2 Déc - 20:22
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Le visage de Mia passait par toutes les émotions. Elle était comme un livre ouvert pour moi. Je voyais ses larmes, sa colère, sa peine, puis à nouveau sa colère. Face à elle, je paraissais interdit. Les sentiments et leurs expressions étaient un mystère pour moi. J'étais resté trop longtemps invisible aux yeux de toutes ces familles d'accueils, foyers et la société en général pour avoir une quelconque notion du droit que j'avais de ressentir des émotions et de les exprimer. Quand un foyer vous envoie dans une famille d'accueil, l'idée est de se faire aussi discret que les murs pour essayer d'y rester le plus longtemps possible. C'est ainsi que très jeune je m'étais enfermé dans la musique et la composition. Puis plus tard l'écriture de mes textes. Il n'y avait que là que je lâchais prise, dans ma musique ou aussi sur les tatouages que j'ornais sur ma peau blanche. Il fallait savoir lire à travers les lignes pour me percer à jour.

Je la fixais, le coeur en miette, et je fut surpris de sa réponse au sujet de Dylan. Comment pouvait elle ne pas savoir où il était et s'en foutre ? Elle qui passait tout son temps avec cet abrutit quand j'étais partis de New York. Elle saisissait un papier dans le fond de sa poche et venait me le plaquer sur mon torse. Un courant électrique puissant traversa mon corps et j'en frémis de surprise en plongeant mon regard dans l'intensité du sien. Elle avait ce petit coté sauvage attirant qui se mêlait à une douceur et fragilité des plus touchante. Mia me faisais tourner la tête depuis toujours. Je ne savais pourtant pas à quoi ça pouvait ressembler d'aimer quelqu'un. Je n'avais aucun exemple concret. Pas de parents, pas de mère, pas de foyer chaleureux... Je n'avais encore jamais été aimé et n'avais par conséquent jamais pu aimer en retour. Mais Mia... Mia elle était tout ce que j'avais. Croire l'avoir perdu avait été la plus grande douleur de mon existence jusqu'à présent, pourtant pas bien rose jusque là.

Je dépliais le morceau de papier qui avait visiblement été détruit avec un acharnement minutieux et précis pour ensuite être reconstitué avec autant d'intéret. Je reconnaissais mon écriture, les notes couhaient sur le papier un soir de déprime arrosé au rhum ambré, mon poison favori. Je sentais ma gorge se nouer, mes yeux s'embuer. Je serrais mes doigts ur le papier en faisant un effort surhumain pour ne pas le détruire. Elle semblait y tenir et même si j'étais en colère et blessé... je n'avais pas à coeur de lui faire du mal. _Il n’a jamais compté_ Je relevais mon regard vers elle qui semblait presque trembler de froid à quelques mètres de moi. _ Il n’est rien pour moi_ Mais alors pourquoi ? Pourquoi l'avoir embrassé ? Emmené chez nous ? Flirté avec lui ? Je tremblais en me remémorant toutes ces roucoulades sous mes yeux. Et ce c*nnard qui en rajoutait toujours plus dans son dos pour m'atteindre. Il m'avait poussé dehors ! Un loup ne partage pas sa louve. Nous étions un de trop. J'avais le choix, me battre ou partir. Et je ne croyais pas mériter de faire une telle chose à Mia. Elle devait rester maitre de ses choix, je n'avais rien à lui offrir, rien. _ Alors que toi… Je t…_ Mon coeur venait de dérailler. Je tremblais un peu plus encore alors que les larmes brulaient ardemment mes rétines. J'avais envie d'exploser. Est-ce qu'elle voulait dire qu'elle ... ? Pourquoi s'arrêtait elle ? Je restais là, en suspend, en attente de son aveu, priant pour entendre ces mots que personne ne m'avais jamais dis. _ Toi, tu es mon tout _ Tout retombé comme un soufflet à la sortie du four. J'avais l'impression d'avoir un coeur en crystal et qu'on venait de le jetter du haut du grand canyon. Je déglutissais, douloureusement pour ravaler mes larmes, garder la face devant elle. J'étais pathétique !

__Pourquoi tu ne m’as pas simplement parlé au lieu de t’enfuir comme un lâche ? Je t’aurais écouté, je l’ai toujours fait.

Je repliais soigneusement la feuille entre mes mains tremblantes. Je ne sais même pas si Mia avait compris ces paroles au final. Tout cet amour que je lui exposais pourtant clairement à travers cette chanson, il ne semblait pas avoir réussi à la toucher. Du moins, pas comme je l'aurais espéré. Et j'étais incapable de le formuler autrement ou même de le montrer. Je m'approchais doucement d'elle. Mes épaules étaient basses, montrant mon abattement. Je remettais doucement le papier dans la poche de sa veste et je quittais la mienne pour la passer sur ses épaules frêles. Je gardais mes mains sur la veste, la tenant emmitoufflé dedans, je la rapprochais doucement de moi...

-Pour te dire quoi Mia ? Tu avais fais ton choix... tu connais la possessivité des loups... il n'y a pas assez de place dans ta vie pour un Dylan et pour moi. J'aurai pu me battre mais... je ne crois pas avoir le droit d'interférer dans tes choix, ton bonheur avec un homme. Et puis... qu'est-ce que j'avais à t'offrir ?... Pas grand chose il faut bien se l'avouer.

