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We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.

Sujet: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Mer 27 Nov - 21:38
Mia Cavalerro
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...  broken lives. ••• Ca y était, la deuxième semaine de travail venait de se terminer. Autant vous dire que je n’étais pas à 100% de mes capacités ces sept derniers jours. La raison ? Un certain loup de retour dans ma vie. Je préférais ne pas y penser. J’avais d’autres choses en tête pour l’instant, comme me trouver un logement digne de ce nom. J’avais donc passé l’après-midi à fouiller les petites annonces avant de téléphoner. Je ne cherchais ni grand, ni bien placé. Je voulais juste une chambre et une douche. C’était pas trop demandé si ?

Misère ! Apparemment si, c'est trop demandé, râlais-je toute seule.

Finalement, après m’être arrachée les cheveux pour ne rien trouver, j’avais reçu un appel d’André, le propriétaire du restaurant où je travaillais. Celui-ci me demandait de venir donner un coup de main si je le pouvais, un des serveurs avaient eu un empêchement familial de dernière minute. Je ne pouvais pas refuser. J’avais vraiment, vraiment besoin de cet argent.

Ni une ni deux, j’attrapais mes affaires et quittais la chambre d’hôtel miteuse que je squattais depuis que j’étais arrivée ici. J’avais vraiment grand hâte de quitter ce bouge. Autant vous dire qu’un carton était beaucoup plus accueillant et beaucoup moins cher. Mais je ne pouvais me résoudre à retourner dans la rue. Je crois que je m'étais habituée à un certain degré de luxe. Seulement un certain degré. Mettez-moi dans un hôtel cinq étoiles et vous pourrez être sûrs que je serais complètement perdue.

La soirée fut mouvementée mais j’acceptais de fermer quand vint une heure du matin. Tout le monde était sur les rotules, moi la première. Mais j’aimais bien ce moment. En général, je mettais la musique à fond sur la radio et dansais plus que je ne nettoyais. Ca m’importait peu, il n’y avait plus personne pour me voir et ça défoulait comme rien d'autres. Toutefois, ce que j’affectionnais le plus, c’était de pouvoir faire les poubelles. C'était étrange comme lubie, n'est-ce pas. Mais ce n’était pas pour moi. Pas cette fois.  J'étais passée par là il y avait quelques années, mais ce période était révolue. D'autant plus qu'il semblerait que mon corps ne se soit pas habituée à manger aussi épicé. Non, je faisais ça pour une louve et ses amis. Je l’avais fait depuis le début, car n’ayant pas pu tout finir et ne voulant pas gaspiller, je m’étais promenée dans les rues à la recherche de quelques nécessiteux. J’avais traversé ce qu’ils vivaient et savaient que les bons samaritains avec un repas ne courraient pas les rues.

L’on m’avait alors dirigé vers un entrepôt dont je pouvais maintenant faire le chemin les yeux fermés. J’y allais aussi souvent que je le pouvais. L’on était toujours de meilleures compositions le ventre plein. J’étais alors tombée sur Abigail - louve comme moi. Je le sentis tout de suite, c’était indescriptible. Je ne pourrais peut-être pas dire que l’on s’était lié d’amitié mais on avait signé une sorte d’accord toutes les deux. Je leur apporterais régulièrement de quoi se nourrir et en échange, elle m’en apprendrait plus sur ce que j’étais. Alors à chaque fois, j’attendais ce moment avec impatience.

Le sourire aux lèvres, je revenais avec deux grands sacs. J’avais hâte de les voir reprendre des forces. En plus ce soir, il y avait un peu de tout. Des entrées, des plats, du sucré. C’était fou le nombre de kilo de nourriture qu’un restaurant jetais par semaine. Au moins, j’avais l’esprit tranquille de me dire que ce n’était pas perdu.

Bonsoir tout le monde ! m’exclamais-je, enthousiaste en donnant les sacs à celui qui me salua en premier, Abigail est par là ?
Il me pointa une jeune femme un peu plus en retrait que je m’empressais de rejoindre.
Salut Abi, tu devrais te dépêcher d’aller te servir avant qu’ils ne te restent plus rien, m’amusais-je. :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Jeu 28 Nov - 17:02
Abigail O'Connor
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Ils avaient faim, enfin surtout Brock, mais ce n’était même plus étonnant, après avoir surpassé cette première semaine sans cocaïne, il était affamé. Malheureusement, mon tour des restaurants n’avait pas vraiment été fructueux, voir même pas du tout. J’aurais aimé pouvoir leur fournir à manger, ils m’avaient bien recueilli dans l’entrepôt après tout. Bien entendu ils m’avaient déjà assuré que ce n’était rien, mais tout de même. A chaque fois j’entendrais leur ventre grogner sous la faim, j’étais une louve, je chassais les soirs de pleine lune. Je remplissais mon ventre. Eux non.
Ainsi à mon retour, je n’avais osé en regarder aucun dans les yeux et m’était directement dirigée vers mon lieu à moi, mon petit coin où j’avais élu domicile. Et de là j’avais assise mes fesses sur le tas de palette et n’avais pas bougé d’un pouce. Mickey était bien venu pour me dire que ce n’était pas grave, mais je me sentais mal je n’y pouvais rien. Cela m’embêtait de pouvoir me nourrir -dans un certains sens- mais de ne pouvoir en faire autant pour eux.

