Sorry but not sorry [ft Mikhail]

Sorry but not sorry
Le Lux. Un lieu qui semblait interdit ou presque pour une fille dans mon genre. Sérieusement qui aurait pu croire qu’une SDF telle que moi aurait pu ne serait-ce même qu’espérer arriver à rentrer dans le Lux ? Honnêtement j’avais déjà vu mieux comme sécurité d’un lieu publique. Mon sac bien caché à quelques rues de là, j’avais enfilé la seule tenue que j’avais : une chemise de soie blanche associée à un pantalon en cuir noir tout comme ma veste, ça et une paire de talons. Les premiers vêtements que je m’étais acheté après avoir déménagé à la Nouvelle-Orléans, les premiers et les seuls d’ailleurs puisqu’après je n’avais pas eu les moyens financiers de m’en acheter d’autres.
Mais si je m’attendais à un tel luxe venant de la part de cet endroit ?!? Bon certes, je n’avais sans doute pas les moyens de m’acheter ne serait-ce qu’un cocktail ici mais tant pis ! J’approchais du bar et piquait le premier verre de whisky que je trouvais avant de me diriger vers la piste.

Tout aurait pu bien se passer, ça aurait pu s’il n’y avait pas eu ce gars complètement bourré. Et puis sérieusement qui vole un whisky déjà volé et à moitié entamé ?

Le coup était parti tout seul, la louve était sortie toute seule ; et en un claquement de doigt, l’idiot alcoolisé avait mon poing dans la figure et un poignet foulé, pas nécessairement dans cet ordre là à vrai dire. Je pensais sincèrement m'en être débarasser, mais visiblement le whisky n'était qu'une excuse pour m'approcher puisque deux autres ivrognes s'approchaient pour tenter leur chance vu que leur ami, désormais au sol n'avait pas réussi.

Mon sang ne fit qu'un tourner, le verre, intacte jusqu'alors attirer sur la tête du premier. Mon talon finissait dans les bijoux de famille -tant est qu'il en est- et je finissais mon "non" magistral en les laissant sur le sol désormais plein d'alcool du Lux.

Mais à mon plus malheur, cette altercation n’était pas passé inaperçu aux yeux de la sécurité. Je tentais en vain de me frayer un chemin à travers la foule, mais plus la sortie était en vue, plus la foule humaine semblait s’épaissir. Laissez-moi sortir !

Soudain, une main, puis deux m’agrippèrent et commencèrent à me trainer à l’opposer de la sortie. Enfin, ils devaient être plus de deux, deux hommes même baraqués n'aurait pas pu arrêter la louve. Moi qui espérait passez une bonne soirée. Mais quelle idée stupide sérieux, j'aurais du rester dans ma ruelle tranquille ou à la limite essayer de trouver un lieu où être nourris en échange de services, genre une soirée de plonge dans un resto ou de l'aide au bar dans un bar/café. Moi et mes idées fumeuses !

Avant même de pouvoir réellement comprendre ce qu'il se passe je me retrouve enfermer dans une immense pièce, et immense le mot est faible, surtout quand je le compare au petit studio miteux dans lequel j'avais pu habiter il y quelques semaines. Néanmoins ma venue dans ce bureau ne signifiait qu'une seule chose...j'étais vraiment dans la merde.

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Voilà une journée comme des plus banales, que je passais, il faut dire que pour une fois, je n'avais rien d'important à faire, ou encore de chose à traiter, j'avais plus tôt bien travaillé ses derniers jours, est ainsi j'ai pus m'avancer dans mes papiers, autour du club ou encore sur les commandes fournisseurs, pour réapprovisionner les bouteilles dans le bar, j'avais donc décider que aujourd'hui était une journée réservé pour mon bien-être, je me dirigeais donc vers le centre ville de la Nouvelle-Orléans, c'était une journée magnifique, avec un soleil et un merveilleux ciel bleu, je dois dire, qu'avoir ce collier qui me protège des brulures du soleil est une invention parfaite, qui permet à nous être de la nuit de nous dissimuler parmi les vivants, durant la journée est ainsi masqué un peu plus notre présence auprès de ses maudits chasseurs. Alors que je me promenais j'imitais un peu les humains, présent ici à flâner devant les boutiques, quand soudain mon regard fus attiré par une boutique, qui proposer des choses venant tous droit de Russie mon coeur ce mit à battre assez rapidement, de nombreux souvenir immerger dans mon esprit cet époque ou j'étais en Russie, l'époque ou je travaillais pour la cours Impérial, pour la Sainte couronne, et ensuite après la révolution avec la prise du pouvoir par les communistes, les nouvelles règles établis, avec le bannissement de tous les anciens symbole de la Monarchie.

