I love it when you call me Señorita
Mia Cavalerro
Mon espèce est loup-garou et je suis âgé(e) de 21 ans. Je suis célibataire et je suis actuellement serveuse. Je suis au courant du monde surnaturel.
Mon prénom ou pseudo est Yume. Je possède au compteur 28 ans et j'écris depuis 12 ans. Je joue mon personnage depuis maintenant ?. Mon avatar représente Camila Cabello | Mia Cavalerro. Je prends note évidemment du règlement du forum et je choisis de venir sur le serveur Discord.
Caractère Je crois qu’on peut dire de moi que je suis quelqu’un de plutôt discret. Je me suis attirée bien trop de problème dans ma jeunesse. Oui, je suis certes encore jeune, mais tout le monde sait que les femmes murissent plus vite que les hommes. Tout ça pour dire que je n’aime pas particulièrement me faire remarquer, mais je ne suis pas non plus du genre à me laisser marcher sur les pieds. Bien au contraire. J’ai facilement du répondant lorsque l’on me cherche un peu. On dit souvent de moi que je suis une impulsive. Je dirais plutôt que je ne suis pas une petite fille facilement impressionnable. Toutefois, il y a quelque chose qu’on ne peut pas m’enlever. Je suis tout ce qu’il y a de plus loyale. Ma confiance est certes particulièrement dure à acquérir, mais une fois qu’elle est acquise, c’est pour la vie. C’est une sorte de pacte qui est passé entre vous et moi et qui m’oblige - si je puis dire - à être votre obligée. Autant vous dire qu’il est normal que je ne la distribue pas à tous les coins de rue. Je crois que pour me décrire, ironiquement je suis un félin. Indépendant, dur à approcher sans que je ne sorte les griffes. Pourtant, une fois qu’on a appris à m’apprivoiser - en oubliant pas que j’adore mon indépendance - je suis vraiment quelqu’un d’agréable à vivre. Ironique pour une louve n’est-ce pas ? N’oublions pas que je suis quelqu’un d’assez sensible quand même. Je me laisse peut-être un peu trop souvent emportée par mes sentiments et c’est aussi pour cela que j’ai tendance à m’emporter facilement. Croyez-moi, j’essaie de me contrôler, mais ce n’est pas toujours évident. | Histoire A ce jour, j’ignore encore qui de mon père ou de ma mère m’a légué ce gêne. J’étais si jeune quand ils sont morts - un accident de voiture - que c’est à peine si je me souviens d’eux. Tout ce que je sais, c’est que j’ai du grandir avec sans même savoir que je l’avais. C’était tabou d’en parler. Non, ça n’existait pas du tout pour Grand-Mère. Pour elle, j’étais une petite fille comme les autres. Elle était particulièrement stricte avec moi. Craignait-elle que je devienne une délinquante ? Je n’en savais rien mais une chose était sûre, je filais droit. Mes devoirs étaient toujours faits, je n’étais jamais absente en cours et rentrais à l’heure. Je la respectais énormément mais l’on ne pouvait pas dire que je l’aimais. Je ne pouvais même pas dire si elle m’aimait. Je crois que je fus même soulagée quand elle est morte. Et je me retrouvais seule. Grand-Mère m’avait laissé un peu d’argent - enfin c’était celui de mes parents - me permettant ainsi de partir. Mineure, les services sociaux ne me laisseraient pas vivre chez elle tranquillement et il était hors de question que je me trimballe de foyers en foyers jusqu’à ma majorité. J’étais capable de me débrouiller toute seule. Je ne nie pas que les premiers mois ont été un peu compliqués. Au début, j’ai pu dormir chez une amie. Mais ses parents n’étaient pas d’accord pour que je demeure chez eux indéfiniment. Alors j’ai pris la route. Aussi simple que ça. Enfin simple, c’était vite dit. Rien n’était simple. Je n’avais nul part où aller, nul part où dormir. Alors j’ai fait des choses dont je n’étais pas fière. J’avais fouillé dans les poubelles à la recherche de nourriture. J’avais eu des fréquentations pas très recommandables, mais on avait un but commun : survivre. Ce fut à cause d’Andy, une de ces fréquentations, que je déclenchais mon gêne. Rien n’avait été prémédité évidemment et pendant longtemps, j’avais fait quelques cauchemars de cette fameuse nuit. Elle avait insisté pour que je « visite » une maison. Elle était sûre de son coup. Les propriétaires n’étaient pas là du week-end. Il me fallait prendre des trucs légers mais avec un minimum de valeur pour que l’on puisse les revendre. Des bijoux, des sacs de marques. J’étais totalement contre au début, mais elle m’avait promis qu’il n’y avait aucun risque. Je l’avais cru. Malheureusement, le chef de famille était là ce soir là. La main sur la poignée, j’étais prête à partir mais fus brusquement saisie par l’épaule. Tirée en arrière, je chutais en lâchant un hoquet de surprise. _ Espèce de petite…. Mais t’es qu’une gosse ! s’exclama-t-il en voyant mon visage. Je me redressais rapidement, apeurée. Je regardais autour de moi, cherchant un moyen de fuir rapidement. Je ne pouvais pas rester ici. _ Je vais appeler la police, je suis désolé mais je peux pas te laisser partir comme ça… Terrorisée, j’ouvrais grand les yeux. Je commençais à suffoquer, je ne pouvais pas aller en prison. Je n’avais pas évité les foyers pour finir en prison ! Poussant un cri de rage, je me