Soudainement mon nez se mit à titiller, il y avait une nouvelle odeur, une odeur lupine mêlée à…une odeur de nourriture ? Il fallut que j’entende le Bonsoir tout le monde lancé par cette voix enthousiaste et féminine pour redescendre de mes pensées et voir le visage souriant de Mia arrivé au loin avec deux grands sacs de nourriture qu’elle donna à Brock.
La louve vient ensuite vers moi et je relevais la tête vers son visage lorsqu’elle prit la parole. On ne pouvait pas dire que j’appréciais beaucoup de monde, sûrement parce que je me mettais des barrières, j’évitais de m’attacher pour ne plus souffrir. Mais Mia c’était différent, ce n’était pas de l’amitié, enfin pas vraiment. Juste un accord tactique entre nous deux, une sorte de respect mutuel qui apaisait mon âme. Je n’avais pas recroisé de loups depuis que j’avais quitté l’Irlande, Mia avait été la première. Peut être était-ce pour cela que je la tolérais plus que les autres personnes que je croisais d’ordinaire.

Laisse-les manger. Ils en ont plus besoin que moi avec la pleine lune, lui répondis-je sur le même ton

La pleine lune, trois jours seulement avant qu’elle n’arrive, cela ne serait pas trop compliqué de trouver de quoi manger à ce moment-là. Du moins en théorie. La forêt regorgeait de proies, des faciles et d’autres moins. Certaines que la louve prenait plaisir à faire trembler de peur alors qu’elle ne comptait pas s’en occuper. D’autres qui pensaient qu’elle ne ferait que passer alors qu’ils étaient exactement ce qu’elle désirait. Même moi j’avais parfois du mal à la cerner… à me cerner. J’avais encore du mal à dire je pour parler de la louve, j’ai toujours l’impression qu’elle a une identité propre, alors qu’au final. Elle est seulement le reflet de mon côté animal. Mais je suppose que comme pour tout, il faut un temps pour défaire une habitude.

Je me décalais alors afin que Mia prenne place à côté de moi sur la pile de palettes. Elle n’était pas des plus confortables, mais la vieille couverture qui y était apposé avait au moins l’avantage de fournir un minimum de rembourrage.

Merci, pour ce que tu fais, je tournais la tête vers elle avec un petit sourire

C’était plus qu’un remerciement pour moi, c’était une réelle gratitude. Grâce à Mia, ils avaient de quoi manger un peu plus. Ils avaient de la compagnie autre que des bénévoles ou d’autres sans domiciles comme nous. Il y avait une personne avec un toit, un métier qui leur prêtait de l’attention et qui les traitait comme des êtres humains.
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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Dim 1 Déc - 0:34
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.... broken lives. ••• Je tiquais en l’entendant dire qu’elle n’avait pas besoin de manger grâce à la pleine lune. L’on ne pouvait pas dire que je reniais ce que j’étais. Toutefois, je ne l’acceptais pas totalement. La souffrance due aux transformations étaient parfois intolérable. Le goût de sang suite à la chasse restait imprimé sur ma langue si bien que j’avais fini par préféré une viande presque crue. Sans parler du fait que j’ignorais encore tout. Pourquoi j’étais, comment j’étais… Ca faisait quelques années que je portais cette malédiction en moi mais je ne la maîtrisais pas pour autant. Je n’avais connu que deux loups. Lyam, mon meilleur ami, était aussi paumé que moi. L’on s’était protégé et soutenu mutuellement mais nous ignorions tout de notre nature surnaturelle. Puis il y avait eu Dylan qui se fichait bien de ce que je savais ou non et je n’avais pas non plus cherché à le questionner.

Un frisson lécha ma colonne vertébrale en pensant à cet astre addictif. La lune serait bientôt là et avec elle, la chasse, les douleurs, le sang… Je secouais doucement la tête avant de m’asseoir aux côtés d’Abigail sur les palettes. Elle vivait de façon sommaire mais j’étais bien mal placée pour la juger. J’avais moi aussi vécu dans des endroits pas prévu pour ça initialement. Mon regard se promena sur ces hommes et femmes affamés. Je souriais. Ca me faisait plaisir de les voir heureux de pouvoir enfin se rassasier. Puis j’entendis la louve me remercier. Je tournais la tête vers elle à mon tour, continuant de sourire.

C’est rien, commençais-je. Je suis passée par là tu sais… Si Lyam n’avait pas été à mes côtés, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui.

Je serrais les poings sur mes genoux. Nul doute que Lyam me manquait. Grâce à lui, je pouvais vivre dans une poubelle et penser que c’était un palace. Car après tout, mon foyer était dans ses bras. Je contenais un grognement de mécontentement. Ce n’était pas le moment de penser à lui, je n’étais pas venue pour ça.

Puis tu sais, c'est beaucoup plus accueillant et chaleureux ici que l’hôtel dans lequel je vis en ce moment.

Je reposais les yeux sur les humains en train de manger. Ils s’étaient jetés dessus comme s’ils n’avaient pas eu de vrais repas depuis des jours. C’était probablement le cas. Malgré tout, je voyais bien qu’aucun d’eux n’était égoïste, voulant en garder pour lui seul. Non, ils étaient tous dans le partage, l’union. C’était beau. Je souris encore et reposais mes prunelles sombres sur la louve.