J'entrais donc dans cette boutique, où plusieurs produits artisanale Russe étaient présent, je regardais tous cela avec un immense émerveillement, car depuis que je suis arrivé dans cette ville, je ne suis pas retourné dans ma terre Natale, celle qui m'a vu grandir, puis mourir et revenir à la vie, pour vivre éternellement, alors que je parcourais des yeux la vitrine, est les étagères, une jeune femme d'une vingtaine d'année s'approchait de moi, elle avait un très jolie sourire, alors qu'elle parlait avec un petit accent léger, j'eus un petit sourire, qui s'afficher sur mon visage cela me rappeler, quand moi aussi j'étais arrivé ici, est que je parlais dans une langue approximative, avec un très gros accent, digne d'un grand film ou j'aurais incarner le rôle d'un mafieux Russe, qui habite les Usa pour agrandir son Empire et sa richesse. Mais quel fut la surprise, quand je lui répondis dans un Russe parfait, c'est ainsi que j’engage une conversation avec cette dernière, j'apprenais un peu plus sur elle, est sur comment elle est arrivée jusque ici.

Après avoir pris quelque produit, je décidais de rentrer au club, pour préparer la soirée qui aller ce dérouler, je dois dire que j'étais agréablement étonner de la fluidité de la circulation à cette heure la de la journée, me voilà enfin arrivé devant mon chef-d’œuvre, un endroit ou tout le monde pour ce retrouver pour s'amuse et ce défoule qu'il soit humain, vampire, loup ou encore lanceur de sort, ici était une sorte d'exécutoire que tout le monde apprécier, alors que je montais dans mon bureau, pour poser mes achats, je voyais que le club devait ouvrir ses portes d'ici une petite heure, après avoir ranger mes achats, je descendis pour saluer, mes employées est en même temps donner mes instructions pour la soirée, voilà tous était fin près, je me posais donc dans un coin VIP, en buvant des verres, les gens affluer je pouvais sentir leurs coeurs battre à l’unissions, heureusement que je m'étais nourris sinon, cela aurait pu faire des dégâts.

Mais alors qu'une demie-heur ne c'était pas écroule, un de mes agents de sécurité vient me voir, en me précisant qu'une jeune femme un peu trop virulente, vient de provoquer le souk est qu'elle était dans mon bureau, à m'attendre, alala ces humains toujours là à chercher la merde pour pas grand chose, alors que je montais, je voyais une jeune femme assise sur une chaise, entourer d'agent de sécurité, je fis une grimace, cette femme sentais la louve à plein nez, tien tien je sens que nous allons bien rigoler ce soir, entre elle et moi. Je regardais la jeune femme droit dans les yeux, sans laisser paraître la moindre chose, jouons la carte de l'innocence, pour voir si son flair est aussi développé que le mien, est qu'elle n'essaye pas de me mentir, je le sentirais immédiatement.

- Bonsoir Mademoiselle, alors pouvez-vous m'expliquer pourquoi un tel grabuge dans mon club, de plus je crois que c'est la première fois que je vois ici, car vous ne faites pas partis des habitué, donc maintenant expliquez-vous sur comment vous en êtes arrivé jusque aux mains ?

Mon regard s'était posé sur elle, et je ne la lâcher pas du regard.

Sorry but not sorry
S’il y ait bien une chose que je détestais plus que les alcooliques, c’était sans doute les armoires à glaces trop proche. Et honnêtement être entourée de d’agents de sécurité aussi droit et froid qu’une porte de prison n’était pas dans mon top 5 des choses à faire avant de mourir.

" Faut vous déridez les gars. Vous avez de sales têtes comme ça."

Je jouais avec le feu, j’en étais bien consciente. Mais quitte à jouer, autant en profiter un maximum avant de se brûler. Pourtant ce n’eut pas l’air de les faire rire, dommage ; l’un d’entre eux me pris par l’épaule pour m’asseoir sur une chaise et les autres se contentèrent de m’entourer. J’aurais aisément pu partir en les laissant tous au sol, mais je doutais que cela m’aurait apporté autre chose que des ennuis supplémentaires.

Tant qu’à attendre, j’en profiter pour jeter un coup d’œil plus ample au bureau dans lequel je suis enfermé. De toute façon, tant que je n’essaie pas de partir, les armoires à glace ne peuvent rien me dire.

