Prendre le contrôle sur la gente féminine demeurait être un petit plaisir personnel. Contrairement aux apparences d’apercevoir une certaine frustration de mon ego pour autrui, je désirais une soif de triomphe depuis ma résurrection. Néanmoins croire que mon âme enfreignait la règle de légalité des hommes et des femmes était véridique. Les femmes ressemblaient à un aiguillage pour actionner le phénomène du mot « jouet ». Brisé, celui-ci apportait satisfaction et jouissance fleurissant dans notre monde cruel et dont ma moulure macabre accentuait cette folie frénétique. Stevan était destinée à ce rôle pour l'éternité, à écouter comme une adorable chienne que l'on caresse avec brutalité. La violence était la clé d'un jardin pourrissant de ses mauvaises herbes, mais qui révélait aussi l'herbe fraîche. Derrière les différentes facettes des hommes se cachaient d'innombrables secrets impénétrables, sauf pour ceux qui étaient dotés de cette magnifique prestance : savoir nager les pensées. Tandis que l'appel de la bête était de moins en moins fort, j'observais l'hybride sans un mot. Le temps de distendre mes muscles pour retrouver un visage humain ainsi ma respiration féroce s’éteignait dans un dernier souffle. Ses apparitions contraignantes dans mes diverses rencontres n'étaient pas dignes d'un hasard maudit, mais d'une machination perverse. Intimement persuader d'un sortilège, j'allais quémander prochainement des explications à ces scènes irrationnelles. L'hybride semblait perdre le contrôle, à vrai dire, nous perdions tous dans un court moment, dangereux était ce jeu.
Ma langue caressait mes lèvres à l'entente de l'hémoglobine tandis que ma main n'oppressait plus l'os de son poignet :
« Mon âme n'est pas perdue, elle essaye de se faufiler dans ce nouveau paysage. Certes, maladroite comme à son habitude, mais elle tente de comprendre les choses. » relâchant son membre dans un geste brusque.
Mon regard perçant la noirceur sur sa silhouette, je ne pouvais m’empêcher de grincer la mâchoire pour signaler, une nouvelle fois, une contrariété. Et pourtant, je taisais ma partie capricieux de la perte de mon fief si ordonné dans mon esprit. Elle souhaitait marchander avec ma personne pour un terrain d'entente plus serein. Mais son approche était-elle judicieuse ? Pourquoi ne pas saccager son lieu de prédilection ? Pourquoi ne pas épingler son corps contre le mur ? Surement plus tard.
Je reculais d'un pas et croisais les bras sur ma poitrine fusillant Stevan d'un regard vaguant sur sa silhouette :
« Très bien. Je respecte ton lieu grouillant de minables perverses prépubères. Mais plus jamais, tu n’émettras d'ordres envers ma personne. Tyler sera retrouvé, mais il faudra me donner plus que ta loyauté pour que je livre son corps. » dessinant un fin sourire révélateur d'une petite mesquinerie.
Je levais les yeux au ciel allongeant mon sourire narquois :
« Relève-toi, maintenant. Je n'aimerais pas à imaginer une scène avec un de tes clients pour une gâterie méritée. »
Un énervement une perte de contrôle à vouloir tout gérer, je suis loin de me laisser faire, Klaus sait très bien que je suis une forte tête et que je ne laisserais pas faire et encore moins ses grandes ambitions enfin pas comme il le souhaite, il n’est plus ce qu’il était que ça fait mal ou par c’et ainsi, il faut qu’il redescende sur terre ce que j’essaye de lui faire comprendre bien que je dois passer par la douleur, je sais qu’il n’aime pas être touché mais par moments les fait font que nous n’avons pas le choix ce qui me vaut un poignet de casser, qu’il ne lâche pas, me faisant encore plus mal me laissant à terre, je ne pouvais pas faire grand-chose essayant de ne pas me transformer bien une chose que je ne voulais pas, je n’avais jamais eu recours et je ne voulais pas contre mon créateur.
