Les journées ainsi que les crépuscules devenaient de plus en plus amers, bien que mes nuits s'adoucissaient sous la métamorphose de mes joutes sanguinaires tendant à ne pas oublier la pénombre qui se déguisait dans ce spectacle. Derrière les amertumes recelaient des sévices plus ou moins douloureux, et le sang serait, aussi, de la partie d'une nuit explosive. Mon visage scannait l'horizon à l’afflux du moindre bruit me pavanant dans les ruelles de la Nouvelle-Orléans en direction d'un club à femmes de joie. Rare était d’apercevoir des habitants traînant à cette heure tardive, rare était de voir de l'animation comme le son musical cinglant dans toutes les ruelles où les expositions d'arts en tout genre proliféraient l'emblème de la Nouvelle Orléans. Seul le frottement ma chemise teintée de noire sur mon jean sombre tuait ce silence reposant pour une échappée fantastique se délectant d'un divertissement féminin. Simplement, le plaisir de mes iris pour combler un certain vide que j'avais dû mal à maîtriser, j’espérais voir des chevelures blondes se dandiner pour imaginer la présence de l'Ange blond à défaut de ne plus savoir l'approcher sans animosité. L'endroit respirait la luxure charnelle dès la mise à pied dans l'établissement où diverses poupées de cire s'adonnaient à rivaliser avec les magazines populaires.
Une femme s'approchait de ma prestance, le sourire ravageur sur son petit visage où sa chevelure descendait jusqu'à ses épaules. Un geste de la main sur mon bras, un geste de trop puisque mes yeux assassins fusillèrent sa silhouette en guise d'avertissement. Néanmoins, elle préférait me rire aux éclats et m'amadouer, ma seule réponse était son corps épousant le mur rougeâtre de la réception.
Je peaufinais un sourire sarcastique après avoir ajusté le col de ma chemise pour retirer toutes les particules de son aura. Je relevais lentement le visage vers elle puis usais de ma vitesse vampirique pour m'abaisser à son niveau. Ma main ferme malmenait sauvagement sa tignasse et dans un murmure :
« Ne me touche plus jamais. Ce n'est pas un conseil, mais une menace » ornant toujours de mon sourire cynique. Néanmoins, la jeune femme avait l'air soudainement paniqué et l'idée d'observer une once de peur réjouissait mon ego.
Un long soupir s'échappa de mes lèvres et je me redressais pour hausser la voix dans une posture théâtrale. Mon regard tourna sur les différents visages et l’intonation du ton employé était autoritaire :
« Où est votre macrelle suprême ? Encore dans un lit d'un homme cruellement en manque de reconnaissance féminine ? » sondais-je pour détecter une expression qui saurait me faire sortir les crocs.
La maison des délices était ouverte tous les soirs sans exception, je veillais la journée que tout soit prêt sur mes filles aussi s’il n’y a pas de problème particulier, le seul établissement ayant ça renommée il ne fallait pas que je fasse honte à mon père et tenir cet établissement avec une main de fer, je pouvais être gentille mais il ne fallait pas me pousser, il y avait un règlement ici et je tenais à le faire respecter.
J’ouvrais l’établissement comme chaque soir, laissant nos fidèles rentrer souvent ils avaient déjà leur fille, je laissais faire, d’autres préféraient boire avant d’entamer une petite soirée, je préférais durant ce temps me mettre à l’étage, de voir ce qui se passait et pouvoir intervenir s’il le fallait en m’étant un peu de voix cela suffisait amplement.
A l’étage assise dans mon fauteuil Emanuelle, allumant tranquillement une clope, confortablement assise j’écoute ce qui se passe ainsi que la douce musique qui émane du rez de chaussée, jusqu'à ce que je sente une présence, présence que je n’oublierais pas mais elle est si lointaine que je pense rêve, j’abaisse mon regard vers la porte et je crois à voir une vision, je regarde la scène avec un sourire au coin, il n’a pas changé.
Qui voilà ! Klaus Mikaelson, veuillez accueillir un invité de prestige.
Dis-je à haute voix, appuyée sur la rambarde, écrasant ma clope dans le cendrier, tous étaient arrêtés pour regarder, un large sourire, j’étais contente de le revoir, Klaus pouvait être un monstre sanguinaire, j’en avais quelque peu rien à faire.
Que la soirée continue.
En descendant les escaliers, me dirigeant vers lui, je regardais la malheureuse lui indiquant de la tête d’aller voir plus loin, mon sourire ne se détacha pas de mes lèvres, mon regard plonger dans le sien.
Me voilà à toi, pour une fois tu t’es trompés, j’ai des clients un peu plus réguliers qu’avant. Un plaisir de te revoir, ou était tu depuis tout ce temps ?
Je lui faisais signe de me suivre vers une table bien tranquille, passant parmi les habitués, un sourire ici, une bise par là, passant devant le petit bar.
Deux Whisky et c’est pour moi, notre invité ne paye rien, cela te convient il Klaus ?
Je l’invite à s’asseoir, je m’assieds en face de lui gardant toujours un œil sur la salle.
Raconte moi ce que tu as faits depuis tout ce temps et ce qui t’amène ici ? Voir mon joli minois mais pas que ça ?
Ma voix douce, heureuse de le revoir, je ne pensais pas que Klaus allait revenir vraiment une surprise.