ruais sur l’homme qui composait déjà le numéro. Largement plus grand que moi, j’eus du mal à m’en saisir et repoussais l’homme aussi fort que je pus. Celui-ci perdit l’équilibre, sa tête venant heurter le rebord d’une marche de l’escalier. Je plaquais mes deux mains sur ma bouche alors qu’il me fixait, sans bouger. Ni une ni deux, je m’enfuis. Je ne sus pas immédiatement qu’il était mort, mais je le compris assez rapidement. Quelques semaines plus tard, ce fut la pleine lune. La première d’une longue série. Ce dont je me souvins le mieux était la douleur. Une souffrance comme aucune autre auparavant. Même la perte d’un être cher semble apaisant en comparaison. L’on prierait pour être mort plutôt que de subir cela une nouvelle fois. Malgré tout, au réveil, une part de nous sait que ça se reproduira. J’avais senti jusqu’au dernier os de mon corps. Littéralement. Les 206. Je les avais senti se déplacer, se réajuster, se briser. Les muscles également avaient changé de place, faisant de moi quelque chose qui n’était à l’évidence plus humain. Le réveil avait été aussi douloureux. Un goût de sang dans la bouche. Totalement nue au milieu d’une clairière dans laquelle je m’étais promenée quelques jours plus tard, j’étais totalement perdue. Qu’étais-je devenue ? M’avait-on lancé un sort, une malédiction ? Etais-je née ici, moi qui ignorait tout de mes parents ? Mais je me rappellerais toujours de cette date. Non parce que ce fut ma première transformation, mais car ce fut le moment où je l’avais vu pour la première fois. Nu et couvert de sang lui aussi. Je pense qu’une personne normale ce serait barrée en courant. Pas moi. Car je savais parfaitement de quoi il en retournait. Je venais de vivre la même chose et reconnaissais ce regard de chien - loup - perdu. Je ne m’étais pas gênée et avais entamé la conversation sans tarder. Je ne sais pas trop pourquoi mais il m’avait semblé naturel qu’il m’accompagne et qu’on fasse le reste de la route ensemble. Allez viens… la priorité c’est de te trouver des vêtements… Suis-moi. Ce fut ainsi que naquit une belle et grande amitié. Non, ce n’était pas que ça. Il était devenu mon protecteur, mon frère, ma famille. Nous ne vivions de pas grand chose. Je faisais quelques boulots de serveuse et lui jouait de la musique. Je ne pouvais nier qu’il était très doué et que j’adorais l’écouter jouer et chanter. Souvent, je dansais sur les musiques qu’il composait. J’avais toujours adoré danser, j’avais même pris des cours étant enfant. Plus tard, il y eut Dylan… Il avait ce côté bestial, animal, sûr de lui. Sous l’impulsivité, je m’étais laissée emporter par des désirs primaires. J’avais laissé parlé l’animal en moi. Ce n’était pas une question d’amour, c’était de l’alchimie, pure et simple. C’était mon premier. Oui, je le reconnais. Pourtant, entre vous et moi, c’était un véritable abruti. Un égoïste de première qui se fichait bien qu’on passe du temps ensemble ou non. Tout ce qui lui importait était qu’on fasse ce que Lui voulait. Il voulait une copine trophée et avait été bien content de me trouver. Mais je ne m’étais pas rendue compte que j’avais aussi été égoïste, ne voyant pas à quel point ma relation pouvait déranger Lyam. Quand enfin je l’ai quitté, voulant recommencer à passer plus de temps en tête à tête avec mon meilleur ami, je fis face à un lit vide et une note manuscrite. Il était parti. Et il n’avait pas juste écrit un ridicule mot d’excuse pour justifier son départ, il m’avait écrit une chanson. J’aurais pu être attendrie. J’aurais peut-être pu réaliser à ce moment précis ce qu’il ressentait pour moi. Ce que Je ressentais pour lui. Mais non. J’étais en colère. Je lui en voulais de m’avoir abandonné alors qu’on s’était promis qu’on resterait toujours ensemble. Qu’on était une famille. Folle de rage, j’avais tout dévasté autour de moi. Y compris la partition avant de fondre de larmes. J’étais saisie d’une douleur que je ne compris pas sur l’instant. Celle que l’on ressent lorsque l’on a le coeur brisé. Comme lui, j’avais finalement fui. Au début, je ne sus pas où aller jusqu’à ce que je me décide pour la Nouvelle-Orléans. On en avait parlé une ou deux fois tous les deux et j’avais toujours rêvé d’y aller après avoir vu plusieurs parades de carnaval à la télévision. J’avais un peu de sous en poche, mais je me retrouvais à nouveau sans toit sur la tête et sans réelle perspective d’avenir. Surtout, je me retrouvais seule. Je n’en savais toujours pas plus sur ma condition particulière. Mais je n’étais pas le genre de jeune femme à baisser les bras facilement. Bien au contraire. J’étais une battante et comptais bien le prouver dans cette nouvelle ville, avec comme bien le plus précieux, un morceau de papier griffonné de notes, maladroitement reconstitué pour tout trésor. |
Mon prénom ou pseudo est Yume. Je possède au compteur 28 ans et j'écris depuis 12 ans. Je joue mon personnage depuis maintenant ?. Mon avatar représente Camila Cabello | Mia Cavalerro. Je prends note évidemment du règlement du forum et je choisis de venir sur le serveur Discord.
I wish I could pretend I didn't need ya
Halloween