Le sang coulé est bien quelque chose dont je devrais avoir l’habitude généralement c’est moi qui le faisais coulé mais là c’était bel et bien le contraire, qu’il y passe sa langue à le dont me de dégouter, j’avais bien du respect pour lui mais pas à ce point, envie de lui cracher à la figure, je me retiens, je vois qu’il se calme laissant mon poignet tranquille.
Que ton âme prenne le bon chemin, écoute, laisse-toi peut-être parfois te laisser guider par ceux qui te veulent du bien, Klaus ne te perd pas dans les méandres, reviens ne te perd pas en chemin, de rares personnes t’apprécient encore, penses y.
Je fais une grimace me tenant mon poignet, je suis bien atrophiée ainsi, il a perdu totalement la tête, son âme est torturée, comment ne pas l’être après tout ce qu’il a traversé, j’appuie encore sur le fait qu’il n’est plus ce qu’il est, je ferais tout pour l’aider mais pour le moment il faut qu’il arrête de se perdre, Klaus doit reprendre le contrôle du soi comme il a toujours été, manipulateur, calculateur mais pas comme il est là, je ne reconnais pas mon créateur, j’en suis presque triste. J’essaye de sauver ma tête, marchander, je veux aussi retrouver se traite de cousin, j’ai des mots à régler avec lui, je veux lui faire payer ce qu’il a fait, nous a faits, c’est toute la famille qui empathie lâche comme il est, parti….
Mon lieu si minable va t’être ton fief en attendant le respect est la moindre des choses, tant qu’à Tyler je le veux vivant, il s'est enfuis comme un minable, il t’a trahi, je ne pardonne pas son geste, tu pourrais en vouloir à toute notre famille à cause de lui…
Je le toise d’un regard noir, avant de répondre, autre chose que ma loyauté que veut-il de plus ma vie . Mon sang ? Servir de calice . Non…pas assez manipulateur pour demander ça, il veut de la chair à canon, je lui trouverais, je ne sais ce qu’il me veut.
Quoi d’autres ? Je t’écoute.
Un ton plutôt sec, je m’attendais à tout venant de sa part, je sais que je suis un pion important, si je pouvais être plus que cela à ses yeux… Hélas je sais très bien que cela ne sera jamais le cas, me relevant doucement, tenant mon poignet presque tombant.
Intéressé ?
Dis-je ironiquement, en mimant le geste, il me voit encore comme la première putain venue ce qui n’est plus le cas depuis longtemps, dégradant de sa part, mes clients sont plus que respectables aujourd’hui, plus du tout comme avant, je m’assieds en attendant ce qu’il veut de moi, ne le lâchant pas du regard.
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Sujet: Re: Bitch Please | Stevan Lockwood | Terminé. Mer 15 Mai - 1:05
Revenir dans un éclat lumineux n'était pas des prévisions depuis mon retour enflammé. Pourquoi m'accorder cette lumière alors que le destin prévoyait de me foudroyer à chaque avancée ? Tandis que le bain des Ténèbres était plus revigorant moins impitoyable contrairement à une espérance d'une traversée plus conventionnelle. Les propos de Stevan qui résonnaient comme des conseils n'atteignaient pas ma raison intérieure et encore moins par une femme dévêtue. Néanmoins, une once de curiosité s'égaillait mon regard conquérant : Tyler. On pourrait croire qu'elle me ressemblait pour apporter une noble vengeance envers son créateur, mais les liens du sang étaient plus téméraires. Au final, on ne pouvait pleinement pas déserter sa famille pour diverses raisons. L'expérience avec ma fratrie avait scellé mon pacte immoral de ce dicton si célèbre des Mikaelson : « Always and Forever » et dont les failles possédaient de nombreuses failles et pourtant, nous étions, tous, liés. L'hybride se fourvoyait dans sa colère vengeresse, peut-être qu'elle le comprendra un jour quand le recul détiendra l’aplomb nécessaire. Je m'écartais de son ombre pour débuter une marche de réflexion alors qu'elle osait freiner celle-ci par l'audace de ma phrase antérieure.
