I need you more that I want to [Pv ; Lyam M.]

I need you more that I want to
... I'm tired of loving somebody that's not mine ••• Quelle idiote j’avais été cette nuit-là. Quelle idiote ! Je l’avais embrassé, avec une envie non dissimulée. Un baiser qui m’avait fait comprendre bon nombre de choses sur moi, sur nous, sur ce que je ressentais. Il m’avait enfin avoué ses sentiments, se soulageant d’un poids que je savais insupportable. Et moi qu’avais-je fait en entendant les plus beaux mots de la terre ? Je l’avais repoussé. A croire que cette vérité m’effrayait. A croire que ce n’avait été qu’un rêve et qu’il fallait que je me réveille avant que je ne me rende compte que tout était faux.

Naturellement il avait pris la fuite. J’aurais certainement fait la même chose à sa place. Je n’avais même pas tenté de le retenir. Je m’étais juste redressée pour m’assurer qu’il me reviendrait. Oui, je crois que j’étais un peu égoïste sur ce coup-là. Il me rassura malgré tout, me demandant de garder un oeil sur sa guitare. J’acquiesçais pour toute réponse avant de le regarder m’échapper encore. Si près du but et j’envoyais la balle à à l’autre bout du terrain. Quelle idiote ! Une fois seule, je venais prendre la guitare encore dans son étui et m’y accrochais comme à une bouée de sauvetage. Des larmes silencieuses roulaient sur mes joues alors que je n’avais de cesse de me reprocher ce qu’il venait de se passer. Aurais-je voulu ne rien faire ? Non. Je ne regrettais pas ce baiser et souhaiterais savourer à nouveau, pour l’éternité. Je regrettais ma réaction, ma peur. Ce que je voulais, certainement depuis toujours, venait de me glisser entre les doigts.

Les jours suivants, Lyam et moi n’avions fait que nous croiser. Nous n’étions pas comme je l’avais espéré aussi proche qu’avant par ma faute. Toutefois, nous ne pouvions pas ne pas nous toucher. Une main sur l’épaule, un baiser sur la joue, sur le front. Et chaque fois que je sentais sa peau contre la mienne, une vive douleur m’enserrait la poitrine. La douleur du au manque. J’en voulais plus. Alors à chaque fois, je me mordais la lèvre. Je n’avais encore trouvé le moyen de me faire pardonner. De lui faire comprendre. Et une nuit…

Je trouvais une inspiration soudaine. Je me mis à griffonner sur une feuille de papier ce que j’aurais certainement aimé vouloir lui dire. Je n’avais pas son talent pour mettre les mots en chanson. Je ne trouverais certainement pas de mélodie, je ne savais pas composer. Mais je me disais qu’ainsi il comprendrait. Il saurait qu’en m’exprimant comme lui le faisait, ça signifiait quelque chose. Ca signifiait que je ne parvenais pas à faire franchir ses mots de mes lèvres. Peut-être ne me pardonnerait-il jamais. Peut-être ne comprendrait-il pas. Cependant il fallait que nous en parlions. Que nous crevions l’abcès. Nous ne pouvions pas rester ainsi, dans une demi relation qui était encore moins claire que la précédente. Maintenant que j’avais goûté à ses lèvres, j’en étais accroc.

Une fois la chanson en forme, je la laissais avant de partir sur l’étui de sa guitare. Je savais que là, il la trouverait. Il aurait ainsi la journée pour la lire, l’étudier, s’en imprégnait avant que je ne rentre du travail. J’espérais ainsi que nous pourrions avoir cette discussion que nous repoussions depuis des jours. Toute la journée, la boule en ventre, je mâchouillais une mèche de mes cheveux distraitement. Une petite manie qui trahissait mon angoisse. Dans un automatisme qui me surprenait moi-même, je parvenais tout de même à servir les clients, ne manquant malgré tout pas de fixer l’horloge au dessus de la porte d’entrée. Les minutes s’égrainaient si lentement que j’avais envie de crier. Et enfin, quand je fus libérer. Je m’empressais de me changer, n’oubliant pas de récupérer ce qui serait notre repas de ce soir et me ruais dans la rue pour rejoindre notre logement. Je crus même courir.

Tremblante, je laissais la main sur la poignée un moment avant de parvenir à ouvrir la porte. Je pris une grande inspiration et finis par entrer. Je ne parvenais pas à sourire, réussissant à bredouiller un bonsoir à peine audible. Je retirais mes chaussures et vins sur le lit, y déposer les sachets de restes. Ce soir, ce serait un délicieux gombo aux crevettes.

J’espère que tu as faim, finis-je par dire, le coeur au bord des lèvres.