Je peinais à retenir mes larmes, j'encerclais mes bras imposant et protecteur autours de son corps frêle. Je la ramenais vers moi lentement pour la serrer contre mon torse. Je posais mon visage dans ses longs cheveux bruns, respirant son parfum si délicat que j'en vibrais de l'intérieur. Je murmurais tendrement sans pouvoir m'en empêcher

-Tu m'as manqué Mia...

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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Dim 15 Déc - 13:44
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... that makes me weak ••• J’étais en train de me livrer à lui, comme je ne l’avais jamais fait. Comme je ne le ferais peut-être plus jamais. Je n’entendais plus rien tant mon coeur tambourinait dans mes temps alors que j’étais à deux doigts de prononcer une phrase dont j’ignorais la réelle signification. Cependant, les mots s’étaient perdus sur ma langue. A deux doigts de m’échapper, ils étaient retournés bien au chaud, au fond de mon esprit et de mon coeur. Je n’étais pas certaine de ce que je ressentais. Ce que je savais, c’était à quel point il m’avait manqué. A quel point j’étais perdue lorsqu’il n’était pas là. Je connaissais par coeur la musique que faisait mon palpitant lorsque je le voyais, lorsqu’il s’approchait, lorsqu’il me touchait. Un délicieux frisson parcourut ma colonne vertébrale quand il approcha de nouveau.

Totalement déconnectée après ce que j’avais failli échapper, je le regardais glisser la chanson de nouveau dans ma poche. J’observais ses gestes, ses mains, peu sûre de vouloir croiser son regard. Je frissonnais de nouveau lorsqu’il se saisit de mes épaules. Ce simple contact parvenait à me brûler la peau malgré l’épaisseur des vestes que je portais. C’était ça le pouvoir qu’il avait sur moi et que je pensais avoir sur lui.

Quand il prit la parole, je fixai son torse recouvert d’un haut blanc sous lequel je pouvais deviner ses muscles. Je me mordis la lèvre en l’écoutant. Je sentais sa peine et son impuissance. Je sentais la tristesse et la colère. Les bras le long du corps, je serrais les poings. Malgré tout, je continuais de lui en vouloir de ne pas m’avoir parlé. Je lui en voulais de ne pas s’être battu justement. Je lui en voulais de ne pas m’avoir montré cette possessivité et d’avoir baissé les bras, d’avoir fui. Je me mordis l’intérieur de la joue. J’aurais voulu lui dire qu’il m’avait déjà tant offert et que la moindre chose venant de lui valait milles trésors. Mais je n’y parvenais pas. J’avais la sensation de m’étrangler de tous ces non-dit. Je ravalais un sanglot, je n’avais plus envie de pleurer. Je voulais hurler. Je voulais fuir. Je voulais me réfugier dans ses bras. Je voulais l’embr…

Au lieu de cela, je me laissais aller dans ses bras quand il m’avoua que je lui avais manqué. La tête contre son torse, je me laissais bercer par les battements de son coeur. Je fermais les yeux. J’étais si bien ainsi lovée contre lui. Ca avait toujours été ainsi. Chaque fois que je doutais, chaque fois que j ‘étais perdue, chaque fois que j’étais en colère, il me suffisait de venir quérir sa chaleur pour me sentir mieux. Une larme coula doucement de nouveau sur ma joue. Une larme de soulagement. Car je me sentais apaisée de l’avoir retrouvé, rien qu’un peu. J’enroulais mes bras autour de sa taille, le serrant d’avantage contre moi.

Toi aussi Lyam… Tu m’as tellement manqué… soufflais-je contre lui.

Nous restions ainsi quelques longues secondes, minutes. Cependant, je fus celle qui rompit l’étreinte. Je relevais la tête, sans pour autant quitter ses bras. Je cherchais à capter son regard et le capturais.

Et maintenant ? demandais-je doucement, Que fait-on ?

J’avais besoin qu’il prenne cette décision car j’en serais bien incapable. Une fois que je n’aurais plus le son relaxant de sa poitrine contre ma joue, les doutes s’insinueront de nouveau. Tant de sentiments contradictoires…:copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Sam 28 Déc - 20:27
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Elle venait se blottir dans les bras, son parfum m'ennivrait doucement à nouveau. La douce chaleur de son petit corps se mêlée à la mienne. Sa présence m'avais tellement manqué que je fermais les yeux pour savourer cet instant. Je ne savais pas combien de temps cela allait durer. Etait elle de passage ici ? Est-ce qu'elle avait comme moi cherchait à obtenir des réponses ? Voudrait elle à nouveau de moi dans sa vie ? Que c'était il passé avec Dylan ? Y en aurait il d'autre à venir ? Tant de questions, si peu de réponses. Je soufflais dans ses cheveux noirs. Elle était si belle, même avec son maquillage qui avait un peu coulé. Je caressais son dos, glissais mes doigts dans ses cheveux, écoutait sa respiration... jusqu'à ce qu'elle ne rompe ce contact doux et agréable entre nos deux corps.