Un air hautain se voila sur mon visage tandis que je pointais de mon index sa personne :
« Ne parle pas d'un chemin clairvoyant. Tu es personne pour exprimer ce genre de choses à mon égard. Je fais ce que je veux, quand je veux. Je possède la liberté de mes choix contrairement à toi qui porte des chaînes. On ne peut détenir le bon ou le mauvais chemin, ce n'est qu'une illusion aux croyances de l'homme, Stevan pour réconforter l'âme maudite. » fronçant légèrement les sourcils où ma voix stagna dans une contrariété.
Je reprenais ma marche alors qu'un fin sourire naissait sur mon visage :
« Je ne suis pas intéressé par tes offres sexuelles même pour prendre du bon temps. Je laisse cette partie aux hommes faiblards d'un instant intense conquis par les bouches salaces de tes jouets. Du moment que ma fille et mon entourage n'évoluent pas ce lieu. Tu auras le respect de ton lieu pour calmer les tensions, mais sache que, mes réflexions seront toujours présentes de ce taudis de femmes en chaleur. » liant mes mains derrière le bas de mon dos pour amplifier une allure stricte et me préserver de cette proposition indécente.
« Je t'apporterais Tyler sans l'amocher et je pourrais m'exalter de sa prochaine torture de tes mains. J'ai hâte de voir ce que tu réserves à un membre de ta famille que je ne maudis pas. Disons que c'est une revanche sur Lockwood que je lui offre. Tu es devenue une hybride, visiblement assez fidèle pour le faire grincer des dents. En somme, une belle victoire entre ma poigne de fer. » me retournant doucement appuyant mes dires d'un regard insistant.
Je marquais une courte pause et rajoutais, toujours avec l'âme devenue consciencieuse :
« Je souhaite que tu deviennes mon bras droit. Mes yeux, mon ouïe quand je demeure absent. J'imagine que tu vas accepter et qu'un sourire méritant va caresser ton visage au lieu de me chatouiller de ta dureté dans tes pupilles ? » haussant les arcades sourcilières.
Je voulais retrouver le Klaus que j’avais connu celui qui était sur le droit chemin même s’il s’amusait à manipuler son monde, pas celui que j’ai devant moi, plus une bête qu’autre chose, il était déjà un monstre mais là cela dépassait l’entendement, jamais auparavant il n’aurait fait ce qu’il m’a fait non à me maltraiter oui mais pas jusqu'à me péter le poignet ou bien même faire sortir la louve qui est en moi, non ce n’était pas lui-même s’il a vécu l’enfer ce n’était en rien de ma faute mais il fallait bien qu’une personne prenne hélas moi, l’habitude d’être son bouquet misère mais là c’était de trop.
Je ne voulais que du bien même s’il a fait ce qu’il a fait, j’essayais d’avoir de bonnes paroles à son égard, je pouvais le chercher à le contredire mais jamais lui faire du mal, même s’il a toujours été très méfiant envers tout le mondesauf peut-être sa fille et encore je ne sais même pas tellement parano sur les bords.
Je ne suis certes personne et pourtant tu m’écoutes tout de même, une âme maudite toi qui la voix ainsi, essaye de voir les choses autrement pour une fois, redescend un peu sur terre, tu es loin de celui que j’ai connu, Klaus qu’as-tu vraiment fait durant tout ce temps…
J’étais plus peinée qu’autre chose pour lui, je me remettais debout tant bien que de mal, m’appuyant sur ce que je pouvais, j’étais dans un mauvais état oui ça je pouvais le dire, un brun d’humour aux propositions nous n’avons jamais consommé contrairement à ce que certains peuvent penser.