J’avais encore envie de crier. De lui hurler de cesser de me faire languir, de me dire ce qu’il en avait pensé. Pas artistiquement parlant, je m’en fichais. Je voulais qu’il me dise s’il me comprenait. Je n’avais pas faim. Machinalement, je me remis à mâchouiller une mèche de mon épaisse chevelure. :copyright:️ 2981 12289 0

I need you more that I want to (Mia & Lyam)

Cette nuit, le froid avait fini par me saisir, me forçant à rentrer dans la voiture. Je m'étais assoupis quelques heures seulement, jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil ne viennent me réveiller. Engourdit, j'avais redémarré la voiture pour passer prendre le petit dej' en ville et ne pas revenir les mains vide à l'appartement. Ce matin là, j'avais décidé de faire comme si rien ne s'était produit. Revenir sur le sujet était bien trop douloureux et humiliant pour moi. Mia semblait de mon avis car, ça faisait maintenant des jours que nous évitions habilement le sujet. J'avais soigneusement enfermé à double tour mes sentiments bien profondément en moi. J'avais su me le cacher pendant des années -jusqu'à Dylan- et durant des mois à Mia. Je n'aurais aucun mal à recommencer. Mia ne voulait pas être plus qu'une amie, une soeur. Je me contenterais de ce qu'elle pouvait me donner. J'étais habitué depuis toujours à faire ainsi.

Chaque soir, Mia tentait de me faire dormir dans le lit, chaque soir je refusais en m'installant sur le sofa. Il était hors de question que je ne fasse dormir une femme sur un canapé, encore plus car elle était chez elle et j'étais le squatteur. Cette nuit là ne fit pas exeption. Je dormais profondément, une lourde couverture sur moi. Rien ne pouvait perturber mon sommeil. Certainement une faculté à faire le vide car quand vous grandissez en foyer, il y a toujours du bruit et si vous ne prennez pas la peine de fermer votre esprit à l'extérieur, vous ne trouvez jamais le repos. Je n'avais donc pas perçu l'insomnie de Mia, ni même son départ au petit matin. Je m'éveillais quelques minutes après son départ... je sentais encore son parfum flotter dans l'appartement et l'odeur du café. Je m'extirpais du sofa avant de regarder un pull à elle posé sur une chaise. Je me relevais doucement en souriant. Mia et le rangement... deux concepts bien différent. Elle était celle qui fou le bordel, et j'étais celui qui rangeais. Elle était d'ailleurs dans l'incapacité de retrouver ses affaires une fois en place ! Je l'avais fais crisé plus d'une fois ainsi et ça me faisais sourire de penser à ça. Je prenais le pull et me dirigeais vers la commode. Je le portais à mon nez pour respirer son parfum, mon coeur se serrait douloureusement et je soupirais. J'ouvrais le tiroir pour le plier et le ranger. Je trouvais alors une feuille pliée en plusieurs morceau, abimée, scotchée... Il me semblait la reconnaitre. Je la dépliée soigneusement et découvrait la chanson que je lui avais écrite et laissé avant de fuir. Je découvrais des traces de larmes qui avaient coulé dessus et je la repliais pour la reposer à sa place avant de refermer le tiroir et de revenir dans le salon. Je me faisais couler un café avec l'amère sensation d'être un pauvre raté. Je buvais quelques gorgées chaudes du liquide amer et je regardais mon étui à guitare. Il fallait que je me trouve un boulot et que j'arrête avec mes rêves. Mia ne pouvait pas continuer à me porter, à me trainer comme un boulet. Je l'empêchais d'avancer car elle devait se sentir... je ne sais pas... obligé de prendre soin de moi.

Terminant mon café dans mes sombres pensées, je me dirigeais vers mon blouson en cuir prêt à sortir quand je remarquais le bout de papier sur ma guitare. Je fronçais les sourcils en le saisissant. Des mots griffonnés... c'était une chanson. Je laissais tomber les clés en lisant les paroles. Mon coeur se serrait si fort en les découvrant. Je m'asseyais abasourdis sur le sofa et prenais ma tête entre mes mains. Pourquoi étais-ce si compliqué ? Si douloureux ? Etais-ce une déclaration ? ça y ressemblait, c'était évident. Pourtant mon esprit refusait catégoriquement d'y croire une seule seconde. Je n'y arrivais plus car c'était beaucoup trop douloureux. Je relisais encore et encore l'écriture de Mia alors que les larmes roulaient sur mes joues. Un grondement sourt se mit à rouler dans ma poitrine alors que je sentais la perte de contrôle arriver... j'attrapais mon cahier de composition et commençais à noter des notes de musiques. J'attrapais ma guitare et faisais plusieurs test qui ne me satisfaisais pas. Au bout d'une heure, je rangeais la guitare. C'était un piano qu'il me fallait. J'attrapais ma veste et les paroles et je partais en trombe de l'appartement.