Soudain j’entends des pas derrière moi, plus léger que ceux des armoires à glace, plus gracieux aussi. Comme s’il savait se déplacer silencieusement, mais pas assez silencieusement pour mon ouïe de louve.

Au fur et à mesure qu’il s’avance, son odeur me titille le nez. Pour autant, je suis incapable de mettre une cause à ce titillement ; et incapable également de savoir pourquoi cette odeur me semble familière. Quand il entre enfin dans mon champ de vision, je prends le temps de le détailler ; il est plus âgé que moi mais moins que ce que je m’attendais à voir.

Il me regarde droit dans les yeux, comme s’il cherchait à me déstabiliser, ou à tout me faire avouer. De toute façon ce n’est pas comme si je pouvais cacher quoi que ce soit, il y avait eu témoins et ma louve m’aurait empêchée de cacher cela, trop heureuse d’avoir régler leur compte à trois alcooliques un peu trop entreprenants. Alors tant qu’à dire la vérité, autant lui faire comprendre que je ne me sens absolument pas désolé pour ces trois hommes.

Je me penche en arrière dans ma chaise, croise les jambes tout en soutenant son regard. Je ne suis pas effrayée, et il est hors de question que je m’excuse d’avoir éclaté trois ivrognes.

"Bonsoir. Vous voulez la version courte ou la version longue ? Parce que vous avez des clients un peu trop entreprenants qui ne semble pas comprendre le sens du mot non."

D’une manière, j’étais presque heureuse que ça soit tombé sur moi. Si cela n’avait pas été moi sur quel autre victime ces gentlemans -c’était ironique bien entendu- auraient-ils jeté leur dévolu. Avec ce que j’avais, il n’était pas près de rejouer les chevaliers servants avant un petit moment et à cela j’eu un très léger sourire en coin, perceptible pour moi parce que c’était mes muscles. Mais l’avait-il perçu lui ? Cela n’aurait fait que rajouter de l’huile sur le feu. Mais quitte à jouer, autant jouer jusqu’à s’en brûler.

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Alors que j'avais passé une journée relativement sympathique, il fallait toujours que quelque chose ce passe, pour tous détruire, est encore une fois aujourd'hui je n'allais pas pouvoir y échappé, il faut croire que diriger un night-club n'était pas toujours de tout repos entre les ivrognes qui ce tape ou encore les vols c'était monnaie courante est c'était des affaires qui étaient gérer par mes agents de sécurité que j'employais, mais là c'était un cas particulier il faut le dire que en très peu de temps, deux jeunes femmes, avaient réussis à maîtriser sans trop de trop plusieurs hommes, est à vrais dire je n'aimais pas tellement cela, car cela sous-entend qu'elle sont soit très très forte ou dans le cas contraire qu'elles sont de mon espèce ou louve, voir même pire des chasseuses, ceux qui n'allait rien arranger la chose. Tandis que mes hommes avaient entouré la jeune femme, ils attendaient donc que j'arrive, je marchais donc vers la pièce ou elle était détenus, plus je m'approchais de mon bureau plus je pouvais sentir l'odeur d'une louve, mon nez n'appréciais guère cet odeur, mais je devais m'y faire, car je n'avais pas réellement le choix qui s'offre à moi.

Je regardais donc la jeune louve, sans trop la quitter du regard, mais la jeune femme ne semblait pas être déstabilisé bien au contraire, j'avais l'impression qu'elle cherchait à me défier encore plus, nous pouvions mettre cela sur le compte d'insouciance ou encore de la folie ? Pour l'instant je ne savais pas encore trop, mais je savais que d'ici la fin de la soirée et qu'elle parte j'aurais le fin mot de cette histoire. Je scrutais la jeune femme de haut en bas, tandis que je lui avait posé une question clair et concis je guettais le moindre mouvement, pour voir si la jeune femme essayais de me mentir, je pouvais sentir d'ici son sang circuler dans ses veines, est un légère accélération de son pulse, à ma question, la jeune femme d'un calme me répondis d'un ton sur et un poil hautain à mon goût qu'elle version des faits je voulais avoir, la version longue ou alors courte, elle m'expliqua que ses hommes avait tenter d'abuser d'elle est donc elle n'a employé que la légitime défenses. Je voyais qu'elle disait la vérité mais pas toute la vérité. Avec un large sourire, je l'observais de plus près.

- Je comprend parfaitement votre situation, mais vous ne dites pas toute la vérité Mademoiselle, il y a du vrais dans vos paroles, mais il n'y a pas la version complète, est vous le savez tout aussi bien que moi, donc il est strictement inutile de me mentir, car je le serais tout au tard, est si c'est moi qui apprend la vérité cela n'aura pas les même conséquences que si vous le dite vous même.