Je sais comment tu es, si j’aperçois au moins ta fille ici je la vire sois en sûr, pour ce qui est du reste ils font ce qu’ils veulent il me semble. Tant qu’à mon offre juste une réponse à tes pensées salaces, ne sait on jamais qu’un jour tu pourrais déraper attention chemin glissant. Ce taudis il est de toi d’une part et de deux tu vas y venir régulièrement donc gardes tes réflexions ou soit plus discret.
Je savais qu’il ne rigolait pas mais peu importe, je veux bien veiller un peu sur sa fille mais je ne suis pas une garde pour gamine, tant qu’à ses proches ils sont assez réfléchis à ce qu’ils viennent faire ici pas mon problème je dirais, il manquerait plus que ça que je dois veiller sur sa maudite famille, je ne leur doivent rien.
je veux me faire Tyler, une histoire de famille qui se réglera entre nous, tu n’y es pas invité, je le veux juste vivant cela me suffira on ne trahit pas son créateur, je ne sais ce qu’il lui est passé par la tête, une de tes victoires parmi tant d’autres et d'autres avenirs mon cher Klaus.
Un sourire au coin, oui je voulais mon cousin lui faire payer sa trahison que je ne supportais pas, une des raisons entre autres que j’ai demandé ma transformation un secret jamais dévoilé, j’ai toujours été attirée par ce vampire sanguinaire, jusqu’à cette rencontre, je suis à lui.
J’ai cru mal entendre son bras droit moi après ce qu’il vient de me faire tout cela était-ce un test pour voir ou je pourrais aller pour lui, pour mon créateur, je lui suis toujours fidèle sans failles, un sourire, je ne reste qu’un pion entre ses mains mais une offre que l’on ne refuse pas.
C’est avec plaisir que j’accepte Klaus, tu sais que tu peux toujours compter sur moi, je serais ce que tu voudras que je sois mais cela tu le sais déjà.
Grimaçant de la douleur de mon poignet, comment lui en vouloir ? Je ne pouvais même pas, son bras droit jamais je n’aurais espéré un tel choix, presque un honneur d’accompagner un roi qui va être de retour.
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Sujet: Re: Bitch Please | Stevan Lockwood | Terminé. Sam 1 Juin - 7:04
Feindre les prouesses verbales d'autrui était synonyme de tromperie pour couvrir nos réelles intentions. La jeune hybride au caractère trempé comme la dureté de l'ivoire serait un excellent pilier dans une guerre en prévision. Néanmoins, je ne portais pas une oreille attentive à ses propos tandis que, l'esprit songeur à l'éventualité d'une soirée sanguinaire où chaque détail de la pièce serait coloré d'hémoglobines serait un atour majeur pour ébruiter la réapparition du Roi ténébreux de la ville lumière. La Nouvelle-Orléans manquait crucialement de cette belle teinte rougeâtre épousant toutes les saisons d'un réveil spontané. Peut-être devrais-je organiser un banquet à l'odeur d'un festin de cervelles dans ce lieu ? Contournant le majestueux étalage en bois dont le bar reflétait, j'observais la cuvée de bouteilles en passant mon index sur les étiquettes. Les dégâts cesseront quand j'aurais un pied à l'extérieur et pourtant, je devais avouer que Stevan avait raison. Pourquoi détruire tout sur son passage ? La réponse était claire : pour reconstruire avec des nouvelles bases solitudes.