Made by Neon Demon
Sujet: Re: Bitch Please | Stevan Lockwood | Terminé. Jeu 28 Mar - 21:00
La tension de l'impatience ne tardait pas à crisper mon visage tendu pour récolter l'attention de la directrice de cet établissement. Il était délicat de faire attendre un homme doté d'une impulsivité légendaire alors je concluais pour un temps postérieur que son dernier souffle retentira sur le sol baignant dans son sang. L'humeur était sujette à déstructurer cette maison close qui possédait des vices charmeurs. Un brin sauvage à convoiter le saccagement de ce lieu imprégnait mes veines pour parsemer chaque ossement de leur personne pour une œuvre où le puzzle inhumain transpirerait dans ce lieu ainsi qu'une odeur réjouissante des carcasses brûlées. Un fort soupir de lassitude s'échappait de mes lèvres tandis que mes mains s'entrelacent derrière mon dos pour observer la demoiselle en hauteur. Sans quitter mon regard azur lorsqu'elle descendais de son pied d’escale pour me cracher sa politesse, une mine faciale portée de réflexions s'installa pour accentuer ses traits :
« Laisse moi réfléchir à ton identité. Stefanie ? Tu as l'allure pour avoir un prénom de pucelle en chaleur. Je ne suis pas désolé d'avoir oublié ce petit détail lorsque je cherchais à créer mon armée d'hybrides. Vulgaires pantins nuancés de pathétisme manipulés par un être autoritaire étaient vos maîtres mots. » rétorquais-je avec une immense fierté dans le ton de mes paroles. Je rajoutais rapidement suivant toujours l'évolution de sa silhouette dans le hall d'entrée : « Ne cherche pas à amadouer ma personne, tu risques de perdre à ce petit jeu. »
Elle bavardait comme toutes les femmes, toujours à exprimer des choses futiles et sa courtoisie reniflait une éventuelle trahison. Éternel paranoïaque, j'offrais ma confiance qu'à mon esprit et je demandais des preuves de cette affection particulière. Je m'avançais à pas de loup dans sa direction et appuyais mon avant-bras sur le plancher du bar tournant mon corps vers celle-ci. Mes doigts tapotaient au rythme de la musique tandis qu'un fin sourire à l’arôme d'une provocation subtile se dessinait sur mes lèvres :
« Avant de m'offrir ce doux élixir si chaleureusement exprimé, je souhaite tester ta loyauté, voir si elle baigne toujours dans une illusion indélébile. Ce n'est pas une forme de vœu, c'est une suggestion très recommandée. Seulement après, je viendrais tremper mes lèvres et converser avec toi. » dévisageant son visage pour chercher à percer une peur d'un mensonge crédible.
Il était évident de vérifier cette hypothèse et mon regard vaguait sur une de ses filles allongeant un autre sourire plus machiavélique :
« Arrache le cœur de ta préférée et je pourrais te faire un minimum confiance, ainsi toi et moi allons faire de grandes choses pour la suite de cette nouvelle aventure. »
Cette voix qui m’appelle, elle ma fait un boum au cœur, comme une réjouissance de le revoir, je le fais remarquer d’ailleurs à ce que chacun prenne soin de lui et pour cause je sais qu’il peut mettre mon bâtiment à sac et pas que le détruire simplement, quelque part j’en suis la propriétaire mais il est aussi à lui, c’est grâce à Klaus si j’en suis arrivé là et je ne peux que le remercier, lui être toujours loyale même si cela fait un moment que je ne l’aie pas vue mais cela ne change rien à mes yeux.
Je le rejoins avec une grande politesse mais Klaus n’a pas l’air d’être plus que ça réjouis de me voir, en plus il ne se souvient plus de mon nom la meilleure, toujours aussi poli et sarcastique, il n’a pas changé c’est bien lui, je propose un endroit tranquille et de quoi boire mais visiblement pas le cas.
Appelle moi comme tu veux, mais au point de ne pas se souvenir de moi, Klaus tu es décevant parfois, c’est Stevan, je suis toujours à ton service malgré tout ce temps, tu es toujours aussi ironique tu n’as pas changé, je te reconnais bien là, oui petit hybride sans importance à tes yeux, nous le savons mais il ne doit plus te rester grand monde. Je ne cherche pas à t’amadouer pas la peine, ça ne marche pas avec toi, je le sais très bien Klaus.
Il m’écoutait qu’à moitié, cela a toujours eu le don de m’agacer, à son arrêt ces doigts à la cadence rythmé, je me retourne avant d’aller vers la table, les traits de son visage ne me dit rien qui vaille, le mien se refermant, mon cœur battant, je me demandais ce qu’il allait me dire, pourtant s’il n’avait pas la mémoire si courte, Klaus devrait savoir que je ne lui veux aucun mal.
Je te suis toujours loyale, tu désires encore me tester depuis tout ce temps ? Surtout plus un ordre, un désir de ton bon vouloir machiavélique, je sais déjà que tu vas vouloir tester ma loyauté, ta confiance a diminué, tu me déçois.
Je le regardais, je lui suis restée loyale jusqu'à son retour, je ne disais que la vérité, à la fois son regard sur moi, je m’apercevais bien qu’il y avait quelque chose et ma parole n’allait pas suffire, j’imagine déjà le pire de ce qu’il pourrait me demander, le couperet tomber, enfoiré, il ose…je pousse un soupire je n’ai pas le choix.
Va me chercher Edelweiss, tout de suite et si elle est avec un client tu le dégages.
Ordonnais je vers un de mes gars, oui j’aimais toutes mes filles, en choisir une, je choisis celle que j’aimais bien ma favorite c’était loin de dire cela mais j’avais une préférence pour elle, elle sera remplacée tant pis mais il le fallait pour mon créateur, il pouvait tout aussi bien me forcer mais la confiance ne serait pas là.
Enfin la voilà aussi belle comme le jour, j’ai le cœur en marmelade de faire ce que j’étais prête à faire, sous le voile doux de sa tenue légère, un dernier sourire, je la colle contre le bar, sans dire un mot, c’était plus simple, je l’embrasse délicatement, en plongeant ma main vers son cœur pour lui arracher, son corps tombant à mes pieds, un signe de tête pour s’en débarrasser tout de suite, je dépose le cœur sur le bar, me faisant grogner, la louve au plus profond de moi se faisait entendre et remonter à la surface.
Satisfait ? Klaus tu avais vraiment besoin de cela pour que je prouve ma loyauté envers toi, je n’oublierais jamais ce que tu as faits pour moi, je te dois beaucoup, pourquoi j’irais contre toi ? Que c’est il passé ? Devenu paranoïaque ? Des ennemis ?