Je ne lâchais pas la jeune femme du regard, elle ne m’impressionne pas le moindre du monde, car en sept ans trente années de vie, j'en ai vu passé des vertes et des pas mures.

- Sinon il vous arrive souvent ce genre de comportement ? Car je dois dire que c'est assez inhabituelle ce genre de chose et comportement, est puis si vous avez des soucis, mes hommes sont là pour ça, je ne les paye pas, pour qu'ils comptent les moutons ou encore qu'ils tiennent compagnie au mur, car ça, je peux le faire seul.

Nous allons voir, maintenant ceux dont va nous répondre la jeune louve.

Sorry but not sorry

Il n’est pas effrayé par moi, ni même déstabilisé par mon attitude. Même si j’avais du mal à le reconnaitre, cela forçait l’admiration. Ce que j’appréciais beaucoup moins en revanche, c’était sa façon de me détailler de haut en bas comme un bout de viande avant d’avoir un large sourire. Ou étais-ce moi, qui, trop habitué aux badauds et aux alcoolisés/drogués des rues étaient trop sur la défensive ? Mais que voulait-il dire par les conséquences ?
S’il me menaçait, il était bien loin de se douter à qui il avait à faire. Des menaces j’en avais eu, de toute sortes et par n’importe qui. Même par Brock lorsqu’il avait été en manque de cocaïne et en plein délire. Alors s’il pensait que les siennes m’effrayaient après tout ce que j’avais vécu, il pouvait toujours rêver.

Mais est ce que ce genre de comportement m’arrivait souvent ? Non. D’ordinaire j’étais quelqu’un de très calme. Enfin sauf aujourd’hui, mais il faut dire que la journée n’avait vraiment pas bien commencé, Brock avait failli se faire prendre en flagrant délit pour achat de stupéfiants alors que cela faisait deux mois qu’il était sobre. Il avait ensuite fallu trouver de quoi soigner Mickey qui s’était fait tabasser par trois jeunes idiots du quartier avec une batte de baseball. N’avait-il rien de mieux à faire que de se filmer en train de frapper des sdf avec leur téléphone ? La mentalité semblait avoir bien régressée, et pourtant, il devait avoir à peu de chose près le même âge que moi.
Alors je suppose que oui, pour le coup j’avais craquée et y était peut-être aller un peu fort et pas de la manière des plus discrète. Quoi qu’il en soit, il semblait vouloir la version longue.

Sans bouger de ma position, je le fixais avant de commencer mon « récit ». Il voulait la version longue très bien, il allait l’avoir.

"« L’histoire complète. L’un des trois hommes m’a accosté sous couvert de me voler mon verre de whisky, le premier coup de poing est parti tout seul. Je n’avais pas la patience. Les deux autres ont commencés à arriver et à être un peu trop entreprenant. Je tiens à mon intégrité physique, je ne supporte que l’on me touche alors qu’on est qu’un inconnu. Et encore plus lorsque ledit inconnu commence par toucher mes fesses, ou à monter un peu trop sa main là où il ne devrait pas. J’ai explosé. »

Pas plus pas moins, il n’avait pas besoin de savoir que j’étais une SDF, entrée illégalement dans son club et qui avait finalement éclaté la tête à trois idiots.
Non pas que j'avais honte de ce que j'étais, loin de là. Cela aurait même été une fierté dans un certain sens, cette expérience me rendait plus forte à bien des égards. Non. Ce que je voulais évité c'était qu'il appelle la police, et que je me retrouve dans une cellule le temps d'une "caution" vu qu'il me serait impossible de la payer. Ou que Mickey et la bande joue les robin des bois pour essayer de la payer et ne s'embarque dans une situation bien pire. Bien que je doute qu'il le fasse. Avoir les flics dans sa boîte de nuit n'aidait pas à avoir une bonne réputation. Loin de là.

Mais est ce que mon nez allait enfin arriver à remettre un mot sur l'odeur de ce propriétaire qui me titillait le nez depuis tout à l'heure ? J'avais l'impression qu'il me faisait défaut et je n'aimais pas ça. Je jouais depuis tout à l'heure, cela m'amusait. Mais ne pas savoir si j'avais affaire à un humain ou à une toute autre espèce m'ennuyait fortement. Si ce n'était qu'un humain, m'échapper en quatrième vitesse en cas de danger serait un jeu d'enfant...si ce n'en était pas un. La stratégie serait de mise. A savoir lequel de ces deux plans serait le pire...

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