Je rejoignais alors un petit boui boui où je m'étais produit plusieurs fois. Le gérant m'aimais bien et il avait un piano dans l'arrière salle. Il me saluait chaleureusement et je lui demandais la permission d'utiliser le mini studio qu'il avait. Je m'y installais et m'y enfermais alors pour commencer à composer la musique de Mia. Je trouvais un titre que j'ajoutais "Shameless", j'inscrivais son nom, Mia Cavalerro, sur une autre feuille, je notais la partition. Je chantais doucement ses mots que je mettais en mélodie. Me concentrer sur la musique m'évitais de penser à son retour, à cette douleur lancinante dans ma poitrine. Au bout de plusieurs heures, le gérant entra pour m'emmener de l'eau et un sandwich. Je le remerciais et il me complimentait sur la mélodie qu'il avait entendu jusque là. Au bout de 5h de travail intensif... la mélodie était couché sur le papier. J'attrapais alors mon téléphone pour l'enregistrer entièrement. Mes doigts caressant les touches de piano avec vigueur et passion. Une heure après, j'obtenais enfin l'enregistrement parfait et je souriais. Je voulais qu'elle chante cette chanson... Je connaissais sa voix, je l'avais entendu, sur mes chansons. Je savais son talent.

Je rangeais mes affaires et remerciais le gérant qui me proposa alors un contrat pour une prestation tous les week end. Le samedi soir, là où il avait le plus de monde. J'acceptais et devais repasser le lendemain pour signer tous les papiers. Plutôt satisfait et apaiser par ces heures passées en seul tête à tête avec la musique. Je rentrais à l'appartement et en profitais pour prendre une douche. J'en sortais lorsque Mia rentrais du travail, j'avais enfilé un bas de jogging et je me dirigeais vers mon sac de sport pour attraper un T-shirt et le passer avant de me tourner vers Mia assise sur le bord du lit. Elle avait ramené à manger et l'odeur était succulente. Je m'approchais d'elle, la lettre au bout des doigts... Mon portable dans l'autre... Je répondais à sa question en souriant. "Un loup a toujours faim..." Je m'installais à coté d'elle en la regardant intensément... Elle semblait au bord de l'implosion. Je lui tendais sa chanson avec le second papier couvert de notes de musique. "J'ai écris une mélodie pour toi..." Je sortais mon téléphone... "Et je suis parti l'enregistrer... il me fallait un piano..." Je lançais alors l'enregistrement où nous n'entendions que les notes que j'avais joué pendant des heures et des heures pour atteindre la perfection. Nous n'entendions que très légèrement ma voix sur les refrains que je n'avais pu m'empêcher de fredonner... Au bord des larmes à la fin, je regardais Mia et lui tendais le téléphone, la gorge nouée je demandais... "Chante la pour moi... s'il te plait..."

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I need you more that I want to
... I'm tired of loving somebody that's not mine ••• Je fus quelque peu surprise quand il me rejoignit sur le lit. Un papier dans une main, son téléphone dans l’autre. Je plissais les yeux, intriguée. Puis il me demanda simplement de lui chanter la chanson. Rien de plus. Je savais pourtant mieux que quiconque qu’il n’était pas le plus expressif des hommes mais tout de même….

Moi, chanter ? Tu…

Je m’arrêtais net en voyant ses prunelles brunes me fixer intensément, au bord des larmes. Je n’étais pas sûre de savoir, de pouvoir. La main tremblante, je me saisissais du téléphone, ne manquant pas de frôler Lyam. Ce contact m’électrisa suffisamment pour me donner le courage dont j’avais besoin. Je fermais les yeux et m’imprégnais de la mélodie qu’il avait composé. J’étais heureuse d’avoir pu l’inspirer, encore, mais ne pouvais m’empêcher de demander s’il avait compris.

Je m’assis convenablement sur le lit, les jambes croisées. Je pris une première inspiration, puis une seconde en attendant que la bande arrive à sa fin. Puis ce fut à mon tour. Je jetais un regard au brun avant d’ouvrir la bouche. La voix était au début tremblotante. Je n’étais pas sûre de moi, ce n'était pas un exercice avec lequel j'étais à l'aise, quoi que puisse en penser Lyam.

Don’t speak, don’t try, it’s been a secret for the longest time. Je glissais mes yeux timidement sur Lyam, commençant par son torse, peu sûre de vouloir croiser ses larmes pour l’instant. In my dreams, I do anything I want to you.

Du plus romantique au plus graveleux, mes nuits avaient été agitées. A l’inverse de Lyam, j’avais le sommeil léger. D’autant plus depuis cet aveu que je gardais là, sur le bout de ma langue. Mais bientôt, je parviendrais à soulager mon coeur et le sien. Surtout le sien. Que je m’en voulais de lui avoir fait autant de mal !

I need you more that I want to, alors qu’une première larme coulait sur ma joue. My kisses are history they go back a long time, and I’m tired of loving somebody that’s not mine.

N’était-ce pas plus clair ainsi ? Je ne disais peut-être pas clairement ce que je ressentais mais la métaphore était selon moi limpide. Les hommes ne comprenaient jamais les images. Ils préféraient que ce soit clair et direct. Ce que je pouvais comprendre. Nous les femmes à l’inverse, n’aimions pas la facilité. A croire que ça nous amusait de les voir se creuser la tête pour tenter de nous satisfaire. Un sourire apparut furtivement que j’effaçais tout aussi rapidement alors que la dernière partie de la chanson se profilait à l'horizon. Ma voix se cassait de plus en plus. Sur le dernier refrain, elle était profonde, mes cordes vocales vibrant de ces larmes que je ne pouvais laisser échapper pour le moment.