Puis, je sélectionnais un whisky d'un grand âge où un éclat de rire raisonnait dans toute la pièce :
« Peut-être que tu devrais connaître la véritable mort pour comprendre réellement mon état actuel. » d'une voix très sarcastique. Mon rire se brisa pour une élocution sérieuse observant l'hybride :
« Je ne change pas, j'évolue pour exploiter toutes les facettes les plus sombres que jadis, j'avais enterré pour l'honneur de ma famille. Mon esprit tourbillonne dans une mare glacée enrobant une belle fumée bleutée. Le monde observe les couleurs sombres comme la réincarnation du mal, ils ont tord. La signification appartient à l'artiste et par conséquent, à notre esprit. Le noir ne peut pas être que le néant sanguinaire ou la solitude, il représente aussi l'espoir d'un monde façonné à notre guise, par exemple. Les hommes sont dépourvus d'une imagination et se transforment en marionnettes dans leur apprentissage. Ils prônent la liberté alors qu'ils sont gouvernés par des spéculations. N'est-ce pas une belle supercherie ? Qu'en penses-tu ? » divaguant sur le monde artistique et la condition humaine.
Soudainement, je plissais le regard pour appuyer mes dires où le culot de la bouteille se fracassait sur le bois :
« Pas ma fille, ni mon entourage. Personne. Néanmoins, si Camille O'Connell se présente devant toi, pour exprimer son envie de jeu malsain. Tu peux lui proposer tes meilleurs clients, par ailleurs, j'irais personnellement les remercier de s'intéresser à elle comme un bon gentleman. Pas de sermons de ta part, je ne tuerais pas tes pourritures, je leur réserve quelques surprises. » dessinant un fin sourire espiègle sur mon visage.
Je versais le liquide dans deux verres sans oublier de mettre quelques glaçons :
« Une victoire ? C'est si peu pour Tyler, il ne mérite pas à ce que son identité rime avec victoire. Mais je te fais assez confiance pour lui apprendre à souffrir. Maintenant, veux-tu venir pour lever ton verre à ton nouveau rang de collaboratrice ? J'aimerais que tu n'énonces pas l'incident de notre bataille, j'essaye de savoir de quel maléfice nous sommes possédés. » arquant un sourcil alors que mes lèvres se délectaient de l'alcool.
C’est lentement et doucement dans un grognement que je me lève tenant mon poignet, le pire je ne lui en voulais pas, juste une haine de plus que j’avais envers lui mais à la fois, il a toujours été là pour moi, il m’a sorti de certaines torpeurs, il m’a trouvée un lieu, un boulot, une vie décente même si avant j’écartais les cuisses plus que nécessaire, aujourd’hui c’est tout autre, le temps à avancer, mon caractère aussi, je ne me laisse plus faire c’est terminé depuis longtemps malgré tout même libéré de mes chaînes Klaus reste Klaus attachée à lui, mon destin ma vie ne tient qu’à lui. Je ne lâche pas du regard me rapprochant du bar, il se sert ais fait comme chez toi vas-y, il peut m’agacer parfois, je préfère me taire que de m’en reprendre une, mon poignet me suffit, je soupire longuement.
Peut-être Klaus, je ne sais ce que tu peux ressentir, si j’avais été là…empêché une souffrance de plus, tu as tant souffert…
Il en rigolait pas moi, la mort de Klaus est quelque chose qui ne peut être pour moi, c’est impossible et pourtant, je ne voulais pas qu’il se perde dans les méandres des tourments qu’il avait déjà, j’ai toujours été à son écoute, toujours été là obéissante certes mais aussi prête à donner ma vie pour le défendre, il était un tout pour moi, aucun homme ne sera son égal même s’il a perdu beaucoup depuis tout ce temps.
Tu as toujours été sombre et diabolique, si tu sais ce que tu fais sans te perdre tout ce que je souhaite tu es devenu si…enfin…le diable presque en personne fait attention, je tiens à toi comme tu es Klaus pas une autre personne, je ne te retrouve pas, tu es encore plus sombre. Tu parles d’artistes, il n’y a pas plus sombre que le noir que tu incarnes et le rouge que tu peints sur ton passage, ne rajoute pas d’autres couleurs, refais ton monde comme tu le vois, tu l’as toujours bien dessiné, tu dois juste savoir que le monde à changé, tu n’es plus qui tu étais, il te faudra refaire une place, un exemple de ta présence que le Souverain est revenu, que ta voix porte. La vie est une supercherie et tu t’en sers bien à ton avantage.