Mon visage s’était fermé, une chose que je n’acceptais pas c’était de remettre ma parole en cause surtout venant de Klaus, j’ai toujours fait ce qu’il m’avait demandé sans sourciller ou essayer de me défaire de lui, on a voulu me le faire comprendre et subir ma transformation chose que je n’ai jamais voulu effectuer, je n’étais pas comme cet abrutit de Tyler à se retourner contre son créateur.
En réalité, je n'attendais rien de sa personne parce que le sentiment de confiance avait été définitivement rompu lors de mon retour inopiné. Mon attention n'était qu'un divertissement pour embellir mon existence de différentes couleurs d'aquarelles. Auparavant, j'aurais apprécié sa politesse déguisée en flatterie, mais le temps avait rompu aussi ce commandement. Je suivais chaque geste de l'hybride pour me concentrer sur sa silhouette jubilant de l'intérieur de ses prouesses ultérieures. Sadique envers une ancienne camarade, je n'avais rien à démontrer contrairement à elle tout en prenant un malin plaisir à aller à l'encontre de sa morale propre à son âme. Tandis que mes yeux vrillèrent sur sa plus belle créature, j'arquais un sourcil face à sa condition avenante d'épouser les lèvres d'un de ses jouets. Le spectacle n'était pas déplaisant, mais pas excitant au point de voir imaginer quelques scènes obscènes dans mon esprit dérangé. Néanmoins sa façon de lui arracher le cœur était une bonne approche ainsi, je prenais l'organe de la demoiselle devenue inerte, pour arracher un morceau de chair de mes crocs :
« Agréable, ce repas tombe à point. Heureusement que tu as su satisfaire ma légère suggestion, mon appétit s'affaiblit pour un court moment » mâchant d'une cadence lente pour savourer chaque ébranlement de tissu organique.
Un sourire narquois sur mes lèvres, je poussais un ricanement psychédélique en adressant une pirouette théâtrale des doigts pour approfondir ma constatation :
« La loyauté doit se talonner pendant des siècles, heureusement pour ta personne, je n'ai pas de temps à perdre pour jouer à ce genre de jeu sadique. Donc, à savoir, si je demeure être satisfait à l'heure actuelle, je ne pourrais te répondre. Peut-être dans mille ans » crachant brusquement l'épaisse chair sur le sol.
Je posais le cœur sur la table et évoluais dans l'immense entrée pour caresser ma main un rideau de soie. J'essuyais grossièrement l'arme assassine ainsi que mes lèvres pour observer la pièce sans lui prêter attention :
« La paranoïa est installée depuis ma renaissance d'une enfance originale ? Mais un créateur ne se doit pas de converser de sa vie privée, mais d'une situation professionnelle. Si je suis à présent de retour dans ce monde pour inaugurer les flammes, je me dois de construire une équipe solide ainsi qu'un lieu pour peaufiner mes plans machiavéliques. A partir de maintenant, cet endroit me servira de table militaire. Néanmoins, j'insiste sur une chose, si j'observe une fine particule de doutes à ton égard, j'arracherais chaque cœur qui bat ici. » inspectant mon pouce sur mes lèvres pour récupérer un peu de sang chaud.
Le domaine Mikaelson n'était pas le lieu pour prospérer à l'anéantissement de mes ennemis à venir. Je commençais déjà à poter une réflexion pour trouver des failles dans chaque personne qui croisait ma traversée. Amis ou ennemis, quelle était la différence ?
Je n’aime pas Klaus quand il est comme ça, il me fait honte de défier ma confiance, c’est avec assurance que je lui obéis, mais je grogne intérieurement que de me demander une telle chose, mon regard noir à son encontre veut tout dire, il me connaît assez bien pour savoir que sa demande ne me plaît guère. Je n’ai juste pas le choix que de lui obéir ou ma maison ne sera qu’une ruine de sang et de feu, l’enfer ne pourra être que présent ce qu’il représente. Ne faisant que mon devoir à contre cœur, le sentant se délecter de ce moment fastidieux je lui donne son cœur, sans aucune morale, je m’essuyais la main sur le premier torchon qui traînait là, je le voie se goinfrer du cœur, m’écœurais, mon regard était noir.
Tu aurais pu prendre la première venue dans la rue que de me priver de ma personnelle, tu n’as vraiment aucune morale, fortement heureusement qu’il te plaît, un sacrifice pour pas grand-chose.
nous allions vers la table que je lui avais proposée, je compris très vite par son geste ce qu’il voulait dire, déglutissant doucement, un frisson me parcourt.
Tu n’as certes pas de temps à perdre Klaus et moi par mon personnel, tu me fais honte de douter de ma loyauté, si ce n’était pas le cas, tu ne serais pas la bienvenue ici crois-moi, j’ai toujours été là depuis ma transformation, ma demande était pour te servir, je l’avais bien compris et jamais pour te trahir, décides-toi une bonne fois pour toute d’arrêter de me tester.
Cet abruti de Tyler t’a trahi, vous vous êtes mutuellement détesté mais ce n’est pas mon cas Klaus, je te le promets.
Que pourrais lui dire de plus qu’une loyauté sans failles, j’ai toujours fait ce qu’il m’avait demandé, je ne désirais pas le trahir, ce n’était pas dans mon idée où je ne serais pas un hybride à ma demande.
Tu pourrais avoir le respect de cet endroit, tu n’es pas le roi ici je te rappelle.
Le voyant cracher et s’essuyer, il se croit ou, il est qui il est mais un minimum tout de même, j’ai un bâtiment de renom j’espérais bien qu’il resterait ainsi. Enfin des réponses je l’écoutais avec attention, je vais savoir de quoi il en retourne depuis tout ce temps.
En effet nous sommes dans une situation professionnelle, mais je me suis inquiétée pour toi, ça fait un moment que l’on ne t’a pas vue, ni même de nouvelle, tu ne peux tout à fait de confier à moi, je suis tombe et tu le sais très bien.
Écoutant la suite, ce qui me restait en travers de la gorge ma maison, n’était pas un lieu de guerre, je croyais rêver, mon visage s’assombrit.