Y a une question que je me pose depuis des années… je me pinçais les lèvres, peu sûre de vouloir entendre ce qu’elle me répondrait. Il faut vraiment tuer quelqu’un pour déclencher… Ca ?

En réalité, je connaissais la réponse. Du moins, je m’en doutais. Ca avait été une question de logique. Rien ne m’avait présupposé que j’étais une louve avant que je ne tue cet homme par accident. Je revoyais souvent son visage, comme s’il était celui qui m’avait jeté ce mauvais sort quand je lui pris la vie. Cela signifiait aussi qu’un loup qui ne tue personne pouvait alors demeurer humain jusqu’à la fin de sa vie ? C’était à la fois triste et pourtant beau. J’aurais aimé savoir, avoir le choix. Peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être aussi que je ne serais pas la personne que j'étais aujourd'hui. :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Dim 1 Déc - 21:01
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Je sentis plus que je ne vis Mia tiquait à l’évocation de la pleine lune, en un sens c’était compréhensible, elle n’avait pas eu la chance d’y être mentalement ou physiquement préparer par une meute. Si l’on n’avait pas un certain contrôle d’esprit, la transformation n’en était que plus douloureuse. Même moi, après toute ces années je souffrais encore de cette sensation de déplacement des os et des muscles. J’avais juste appris à faire avec, comme beaucoup de chose.

Lorsqu’elle me dit que ce n’était rien, qu’elle était passée par là avant de serrer les poings, je ne pus m’empêcher de lui prendre la main et de lui serrer. C’était un peu pour la soutenir, lui signifier que j’étais là au besoin, même si je n’étais qu’une louve SDF elle pouvait compter sur moi. C’était une autre close de notre accord non-verbal, enfin c’est comme ça que je le voyais.
J’eu un petit sourire quand elle compara l’hôtel et l’entrepôt, il est vrai que si l’on parlait de chaleur humaine, l’entrepôt était un lieu dans lequel je préférerais aller si l’on me donnait le choix entre ça, ou un hôtel.
Et quand je posais à nouveau le regard sur cette famille hétéroclite et, on ne va pas se mentir, un peu dysfonctionnelle, je ne pus m’empêcher de sourire.

Et puis la louve prit un ton plus bas avant de s’arrêter pour une milliseconde, suffisante pourtant pour que je tourne la tête vers elle, pour la voir incertaine. Fallait-il tuer pour déclencher ça… Intérieurement je pense qu’elle connaissait la réponse à cette question ; mais la savoir et l’accepter était deux choses totalement différence. Laissant planer le silence quelques instants, je décidais finalement de lui dire ce que mon grand-père m’avait dit il y a tant d’années.

« Oui. Seanathair -dis je en laissant échapper ce mot de ma langue natale- disait que c’est parce que le sang appelle le sang. Le loup peut être calme et doux, il n’en reste pas moins un prédateur. »

Cela m’embêtait qu’elle dise CA pour désigner notre particularité, mais cela renforçait mon idée que Mia n’acceptait pas totalement sa condition.
Alors même si elle n’en avait pas besoin, je préférée rajouter quelque chose avant qu’elle ne parle, de peur qu’elle pense à cela dès la fin de ma phrase.

« Mais avoir tuer quelqu’un et avoir activer ton gène de louve ne fait pas nécessairement de toi un monstre Mia. Il y a des monstres bien plus humains que nous »

Ces derniers mots, je les avais prononcés sur un ton bien plus bas, bien plus grave presque comme un grognement de l’animal qui sommeillait en moi. Certains humains appelés monstre tout ce qui n’était pas comme eux, vampires, sorcières,loups garous même des personnes de leur propre espèce ! Mais le vrai monstre, c’était l’homme de glace que j’avais tué. Son nom il n’en avait pas, pas pour moi. Pour moi c’était lui le vrai monstre. Pas moi. Pas Mia. Lui et les centaines d’autres qui exterminaient leurs semblables simplement parce qu’ils étaient différents.
Quand je me rendis compte, qu’inconsciemment j’avais serré la main de Mia que je tenais toujours, je relâchais la pression exercée pour porter mon regard à nouveaux sur les hommes et femmes qui mangeaient à leur faim pour la première fois depuis plusieurs jours.

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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Dim 15 Déc - 13:45
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.... broken lives. ••• Oui, j’avais dit « ça » en parlant de ma nature lupine. Lors de la première transformation, j’avais clairement pensé que c’était une malédiction. La douleur, cette sensation d’impuissance alors que je ne contrôlais plus rien, ni mon corps, ni ma conscience. Et puis une fois que j’avais goûté à cette liberté sans limite, ça avait été une véritable révélation. Ce n’était pas une malédiction mais un don, une chance que je me devais de saisir. Avec Lyam, ça avait été beaucoup plus facile. Il avait été à mes côtés, il m’avait soutenu, avait répondu à quelques questions que je me posais. Il y avait eu des hauts et des bas mais les bas ne l’étaient plus tant quand je regardais dans ses yeux. Mais depuis que nos chemins s’étaient séparés, c’était de nouveau plus douloureux, plus insupportable. Je redoutais ma première pleine lune sans lui.