Oui peints Klaus, fait ton tableau, la ville t’appartient, les portes sont ouvertes, reviens nous mais tu risques de te perdre cela est certain mais peur est là, Klaus devient le diable de notre ville, ta servante sera toujours là, je veillerais sur toi, comme je t’ai toujours aimé, pourtant tu n’as jamais fait attention à moi gardant mon amour de côté de supportant toujours et encore sans rien dire, ta crainte ne me fait pas peur, je supporterais tout de toi mon Roi revient nous.
Ta fille n’a pas à mettre les pieds ici mais le reste, ce n’est pas mon problème, je ne vais pas veiller sur des personnes qui savent c e qu’ils font à moins que…tu ne désires pas qu’ils sachent que tu te caches ici… Camille, je t’en ferais part si c’est le cas, tu seras le premier averti, j’en m’occuperais personnellement. Que réserves-tu ? Ton sourire ne me dit rien de bon.
Je le laisse faire comme il lui semble bon de faire, à vrai dire, il est comme chez lui désormais, c’est mon affaire mais son bâtiment, j’attendais une réponse à ce qu’il réserve tant qu’à Camille je verrais si elle se pointe là, je ne peux que me taire, pas de sermons très bien à tes ordres.
Tyler ne mérite personne et certainement pas toi, j’en ferais mon affaire, il va plus que souffrir, il t'a trahi cela suffit amplement. Je te remercie de cette confiance que tu me donnes, je ne te décevrais pas comme toujours, tes yeux, tes oreilles, la louve sera présente. Rien n'en sortirad’ici, si une personne parle, elle en mourra par mes mains, tout ce qui pourra se passer ici restera ici tu peux me croire, un maléfice c’est sûr, revient nous mon Roi.
Je levais mon verre, en plongeant mes lèvres dans le liquide blond, le regardant, un sourire, je pense que nous sommes sur une bonne pente mais où va-t-elle nous amener, Klaus j’espère que tu sais ce que tu fais. Tant qu’à Tyler il deviendra à mon service mon esclave, je veux le voir traîner à mes pieds et j’ai de quoi le faire enfermer, il va m’im-pleurer, je veux le voir ramper.
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Sujet: Re: Bitch Please | Stevan Lockwood | Terminé. Mer 26 Juin - 19:17
Le liquide s'écoulait dans mon corps quand soudainement mes entrailles serraient mes ossements. Une once de compassion sur le visage de mon hybride imposait à l'ambiance statique, une situation désagréable. Je détestais apercevoir l'idéologie d'une pitié à mon égard préférant jubiler du malheur des autres. Mon humeur vacillait en une fraction de seconde tandis que mon visage se tendait pour fusiller Stevan. Aucune personne possédait les dispositions pour comprendre cette sensation enivrante de la résurrection. Certes mon frère aîné ainsi que Camille étaient de nouveau dans le monde des vivants, mais nous étions différents dans la façon de procéder à l'acceptation de cette nouvelle vie, par conséquent, une guerre intense de l'esprit chamboulé par un passé chaotique. Néanmoins, je pouvais compter sur ma meilleure alliée : ma folie frénétique. Si autrefois, on me caractérisait aussi de psychopathe à tendance paranoïaque, aujourd'hui, le terme psychotique serait plus approprié dans mon quotidien. Néanmoins, Stevan portait une tirade raisonnable concernant l’irritabilité de mes ailes invisibles, le monde n'était qu'une boule de cristal où la fumée chaotique frappait contre ses cloisons pour exploser. Ma nouvelle vision était une écriture d'un dramaturge romantique où le sang était l'encre pour l'avenir. Peu à peu mon visage impassible se transformait dans la courbe d'un sourire à la poigne d'une psychose.