Alors tu disparais, je ne sais pour quelle raison, tu reviens comme si de rien était, sans explication plus claire, pour faire quoi de ma maison un endroit pour tes plans, tes guerres mais Niklaus Mikaelson tu te crois où ? Il faut redescendre tu n’es plus le roi ici.
J’étais quelque peu en colère et pour cause, pas que je ne voulais pas mais là c’était trop, sans rien me dire, il ordonne, il exige et je devrais lui dire oui comme ça . La loyauté ne veut pas dire faire n’importe quoi.
Klaus c’est vraiment par ce que je te suis toujours à tes côtés au sous-sol ou dans une des chambres à l’étage que désires-tu, pour t’installer ou plus tranquille ? Mes portes te sont ouvertes. Et tu ne touches à personnes ici, s’il y a quoique ce soit cela passera par moi.
J’étais clair et formel à lui de voir, s’il avait besoin de moi, je serais là sans aucun doute, il peut me demander n’importe quoi je serais toujours là pour l’hybride, le regardant droit dans les yeux, je n’avais pas de doute envers lui, ma fidélité est sans failles.
Je m'approchais avec assurance vers la table dont j'acceptais sa sollicitation pour converser de ma présence ici. Je roulais des yeux face à son ton employé néanmoins, aucun sourire tanguait sur mon visage pour éprouver une certaine satisfaction de sa légère révolte. De quel droit prônait-elle le droit à la parole si ce n'était que d’émettre des excuses à mon égard ? Et encore, elle mériterait une petite leçon de supériorité pour remettre les lois de l'autorité. Durant mon existence, j'avais façonné une entité tyrannique pour mieux anéantir ou manipuler les âmes traversant ma contrée. Par conséquent, l'hybride n'était qu'un jouet parmi tant de poupées en ce monde meurtrier. Elle n'était rien qu'un grain de poussière errant où sa vie était mienne où le droit de mourir et de vivre était sa caractéristique première. J'apercevais ses contractions face à mes réactions indifférentes de son fief sur mes terres, la Nouvelle-Orléans était et sera mon royaume pour nourrir ma satisfaction d'être toujours un roi, un roi déchu. Elle titillait un point sensible refusant d'avoir lamentablement perdu ma conquête après un sacrifice inutile. Elle allait payer son dialecte impur face à une bête prête à saccager son bordel à femmes de joie, en un claquement de doigts.
J'appuyais sur la chaise pour émettre un grincement désagréable alors qu'une main caressait les lignes du rebord pour brusquement envoyer la table en direction de l'escalier :
« Il faut croire que la Nouvelle-Orléans retrouve son monarque après mon isolement dans les souterrains de la faucheuse, à présent. Tu devrais incliner tes mots contrairement à ton jeu de la femme autoritaire en rechignant des obscénités Stevan. Tu prônes des illusions de ton appartenance à ce lieu, mais en aucun cas, ce n'est pas ton gouvernail, sûrement pour ne pas manquer d'air dans ta solitude. A la rigueur, toutes ses femmes sont tes vulgaires torchons, c'est tout. » rétorquais-je avec un calme déconcertant. Maintenant, je me souvenais de son prénom et elle avait sa réponse concernant ma disparition soudaine.
Je m'asseyais à une table voisine allongeant mes jambes sur celle-ci pour scruter l'hybride d'un air très dédaigneux. Mes pupilles se plissèrent pour accentuer une forme de mépris déguisée :
« J'offre mon respect aux plus méritants, l'es-tu ? Crois-tu que des mots sortant de ta bouche de traînée vont tirer ton allégeance à l'être que je suis ? Certainement pas. Maintenant, cesse de me sermonner sur des indications dans cet établissement que je ne suivrais pas. Je fais ce que je veux, avec qui je veux. Fin de la conversation. » affûtant ma voix dans une conviction palpable.
Je liais mes mains ensemble et vrillais mon regard pour scanner la pièce de sa luxure :
« Si j'opère mes perspectives d'une conquête totale de la Nouvelle-Orléans ici, j'attends de toi une discrétion implacable. J'ai besoin d'un abri où personne ne pourra chercher ma trace pour réfléchir sans avoir des ondes négatives qui parsèment mon esprit. Ton bureau m'irait parfaitement avec quelques chandeliers présents pour une décoration burlesque. As-tu des connaissances de confiance depuis que tu erres ici ? » peaufinant un sourire salement hypocrite ondé par mon charme.
Le grand Klaus qui arrive après tant d’années d’absence et désire faire tout ce qu’il désire, je fais comprendre que depuis bien des choses ont changé, sans explication, je le remets légèrement à sa place, je lui suis toujours fidèle mais plus sous sa coupe comme esclave faudrait-il que Klaus le comprenne. Je ne le ménageais pas jusqu'à toucher un point sensible être le roi qu’il n’est plus, ai-je exagérer, vu son regard froid et noir, je pense que oui mais on ne vient pas comme ça, quémander après tant de temps, là était ma colère envers lui, de ne pas m’avoir donné de nouvelles, ne peut-il pas le comprendre ?
Je me recule, d’un coup surprise par la table qui a volé, j’ai été trop loin, pointant mon regard dans le sien, je me retiens, de ne rien répondre, baissant mon regard au final, l’écoutant.
Il le faudrait certainement, le seul ne peut être que toi, retrouver ta place… Oh ! Klaus je ne sais quoi te dire, je ne pouvais pas savoir. Mon personnel m’appartient, le reste c’est grâce à toi que j’ai tout cela, Klaus pardonne-moi, tu es chez toi ici.
Je détournais mon regard, me levant pour remettre la table bancale maintenant, je ravalais ma salive, tout lui appartenait ici et moi avec, dans le fond je le savais, je ne désire pas qu’il mette à feu et à sang mon établissement, je préférais lui être de nouveau soumise de mon plein gré.