Je la regardais avec tendresse, je lui avais manqué moi aussi, elle me l'avait susurré. Cette simple petite déclaration suffissait à apaiser quelques peu mon coeur. Peut être que cela signifiait que je comptais réellement pour elle. Sinon elle m'aurait oublié et abandonné. Je passais une main sur mon visage, ma machoire était crispé. Qu'allions nous faire à présent ? Je n'en avais pas la moindre idée. Je me pinçais les lèvres et me rapprochais d'elle doucement.

"Que dirais tu de... prendre un verre ensemble ? Comme ça je récupère mes affaires en coulisses et... ensuite... on verra se que tu as envie que nous fassions. Je crois qu'on a pas mal de chose à se raconter, se dire et..." Je me grattais l'arrière du crane. "J'ai pas très envie de te laisser repartir... maintenant que tu m'as retrouvé..."

J'osais un petit sourire en coin, légèrement charmeur et taquin. Je glissais un bras sur ses épaules pour la ramener vers moi et la diriger vers le bar. Elle grelottait de froid en plus, je n'avais pas envie qu'elle attrape un vilain rhume.

"Est-ce que tu as lancé un avis de recherches à mon encontre ? Genre avec une prime pour ma tête et tout ?"

J'avais besoin de détendre un peu l'atmosphère entre nous. Mia comptait beaucoup trop pour moi pour que je ne la laisse aussi contrarié. Je préférais de loin voir son jolie sourire et ses yeux qui pétillent.
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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Dim 12 Jan - 1:20
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... that makes me weak •••  J’étais si bien dans ses bras. Le monde semblait s’arrêter de tourner autour de nous. J’avais la sensation que nous étions seuls, loin de tout et de tous. Au milieu de la forêt comme le jour de notre rencontre. C’était un peu comme si tout ce que nous avions traversé, tout ce qui nous avais séparés n’avait jamais existé. Comme si nous étions revenus au meilleur moment de notre relation. Mais je fus celle qui nous rappela à la réalité la première, lui demandant ce qu’il adviendrait maintenant. Une part de moi voulait en effet faire comme si rien n’était arrivé. Repartir à zéro. Mais ce n’était pas possible. Ses mâchoires crispées me le confirmaient.

Tout gêné, il me proposa d’aller boire un verre. C’était un bon début et je souriais tendrement de le voir presque rougir devant moi. Il était semblable à un ado qui invitait sa première copine à sortir. Je gloussais doucement à cette idée. A son aveu de ne pas vouloir me laisser partir, mon coeur sembla rater un battement et je m’éloignais légèrement de ses bras. Mais il me ramena vers lui, prenant la direction du bar.

Il tenta de détendre l’atmosphère, maladroitement comme toujours. Malgré cela, je ris. J’avais la sensation de parvenir respirer à nouveau, comme avant. J’avais retrouvé la pleine capacité de mes moyens, comme s’il était mon oxygène. Alors que nous venions de pénétrer de nouveau le bar, je le regardais avec de grands yeux pétillants. J’avais besoin de me gorger de cette vision comme si demain au réveil, il n’aurait été qu’un merveilleux rêve. Je n’avais pas bien envie que le soleil se lève.

Je t’ai suivi à l’odeur, parvins-je à articuler enfin, Faudrait songer à prendre une douche quand même!

Je le taquinais évidemment. Son odeur boisé faisait frémir chaque parcelle de mon être. Un frisson lécha ma colonne vertébrale alors que j’avançais pour nous trouver une table. Sans crier gare, je fus alpaguée par ma collègue que j’avais complètement oubliée.

Ella, je suis désolée, je ne me sentais pas très bien alors je suis sortie prendre l’air, tu ne m’en veux pas ?, demandais-je en affichant l’air le plus innocent qui soit.

Le sourire aux lèvres, ses prunelles passèrent de Lyam à moi avec insistance. Le rouge me monta aux joues bien que cela ne se voyait pas sur ma peau légèrement hâlée. Je déglutis.

Oui… Euh… Lyam… Voici Ella… Une collègue… Ella… Voici Lyam… Mon… Un ami, balbutiais-je nerveusement.

Qu’elle situation embarrassante. C’était insensé, j’étais incapable de dire ce qu’était le loup à mes yeux. C’était plutôt assez clair dans mon esprit. Mais à voix haute, quoi que je dise, ça sonnait faux. Un ami ? Vraiment ? Ca semblait si dérisoire après tout ce que l’on avait vécu. Tout ce que l’on était l’un pour l’autre ne pouvait se résumer à ce simple mot.

_ Je vois, se contenta-t-elle de dire. Mais je vais y aller, je commence tôt demain.

Je n’eus pas le temps de protester qu’elle était déjà loin, non sans m’avoir fait un clin d’oeil en partant. Le sourire aux lèvres, j’allais rejoindre la petite table que nous occupions toutes les deux. Mon verre m’attendait encore.

Tu vas chercher tes affaires pendant que je te commande un verre. Du rhum comme toujours ?

Ce n’était pas réellement une question. Je le savais. Nous ne nous étions quittés que quelques semaines. Je doutais que ses goûts aient changé depuis. Alors qu’il prenait la direction des coulisses, je peinais à le laisser partir, gardant mes doigts enroulés autour des siens. J’y jetais un regard puis le regardais lui, dans les yeux.

Reviens vite, soufflais-je.

