Lyam McKafeen > A little wolf in this big bad world

Lyam est un jeune loup d'un tempérament solitaire et débrouillard. Il a appris à se faire seul et ne fais pas confiance aisément. Habitué à dormir dehors la plupart du temps, il apprécie la nature, le grand air et dormir à la belle étoile. Sous ses airs robuste et infaillible, se cache un grande sensibilité que seule une personne à su voir au cours de ces 21 dernières années. Après toute une vie recroquevillé derrière une carapace, sa mutation aura été une malédiction ET une libération. Peu bavard, il affectionne plus les actes aux paroles. Il a une forte admiration pour toute forme d'art, que se soit la musique, le cinéma, l'écriture, les ouvrages ou encore les peintures. Son plus grand bonheur est de composé, seul, perché dans un arbre au milieu de la foret. Pour lui, le silence et la solitude sont de vieux amis qu'il retrouve toujours avec une certaine émotion et gratitude. Il est un jeune homme courageux, téméraire et protecteur. Enfin, du moins avec la seule personne qui n'est à jamais eut de la valeur à ses yeux. Impulsif de par son coté loup, mieux vaut ne pas se trouver dans les parages lorsqu'on le pousse dans ses retranchements, encore moins être celui qui a provoqué sa colère. Lorsqu'on perce à jour la carapace, l'on découvre un jeune homme la tête emplie de rêve brisé, l'âme poétique, mélancolique, il a un humour bien à lui qui lui à souvent permis de dissimuler ses failles, ses peurs ou ses peines. La musique est un sanctuaire bien à lui qu'il partage souvent cependant dans la rue afin de gagner sa vie. Des moments fugaces et furtifs qui lui font souvent tout oublier.

Se dont je me souviens, c'est la douleur. Atroce. Elle s'immiscer dans mes entrailles, détruisant tout sur son passage. J'ai bien cru mourir cette nuit. Cette affreuse nuit de pleine lune où couché dans l'herbe fraîche et humide, mon âme se débattait avec l'enfer. Ma malédiction, mon fardeau pour cet acte horrible que j'avais commis.

Il faut dire que rien n'avait été de très bon augure dés ma naissance. Déposé devant un orphelinat, j'avais bien failli mourir de froid en cette veille de Noël. La vie, un cadeau il paraît... Apparemment, le destin en avait décidément autrement pour moi. Ce n'était que le début des péripéties.De ma mère je n'avais hérité qu'un pendentif qu'elle m'avait laissé en me déposant. Un médaillon avec un loup à l'intérieur. Je ne comprendrais que 17 années plus tard ce qu'il signifiait.

La pouponnière, la première famille d'accueil, puis les foyers... Encore et encore. Inlassablement changer de famille, de quartier, de villes. Comme si vous n'étiez qu'un pariât de la société dont on ne sait que faire. Plus les années filaient, plus les familles défilaient, plus je me renfermais sur moi même. Certaines m'avaient apporté beaucoup, comme Henry et ses cours de guitare. D'autre ne m'avais rien donné, à part des coups. Je supportais plutôt bien tout ça... parfois mes camarades de classe me demandais si ma mère, mes parents, une famille ne me manquais pas mais... comment manquer de quelque chose qu'on a pas connu ? Parfois, à Noël et donc à mes anniversaires... devant ma fenêtre en regardant la neige tombé, je me demandais ce que ça ferai d'avoir une famille à moi. Des fois, je rêvais que ma mère revenais me cherchais et que l'on partait ensemble se refaire une vie. Le seul cadeau que l'on m'avait fait en 21 ans, c'était une guitare, celle qu'Henry m'avais légué lors du dernier Noël passé avec les Richards. Je n'avais compris que trois jours après que ce cadeau était un gage de culpabilité. Renvoyé au foyer car les Richards déménagé en Europe, j'avais appris à ce moment là que je ne pouvais compter sur personne a part moi même.