J’écoutais la réponse d’Abigail avec attention, bien que le regard perdu dans le vide. Une pincement au coeur me saisit. Ce n’était pas évidemment d’accepter une telle chose. De s’accepter. J’avais la sensation de ne plus savoir où j’en étais depuis quelques semaines. Je ne réalisais qu’elle me tenait la main que lorsqu’elle relâcha doucement la pression qu’elle exerçait. Je posais un regard attendri sur ce geste affectueux puis relevais les prunelles sur le doux visage de la louve. A chaque fois que je venais ici pour discuter avec elle, je repartais ensuite avec le coeur léger, bien que la tête pleine d’autres questions. Je les gardais pour la fois suivante, car je revenais à chaque fois. Pour en savoir plus, pour partager ces moments d’échange simples et agréables.

Tu sais toujours trouver les bons mots… Merci, soufflais-je.

Je suivais son regard sur ces hommes et femmes qui parvenaient enfin à se sustenter.

J’aimerais pouvoir faire plus tu sais. Comme toi je suppose, je la regardais de nouveau. Tu es ici depuis combien de temps ? A la Nouvelle-Orléans je veux dire.

J’étais bien ici, avec elle. Si bien qu’une drôle d’idée commençait à germer dans mon esprit. Une idée dont je n’étais pas certaine mais qui était particulièrement alléchante. Je préférais la taire pour le moment. La formuler la rendrait concrète et je n’étais pas encore prête pour ce genre de choses. Il me faudrait poser la question à Abigail d’abord. Qu’elle comble les blancs. J’attendais alors qu’elle réponde à cette nouvelle question, sagement, attentive. Puis je me mordis la lèvre, hésitant encore à me lancer. Je ne savais jamais si un sujet était délicat. Pourtant, je pris une inspiration et me lançais.

Qu’est-ce que… Qu’est-ce qu’une meute ? Enfin, je sais ce que c’est mais… Qu’est-ce que ça implique ?

J’en avais entendu parler tellement de fois. J’avais les grandes lignes, l’essentiel certainement, mais ce que je savais était trop vague à mon goût. Il devait y avoir des subtilités que j’ignorais encore. Oui, c’était l’idée qui s’était insinuée dans mon esprit depuis quelques minutes. L’idée de faire partie d’une meute. Une famille. J’espérais que Lyam en ferait partie, car lui aussi faisait partie de ma famille, bien qu’on se soit un peu éloigné tous les deux. Ce n’était qu’une question de temps, nous finirions par nous retrouver, comme avant. Je l’espérais.  :copyright:️ 2981 12289 0
Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Dim 15 Déc - 21:15
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Toujours trouver les mots peut être pas, mais j’essayais. Aussi je lâchais sa main pour venir mettre mon bras derrière son dos jusqu’à atteindre son bras le plus éloigné pour lui frotter. C’était un acte que ma grand-mère avait souvent effectué lorsque j’étais triste ou nostalgique. Et aujourd’hui je le refusais tout en murmurant un « De rien » à la louve. Je sais qu’elle aimerait pouvoir faire plus, et elle n’a même pas besoin de me le dire pour que je le sache, ses actions parlent d’elles-mêmes. Mais peut être devais-je la rassurée, ou peut être lui assurée que ce qu’elle faisait été déjà beaucoup.

« Mia, tu fais déjà plus que la majorité des gens qu’ils ont pu croiser dans leur vie. Tu les traites comme des semblables, tu ris avec eux, tu leurs apportes à manger. Tu n’as pas besoin de faire plus que ce que tu ne fais déjà. »

Un silence s’installa, mais pas un de ceux qui gênent, un de ceux dont on se complait à y rester. Enfin jusqu’à ce qu’elle pose son regard de nouveau sur moi. Depuis combien de temps étais-je à la Nouvelle-Orléans ? Si je calculais bien malgré le fait que j’avais perdu le compte de jours, cela allait faire deux ans et 4 mois, plus ou moins. Il fût un temps où j’aurais pu dire le nombre d’année, de mois, jours, heure et même minutes de façon précise. Mais maintenant…

« Cela doit faire un peu plus de deux ans. Je suis venue ici quand j’ai été diplômé l’année de mes 18 ans. »

Dès que ma réponse fut donnée, je la vis se mordre la lèvre, comme hésitante à poser une question tant redoutée, aussi je l’encourageais d’un petit coup à l’épaule. Pourtant il lui fallut prendre une inspiration, comme un élan de courage avant de la poser.
Et j’eu un léger raidissement à l’entente du mot meute, léger et fugace, presque inexistant pour celui qui ne l’a pas subi. Pourtant, c’était une question tout à fait légitime, de ce que j’avais pu comprendre, jamais Mia n’avait connu de meute, alors demander ce que c’était, ce que cela impliquait, c’était tout à fait naturel. Mais y’avait-il une réelle réponse à cela.