Puis la musique s’arrêta. La pièce fut plongée dans un silence religieux. J’avais baissé les yeux sur mes mains qui tenaient nerveusement la composition du loup. Mon coeur battait à tout rompre dans ma poitrine. Je commençais à ne plus pouvoir respirer. Je ne parvenais pas de le regarder. Je craignais d’y voir de la colère, de la déception.

Je t’aime, murmurais-je enfin.

Et là je venais de trouver un second souffle. L’évidence même que j’avais refusé de clamer à voix haute. Avant qu’il ne me demande ce que je venais de dire, je faisais le tour pour venir me placer face à lui. Les poings fermés, illustration de ma détermination, je le regardai bien en face. Puisqu'il était assis, je n'avais pas besoin de me tordre le cou pour se faire.

Je t’aime Lyam. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas réussi à te le dire plus tôt. Enfin si je le sais. J’avais peur. J’avais bu, je n’étais plus sûre de ce que je faisais même si j’avais très envie de t’embrasser. J’en ai encore très envie d’ailleurs. Mais je t’aime. C’est une certitude. Je l’ai compris quand on s’est retrouvé. Et je n’ai quand même pas réussi à te l’avouer car je craignais que ce ne soit pas réciproque. Et quand toi tu me l’as enfin avoué, j’ai été prise de court. J’ai été stupide... Je me sens ridicule si tu savais.

Je reprenais difficilement ma respiration. J’avais tout dit d’une traite, un vrai monologue. Le souffle court, les mains serrées l’une dans l'autre, me triturant les doigts avec nervosité. Je demeurais devant lui, la poitrine se soulevant difficilement. Je ne savais pas ce que j’attendais, ce que j’espérais. Toutefois, il fallait qu’il dise quelque chose. N’importe quoi. Même qu’il me crie dessus j’étais prête à l’entendre mais il ne pouvait me laisser dans ce silence plus longtemps. :copyright:️ 2981 12289 0

I need you more that I want to (Mia & Lyam)

Je voyais bien son hésitation, mais je voulais l'entendre. Je voulais comprendre l'intention qu'elle mettait dans ces mots qu'elle avait écrit. J'en avais besoin. Alors, Mia prit le papier ainsi que mon téléphone. J'avais passé plus de 6 heures à faire cette mélodie et j'avais envie d'entendre sa voix se poser dessus ! On ne pouvait pas -selon moi- chanter sans y mettre ses trippes, sans être vrai. Il n'y avait pas de faux semblant. C'était impossible... Si Mia chanter, elle ne pourrait pas fuir ses sentiments, elle ne pourrait pas faire semblant. C'était ce qu'égoistement je recherchais. Bon sang ! Il fallait que j'y vois clair . Elle lança la bande son, les notes de piano s'envolaient dans la pièce et rapidement sa jolie voix s'y ajouta.

Un frisson parcoura toute mon échine alors que les mots prenaient forment entre ses lèvres. Sa voix était hésitante, légèrement chevrotante au début. Je trouvais ça que plus authentique et sincère. Doucement, je sentais Mia s'imprégner de la mélodie, des mots qu'elle avait écrit en pleine nuit. La chanson prenait vie... les émotions se déliées et me parvenais doucement. Mon visage se décomposait lentement alors que les larmes affluaient dans cette déclaration qui prenait alors vie ! Je tremblais légèrement pour contenir mes larmes alors que tout ce que Mia était en train de me chanter prenait en intensité. Les frissons étaient de plus en plus puissant, mon ventre se tordait et les larmes se mirent à rouler sur mes joues. Dans un flot continu, sans que je ne puisse les arrêter. Je mordais l'intérieur de mes joues, mes mâchoires se crispées et mes doigts serraient les draps avec force alors que je la dévorais du regard, ne perdant aucune miette de cet instant que j'avais attendu si longtemps.

Sa voix s'éraillait de plus en plus, des larmes roulaient sur son joli visage. J'aurais voulu les lui essuyer avec douceur, mais j'étais incapable de bouger. Puis, doucement... les notes s'arrêtèrent... plongeant alors les lieux dans un silence intense. J'étais soufflé par toutes les émotions qui venaient de nous traverser elle et moi. Des secondes de flottement avant que je crois percevoir ces quelques mots je t'aime... Ceux que j'avais attendu toute ma vie. Mon regard se braqua brusquement sur Mia... What ? Avais-je hallucinais ? Elle ne pouvait pas l'avoir dit. C'était... Impossible ? Ou peut être... inespéré. Je n'eus rien le temps de dire, Mia se levais brusquement pour me rejoindre de l'autre coté du lit et me faire face. Je relevais mon visage vers elle qui me surplombais, là debout, point serrés dans une détermination farouche qui se lisait sur son doux visage. Je t'aime Lyam A nouveau, clairement et distinctement elle prononçait ces mots. Je sentis mon coeur imploser dans ma poitrine. Mia était en larmes et elle déversa tout un flot de paroles exprimant ses sentiments, ses peurs, ses regrets... Un flot qui me submergea brutalement.