Je tournais le verre vide entre mes mains pour crisper mes doigts contre la matière. L'explosion du cristallin provoquait un gloussement de ma gorge, j'imaginais serrer la gorge de mes ennemis jusqu'à voir leurs maudites têtes éclatées. Une scène jouissance qui ne manquera pas d'une belle mise en scène pour ce que je prévoyais. Mes doigts caressaient les éclats pour former un amas alors que mon regard scrutait chacun de mes gestes :
« C'est réconfortant ton petit discours. Jouerais-tu le rôle de ma nouvelle psychologue ? La compréhension d'un monde coloré est propre à soi Stevan, c'est ce qui fait, d'un sens, la beauté d'un chaque horizon. Tu comprendras que je ne prendrais aucun de tes arguments rentables. Je me façonne une nouvelle toile, celle de renaissance, sois sans crainte, tu seras épargnée. » relevant doucement mon regard vers l'hybride sans décrocher mon rictus espiègle.
J'arrachais le verre de mon interlocutrice pour finir le liquide clair et un soupir de lassitude s'extirpait de mes lèvres :
« Et bien, j'irais rendre visite à la famille de tes hommes ingrats pour les malmener à ma façon. Peut-être les pendre et arracher leur peau ? Il me faudrait un nouveau tapis de salle de bain. N'est-ce pas une bonne idée ? Oui, Klaus, c'est une idée ingénieuse. » allongeant mon sourire tandis que je levais les yeux au ciel. Mon humour noir n'était plus à démontrer où le fluet de ma voix se faufilait dans cette caractéristique.
Je me levais de mon tabouret marquant une courte pause pour rétorquer :
« Le roi signe la fin de notre conseil palpitant. J'attends de toi, une organisation parfaite où tes plans seront subtilement peaufinés. Ne me déçois pas Stevan, je ne compte sur personne, mais j'ose croire que tu vas correctement être à la hauteur pour cette nouvelle aventure. Tu es mon espionne et si tu oses me trahir, n'oublies pas que le couperet tranchera ta gorge pendant que ton sommeil sera vainqueur de ton esprit.» pointais-je d'une voix sarcastique où la menace n'était pas camouflée.
J’écoutais pendant que je buvais mon verre par petite gorgée, je m’aperçus que ma compassion n’était pas la bienvenue, je savais comment il pouvait être mais à ce point-là . Il a toujours été décevant poussant un soupire mais c’était lui on ne le changera pas et encore moins moi, la seule serait sa fille et encore je ne sais pas, elle a dû grandir, elle n’était qu’un bébé quand je l’ai entraperçu. Dans tous les cas je ne pouvais pas comprendre ce qu’il avait vécu je n’ai jamais été morte, un monde que seul lui dessine dans son esprit machiavélique voire tordu, je ne pouvais que comprendre ce côté-là et je l’y aiderais à peindre cette toile, je dois être encore la seule être de son côté ici-bas.
Je sursautais au verre brisé entre ses doigts, son visage avait encore changé se sourire que je n’aime guère ne prévoient pas de bonnes choses, je le crains, c’est ainsi je dois tenir mon rôle près de mon créateur comme je l’ai toujours fait.
Je ne suis pas ta psychologue, juste un discours pour essayer de réconforter oui, est-ce un mal ? Je ne pense pas Klaus. Cette toile sera tienne avec ta signature, oui de la couleur ne serait-ce que pour ta fille simplement je pense à elle et je ne veux pas dire par là que tu ne le fis pas. Je te remercie de m’épargner je n’attendais pas moins.
J’allais porter mon verre à mes lèvres quand je ne put le finir, je fronçais les sourcils, Klaus mon verre, tu aurais pu prendre une autre bouteille… En secouant la tête il ne changera pas.