« Et bien…chaque meute est différente, avec sa propre définition de ce qu’est une meute et du rôle de chacun à l’intérieur. De là où je viens, une meute est une famille. Et comme dans toute famille il faut accepter les qualités et les défauts de chacun. Bien entendu ça arrive que les membres d’une famille se disputent, ou qu’ils ne s’entendent pas toujours. Mais on veille, enfin on veillait les uns sur les autres. -je pris une inspiration avant de me tourner un peu vers Mia- Le père de mon grand-père, a instauré une sorte d’ordre quand il a accédé à la place de chef. Les anciens apprenaient aux plus jeunes, les jeunes veillaient sur les anciens et chacun était libre de rester ou de partir. Alors je dirais qu’une meute ça implique de veiller les uns sur les autres, d’accepter chacun tel qu’il est, et de lui laisser le choix de rester ou de partir et quoi qu’il décide de faire dans sa vie, d’accepter sa décision même si elle nous semble idiote »

J’avais l’impression de dire des bêtises, il était en réalité très dure de définir une meute et mon explication devait paraître quelques peu bancale…voir même très bancale quand je me la repassais dans ma tête. Et à vrai dire, je ne savais même pas si je répondais réellement à la question de la louve, ce qui me fit d’ailleurs froncer les sourcils. Avais-je bien répondu ou étais-je complètement à côté ? Ou peut-être encore n’avais-je répondu qu’à moitié. Rah cette question de meute posait plus de problème que ce que je ne pensais et à raison !


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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Dim 12 Jan - 12:53
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.... broken lives. ••• Je fus rassurée qu’elle me confirme que j’en faisais déjà pas mal pour eux. Ce n’était pas assez selon moi. Je voulais encore faire plus mais mes moyens étaient limités. Alors certainement qu’à la hauteur de ce que je pouvais faire, je faisais déjà énormément. Un sourire tendre s’imprima sur mes lèvres. J’étais soulagée et savais que je continuerais jusqu’à ce que je ne puisse plus le faire. Même si ce groupe ici présent parvenait à s’en sortir ou refusait finalement que je continue à leur venir en aide, alors j’en trouverais un autre. Il y avait toujours des malheureux, en particulier dans les grandes villes. Des gens invisibles, assis au coin d’une rue, devant un magasin, un gobelet vide qu’ils espéraient se voir remplir. Ils faisaient malgré eux partie du paysage. Qu’était une ville sans sa dose de sans abris ? Même quand je n’avais rien, je leur donnais un petit quelque chose. Ma condition de loup me permettait de manger une fois par mois, ce n’était pas le cas de tout le monde.

Chassant tous ces souvenirs de ma mémoire pour le moment, je posais une question qui me tenais à coeur depuis un moment déjà. Jusqu’à présent, tout ce qui se rapprochait d’une meute selon moi était Lyam. Mais deux personnes pouvaient-ils vraiment former une meute ? Un couple selon les regards extérieurs mais pas groupe. Mais j’avais toujours voulu faire partie d’une grande famille. Avec ses avantages et ses inconvénients. Il y avait toujours quelqu’un pour prendre soin de l’autre et l’écouter. Nous pouvions partager tout un tas de choses différentes, matérielles ou non. L’un des inconvénients étaient que l’intimité se faisait rare. Pourtant, ça ne m’empêchait pas de le vouloir. La condition sine qua non était évidemment que mon loup devait faire partie de cette grande famille. Autrement, ça n’avait plus aucun intérêt. Lui comme moi n’avions jamais connu nos parents. D’une certaine façon, nous en avions besoin.

J’écoutais Abigail avec un sérieux sans faille, elle était un mentor pour moi malgré elle. Je savais pourtant qu’elle n’était pas loin d’avoir mon âge mais elle avait une expérience supérieure à la mienne. C’était pour cette raison que je venais toujours quérir sa sagesse. La brune avait prononcé un mot qui résonnait en moi. « Famille ». Sa définition de la meute était celle que j’espérais. Voilà ce que j’avais avec Lyam et ce que je voulais à une plus grande échelle. Après avoir assimilée sa définition, je posais sur elle un regard tendre.

Merci. C’est la vision que j’en avais. Ca me rassure.

Je repris sa main que je serrais tendrement avant de la relâcher. J’avais encore d’autres questions mais ma curiosité finirait par la vexer et la braquer contre moi. La nuit était encore jeune et je n’avais clairement pas envie de retourner dans ma chambre d’hôtel miteuse. J’étais même à deux doigts de lui demander si je pouvais rester avec eux ce soir. Je soupirais doucement.

Je vais rester encore un peu et je devrais rentrer… Probablement.

Je soupirais encore. Peut-être que je tenterais de voir Lyam avant, s’il était disponible. Depuis nos retrouvailles, j’avais malgré moi besoin de ma dose de lui. Ma drogue dont j’étais incapable de définir autrement que comme « Lyam ». Ni amis ni amants, nous étions pourtant tout ce que nous avions l’un pour l’autre. Il était clairement ma famille, ma mini-meute. Je souris à cette pensée. Peut-être qu’un jour Abigail se joindrait à nous…

Une dernière question… Ca ne te manque pas ? soufflais-je.
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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Dim 12 Jan - 21:34
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C’était drôle comment, à bien des égards, le calme se faisait lorsque je parlais à Mia. J’avais parfois l’impression d’être le grand sage en haut de sa colline. Alors qu’en vrai, j’aurais sûrement été la première à faire des conneries, de grosses conneries. Si quelqu’un devait être la plus sage de nous deux ici, c’était bien Mia, de plus, elle était plus âgée. Certes pas de beaucoup mais elle avait sûrement plus de sagesse que moi.
Pourtant, elle me remercia, serrant ma main dans la sienne tendrement avant de la relâcher. A la mention de son chez elle, ou plutôt du fait qu’elle devait rentrer -probablement- elle soupira et je mettais ma main derrière son dos pour atteindre l’épaule opposée et l’attirer contre moi pour lui faire comme un câlin. Evidemment ce n’en était pas vraiment un, il aurait fallu que nous soyons l’une en face de l’autre pour cela, mais c’était déjà un bon début.