Il finit par poser un tendre baiser sur mon front avant d’aller dans l’arrière boutique pour prendre ses affaires. Lasse de toutes ses émotions vives, je m’écroulais sur le siège en soupirant. Maintenant que je me retrouvais seule de nouveau, j’eus comme une crise de panique. L’avoir près de moi de nouveau et le voir repartir, même pour quelques minutes m’était insupportable. Qu’est-ce que tout ça signifiait ?! Je terminais le verre que j’avais commencé avant d’en commander deux autres. Du rhum pour lui et un mojito pour moi. Attendant la commande et tout particulièrement Lyam, je tapotais la table de mes ongles au rythme de la musique. Un son un peu sensuel sur fond électro. Quelque chose d’entrainant. Pourtant, mon regard était rivée sur la porte par laquelle il était passé, inquiète malgré moi qu’il ne revienne jamais. Enfin quand il revint, mon regard s’illumina. Au même moment, la serveuse vint déposer nos commandes sur la table.

Alors, qu’est-ce que tu as fait pour arriver jusqu’ici ? commençais-je.

Je voulais tout savoir de lui, de ce qu’il avait fait. Après tout, depuis que nous nous étions trouvés, nous avions tout partagé, nos joies comme nos peines. :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Dim 12 Jan - 22:02
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Je venais de rire à sa plaisanterie. Il est vrai que les douches se faisait plutôt rare quand on était un loup comme moi. Nomade et SDF. Je la gardais contre moi de manière assez possessive lorsque nous rentrions dans le bar à nouveau. Mia avait la facheuse tendance naturelle et involontaire d'attirer tous les regards et les convoitisent masculines. Je jettais un regard assez froid autours de nous et remarquais à peine son amie s'approcher de nous. Je posais seulement mon regard sur elle lorsque Mia se mit à faire des présentations... embarrassante. Un ami ? Est-ce que j'étais réellement... simplement... un ami ? P*t**n de sentiments compliqués. Je n'avais pas vraiment le temps de réaliser que son amie s'était volatisé. Hum... je l'avais peut être fait fuir avec mon air si peu avenant et renfermé. J'étais asocial. C'était Mia qui était doué pour parler et copiner. Moi je ne disais jamais rien. Je n'aimais pas faire confiance aux gens ou m'attacher de manière générale. La seule avec qui j'avais réussi l'exception, c'était la jolie brunette au teint hâlée qui me souriais à cet instant précis en me proposant de commander deux verres pendant que je récupérais ma précieuse et fidèle guitare. Elle me connaissait par coeur et je souriais à nouveau.

"Rhum... comme toujours..."

Mia ne lâchait pas ma main et je voyais dans son regard cette peur qu'elle ne formulais pas. Je l'avais abandonné, comme un lâche et un con que j'étais ! Un con finit oui ! Je me rapprochais d'elle pour déposer mes lèvres sur son front. Un geste que je voulais rassurant. Je sentais ses doigts glisser de ma paume et un frisson me parcouru alors que je m'éloignais. Je passais en coulisses pour aller récupérer mes affaires. Arrivé dans la loge, j'eus une légère bouffée d'angoisse. Mia était ici... est-ce qu'elle était venue me chercher ? Est-ce que c'était une coincidence ? Que c'était il passé avec Dylan ? Je frottais mon visage alors que tout se bousculer dans ma tête. Je n'avais rien à lui offrir, rien. J'étais un mendiant. Un bon à rien. Et je ne connaissais pas cette ville alors... comment j'allais être supposé la protéger. Il y avait bien cette louve que j'avais rencontré... Hayley. Une alpha qui m'avait proposé son aide et puis... cette ecole dont j'avais entendu parler. Il allait falloir que je pense à Mia. A lui trouver un endroit chaud, confortable et sécurisant pour dormir. Je ravalais ma salive, attrapais ma guitare et revenais après quelques minutes près d'elle. Elle scrutait mon retour et je vis le soulagement sur son visage. J'étais vraiment un sombre c*nn*rd de l'avoir laissé ainsi à son sort avec ce louveteau de pacotille. Elle avait raison, j'aurais du me battre pour elle. Elle méritait que l'on se batte. Je m'installais à ses cotés, posant soigneusement ma guitare à coté de moi. Je prenais mon verre de Rhum entre mes doigts et Mia ne tarda pas à démarrer son interrogatoire. J'eus un léger rire qui venant de moi pourrait passer pour un grognement.

"Et c'est la que débute ma longue nuit d'interrogatoire..." Je lui fis un sourire plus franc et bu une gorgée du liquide ambré. "On en avait parlé, de venir ici... j'avais besoin d'en apprendre plus sur ce que nous sommes, tu sais... alors j'ai roulé jusqu'ici et..." Je soupirais et haussais les épaules. "J'ai subis ma première pleine lune seule dans le bayou... un cauchemar... vraiment... j'ai rencontré une louve Alpha... Hayley et il y a cette école... Salvatore School ou un truc dans le genre qui aide les... gamins paumés comme nous mais malgré ces découvertes encourageantes je continue d'errer sans savoir si je dois pousser ces portes ou les laisser fermer." Je baissais la tête et me pinçais les lèvres. "Je crois que je n'avais pas envie de le faire... sans toi." Je relevais timidement mon regard vers elle et buvait une nouvelle gorgée. "Et... te voilà... seule ! Donc... que s'est-il passé ?" J'avais besoin de savoir et peur à la fois... mais nous devions être honete l'un avec l'autre si nous voulions avancer.