Je serais retrouvé ton respect envers moi, mes mots ont dépassé ma pensée, la colère qui parfois me guide, il faut que je défende mon lieu, seule chose qui me raccroche à ce monde, tu as mon allégeance et je te le prouverais une nouvelle fois s’il le faut, je suis et resterais ton pion, tu le sais très bien. Fais dont ce que tu désires mais laisses mon bâtiment tranquille, tout ce que je te demande.
Je le regardais fixement, il pouvait lire dans mes yeux que j’étais sincère, je voulais regagner son respect si je n’avais pas perdu, il jouait sur mes nerfs parfois sans savoir comment mener ma barque, je ne pouvais pas lutter, j’ai toujours été son pion et ma vie est vouée à lui.
Tu seras tranquille sois en sûr, je serais discrète mais évite de faire des éclats, ton retour va finir par ce savoir, je ferais un peu plus surveiller qui rentre et qui sort. Mon bureau mais j’en ai besoin pour mes papiers… Klaus tu...ex…non rien je ferais débarrasser une chambre pour déplacer ce dont j’ai besoin et te laisser ma place, cette maison te reviens après tout.
Je me retenais de ne pas lui dire tout ce que je pensais véritablement de son histoire il pouvait avoir une chambre plus tranquille que mon bureau, encore une exagération de Sa Sainteté, pour regagner sa confiance, mon allégeance, je ferais mieux de me taire, un léger sourire forcé.
Oui éventuellement mais je ne sais si tu désires la revoir…une demoiselle qui est arrivée depuis peu, que tu as très bien connu, le videur principal, je lui fais confiance et je pense que tu pourras compter sur lui, le reste je reste méfiante, je n’ai confiance en personne.
Avec conviction que je lui réponds.
Mon enfin ton bureau sera près d’ici peu de temps, je ferais le nécessaire, il n’y aura qu’une seule clef que je te donnerais, ainsi tu ne seras jamais dérangé.
Il voulait, il allait avoir, c’est ainsi, de toute façon il m’aurait obligée, j’espérais regagner ma place près de lui, un pion certes mais plus important qu’a l’époque.
La facilité de manier ses sujets fétiches n'avait guère disparu lorsque j'arpentais les descendes des limbes. Qui serais-je pour perdre ce que j'avais instauré depuis la création de mon armée ? Un général peu fréquentable de ses joyeuses cartes maîtresses néanmoins, j'essayais de ne pas embarquer mes erreurs concernant leur fidélité en leur octroyant une certaine forme de liberté. J'avais appris une fine souplesse de clémence lors d'un gouvernement chaotique à Mystic Falls, on ne pouvait pas tirer les marionnettes avec une peur inébranlable pour voir leur trahison dans le futur. Et pourtant, je ne possédais pas l'âme sagesse encrée toujours dans une paranoïa morbide, j'usais simplement d'un coup de poker pour adopter la meilleure méthode. Elle baissait son regard et exprimait un pardon qui s’extirpait de ses lèvres. Elle ne pouvait pas savoir et je ne comptais pas me morfondre d'un retour catastrophique. Se plaindre était une forme de pathétisme que l'être humain était un friand de cette machination.
Je rétorquais d'une voix sévère alors que mon visage se crispa légèrement dans sa direction :
« Le pardon est pour les faibles. Es-tu impuissante Stevan ? Tu renifles cette sensation, j'oubliais de le mentionner. Évidemment que tu n'es qu'un pion, mais encore une fois, ta culpabilité ne compte pas. »
Elle avait cédé à mes obligations, et aussi contradictoire l'étais-je, mes restrictions s'étaient envolées. Le test était dans un courant positif, qu'elle se résignait à louer son propre refuge. Son bureau n'était pas ma convoitise, ni ses automates. L'hybride attisait ma curiosité dans sa plaidoirie, une demoiselle d'un ancien temps ? Je ramenais mes jambes au sol lentement et rajustais ma posture sur la chaise d'un bois ancien tandis que mes yeux questionnèrent les siens. Soudainement, je changeais d'expression pour une réflexion plus responsable puisqu'il était prévisible d'imaginer une scène capricieuse :
« Je ne veux rien savoir de cette personne, je risquerais de mettre à sang les murs avec tes propres hématies. Ton bureau n'est qu'un caprice passager et une petite épreuve à l'accord éventuel de confiance, néanmoins donne lui une autre teinte et une organisation. Je ne veux personne ici qui connaît mon existence, je trouverais un autre endroit, mais compte moi comme un de tes clients réguliers. » caressant ma langue sur mes lèvres comme pour les humidifier.
Il était hors de question d'agir comme un enfant capricieux pour le moment, j'avais d'autres prévisions plus croustillantes que de l'agacement inutile.A vitesse vampirique, j'empoignais une bouteille de bourbon serré sur le bar pour apporter à mon gosier un moment de breuvage. Je me retournais dans sa direction en pointant celle-ci vers elle :
« J'aimerais que tu recrutes des hommes pour créer une petite armée d'insouciants, vampires, sorciers, tout ce qui est capable d'offrir leurs morts pour mon gouvernement en devenir. Les âmes en peine de préférence sont aisément manipulables, j'aimerais mettre en place une guérilla civile et faire une entrée digne d'un Mikaelson dans le cœur des habitants. » dessinant un long sourire machiavélique.
Je pensais qu’il aurait pu changer depuis tout ce temps, qu’il aurait pu apprendre mais non toujours pareil, Klaus reste pareil, hélas, il ne changera jamais toujours dans le sarcasme, le méprit, sans aucune attention même parmi c'est fidèle, il doute le grand Klaus, pourtant j’ai toujours été proche de lui, je n’avais pas mis son petit cul royal dehors bien au contraire et il me fait encore une de ses crises, je ne l’avais jamais compris, Klaus me tenait certes mais il ne m’a jamais fait peur, j’ai toujours plus ou moins tenu tête sans pour autant avoir perdu la mienne, Avais-je quelque chose d’autres que les autres, le font d’avoir voulu être un hybride de ma propre volonté ? Quand j’ai entendu une des brides de sa disparition, j’en étais désolé pour lui et d’avoir monté le ton, malgré ma liberté, je me sentais encore rattachée à lui.