Je ne sais pas si son sourire était dû à mon geste, ou à des pensées qui n’appartenait qu’à elle ; mais j’étais heureuse de la voir sourire. A vrai dire, j’aurais bien voulu qu’elle reste, le seul problème étant que ce n’était clairement pas un lieu confortable, enfin moins confortable que l’appartement qu’elle devait avoir.
Et pis soudain elle me posa LA question, dans un soufflement, à peine un murmure que je n’aurais probablement pas entendu si je n’avais pas l’ouïe si aiguisée.

« Avoir une meute ?   -je laissais quelques petites secondes à Mia, juste le temps de la voir acquisse avant de reprendre la parole- Un peu…c’était ma famille. Et même si avec eux j’ai trouvé une famille peu orthodoxe, ce ne sera jamais la même que celle que j’avais. Mais avec toi c’est un peu comme si je retrouvais cette famille perdue »

Je la lâchais pour me relever afin d’attraper une vieille couette que j’avais réussi à voler il y a quelques heures dans un lavomatique pour la mettre sur les épaules de Mia avant de me rasseoir à côté d’elle.

« Si tu veux…tu peux rester ici ce soir. Ce n’est pas le grand luxe mais au moins tu serais en sécurité. Je n’ai pas très envie de te retrouver demain dans une ruelle parce qu’un chasseur t’aura tué »

J’avais dit cela sur le ton de la plaisanterie, d’une part pour masquer le fait que j’étais vraiment inquiète à l’idée qu’elle rentre seule, le ciel s’était couvert et de nombreuses minutes étaient passés. Tant et si bien que d’une il n’y avait plus de nourriture et deux, on ne voyait pas à deux mètres. Et d’autre part, j’avais dit cela parce que je voulais vraiment la voir rester. Bien que je doute lui avouer un jour, Mia était comme une grande sœur. Et après la journée que je venais de passer, rester avec une « sœur » était vraiment quelque chose à laquelle j’aspirais.



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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Ven 6 Mar - 21:56
Mia Cavalerro
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.... broken lives. ••• Je continuais d’observer la vie s’agitait non loin de nous. Les humains, réunis autour d’un grand feu, souriaient. L’on aurait pu croire que dans de telles conditions ils seraient tous au bord de la dépression mais ce n’était pas le cas. Ils se réjouissaient de choses simples mais qui par moment leur rendait la vie plus facile. Un toit au-dessus de leur tête. Un feu contre lequel se réchauffer la nuit. Des vêtements - bien que de seconde mains - sur le dos. Des restes apportés par une inconnue aussi souvent quelle le pouvait.

Les soirées et discussions avec Abigail étaient toujours si simples. Nous pouvions discuter de la pluie et du beau temps comme je pouvais - comme ce soir - l’interroger sur notre condition de louve pour en apprendre d’avantage sur moi et ma race. Cette race dont j’ignore encore tant de choses malgré moi. Toutefois, je compte bien rattraper combler mon ignorance grâce à la jeune femme.

Nous n’avions pas beaucoup d’écart en âge mais je la voyais pourtant si sage, si disciplinée. Probablement que son passé était bien plus trouble que je ne pourrais jamais le soupçonner. Cela n’empêche pas que je m’étais toujours en parfaite sécurité à ses côtés, apaisée même du calme qu’elle laissait transparaitre. Ainsi lovée contre elle, je pouvais presque percevoir les battements de son coeur, semblable à une berceuse à mon oreille.

Et puis, moi même surprise par les mots qui franchirent mes lèvres, je soufflais une question qui sembla la troubler. Sans la regarder, j’attendis sa réponse, acquiesçant doucement pour toute confirmation. Franche comme toujours, elle parvint à m’arracher un sourire sincère et tendre.

Je ressens la même chose. J’ai l’impression d’avoir trouvé une soeur. Je trouve ça chouette.

Je me redressais alors qu’elle retirait son bras de mon épaule. Elle se leva et je l’observais, me demandant ce qu’elle pouvait bien faire. Elle revint, une couette dans les mains, qu’elle posa sur mes épaules. Je coulais sur elle un regard inquisiteur. Comprenant sans doute mon interrogation, elle me proposa de rester avec eux cette nuit. Je posais mes mains sur le linge et le resserrait sur moi, le sourire toujours aux lèvres.

J’aurais bien dit que je ne veux pas m’imposer ou déranger… Mais je serais vraiment ravie de rester…. Ma tête ne mérite pas de finir sur le mur d’un de ces abrutis de chasseurs…

Je fis une moue, imitant presque à la perfection le chat botté dans Schrek avant de pouffer doucement. Je me calmais rapidement avant de reprendre un air sérieux.

Tu sais… Si un jour tu as besoin de quoi que ce soit. Une douche, un repas, une oreille compatissante et voir une brune danser n’importe comment, tu pourras venir me trouver. Ma porte te sera toujours ouverte.

Je vins quérir sa main que je serrais tendrement dans la mienne, le sourire de nouveau sur les lèvres.
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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Sam 7 Mar - 10:46
Abigail O'Connor
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WE CAN'T FORGET THAT WE ALL LIVE...