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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Ven 6 Mar - 21:47
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... that makes me weak •••  Le tendre baiser qu’il avait laissé sur mon front avant de partir en coulisses me réchauffa le coeur. Nous semblions aussi proches que nous l’étions avant. Comme si rien n’avait changé. Ca me rappelait lorsque j’étais avec lui de l’autre côté de la porte tandis qu’il évacuait le stress naturel avant qu’il ne monte sur scène. Front contre front, nos doigts entrelacés. J’aimais notre promiscuité, notre relation peut-être ambiguë pour certaines personnes. J’aimais que je ne sache pas le présenter à quelqu’un. J’aimais que je parvienne le faire se sentir coupable alors que j’étais celle en tord. J’aimais qu’il m’ébouriffe les cheveux pour m’embêter alors que j’avais passé un long moment à me préparer. J’aimais la façon dont il me regardait de ses yeux emplis de bienveillance et de tendresse. Comme maintenant alors qu’il revient, me forçant à me reconnecter au présent. A lui.

J’aimais son rire guttural alors que je commençais à lui poser des questions. Toutes ne seraient pas posées car il y avait des réponses que je redoutais. « As-tu rencontré beaucoup de monde ? As-tu rencontré une personne en particulier ? As-tu eu des relations sexuelles avec quelqu’un ?  » Non, ça je ne voulais pas le savoir. Jamais. Il avait beau être mon meilleur ami, il y avait des choses que je devais pas savoir. Possessive ? Oui, je le reconnaissais volontiers. Pourtant, ce n’était qu’un ami… N’était-ce pas ce que j’avais dit à Ella quelques minutes plus tôt ? Je déglutis à cette pensée et préférai écouter la réponse de Lyam.

Mon coeur sembla se serrer entendant qu’il avait passé la pleine lune avec une autre femme. Je chassais cette horrible image de mon esprit et me concentrais sur le reste. Lui qui était toujours si peu sûr de lui avait sans aucun doute besoin d’une Mia pour l’aider. Heureusement, c’était mon prénom. Je souris bêtement à mes propres pensées avant de répondre.

C’est plutôt clair que tu devrais les pousser. Et maintenant qu’on s’est retrouvé, je vais t’épauler, comme toujours.

Je lui décochais un clin d’oeil complice avant de tiquer à sa question. Je fronçais doucement les sourcils. Après son départ précipité, à cause d’un certain autre loup, je ne pensais qu’il viendrait à me demander le pourquoi du comment. Je m’étais dit qu’il serait content qu’on ne soit plus ensemble et qu’il s’en contenterait. Je soupirais doucement avant de prendre une gorgée de ma boisson. La sentant rafraichissante, je me sentis revigorée.

Tu es sûr de vouloir le savoir ? je n’attendis même pas sa réponse avant de poursuivre. Je… Je l’ai quitté… Je sais pas si c’est le jour de ton départ ou quelques jours après mais j’étais venue te trouver pour te le dire… Et m’excuser, je baissais la tête sur les mains qui encerclaient mon verre.

J’étais toujours un peu honteuse de la façon dont je l’avais traité, le mettant de côté pour ne me consacrer qu’à Dylan. J’avais mis à mal ma relation avec mon meilleur ami pour un jeune homme que je ne voyais même plus à l’heure actuelle. Je ne savais pas s’il parviendrait à me pardonner lui aussi un jour. Après tout, dans cette histoire, nous étions bel et bien tous les deux coupables. Je me pinçais la lèvre avant de relever les yeux vers lui.

J’ai été égoïste, je m’en veux tu sais, avouais-je en venant poser une main sur la sienne.

Avec tendresse, je glissais ma paume sur le dos de sa main avant de venir entrelacer mes doigts aux siens. Que ces longs doigts fins de guitariste m’avait manquée. Je ne voulais plus le lâcher, ne le pouvais pas d’ailleurs. Voulant rebondir sur quelque chose de moins douloureux, j’enchaînais.

Tu vis où depuis que tu es ici ? Tu vis de quoi ?

Pour ma part, je n’avais jamais de peine à trouver un petit restaurant dans lequel je pouvais exercer. Mais je savais que c’était plus compliqué pour le loup. C’était un artiste. Et comme tous les artistes - ou presque - il était incompris. Avant toute cette histoire, je l’aidais à trouver des lieux pour jouer, le pousser à le sortir de sa coquille. Car je voulais qu’un jour on reconnaisse son immense talent.