Non Klaus je ne serais jamais impuissante mais face à toi… Je ne désire pas perdre ma tête, je suis toujours ton hybride cela restera ainsi même si je suis libre. Comme toujours personne ne compte à tes yeux, tu devrais revoir tes paroles envers moi.
Je cédais à lui passer mon bureau s’il le souhaitait, ici c’était chez lui, je devais revenir à la réalité, il le voulait il l’aura, de toute façon me je me servais très peu de mon bureau, ma chambre était bien mieux, je verrais pour aménager celle d’a côté.
Je vis d’un coup sa curiosité sur cette femme, mais il balaye cette idée ainsi que ma personnelle, je fais un signe de la tête, il risque de regretter ce choix ma foi tant pis, pas moi qui vais le regretter mais lui, je n’avais plus le sourire depuis qu’il a balancé la table, je restais fermée à son écoute, un brun de peur pouvait se lire dans mes yeux.
Dans ce cas…si tu voulais le faire, tu l’aurais déjà fait mais tu sais très bien que tu as besoin de moi, ne fais pas des menaces que tu ne serais dépassé Klaus, une piqûre je te reste la plus fidèle. Ton bureau serait prêt avec le nécessaire et à tes préférences, tu auras le nécessaire je m’en occuperais en personne à ton retour tu aurais la seule clé existante, il n’y a pas de double à moins que tu m’autorises pour y faire un brin de ménage de temps en temps moi seule ira le faire. Tu seras toujours le bienvenu Klaus, tant que tu arrêtes tes caprices à toi de rester tranquille.
J’étais claire, il y mettait les caprices d’enfants, je ne marchais pas, j’avais aussi mes conditions, s’il voulait que tout fonctionne correctement entre nous, je continus à l’écouter caprice toujours et encore quand est-ce qu'il va grandir, je rigole à cette demande, je crois rêver.
Mais vas-y sers-toi, tu pourrais demander au moins même si j’ai bien été explicite que je payerai tes frasques fait moi plaisir de prendre un verre. Tu es déjà digne par ton nom, j’essayerai de te trouver ça, je ferais de ma cave, une prison tu pourras faire ton propre choix.
Mon sourire rejoint le sien, je pouvais aussi être machiavélique dans mon genre mais plus fine que Klaus et sa brutalité tant reconnue.
J’espère que cela te convient. Et une fois ton trône retrouvé que feras-tu ? Il te faut des personnes de confiance, discrète à ta solde et fidèle.
Je le regardais arquant un sourcil, évidemment ma question n’était pas anodine, être un pion oui mais avoir une place cela serait encore mieux surtout proche du Grand Klaus, j’avais une vengeance aussi qui me bouffait depuis le temps.
j’aimerais savoir si tu sais où se trouve Tyler. J’ai deux trois mots à lui dire.
Histoire de famille, Klaus devrait connaître, mon hybridation était de mon plein gré mais pas que, je n’avais jamais accepté ce que Tyler à fait, on ne trahit pas chez les Lockwood, il nous a fait honte.
Le maître et le pion tourbillonnent dans une conversation où une certaine tension est palpable. Nos spectateurs savourent la soumission de la demoiselle et quémandent de l'action dans cet échange.
Cette interruption dure pendant deux réponses - chacun -, pour exploiter vos failles ci-dessous. Vous êtes hybrides, vous possédez les inconvénients ci-dessous propre à chaque espèce :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les bagues des suceurs de sang permettant une protection dès l'aube possèdent un dysfonctionnement de nature imprévisible. Brûlures fréquentes, comportements irascibles sont les quelques caractéristiques de cette machination.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les loups-garous, ne sont pas épargnés et ne sont plus maîtrisés par le système lunaire, la bête enfouie dans leur âme révèle, elle aussi, être imprédictible et dangereuse comme par exemple, des sautes d'humeurs, une dépression dans sa férocité.
Cet endroit n'inspirait pas que les plaisirs charnels, mais aussi, une atmosphère d'iceberg derrière toutes les manigances de l'hybride. Le tableau possédait une autre peinture si on prenait le temps de voir ses miroirs en scrutant minutieusement chaque élément. En effet, les fragments farfelus peaufinaient une légende pour parsemer sur notre trajectoire, notre marque de fabrique. Le sentiment dont Stevan camouflait quelque chose se ressentait, à moins que ma paranoïa s'amuse de ses plus belles cartes pour me faire flancher. Quelque chose me guidait vers ma perception depuis qu'elle avait mentionné une connaissance antérieure ou peut-être de mon existence actuelle ? Inconsciemment, je demeurais précautionneux de sa présence néanmoins, je saurais en tirer profit dans un autre temps. Pourtant, les femmes ont démontré leurs inhibitions face aux hommes, par conséquent, elles se trouvent dans l'infériorité de la testostérone. Les mœurs ne s'adapteront pas à ma philosophie de conduite pour l'éternité.
J'arquais un sourcil à sa conclusion véridique :
« Pourquoi montrer un intérêt à une personne, alors qu'elle serait capable de lancer un poignard dans votre dos ? Je n'accorde aucune signification pour me concentrer, uniquement, sur ma personne. Suis-je égoïste ? Non, réaliste Stevan. »
Je restais silencieux de ses paroles concernant la mise en place de mon bureau majestueux et ajustais sur un seul point :
« Je veux une fontaine de sang frais dans mon futur établissement. Chaque jour, une proie féminine avec la caractéristique de revêtir une chevelure blonde. C'est aussi une de mes conditions pour circuler dans ce lieu. » dessinant un sourire cordial, en apparence.