J'avais 13 ans quand j'atterrissais chez les Andersons. Une famille ultra catholique, déjà 5 enfants et 3 qui avaient été placé chez eux. Dont moi. Au début, ils m'avaient parut pas bien différents des autres famille d'accueil. Jusqu'à ce soir là où j'avais entendu les cris de Madame Andersons. Son mari avait la fâcheuse tendance à passer ses nerfs sur elle lorsque les enfants été couché. Jamais l'un d'eux n'avaient osé parler ou sortir de son lit. Moi, je n'avais pas su avoir cette lueur de lucidité. Les cris m'étaient apparut comme insoutenable et lorsque je m'étais dressé entre Monsieur et Madame Andersons, j'étais devenue sa nouvelle cible.

Quatre années c'étaient écoulés sous les coups, les humiliations, les privations. Je ne disais rien. Dissimulait les marques et séchait les cours lorsque j'arrivais à peine à m'extraire de mon lit. Je ne disais rien, j'encaissais en silence dans mon coin. Mais plus les années passaient, plus je sentais une certaine rage grondait au fond de mon âme. Plus l'envie irrépressible de répondre aux coups me tiraillais. Je tenais bon, je composais et m'échappais dés que je le pouvais de la maison, jusqu'à ce soir maudit où... a nouveau la dispute éclatait, à nouveau j'opposais de la résistance mais cette fois ci fut celle de trop, celle où aveuglé par l'alcool et la haine, cet homme avait empoigné mon seul bien, mon seul cadeau le plus précieux et l'avait fracassé contre la cheminée avant de la balancer dans le feu. Alors que le bois de ma guitare se consumait dans les flammes, j'avais sentie quelques choses se réveiller en moi. Le tisonnier en main, je regardais le cadavre de Monsieur Andersons jonchait le sol... des gouttes de sang roulant sur mon visage. Madame Andersons hurlait, complètement paniquée à la vue du crâne enfoncé de son mari gisant, mort. J'avais lâché l'arme alors que dans un éclair de lucidité, j'avais décidé de m'enfuir.

J'avais couru hors de la maison, aussi vite que mes jambes pouvaient me le permettre. Je me réfugiais instinctivement dans les bois et je sentie alors cette violente douleur dans ma poitrine qui me fit sombrer dans les vapes. Je pensais avoir vécu la pire nuit de toute mon existence et s'en suivie une longue marche dans cette forêt. Je devais trouver un abris, faire du feu... me nourrir. Je n'avais que 17 ans et mon calvaire ne faisais que commencer.

Cinq nuits plus tard, la lune était haute dans le ciel, pleine, ronde, je l'admirai malgré ma fièvre qui ne faisais qu'empirait depuis 3 jours. J'avais dut attraper mal dans cette grotte humide et froide dans laquelle je peinais à garder un feu allumé pour me réchauffer. Mes entrailles se tordaient sous la faim. Il faut dire que les baies et autres fruits des bois n'ont jamais nourrit efficacement qui que se soit.

Minuit moins le quart, c'est là que l'enfer c'était abattu sur mes jeunes épaules. J'observais impuissant mon corps se tordre de douleur, mes os se briser dans une souffrance innommable, lente... terriblement lente. Lorsque je croyais le calvaire terminé, la douleur et l'horreur repartait de plus belle. Je croyais être arrivé en enfer, Monsieur Andersons m'avait tellement parlé des ténèbres que je les croyais venus le cherché à cause de ce que j'avais fais. Lors-qu’après des heures de souffrance, groggy, je me hissais sur mes quatre pattes noires, je cru bien en faire une syncope. Quel genre de monstre j'étais devenu ? Je ne le savais pas... mais cette forme et mon instinct me poussèrent dans un premier temps à me nourrir. Mes sens me permettait de chasser, sans réfléchir et sans ressentir de dégoût, je chassais une biche dont je dévorais la chair par la suite, sentant alors mes forces me revenir. L'appel de la lune, des bois... c'est comme si j'étais né pour ressentir cet appel, y répondre.