Ô insupportable torture ! Je la regardais, elle était essouflée, ses joues légèrement rosie. J'étais abasourdi, ne m'attendant pas à ça. J'avais cru devoir renfermer à jamais tous mes sentiments pour elle. Devais-je les laisser s'exprimer à présent ? A nouveau le silence, troublait par nos respirations, nos larmes... Je me relevais alors du lit pour m'approcher d'elle, un pas, deux pas seulement pour me tenir tous près d'elle. J'attrapais son visage entre mes larges mains et de mes pouces je lissais ses joues pour essuyer ses larmes. Je la regardais dans les yeux, ses grands yeux bruns qui me rendais fou. "Tu m'aimes ?" murmurais-je... comme si ces mots ne pouvaient pas avoir existé pour moi. Je me penchais pour coller mon front au sien doucement, fermant les yeux, l'une de mes mains glissant vers sa nuque que je massais doucement, mon nez frôlant le sien, nos lèvres à quelques centimètres, nos souffles se mêlant lentement l'un à l'autre. Je ne cédais pas à la tentation qui me vrillais les entrailles. "Tu me rends fou Mia..." Les larmes continuaient de rouler sur mes joues, je tremblais à résistant de toutes mes forces. "Je suis terrifié, parce que je ne veux pas te perdre Mia... Tu es tout pour moi. Je n'ai jamais connu l'amour..." Je rouvrais les yeux pour les planter dans les siens et avouer la voix enrouée par les sanglots. "Mais putain je suis sur que je t'aime aussi..."

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... I'm tired of loving somebody that's not mine ••• Je ne sus quand j’avais commencé à pleurer, mais j’étais incapable de m’arrêter. Etait-ce l’expression de ma joie ? De ma tristesse ? De ma libération ? Le silence s’était de nouveau installé entre nous. Mais il n’avait rien d’oppressant au contraire. Je trouvai là le moyen de retrouver un peu mon souffle, n’essayant même pas d’essuyer les perles salines sur mon visage. Je ne bougeais pas d’un millimètre, fixant le loup, mon loup, de mes prunelles noyées de larmes. Oui, mon loup. Car quoi qu’il advenait à partir de cet instant, Lyam était mon loup. Le mien. A moi. A personne d’autre. Je n’étais pas particulièrement jalouse ou possessive mais personne ne devait s’approcher de lui sans que je ne veuille montrer les crocs.

Sans que je ne veuille m’éloigner, Lyam s’approcha et me couvrit de toute sa hauteur. Je levais les yeux vers les siens quand il vint coller son front au mien. Mon coeur n’avait toujours pas retrouvé un rythme normal et sa main dans ma nuque n’était pas pour aider. D’un murmure, il me demanda si je l’aimais.

Oui idiot, criais-je sans me contrôler, riant et pleurant en même temps.

Que nous devions être beaux tous les deux, à nous fixer sans être capables d’arrêter de sangloter. Mais je m’en fichais. De toutes manières personne ne pouvait nous voir. En plus je l’engueulais, comme si ça avait été évident. Je lui avais envoyé un nombre incalculable de signaux contradictoires. Un coup je sortais un autre loup, le jour suivant je venais le chercher, désespérée. Un jour je le présentais comme étant un ami, l’heure suivante je me jetais sur ses lèvres comme une affamée. Je comprenais qu’il fut complètement perdue. L’entendre me dire que je le rendais fou, je pouffais. Je m’en rendais à peine compte et ferais tout mon possible que ça devienne positif. Je ne voulais plus le faire souffrir. Jamais. Et je pleurais d’avantage quand il me dit de nouveau qu’il m’aimait.

Sur la pointe des pieds, je vins poser mes mains dans son cou à mon tour et me collais à lui avec désespoir. J’avais faim de lui. De ses lèvres, de la chaleur de sa peau. Je voulais qu’il m’embrasse, m’étreigne, me touche. Je le désirais toute entière. Mes prunelles sombres naviguèrent entre les siennes et ses lèvres jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Je nous scellais l’un à l’autre, me délectant de son être, cherchant sa langue de la mienne avec impatience. Je voulais le dévorer tout entier, j’en avais besoin. J’étais convaincue qu’il me donnerait du fil à retordre et je le mériterais. Mais il me fallait au moins cette petite dose-là. Qui essayais-je de tromper ? A peine le goûtais-je que déjà j’en voulais d’avantage. Notre histoire serait des plus compliquées si nous passions notre temps à nous courir après et à nous fuir. N’en serait-elle pas malgré tout plus belle ? Non. Je voulais que ce fut simple. Notre amitié n’en serait que plus fort. Du moins je l’espérais.