Est-ce que j’étais contente qu’elle est acceptée ? Bien évidemment que je l'étais, difficile de ne pas l’être quand je pouvais être sûre qu’elle irait bien et qu’elle serait en sécurité. Mais bon cette joie fût vite éclipsée par sa remarque sur les murs de chasseurs associé à sa moue qui m’arracha un rire, comment en aurait-il pu être autrement ? Je doute réellement que les chasseurs est un mur avec toutes les créatures qu’ils attrapent, garder un trophée pourquoi pas…mais un mur ? J’imaginais très mal une tête sur un mur, surtout une tête humaine. Et une tête de loup ? L’idée me faisait frissonner d’horreur. Nous nous calmions rapidement avant que Mia ne reprenne un air tout à fait sérieux que je ne lui connaissais que peu pour évoquer son hospitalité avant de me serrais la main tendrement.

Danser pourrait être tentant -dis-je avec une pointe d’humour- Ta présence est plus que suffisante Mia, mais je m’en souviendrais c’est promis.

J’y penserais, soyons honnête, même si je le pouvais, je doutais de le faire réellement un jour. De mémoire je savais la situation de Mia précaire, elle était un hôtel assez miteux, travailler pour se le payer. Honnêtement, et même si elle me considérait comme une sœur, elle avait mieux à faire que d’héberger temporairement une SDF.
Peut-être lui rendrais-je visite, mais je n’irais certainement pas taper l’incruste et je pense que, quelque part, elle le savait également. Mais l’intention était là, c’était suffisant. Et pourtant, je me sentais devoir lui rendre la pareille.

- Je te proposerais bien la même chose mais… -inutile de finir elle savait- Mais si un jour, tu as besoin d’une oreille, d’une épaule pour pleurer ou de l’aide pour planquer un cadavre. Tu sauras où me trouver.

Pour le cadavre, j’étais à demi-sérieuse. Peut-être pas pour tous, mais Mia faisait partie de ces personnes pour qui j’aurais été prête à m’impliquer sans aucun regret si un cadavre était à planquer. Folle ? Peut-être. Inconsciente ? Très certainement. Mais jamais ceux que j’aimais ne serait arrêter pour meurtre si je pouvais l’en empêcher.



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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Mar 24 Mar - 18:26
Mia Cavalerro
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.... broken lives. ••• Je disais danser n’importe comment car je savais que beaucoup de personnes n’aimaient pas danser. Ou s’ils aimaient ça, se disaient très mauvais danseurs. Sans prétention, je trouvais que je ne me débrouillais pas si mal que ça. J’adorais danser, c’était un fait. Lyam souffrait d’ailleurs souvent de mes envies soudaines de bouger dans tous les sens. Soit quand nous vivions ensemble, lorsque je mettais la musique à fond et que je le coupais dans ses élans d’écriture pour l’emmener avec moi sur la piste improvisée de notre pièce commune. Soit lorsque je le suivais pour ses concerts. Une fois qu’il avait terminé, je me jetais sur la piste sans ménagement et l’entrainais à ma suite sans qu’il n’ait le temps de protester. Bien qu’il n’aimait pas ça, je savais qu’il ne pouvait pas me le refuser. Je trouvais qu’il n’y avait rien de mieux pour se vider la tête - en dehors des pleines lunes. Lorsque je dansais, j’étais dans ma bulle. J’oubliais tout et rien ne pouvait m’atteindre. C’était mon monde à moi. Un monde que je partageais malgré tout volontiers avec les personnes que j’appréciais. Même au travail il m’arrivait de servir les clients en dansant. C’était la Mia touch.

Elle rit comme moi à ma plaisanterie sur l’impossibilité que je termine comme trophée de chasse. Je riais un peu jaune évidemment. L’idée de finir en prix, épinglée ou non sur un mur ne me ravissait pas le moins du monde. Bien au contraire. Je tenais à ce que ma tête demeure sur mes épaules.

Je jetais un rapide coup d’oeil autour de moi. Ca me rappelait tellement de souvenirs. Des bons comme des mauvais. Bons car j'avais fait des rencontres que je n'oublierais pas de si tôt. Mauvais car j'avais du faire des choses dont je n'étais absolument pas fière, encore aujourd'hui. C’était aussi pour ça que je ne voyais aucun problème à rester ici cette nuit. Je n’avais jamais grandi dans le luxe, ne l'envisageais même pas d'ailleurs. J’aimais la simplicité. J’aimais la bonne compagnie, les réunions au coin d'un feu improvisé. Les soirées mondaines n'étaient pas pour moi.

Bien que je supposais qu’elle le savait déjà, je lui précisais qu’elle pouvait venir me trouver quand elle le souhaitait. Qu’elle vienne me dire bonjour ou me demander un service, ma porte lui serait grande ouverte. Et puis, je serais plus que ravie de pouvoir lui présenter Lyam. Je ne savais pas encore si les deux loups pourraient bien s’entendre mais je ne leur en laisserais pas le choix. Je souriais à cette idée avant d’échapper un bâillement involontaire.

Pardonne-moi, la journée a été longue, je me levai pour m’étirer un peu. Dis-moi où je peux dormir sans gêner. Je risque de partir assez tôt demain, il faut que je puisse prendre une douche avant de retourner travailler, précisais-je en souriant.