Laisse mes hommes tranquilles Klaus, tu es prévenu, ils seront à ta solde je te l’assure pas besoin de menacer. Prends d’autres personnes pour faire ton tapis je suis sûr que tu vas trouver, laisse-les. Mon visage se fermait, je savais son humour mais je savais aussi qu’il en serait capable, je suis entre deux feux, je ne sais que faire, Klaus m’a pris au piège entre mon antre et ses exigences.
Klaus tu auras tout ce que tu voudras, tout sera prêt à ton retour, tu peux compter sur moi, je ne te trahirais pas, j’ai toujours été là pour toi et le serais toujours, tu es mon créateur, je ne pourrais l’oublier, tu ne m’as jamais maltraité au contraire, je te dois beaucoup. Oui le roi est de retour et je l’attends bien prochainement je t’assure que tout sera parfait.
Je déglutis, je savais qu’il ne rigolait pas mais jamais je n’irais le trahir ou faire quoi que ce soit contre lui peu importe comment il me voit amie, ennemie, j’ai simplement eu de la chance pour le moment être à ses côtés.
Je te raccompagne.
En me levant à mon tour, lui indiquant la sortie, je glissais doucement une clef vers lui celle de mon enfin son bureau, il sera prêt à son retour.
La fin de mon entrevue avec l'hybride ouvrait plusieurs portes machiavéliques dans mon esprit espiègle. Elle avait su susciter ma curiosité pour sa frêle petite personne sous ma coupe et ainsi, naître une cohérence au fur et à mesure de cette conversation. Je fructifiais les futurs pions de l'échiquier sans prêter une attention particulière à ses dires. Le son de sa voix m'empêchait de me concentrer sur mes finitions qu’instinctivement, je levais les yeux au ciel. Elle récitait une parfaite définition de la loyauté, néanmoins, l'être humain en général maniait les mots à sa guise, tandis que les actes demeuraient absents. La clepsydre serait à sa faveur ou à son contraire, seule elle, ne trahirait pas les intentions d'autrui. Précautionneux, je me refusais de croire à sa droiture pour éviter toutes formes d'étonnement, le jour où celle-ci dérogera à mes ordres. Le souvenir de Mystic Falls lors de la première création de cette fratrie d'hybride laissait un goût sévèrement amer. En permanence sur mes gardes, je gardais en mémoire le spectacle à venir, si la trahison de mon nouveau bras droit s'opérait. La mort épouserait un simple voile de velours comparé à ce que je réservais aux traîtres.
Soudainement, j'usais de ma vitesse vampirique pour poser mon index sous le menton de la jeune femme forçant celle-ci à me regarder :
« Je possède le droit de vie ou de mort Lockwood. Tu n'es qu'un grain de poussière pour me sermonner sur le choix de mes victimes. Je fais ce que je veux, où je veux et quand je veux. J'ai une frénésie à assouvir et si tes hommes sont ciblés mon collimateur, je n'hésiterais pas à arracher leur cœur. Néanmoins, sois sans crainte pour ton petit bordel, je suis certain que la Nouvelle-Orléans raffole d'âmes solitaires. » murmurais-je d'une voix intentionnellement sévère.
Le silence teintait la pièce dans une atmosphère oppressante, alors que je dévisageais Stevan. Je retirais lentement mon index pour lui offrir un sourire carnassier où le bleuté de mes prunelles se noyaient dans une brume sépulcrale. J'arrachais la clef de ses mains tandis que les traits de mon visage révélaient une expression hautaine :
« Nullement besoin de te montrer courtoise, je connais la sortie. Nous nous recroiserons très prochainement, je serais toujours là à épier chacun de tes gestes, je serais dans ton ombre quand tu fermeras les yeux. Je serais partout. Attention à ton petit derrière Stevan. »
Une dernière observation sur la pièce principale pour dériver mon regard sur sa silhouette arborant un fin sourire malicieux. Puis, je sombrais dans un bruit sourd d'un vent menaçant claquant les volets d'une maisonnette à l'architecture d'un film d'horreur.