Je t’aime Lyam. Je t’aime, je t’aime, je t’aime, répétais-je après m’être difficilement détachée de ses lèvres, déposant multitudes de baisers sur son visage. Son nez, ses joues, son sourcil, puisque je ne pouvais pas aller jusqu’à son front. Tu es tout ce dont je rêve et plus, et ce malgré la maigre opinion que tu as de toi, je pris son visage en coupe pour le regarder droit dans les yeux. Moi je te vois comme le plus fort, le plus gentil, le plus doux, le plus protecteur, le beau des hommes que je n’ai jamais rencontré.

Sans lui laisser le temps de répondre, je m'agrippais de nouveau à lui pour l'embrasser encore et encore. Mes mains se glissèrent instinctivement sous le t-shirt, me délectant de sa peau avec un désir grandissant de secondes en secondes.:copyright:️ 2981 12289 0

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Mais c'est qu'en plus je me faisais engueuler ? Oo Surpris, je la regardais avec une soudaine envie de rire. Je crois que si l'instant était pas aussi important pour nous deux, j'aurais ris ! Mais là, l'instant était si intense, je restais focus sur Mia. Je gravais en moi l'image de son regard, son sourire, ses larmes, ses mots, la douce mélodie de sa voix qui réchauffait encore mon coeur. Le temps semblait comme suspendu, nos regards semblaient voulaient se dire bien plus que nos mots -nos maux- Je ne parvenais pas à l'embrasser, encore bien trop ébranlé de ce qu'il s'était passé quelques jours avant. Pourtant, sa chanson m'avais retourné le cerveau ! Je n'avais qu'une envie, l'embrasser... Je résistais... j'étais le mec avec le plus de self-control au monde ! Mia elle était une aventurière et c'est elle qui mit fin à cette longue attente ! Nos lèvres se scellèrent enfin. Un feu d'artifice explosait en moi à nouveau ! Je serais ma main sur sa nuque, nos lèvres s'apprivoisant avec langueur, nos langues se caressant avec sensualité et délicatesse. J'avais chaud ! Terriblement chaud ! Mes vêtements me brulaent la peau, comme si un nécéssité presque vitale de les arracher pouvait me prendre d'une minute à l'autre. Mia se collait à moi, rendant mon desir que plus incandescent. J'avais désiré cette femme si longtemps... J'avais du mal à réaliser ce qu'il se passait ! Péniblement, nos lèvres se séparaient. Je prenais plusieurs inspirations pour tenter de calmer toutes cette ardeur qui enflait dans mes veines. Ma louve me répétais des je t'aime inlassablement. Comme si elle cherchait à me persuader de cette vérité. Ses lèvres étaient partout sur mon visage, me faisant sourire à travers mes larmes. Est-ce que j'étais encore en train de rêver ? Ou peut être étais-je mort ? Je ne sais pas... tout ceci me semblait tellement impossible et irréel. La maigre opinion que j'avais de moi... A vrai dire, j'évitais d'avoir une opinion sur ma personne. Je n'avais jamais rien eut et ainsi, je n'espérais rien obtenir un jour. L'amour était un concept tellement abstrait lorsque vos parents, votre propre mère vous abandonne. J'avais en plus récemment apprit qu'ils étaient forcément -ou l'un d'eux- des loups, sachant très bien ce qu'il se produirait des années plus tard et... ils m'avaient laissé sans une information à ce sujet. J'étais au fond de moi tellement détruit, en colère. Comment aurais-je pu imaginer, et même à l'instant présent, penser être digne d'une femme comme Mia ! Les larmes affluaient à nouveau, elle roulait sur mes joues comme de l'acide douloureux. Autant d'amour d'un coup, je n'y étais pas habitué ! Autant de compliments non plus. Je ne pouvais pas croire son discours. J'y été imperméable entièrement ! Non je n'étais pas tout ce qu'elle disait ! La louve m'embrassais à nouveau, je grognais doucement de désir alors que je bouillais de l'intérieur, littéralement ! Mes lèvres malmenaient les siennes dans une danse effrénée. Les mains de Mia glissaient sous mon haut, effleurant ma peau et réveillant mes plus profond désir. Je n'avais qu'une envie, l'allonger sur ce lit et lui faire l'amour jusqu'à l'aube mais... quelque chose me retenais. Une douleur profonde dont je n'avais même pas conscience jusqu'à présent. Tous mes doutes les plus abjectes remontaient violemment en moi. Les coups, les humiliations à répétition, la solitude écrasante, la sensation de n'être rien, de ne même pas exister au yeux du monde. J'attrapais le visage de Mia pour la stopper. Je me sentais suffoquer brusquement et je reculais d'un pas en murmurant à bout de souffle... "Arrête Mia... Stop... Attends..." Je vacillais légèrement et me détournais d'elle. Je posais mes mains sur la table de la cuisine, m'y penchant au dessus en essayant de reprendre une respiration normale alors qu'une crise d'angoisse m'envahissais brutalement. "Je ne suis pas toutes ces choses..." Je réussissais à peine à parler et lorsque je me tournais vers elle, mon visage était inondé de larmes. "Je ne suis rien de ce que tu dis Mia, regarde moi... je suis inlassablement le même raté. Incapable de trouver un boulot stable, incapable de nous faire vivre décemment, de nous payer un toit ou a manger. Je t'aime Mia... je pourrais mourir pour toi ! Mais je ne te mérite pas !" C'était aussi pour ça que je n'avais pas combattu Dylan. Aussi con pouvait il être. Il avait une situation, un boulot, une vie stable... et même si au fond de moi je savais qu'il n'aimerait jamais Mia comme moi je l'aimais... Je m'étais dis qu'il lui offrirais une meilleure vie que ce que moi j'étais capable de lui offrir. Je n'avais rien. Je n'étais rien. Je n'avais pas de passé, pas de famille, pas d'origine, pas d'héritage... pas d'avenir ? Je prenais mon visage entre mes mains, j'avais tellement honte de moi ! Je n'arrivais même pas à la regarder... Elle qui était si belle, si douce, une vraie battante ! Une guérrière ! Quand elle m'avait trouvé... j'étais au bord du gouffre ! Je vivais les mutations si violemment et péniblement que je commençais à réfléchir à un moyen de mettre un terme définitif à toutes cette douleur. C'est elle qui m'avait donné la force de continuer à y croire, à surmonter toute cette douleur physique et mentale. J'étais la bête et elle était la belle...