Pendant que nous discutions, chacun perdu dans le regard de l’autre, il n’y avait rien autour de nous. Du moins, je n’écoutais pas la musique ni ne voyais ceux qui se mouvaient non loin sur la piste de danse. Nous avions créé notre propre monde. Les habitudes avaient les dents longues. Nous avions été rien que tous les deux si longtemps, depuis si longtemps, qu’il ne pouvait en être autrement. Et ça ne me dérangeait pas le moins du monde. Ainsi l’un en face de l’autre, me venait l’envie folle que tout reprenne comme avant. Que nous ne nous éloignions plus jamais l’un de l’autre. Que nous vivions ensemble comme avant. Que nous reprenions là où s’était arrêté pour recommencer à avancer ensemble, main dans la main. :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Dim 15 Mar - 21:01
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"Si seulement j'avais pu te dire, ce que j'avais sur le coeur"

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Je souriais doucement en l'entendant. Je devrais certainement me rendre à cette école. Maintenant qu'elle était là, je craignais moins de m'y sentir seul. Je n'avais jamais été sociable. C'était toujours elle qui gérait ces aspects là de notre vie. Cependant, la Salvatore School était une école privé, j'avais du mal à imaginer comment nous aurions les moyens de se la payer. Mais je sais ce qu'elle me dirait, qui ne tente rien, n'as rien. Après tout, rien ne nous empêchez de nous renseigner et ensuite, d'aviser pour la suite. Je dirigeais la discuter vers "Dylan". J'avais ce besoin de savoir et de comprendre. J'avais peut être peur aussi, qu'elle ne soit que de passage ou qu'elle puisse retourner dans ses sales pattes. Je pris une gorgée de mon verre, assez nerveux d'entendre sa réponse. Cependant, dés qu'elle commença à m'expliquer... je sentie un poids se retirer de mes épaules. Elle avait choisi de le quitter. De revenir vers moi. Mes yeux brillaient quand je les relevais vers elle. J'avais attendu ce moment si longtemps sans jamais qu'il n'arrive. Alors qu'elle s'excusait, je voyais toute sa sincérité dans son regard et une certaine tristesse également. Mon coeur se serra et je serrais ma main dans la sienne alors qu'elle entrelaçait nos doigts.

"Tu n'as pas été égoiste, tu étais... amoureuse. Je ne t'en veux pas tu sais ? Je ne t'en ai jamais voulu..." Je me pinçais les lèvres, la gorge nouée avant d'avouer. "J'ai été con de partir comme ça sans rien te dire mais... c'était devenu trop douloureux de vous voir tous les deux. J'ai pas su gérer ça et... je suis désolé."

Je rougissais car moi même je ne savais pas mettre de mots sur ce que je ressentais pour elle. Je n'expliquais toujours pas pourquoi j'avais bien cru devenir fou de la voir avec ce loup. Ni pourquoi je ressentais cette chaleur intense dans tout mon corps alors que je tenais sa main dans la mienne. Je ne voulais plus la lâcher... plus jamais. Je relevais mon regard vers elle à ses questions et je grimaçais, honteux. Je soupirais doucement et me mordais les joues.

"Je vis dans ma bagnole comme d'habitude et je vis d'à peu près rien... comme d'habitude. Tu sais bien que quand tu n'es pas là je suis un véritable clochard !"

Je riais doucement pour rendre ça moins... embarrassant ! ça ne fonctionnait pas vraiment ! Des fois je me demandais pourquoi elle perdait son temps avec moi ! Même si la vie ne nous avait épargné ni l'un ni l'autre. Mia avait toujours eut une bien plus grande capacité à rebondir que moi !

"Je sais que je suis pathétique tu sais, y faut vraiment que je me trouve un putain de job. Tu mérites un mec qui puisse prendre soin de toi et au moins t'offrir un toit où dormir sereinement."

Un mec... parfois je ne me rendais même pas compte des termes que j'employais. Je n'étais clairement pas son mec et pourtant... on se comportait bien souvent comme un couple. Sans en être un. Bon sang que c'était bizarre et tordu notre affaire !


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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Mar 24 Mar - 18:47
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... that makes me weak ••• L’entendre dire qu’il ne m’en voulait pas me fit un bien fou. Même si nous l’avions déjà évoqué, même si nous nous étions déjà pardonné, je ne me lasserais pas de l’entendre me le dire.

Amoureuse ? je manquai de m’étouffer avec une gorgée de ma boisson.

Amoureuse… Il n’avait jamais été question d’amour entre Dylan et moi. Ce n’était que de l’amusement, de la curiosité, de la découverte. Il avait su trouver les mots pour que je lui tombe dans les pattes et que je veuille avec lui en apprendre plus sur ma féminité. Une petite part de moi le regrettais amèrement. J’aurais - je crois - préféré découvrir cela avec quelqu’un en qui j’avais confiance, quelqu’un avec qui je me sentais moi-même. Je posai de nouveau les yeux sur Lyam tandis qu’un doux frisson me parcourut l’échine. Le feu me monta aux joues et je remerciais mes origines, cela ne se vit pas. Je repris mon verre pour me donner de la contenance.

Je peux le comprendre maintenant et puis j’ai été tout aussi égoïste que toi quand on y pense… je lui offris un tendre sourire avant de continuer, mais passons à autre chose, c’est du passé maintenant.