Soudainement, ma main pointée dans sa direction, se rabaissa pour exploser la bouteille, que jadis, j'assassinais de mon geste. Elle s'amusait à trembler et une appréhension de déjà vu s'opérait. Je tentais de garder le contrôle physiquement tandis que mon visage grimaçait devant l'envolée intérieure de ce sort. Je me dirigeais vers le bar pour me maintenir de cette fièvre passagère pour continuer sans attiser un éventuel soupçon de mon combat intérieur :
« Je ne sais pas encore, mais instaurer une monarchie à la Nouvelle-Orléans comme dans un temps ancestral. Peut-être éradiquer des personnes inutiles pour le maintien de mon royaume ? Évidemment, des soldats de choix seront ma table ronde, des disciples de tous mes caprices.» fermant le poing jusqu'à sentir mes ongles se planter dans ma chair.
Une main nerveuse se faufilait sur mon visage transpirant, le contrôle était devenu inintelligible. La voix défaillante, je m'exprimais en observant le grain de verre sur le parquet glacé :
« Tyler...[...]» grommelant un bruit sourd de bestialité alors que mon corps se transformait petit à petit. La soif d'hémoglobines commençait à jaillir dans mes veines, alors que la vision de ses acolytes à l'étage devenait un schéma de cadavres à assouvir.
Le regard jaillissant d'un jaune orangé, je me retournais vers Stevan et haussais d'une voix agressive alors que mon corps se relevait de la table pour venir rapidement me placer en face de l'hybride dans une fine distance :
« [...]est mort s'il ose venir sur mes terres. Ton heure est arrivée, une prière avant de partir ?» soufflais-je entre mes canines se forçant à s'allonger.
Klaus devant faisait comme chez lui ce qui avait le don de m’agacer en le reprenant quelque peu, le remettant aussi a sa place, il ne fallait pas qu’il oublie à qui il parler et certainement la seule et dernière personne qui le soutient encore, que s’il continue je pourrai le faire virer avec un coup de pied au cul, plus vite que nécessaire, il se prenait encore pour le plus grand mais ce n’était plus le cas et la moindre personne pouvant être de confiance, donnant son allégeance il devrait les soigner y faire attention que de provoquer au fur et à mesure de la conversation, que le grand Klaus fasse attention.
Non tu es égoïste et tu l’as toujours été, nous le savons tous, mais fais attention, tu en as eu des couteaux dans le dos mais tu en auras pas de m’à part, tant que tu respectes le peu que je te demande ce qui n’est pas grand-chose, laisser mon personnel et mon établissement, j’espère être assez clair avec toi car je ne répèterais pas. Que tu t'occupes que de ta petite personne j’en ai que faire fait juste attention à ceux qui te donnent vraiment leurs allégeances, je ne suis pas n’importe qui Klaus et tu le sais.
Tourner autour de son petit nombril commençait à m’agacer en grognant à moitié, il aura son bureau, comme il le voudra, cela n’était pas un souci pour moi, je l’écoutais en rigolant.
Puis quoi encore ? Ton futur établissement non ta future pièce, ne pense pas prendre en main mon établissement, à moins d’avoir une confiance mutuelle qui n’est pas le cas, si tu penses encore que je peux te mettre un couteau dans le dos, une proie…je suis là, je suis blonde cela te contentera suffisamment.
Je fis un bond mon cœur battait la chamade, Klaus m’a toujours fait trembler mais toujours fais peur ou une certaine crainte que j’avais pour cela que jamais je n’oserais lui faire du mal bien que mon ton était monté au fur et à mesure de la conversation, je voulais un établissement calme et exemplaire, il arrive et fou le bordel, je me remontais, mes yeux devenant noir, grognement sourd, il me cherchait, je luttais pour ne pas lui sauter à la gorge.
Une table ronde, toi le Roi, non…éradiquer tu ne sais faire que ça, ta paranoïa te joue trop de tours, regarde déjà où sont tes alliés, tu n'es entouré que d’ennemis rien que dans cet établissement, ses disciples te seront obéissants.
Cela me paraissait évident mais avant j’avais une demande, Tyler, seul Klaus savait ou il pouvait être et je le voulais, je voyais Klaus se changer, devenir le monstre qu’il cache depuis toujours, ses yeux à l’étage, il était hors des questions qu’il fasse quoique ce soit ainsi, je ne voulais pas me transformer, des grognements de plus en plus à se faire entendre, qu’il était déjà à ma hauteur.
Tyler je le veux, j’ai des choses à régler avec lui, dont sa trahison envers toi, je te le ferais livrer si nécessaire, Klaus tu ne me feras rien, arrête ça ne marche pas avec moi, tu vas te calmer.
Grognements, il voulait que je me m’allonge, je finis par le repousser dans le petit coin où nous étions, le tenant par le cou, la louve n’était pas loin.
Ne fait pas ce que je tu vas regretter Klaus, je ne cherche pas la guerre entre nous, tu es dans mon établissement, respecte le suis-je claire.
Je grognais de plus en plus, je sentais la louve sortir, cette transformation qui pouvait si mal, mais j’en étais capable pour me défendre s’il le fallait, il fallait que Klaus se clame et au plus vite, ma peau ne fera pas long feu
De quel droit osait-elle imposer ses directives face à son créateur ? Elle n'avait donc pas saisi l'intonation de mes paroles antérieures ? Fallait-il frapper pour apercevoir le sang couler de son corps frêle pour qu'elle comprenne l'importance d'une loyauté ? Pourtant, j'avais changé de tactique pour éviter les fuites de rang par conséquent, je certifiais rapidement que mon ancienne méthode était la plus amodiable. J'avais l'impression d'entendre un sermon de mon frère aîné sur les bonnes manières en maniabilité de la société. Je n'acceptais pas les mots de l'hybride, elle tentait de changer ma vision personnelle, mon esprit entêté empêchait ses paroles de pénétrer dans mon raisonnement. Elle n'était pas dotée de cette capacité si signifiante pour prendre une autre place de médiatrice. L'hybride risquait de perdre un battement de cœur et son souffle de vie. La colère s’imprégnait froidement de tout mon être lorsqu'elle se permettait de rompre la distance et de toucher mon corps. Une chose que je n'appréciais pas était le contact des autres. Elle allait payer de mille blessures corporelles même si celle-ci sortait de ses gongs sûrement à cause de ce maléfice croisé auparavant. Intérieurement, je marchais dans les ténèbres pour permuter un voile noir qui obscurcissait mon âme condamnée à vivre dans une errance pour l'éternité. Mon échine épousait le mur et un rire psychédélique s'échappait de mes lèvres pour montrer son incompétence à me mettre à terre. Stevan ne contrôlait pas sa frénésie d'une conversation mouvementée ainsi, le spectacle devenait très divertissant. Néanmoins, mon ricanement se brisa tandis que ma main attrapa son poignet pour le tordre brutalement sentant son os se briser sous ma force. Rapidement, mon pied percutait son ventre à plusieurs reprises pour l'abattre au sol comme un vulgaire pantin.