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I need you more that I want to
... I'm tired of loving somebody that's not mine ••• Mes mains dévoraient chaque parcelle de son corps, le découvrant sous un nouveau jour. Je l’avais vu bien des fois nu et la perspective de le revoir à nouveau en tenue d'Adam, ne faisait qu’augmenter ma température corporelle. Je l’aimais. Oui, c’était l’évidence même. Comment ne l'avais-je pas compris plus tôt ? Peut-être ne le voulais-je pas. J’avais peut-être peur de détruire notre belle amitié. Car ce que nous avions était unique, sans précédent. Pourtant si nous continuions à vivre dans la peur, nous passerions à côté de choses plus belles encore. Certainement que notre complicité ferait de nous un couple parfait. Oui, je rêvais un peu. Que voulez-vous, j'étais une romantique.

Mes larmes avaient cessé de couler, trop heureuse pour que la vanne demeure ouverte. Il n'y avait à présent plus de raison pour que je pleure, n'est-ce pas ? Alors je fus quelques peu surprise de continuer à sentir les siennes. Je sentais malgré le silence que notre baiser nous imposait que ses pensées elles n’avaient pas de répit. Quand il m’attrapa le visage pour mettre fin à notre échange, je le fixais avec de grands yeux. D’abord suppliante, que l’on reprenne vite ce que nous avions commencé, je comprenais rapidement qu’il me faudrait être patiente. Ce n’était pas vraiment mon point fort mais certes. Il se passait un millier de choses dans son esprit et je n'avais pas grand peine à en entrevoir quelques unes.

Les lèvres gonflées, brûlantes, je le regardais s’éloigner de moi douloureusement. Je voulus m’approcher, poser une main sur son dos pour lui signifier que quoi qu’il lui arrive je serais là, je serais à son écoute, comme je l’avais toujours fait. Puis il prit la parole. Je l’écoutais avec sérieux, compréhensive. Je connaissais son passé, ses doutes et ses peurs n’avaient plus aucun secret pour moi. L’entendre se rabaisser de la sorte me faisait l’effet d’un poignard dans le ventre. Malgré cela, j’affichai un sourire tendre. Je m’approchai et posai tendrement une main sur sa joue, essuyant tant bien que mal la douleur qui inondait son visage.

Un jour tu te verras à travers mes yeux et alors tu comprendras, commençais-je d’une voix douce, ça prendra le temps qu’il faudra mais en entendant, je demeurerais à tes côtés, quoi qu’il arrive.

Je vins coller mon corps au sien dans une étreinte intense. L’oreille collée à sa cage thoracique, je m’imprégnais de sa chaleur, des battements effrénés de son palpitant. Je me battrais pour qu’il se voit tel qu’il était réellement. Et lui mieux que quiconque savait à quel point je pouvais être bornée. S’il pensait que j’allais le laisser s’en tirer aussi facilement, c’était mal me connaitre. Puis soudainement, je me reculais d’un pas et le menaçais, un index tapotant son torse.

Je t’interdis de dire que tu ne me mérites pas. Je suis la seule à pouvoir décider de cela. Et ma tête et mon coeur t’ont choisi. Faudra t’y faire !

Je me voulais autoritaire quand je me savais pas du tout crédible. Je faisais bien deux têtes de moins que lui et d’une pichenette, il pourrait me faire voler à travers la pièce s’il le souhaitait. J’affichais toujours un fin sourire sur les lèvres, lui prouvant ainsi que je serais d'un soutien indéfectible.