Je lui avais ensuite demandé où il logeait et ce fut sans surprise qu’il m’avoua dormir dans sa voiture. Malgré tout, je continuais de lui sourire tendrement. J’aimais son incapacité à se sociabiliser lorsque je n’étais pas à ses côtés. Peut-être que cela me rendait indispensable à ses yeux et…. Oui, j’aimais ça. D’ailleurs il me l’avoua lui-même et je ne pus m’empêcher de pouffer doucement. D’un autre côté, moi, je ne pouvais jamais prétendre à mieux. Je n’avais pas de voiture alors je me rabattais souvent sur le premier boui-boui que je trouvais, faisant fi de l’aspect extérieur et l’entretien intérieur. Je le regrettais en ce moment. Encore heureux que j’étais louve, autrement, je ne donnais pas cher de ma peau dans cet endroit. Il était clair que Lyam et moi nous nous donnions mutuellement les moyens de nous en sortir. L’un sans l’autre nous étions perdus. L’un avec l’autre, nous nous sentions pousser des ailes. J’ignorais avant lui qu’une telle relation puisse exister.

L’entendant me dire que je méritais un mec qui prenne soin de moi, je levais de grands yeux ronds. Mes pupilles s’agitèrent, perdus, peut-être emplis d’un espoir que je ne saisissais pas encore, cherchant à comprendre ce qu’il voulait dire exactement. J’entrouvris la bouche plusieurs fois pour tenter de lui répondre mais aucun son ne parvint à franchir mes lèvres. Comment parvenait-il à me faire douter aussi aisément ? Mes doigts se mirent à jouer avec la paille de mon verre, machinalement. Bientôt, elle n’aurait plus aucune forme. Je finis par secouer doucement la tête, fouillant au fond de celle-ci une réponse cohérente à lui donner.

Viens dormir avec moi, commençais-je.

Bravo Mia, tu es bien dans la cohérence là. Parfois, je me disais que je ferais mieux de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de parler.

Enfin… Je veux dire… ce n’est pas super comme endroit, mais je serais plus rassurée que de te savoir dans ta voiture. Et puis le lit est grand, tu auras la place d’étendre tes longues jambes. Moi je dormirais sur le canapé qu’il y a à côté.

Aussi rougissante qu’il m’était possible de l’être, je me saisis de nouveau de sa main, plantant mon regard dans le sien avec une vive intensité.

Je ne te laisserais pas refuser. Je ne veux plus que tu sois loin de moi, avouais-je presque dans un murmure.

De longues secondes s’installèrent avant que, mal à l’aise, je ne quittais ses mains pour me saisir de mon verre. Je le terminais rapidement avant de me lever, un large sourire sur les lèvres.

Allez viens, m’exclamais-je en me saisissant de ses mains, on va danser pour fêter nos retrouvailles.

Il savait à quel point je raffolais de la musique et à quel point je ne pouvais m’empêcher de m’exprimer avec mon corps. Souvent, je l’entrainais avec moi, qu’il le veuille ou non. C’était ainsi que j’exprimais ma joie, ma colère, ma tristesse. Lui le faisait en chantant, moi en dansant.  :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Mer 25 Mar - 14:27
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J'étais assez surpris de sa réaction lorsque j'évoquais le fait qu'elle ait été amoureuse de Dylan. Si ça n'était pas de l'amour alors... pourquoi avoir fait ça ? La douleur était encore vive quand je les imaginais tous les deux. Je regardais mon verre entre mes doigts, sentant que cette discussion risquait de faire du mal que de bien. Autant à elle qu'à moi. D'ailleurs, intelligemment, Mia changea de sujet. Elle avait raison, ce qui était fait été fait. Nous n'allions pas indéfinement y revenir dessus pour se faire de mal volontairement. Le destin avait décidé de nous réunir à nouveau et nous devions saisir cette opportunité. Je terminais mon verre tout en confiant un peu honteux que je dormais dans ma voiture... comme d'habitude ! Un vrai clochard. "Viens dormir avec moi..." Woh, à ces mots, je relevais brusquement mon regard vers elle. Mes joues s'empourpraient et je sentais une chaleur diffuse envahir tout mon être. Mia se mit alors à bafouiller, mal à l'aise, elle semblait légèrement paniquer et je ne pus m'empêcher de sourire franchement. Elle me faisait rire à tenter de se raccrocher aux branches de la sorte...

Et puis, elle se mit à attraper mes mains, je plongeais mon regard dans le sien. Bon sang que c'était agréable de la retrouver ! Son murmure fit bondir mon coeur dans ma poitrine et je lui souriais... qui j'étais pour résister à ce petit bout de femme ? "Tu sais bien que je suis incapable de te dire non de toute manière... par contre... JE prends le canapé ! C'est hors de question que ce soit toi qui te casse le dos !" Je me penchais au dessus de la table pour embrasser le bout de son nez furtivement. Elle était adorable, et j'étais clairement le garçon le plus heureux de la terre à cet instant précis ! Je l'avais retrouvé ! ça suffisait à mon bonheur. D'un coup, elle se levait, oh non... je savais ce qu'elle allait me demander. "Oh non Mia pitié m'oblige pas à..." Trop tard, elle tirait sur mon bras avec ce sourire et ce regard... oh bon sang, j'avais dis quoi sur le fait que j'étais incapable de résister ? Humpf... je me levais pour la rejoindre sur la piste de danse. Au début je la regardais simplement danser. Elle me faisait sourire, puis rire... Le Rhum et l'euphorie de nos retrouvailles aidant, lorsqu'un chanson un peu sensuelle se fit entendre, j'attrapais sa main pour danser tous les deux comme nous savions si bien le faire. Lorsque nous dansions ainsi, ça m'inspirais ! Avoir à nouveau son petit corps contre moi, son énergie débordante, son regard, son sourire... J'avais un afflut d'inspiration qui m'envahissais et je savais que j'allais passer les prochains jours à composer de nouveaux morceaux. Elle était ma muse... J'étais fou d'elle ! Et dans l'incapacité la plus totale de le lui dire.