Je reposais le linge qu’elle m’avait posé un peu plus tôt sur les épaules. Je regardais de nouveau autour de moi. Les humains s’étaient dissipés peu à peu, certainement fatigués également. La nuit était déjà bien avancée et même si j’aurais bien discuté pendant des heures avec Abi, il fallait que je reprenne des forces pour la prochaine journée qui m’attendait.
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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Mar 24 Mar - 20:55
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Regardant rapidement mes camarades de fortunes pour remarquer que nous étions parmi les derniers debout. Je profitais de l’occasion pour me lever et m’étirer, il se faisait tard, trop même sachant que Mia devrait travailler demain. Elle me le confirma d’elle-même en baillant, s’excusant de son bâillement involontaire tout en étirant. Visiblement, comme pour moi, le fait d’être rester assise trop longtemps avait endormis nos muscles.
D’un signe de tête, je lui désignais mon matelas, il n’était pas des plus luxueux mais il était confortable, enfin plus que la majorité des matelas de notre petit coin de fortune. Attrapant une couverture, je lui lançais pour qu’elle la rattrape au vol avant d’en attraper une pour moi et de m’allonger sur les cousins déchirés qui recouvraient des palettes, tourné vers elle avec un sourire.

« Les invités ont toujours les meilleures places » dis-je avec un clin d’œil.

Ceci fait, je me mettais sur le dos, installant la couverture sur mes jambes, les bras derrières la tête avant de regarder le toit de notre installation. Demain serait une grosse journée, vérifier si les dires étaient vrais, si cela s’avérait être le cas, trouver un nouveau lieu où dormir en attendant de pouvoir récupérer celui-là. Trouver de quoi manger peut-être, il devait rester deux bonnes semaines avant la pleine lune.
Il n’était pas compliqué de comprendre que toute les jeunes de la vingtaine n’avaient pas les mêmes problèmes que Mia et moi ou que tout ces gens. Pour autant, je ne leur enviais pas la vie qu’elles avaient. Si elles se retrouvaient à notre place, est-ce qu’elle saurait comment s’y prendre ? J’en doutais fort.

Fredonnant une mélodie rapidement, celle-ci ne dura que quelques minutes avant que je ne jette un coup d’œil à la louve qui semblait tout aussi perdue dans ses pensées que moi. Il était définitivement trop tard pour réfléchir.

« Bonne nuit Mia »

Attendant sa réponse, je fermis ensuite les yeux, essayant de vider mon esprit pour ne pas trop réfléchir, ni penser. Cela avait été une chienne de journée et il était plus que temps de dormir, vraiment dormir.



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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   Jeu 26 Mar - 22:29
Mia Cavalerro
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.... broken lives. ••• Abigail m’avait indiquée un matelas à même le sol que je devinais sans problème être le sien. J’aurais pu refuser, me battre avec elle en insistant que je ne pouvais prendre son bien, même pour une nuit, mais je savais cette guerre perdue d’avance. Alors j’allais m’installer aussi confortablement que possible. Je fus bien mieux installée que dans mon lit à l’hôtel. Cet endroit était vraiment le pire du monde. Parallèlement, ici sur un lit de fortune, j’étais bien. Un sourire sur les lèvres, installée sur le côté, je regardais la brune avec tendresse.

Elle sur le dos, elle se mit à fredonner une douce mélodie. Je continuais de sourire avant de me mettre à mon tour sur le dos. Petit à petit, mes yeux se fermèrent. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, j’étais sereine. J’étais bien plus en sécurité ici que là où je vivais. Je n’avais qu’une hâte, trouver un logement plus correct avec Lyam de préférence. Ainsi, nous aurions notre maison à nous, à l’abri du besoin je l’espérais. Lui pourrait ainsi se concentrer sur sa musique.

Je me laissais emporter dans un demi sommeil, rapidement interrompue par une louve qui me souhaitait une bonne nuit. Je parvins malgré tout à le lui souhaiter en retour avant de me remettre à rêvasser. Mes pieds me faisaient mal, ma tête était lourde. Etre serveuse fatiguait plus le corps que l’esprit et c’était pour cette raison que je n’avais jamais aucun mal à trouver le sommeil. Peu importait que j’ignorais encore tant de choses sur ce que j’étais. Je ne me souciais que peu de pas savoir si mes parents étaient au courant que j’étais devenue une louve. J’étais heureuse avec bien peu de choses. Un toit sur la tête, de la nourriture, des gens sur qui je pouvais compter et Lyam. Je ne le dirais jamais assez mais il était tout mon monde. Ainsi, je sombrais dans le sommeil pour de bon.

◊◊◊


Quand enfin j’ouvris les yeux, le soleil se levait à peine. La nuit avait été courte mais je me sentais reposée. Abigail dormait encore. Je fis de mon mieux pour me lever sans faire le moindre bruit. Je pris tout de même le temps de poser un tendre baiser sur le sommet de son crâne et quitta les lieux rapidement. Je croisais quelques sans abris côtoyés la veille qui ne manquèrent pas de me remercier encore chaleureusement.

Et je reviendrais aussi souvent que je le pourrais, les rassurais-je avant de partir.
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Sujet: Re: We can't forget that we all live.. [Pv . Abigail O'C.   
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