Mécontent, je portais une voix forte peignant d'agressivité :
« Ne me touche pas. Tu penses avoir une place particulière, mais tu n'es rien. Tout cela n'est qu'une illusion que tu t'octroies pour avoir le sentiment d'appartenir à un groupe. Tu es toujours humaine à agir comme eux. Ses maudits cafards grouillants. »
Ma ossature se déchirait poussant un grognement bestial, il était hors de question que je me transforme en bête sauvage devant toute une assemblée de femmes. Au risque de dévorer tout son établissement et de me retrouver nu devant une de ses femmes de joie. Bien que la scène aurait pu être hilarante, je n'avais pas la prétention d'être un homme sans une once de pudicité. Blonde ? Instinctivement, le visage de Camille s'engouffrait dans mon esprit comme une apparition, un autre signe de ce court moment problématique pour voir l'illusion qu'elle était présente dans cette conversation. Je fronçais les sourcils à ce souvenir que la psychologue apparaissait dans le plus grand besoin, mais aujourd'hui tout était différent.
« Ferme ta gueule Stevan. Un roi a besoin de pion, mais pas nécessairement. Alliés et ennemis servent à passer le temps. Tu as oublié que j'étais Niklaus Mikaelson, je n'ai besoin de personne pour aboutir à mon but. » attrapant la louve qui semblait se transformer.
Je marquais une courte pause, alors que mes membres s'affinant à l'identique d'un loup guerrier :
« Tout cela ne rime à rien. Respecter ton établissement est à l'encontre d'une clémence que je ne peux porter. Alors tu vas amollir ton comportement au risque de mourir. » grognant à son visage de femme de joie.
J’étais dans mon établissement, le ton montait, je ne voulais pas le voir à feu et à sang, je ne tolérais pas qu’il donne des ordres ainsi alors que je suis une des seules encore à lui être fidèle, il aura son bureau, sa troupe, ses pions, donc qu’il ne m’embête pas avec les bons vouloirs du Grand roi qu’il n’est plus, ça a tendance à m’agacer nous ne sommes plus à la même époque et bien même qu’il a connu la faucheuse cela ne change rien pour moi. Qu’il se serve de moi comme un puits à sang, qu’il aille en chercher ailleurs, c’était hors de question que je me laisse faire, grognant de plus en plus fort, je ne désirais pas me transformer mais je bloque Klaus dans un coin qu’il se calme ce n’était pas le moment, je savais que j’allais payer mon geste mais au moins le remettre dans le droit chemin, quand il sera chez lui, il fera ce qu’il voudra mais pas ici pas chez moi. Je savais Klaus bien plus fort que moi, ne pouvant faire que ce que je pouvais, je n’aimais pas son rire, quand un cri de douleur perça les lieux, limite me retrouvant à terre subissant mon geste, subissant ses coups, la louve n’était pas loin mais je n’avais comme plus de force et surtout je ne voulais pas souffrir de cette transformation.
Je sais que je ne suis rien, je sais qui je suis contrairement à toi, tu t’es perdu Klaus, ici c’est chez moi, il ne sera pas mit à feu et à sang par toi, je t’assure que je ferais tous pour t’empêcher.
Entre deux hurlements, je fis signe à tous de ne pas approcher, de continuer, c’était entre lui et moi, pour le peu que certains s’approchent ils vont en mourir, je grogne, je respire le plus profondément pour qu’elle ne sorte pas, je regarde Klaus d’un très mauvais œil, qu’il fasse gaffe il pourrait perdre beaucoup, je le savais mécontent mais il faut aussi savoir se plier pour obtenir certaines choses surtout s’il désirait être tranquille, j’ai été encore trop gentille de lui avoir laissé mon bureau. Je ressens son côté hybride vouloir surgir, ce qui attire la louve blanche, commençant à vouloir sortir, essayant encore de me contrôler, bien même si je me transformais, j’avais mon poignet complètement brisé.
Pour le moment tu n’es plus le roi reviens sur terre et un roi à besoin d’alliés bien même s’ils sont des pions, oublier qui tu es comment peut on l’oublier ? Tu es celui qui m’a crée, celui que je dois servir, je ne veux aucunement te trahir.
Je ne parle même pas de ne pas lui faire du mal, je ne pourrais pas et il est bien plus fort que moi, je ne pourrais pas lutter, je résiste à ma transformation surtout ici, personne ne m’a jamais vue ainsi et je ne le désirais pas.
Tu pourras me faire souffrir tant que tu voudras, je te demande juste de respecter mon établissement le temps que tu retrouves ta place de roi.
Je maintiens mes mots entre deux douleurs, toujours à moitié à terre, mon poignet entre ses mains, je supporterais tout ce qu’il désire, mais qu’il me laisse la seule chose a laquelle je tiens, même si je n’oublie pas que c’est grâce à lui, je ne le lâche pas du regard, j’ai la bête devant moi, on pourrait se battre mais cela ne rimerait à rien, sauf ma mort…
Tu décides quoi, me ramener l'autre qui ta trahi ou me dire ou il est ? Me lâcher et respecter ce que je te demande ou de me faire souffrir et de me tuer ?
Tout dépendait de sa décision de laisser la blanche sortir ou pas, je serais capable de l'étriper, je ne me suis jamais transformée jusqu'à présent et je ne sais si je pourrais me contrôler.