Je te promets que dans quelques temps, tu me supplieras de te ficher la paix tant je ne vais pas te laisser une seule minute de répit.

S’il fallait que je lui apprenne à aimer, à s’aimer, alors je le ferais. Je n’avais pas des masses de pratique non plus, mais j’avais suffisamment regarder des films à l’eau de rose pour avoir une bonne base. Enfin, je le croyais. Je m’approchais de nouveau et posais cette fois mes deux mains sur sur son beau visage. J’essuyais avec minutie chacune de ses larmes avant de déposer un pieu baiser sur ses lèvres.

Allez, mangeons un bout, j’ai rien avalé depuis hier soir moi.:copyright:️ 2981 12289 0

I need you more that I want to (Mia & Lyam)

Et nous voilà inlassablement dans le même cercle vicieux. Lorsque l'un de nous faisait un pas en avant, l'autre reculait, et vice versa. Cette valse tourbillonnante de nos sentiments ne semblait pas avoir de fin. Je tremblais alors que les mots de Mia avaient réveillé chez moi toutes mes insécurités. Mes démons les plus profonds grondaient en cet instant précis, m'empêchant d'être rationnel, me laissant suffoquer sous l'angoisse. Mia, petit bout de femme, s'approchait de moi avec douceur. Sa main glissait sur ma joue avec une tendresse infinie. Son regard était d'une compréhension sans pareille. Elle me connaissait par coeur, mieux que personne. Elle savait tout de moi ! Telle une âme soeur et parfois, je me disais qu'elle en savait peut etre plus que moi-même !

Me voir à travers son regard ? Je n'étais pas sur que ce soit possible. Cependant, sa promesse d'être à mes cotés quoiqu'il advienne réchauffa mon coeur meurtri et torturé. Son petit corps se colla au mien et je sentis alors toute la tension retomber d'un coup. J'enroulais mes bras autours d'elle et j'enfouissais mon visage dans ses cheveux bruns. Je respirais son odeur, m'en imprégnant. Sa chaleur contre la mienne réchauffait mon âme. L'instant se figeait, le temps s'arrêtait de nouveau, m'enveloppant dans une bulle rassurante et douce. Je ne voulais plus bouger, je voulais simplement la garder contre moi. Mia se redressa pourtant, j'eus presque un frisson en la sentant quitter mon étreinte. J'arquais un sourcil surpris à son petit doigt levé vers moi, son air menaçant ! Je la regardais circonspect, c'est que ce petit bout de femme avait un sacré tempéramment et je savais très bien qu'il ne valait mieux pas la contrarier. Je ne pus m'empêcher de rire et d'imiter un salut militaire pour la taquiner. "Oui chef !" Je rigolais, mais en soit, je savais qu'elle n'avait pas tord. Qui j'étais pour juger de qui elle souhaitait faire entrer dans sa vie ? Si j'avais laissé Dylan y entrer, il allait bien falloir que je la laisse me faire entrer à mon tour. En vérité, je crois qu'elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait de moi. Me prendre, me jeter, me reprendre, m'envoyer bouler... J'étais à sa merci. ça pouvait paraitre pathétique mais clairement j'en avais rien à foutre. Je l'aimais. Mia était la seule à tout savoir de moi, était la seule à être resté à mes cotés par choix, pas par dépit et à avoir été là ! Là où personne n'avait jamais été.

Je riais, l'imaginant me harceler et me coller. Cependant, je ne m'imaginais pas m'en lasser de si tôt. J'avais tellement attendu ce moment. Tellement attendue qu'elle soit mienne. Chez les loups le sentiment d'appartenance était très fort. Je n'en avais aucune conscience réelle car je ne connaissais rien de ces origines animales, mais je le ressentais au tréfond de mon âme. "Oh je crois que tu pourrais être surprise..." Je haussais les sourcils avant de lui sourire tendrement. Elle revenait vers moi, essuyant avec douceur mes larmes. Je la dévorais du regard et cru bien fondre à ce doux baisers qu'elle déposa sur mes lèvres. Oh je n'étais pas prêt de me faire à cette sensation exquise ! Elle s'éloignait, je gardais ma main dans la sienne et la stoppait pour la ramener vers moi. Une main sur sa nuque, je l'embrassais à mon tour avec un peu plus de ferveur. Un langoureux baiser avant de doucement embrasser sa joue, son nez et que... son ventre ne gronde en réclamant son dût. J'éclatais de rire en me redressant. "Mon dieu ! Il est encore plus bruyant que le mien ! VITE ! Avant que tu ne décides de me dévorer tout cru." Je lui souriais tout en me dirigeant vers la cuisine. "ça sent drôlement bon... Je met la table et tu fais réchauffer ?" Je la regardais en souriant. AU final... j'avais la sensation que nous avions toujours eut une vie de couple... sans... les bisous et... le reste quoi. Je rougissais rien qu'à cette pensée et décidais qu'il ne valait mieux pas y penser dans l'immédiat.

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