Entièrement nu, c'est ainsi que je me réveillais au beau milieu d'une clairière. Est-ce que j'avais rêvé ? Tout imaginé ? Mangé un truc hallucinogène ? Le sang qui recouvrait ma bouche et mon torse pourtant m'indiquais que j'étais responsable de la carcasse déchiquetait non loin de là. Je revenais sur mes pas, frigorifié, nu comme un ver avec seulement mon pendentif autours de mon cou comme apparat. Je m'approchais d'une rivière pour me rincer de tout ce sang et c'est là que je l'ai vu. Elle aussi elle était nue et couverte de sang. Je me fichais à moitié immergé quand elle me lança un « C'est ta première fois ? » De quoi parlait elle ? De moi nu dans une rivière ? De moi en bête féroce ? « Moi c'est Mia... Juste... Mia. Je suis une fille de la lune aussi... » Je regardais autours de moi, comme si j'avais atterris sur une autre planète ? Un monde parallèle. « Sympa ton médaillon... » Je le regardais alors, voyant ce loup différemment désormais. « On te l'a offert ? » Je la regardais et hochait la tête. « En... quelque sorte oui je... crois qu'il appartenait à ma mère. » Elle riait... « Tu crois ? » J'hochais la tête et Mia compris que je n'avais pas exactement toutes les informations comme elle, elle semblait les avoir. « T'en fais pas, moi aussi j'ai flippé la première fois mais après... on se rend vite compte des avantages pour les gens comme nous... » J'arquais les sourcils. « Les gens comme nous ? » Elle me regardait de ses grand yeux bruns magnifiques. « Oui, sans baraque au dessus de nos têtes et des parents pour nous guider quoi. » Elle était orpheline et SDF elle aussi ? Qu'elle était la probabilité pour que je tombe ainsi sur l'une de mes semblables en tout point. « Aller viens... la priorité c'est de te trouver des vêtements... suis moi. »

« Suis moi »... c'est ce que j'avais fait, et depuis ce jour, nous ne nous étions jamais quitté. Oh il n'y avait rien entre elle et moi. Enfin, c'est ce que je croyais... Mia et moi étions deux âmes en peine, errant et se soutenant l'un et l'autre de ville en ville. En perpétuelle cavale. Elle obtenait des petits boulots de serveuse la plupart du temps, moi je jouais de la musique dans la rue ou dans les bars. On avait parfois de quoi se payer quelques nuits au chaud dans des motels miteux. Une fois on avait volé une caisse et quitté l'état avec... Un road trip qui n'avait duré que le temps du plein d'essence. Nous avions voyagé sur toute la cote EST ainsi jusqu'à arrivé dans les alentours de la grande pomme. Là, nous avions réussis à dégoter des boulots un peu plus stable, mieux payé et un squat où crécher. Cependant, les nuits de pleine lune, en pleine ville demeurait particulièrement difficile pour elle comme pour moi. Nous devions veiller l'un sur l'autre en permanence, se cacher et changer régulièrement de squat pour ne pas éveiller de soupçon. Tout se passait bien depuis 4 ans entre nous deux. Un duo fusionnel et protecteur sans arrière pensées, jusqu'à ce que Mia ne rencontre ce garçon. Un autre loup, Dylan. En les voyant s'embrasser, je ne pu que réaliser l'étendu de mes sentiments pour ce petit bout de femme. Elle était tout ce que j'avais, tout ce que je désirais. Je la regardais embrasser ce Dylan, jour après jour et... une nuit... je décidais avoir eut mon lot de torture mentale et physique pour m'infliger cette douleur à nouveau. Alors... j'avais juste... disparu en laissant une simple lettre d'adieu à Mia et quelques notes d'une musique que j'avais commencé à composer pour elle.

J'avais mis le cap sur la Nouvelle Orléans sans me retourner. Nous en avions entendu parler avec Mia. Il paraissait que des choses étranges se produisaient là bas. J'avais besoin de connaître ce monde, mes origines. Il y avait apparemment des loups dans le bayou, ainsi que des sorciers et d'autre créature comme les vampires. On parlait aussi de la présence de l'hybride originel. On racontait même qu'il était fou dangereux mais qu'il avait plus de mille ans. J'avais besoin d'en savoir plus, de m'immerger dans ce monde pour découvrir ce à quoi j'étais destiné. Le cœur lourd sans Mia, je décidais que je n'avais plus rien à perdre désormais.