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Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    Jeu 26 Mar - 22:38
Mia Cavalerro
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... that makes me weak ••• Je laissais échapper qu’il vienne dormir avec moi et je le vis rougir encore bien plus que d'habitude. Je ne pensais pas ça possible mais je le trouvais d’autant plus adorable. Je n’eus malgré tout pas besoin d’insister car comme il le disait si bien, il ne pouvait pas me dire non. Pour toute réponse, j’arborais le plus lumineux des sourires. Evidemment, il souligna le fait qu’il ne me laisserait pas le canapé. Ce qu’il ne savait pas encore, c’était que le canapé était contre toute attente bien plus confortable que le lit lui-même. Mais je ne lui laissais pas ce dernier pour cette raison, c’était simplement parce qu’il était bien plus grand que moi et qu’il serait bien plus à l’aise.

Puis je l’entrainais sur la piste de danse, faisant fi de son objection. Nous remuions au rythme de la musique, ne se souciant pas de ce qu’il y avait autour de nous. Je bougeais les hanches, les bras, la tête. Et puis les notes changèrent. Une musique lancinante, une voix suave à mes oreilles et une main m’attira dans ses bras. Je vins me lover sans protestation contre son torse en soupirant de plaisir. L’oreille contre son torse, je pouvais sans peine entendre les battements de son coeur. Bercée, je fermais les yeux un instant. J’étais si heureuse de le retrouver qu’une larme roula sur ma joue en silence. Je souriais.

Quand la musique changea pour quelque chose de nouveau plus rythmé, je restais contre lui. Nous continuions à bouger doucement. Nous étions dans notre bulle, à l’abri de tout et de tous. Mais bientôt il nous faudrait quitter la piste. La nuit était bien avancée et il faudrait que je prenne des forces pour la prochaine journée. Lentement, je décollais ma joue de lui et le regardais amoureusement - certains diraient. Je glissais mes mains dans les siennes.

On y va ? Ce ne serait pas raisonnable de reboire un verre à cette heure-ci, pouffais-je à peine.

Je me mordis la lèvre inférieure. Une multitude d’idées déplacées commençaient à m’envahir. Jamais je n’avais vu Lyam de cette façon et ce n’était pas le moment. Etait-ce l’alcool ? Nos retrouvailles après cette longue séparation ? Je secouais imperceptiblement la tête pour m'ôter ça de l'esprit, avant de me diriger vers la sortie, la main du loup toujours dans la mienne.

Nous montions dans sa voiture et je lui indiquais la route. L’alcool avait fait son effet. Les lumières me paraissaient plus flous qu’à l’accoutumée. J’avouais, je ne tenais pas beaucoup l’alcool. Deux verres et je n’étais plus tout à fait maîtresse de mes actes. Nous étions arrivés plus vite que je ne l’avais cru. Au troisième étage, chambre 306, j’ouvrais la porte, invitant mon meilleur ami à entrer et jetais ma veste sur le fauteuil à l’entrée.

Fais comme chez toi bien sûre, commençais-je. C’est déjà plus grand que le premier endroit qu’on avait trouvé, tu te rappelles ?, pouffais-je encore.

Ca avait été une sorte de vieux studio sous les toits. Il sentait le renfermé et le brun ne pouvait jamais s’y tenir dans toute sa hauteur tant c’était bas de plafond. Nous n’y étions pas restés bien longtemps d’ailleurs. Toutefois, en comparaison à mon actuelle chambre, le studio me manquait presque. Je rigolais toute seule à cette idée et retirais mes chaussures tant bien que mal. Je les jetais dans un coin, vers la porte avant de me laisser tomber sur le lit.

Allez, essaie-le au moins, l'intimais-je en tapotant les draps.

A peine s’asseyait-il à mes côtés, que je me mis à califourchon sur lui pour laisser mes mains se balader sur son corps. Pas de fausses idées. Je m’adonnais aux chatouilles. J’avais besoin de retrouver notre complicité d’antan. Comme je l’avais dit, je voulais que nous faisions comme si de rien n’était. Comme si rien ne s’était passé. Il se débattait, comme toujours. Ma victoire se fit presque totale quand, confiante, je maintins ses mains au dessus de sa tête en riant.

Je t’ai eu, m’exclamais-je d’une voix que trop guillerette.

Triomphante, je demeurais au dessus de lui, un large sourire sur les lèvres, nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Peu à peu, le rire disparut, le regard se noya d’avantage dans celui du brun. Je commençais à avoir chaud. Partout. Très chaud. A des endroits où je n’avais jamais eu chaud en sa présence avant ce soir. Pas que je m'en souvienne. Je ne savais pas trop ce qu’il se passait dans ma tête, mais je ne contrôlai pas ce qu’il se passa ensuite. Comme attirée par l'aimant qu'il était à cet instant précis, irrémédiablement, mes lèvres vinrent trouver les siennes. :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: You are the one... [Pv : Lyam M.]    
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