Il faut sauver Blondie ! Ft Malachai Parker

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Il faut sauver Blondie

ft. Malachai

Je ne sais pas qui j'avais percuté sur cette route peu fréquenté, mais quand j'étais sortie de ma voiture. Je n'avais trouvé ni cadavre, ni traces de sang. Pourtant ma bagnole était bien enfoncé sur le parechoc. Tout ce que je me souviens, c'est d'avoir sentit mon cou se briser... puis plus rien.

Je sentais des foumillements dans mes membres. Peut être plus une brulure. Je me réveillais doucement et grimaçais sous la douleur. Je clignais des yeux, il faisait si sombre. Mes prunelles mirent un moment à s'adapter à la luminosité très faible de la pièce. Je faisais craquer ma nuque doucement pour remettre mes vertèbres en place puis je m'apercevais que j'étais assise sur une chaise, les poignets et les chevilles fermement entravés par du métal rouillé qui brulait mes articulations déjà violacées. Combien de temps j'étais restée inerte de la sorte ? La verveine coulait dans mes veines, je me sentais faible et tout mon corps était douloureux. Celui qui m'avais fait ça c'était visiblement assuré de ne pas me permettre de bouger.

J'entendais des pas et je grognais légèrement. Si ces fils de putes croyais pouvoir m'impressionner. Ils ne savaient clairement pas à qui ils avaient affaire. La lourde porte en fer grincée sur ses gongs et je voyais apparaitre mon tortionnaire...

"Daddy ?"

Je n'en revenais pas. Je sentais l'affolement m'envahir, les larmes envahissaient mon regard. Je tentais de me débattre et tout d'un coup, cette cellule me paraissais bien plus familière.

"Tu... tu es mort... ça ne peut pas être toi..."

Il s'approchait de moi, avec ce même regard que lorsqu'il m'avais enlevé et torturé pendant des jours. Il retirait ma bague dans un mouvement tellement semblable à mes souvenirs.

"Papa ? Papa parle moi..."

Je tremblais et sentais les larmes ruisseler sur mes joues alors qu'il se dirigeait vers cette trappe infernal qui délivrait brusquement les rayons du soleil sur ma peau. J'hurlais sous la douleur qui semblait s'inflitrer par le moindre pore de ma peau. Mes doigts se crispaient sur l'acier rouillé à m'en arracher les ongles. Non pitié... pas encore. Cette douleur atroce était comme dans mes souvenirs sauf que mon père était encore plus froid. Il ne me regardait pas, ne me parlais pas. Il reproduisait les mêmes gestes, encore et encore... jusqu'à ce que je ne sois presque dans les vappes. Là, il venait, saisissait mon visage et me forçais à le regardé.

"Papa, je t'en supplie... tu sais que je ne peux pas changer qui je suis..."
"Je ne veux pas que tu change sweetheart..."
Je pleurais.
"Mais alors qu'est-ce que tu veux ?"
"Tes filles sweetheart..."
Je ne comprenais plus...
"Quoi ?"
"Dis moi où elles sont sweetheart, et tout s'arrangera..."
"Mais... tu... pourquoi..."
"Shhttt, fais moi confiance... parle moi... et tout s'arrêtera... on partira ensemble d'ici..."

Je sentais mon esprit m'échapper. J'étais nauséeuse et j'avais mal à la tête. Affreusement mal à la tête. Celle ci me tournais. Je tremblais en luttant mentalement. Je commençais à comprendre... Je reprenais le dessus sur cette mascarade infame.

"Qui que vous soyez, allez vous faire foutre !!!!"

Bam. A nouveau la brulure du soleil, cette fois ci je serais les dents, la torture n'était plus que physique, plus mentale. Doucement, l'image de mon père disparaissait et je me retrouvais brusquement dans un cachot moisie, humide et puant aux pierres suintantes. J'étais toujours attachées à une chaise en fer qui me sciée les extrémités. Les mêmes éléments de tortures mit à disposition de mon jolier, mais ça n'était pas mon père. C'était un grand black, assez jeune... un putain de socier de mes deux qui avait prit possession de mon esprit et de mes souvenirs pour s'en servir contre moi. Les joues baignées de larmes, je le fusillais du regard alors qu'il relâchait la trappe pour venir vers moi.

"Tu es plus coriaces que je ne l'aurais cru..."
"Désolé de vous décevoir mais vous n'êtes pas le premier à essayé de me briser... j'ai disons de l'entrainement en la matière..."
"Bien... alors voyons voir qui est le plus endurant de nous deux..."

A présent j'étais prête. Il pouvait me bruler, me découper en petits morceaux, briser mon esprit et y fouiller dedans, il ne trouverait rien. Même moi je n'avais aucune idée de la localisation exacte des filles. C'était notre deal avec Alaric lorsque nous en avions la garde. Nous faisions confiance à l'autre sans jamais savoir où on les emmener pour éviter même sous emprise de pouvoir révéler leurs emplacements.

Je ne sais combien de temps dura l'acharnement du sorcier. Il gardait son calme néanmoins, jusqu'à la nuit tombée. Ainsi, la brulure du soleil ne pouvait plus l'aider. J'étais épuisée, mon corps était entièrement brulé et la verveine dans mon sang empêchait les brulures et les plaies de cicatriser. Combien de temps cela allait il durer ? Il n'y avait personne pour venir à mon secours. J'étais partis trop longtemps, mes amis ne savaient pas encore pour la plupart mon retour et Klaus était bien loin de se préoccuper de mon sort. Stefan n'était plus là... Je sentais les larmes m'envahir et c'est là... que je l'entendis... J'ouvrais les yeux, le cherchant du regard dans la pénombre.

"Stefan ?"
"Caroline ? Où es tu ?"

Non c'était impossible.... la porte s'ouvre... Stefan entre, affolé, il se précipite vers moi pour défaire mes entraves.

"Je suis là... je suis là... je vais te sortir de là..."
"Non... tu ne peux pas... tu es mort..."

Il saisit mon visage, me regarde, mon coeur se brise en mille morceaux. Je sais que c'est faux. Il n'est pas là.

"Shhhht, je sais, je sais... je t'expliquerai tout... fais moi confiance... mais il faut d'abord que je te sorte de là..."

Alors qu'il s'apprête à me soulever, quelque chose le transperce, son sang gicle sur moi et son coeur atterrit à mes pieds. J'hurle.

"STEFAN !!!"

Son cadavre tombe à mes pieds, se momifiant, sa main serré sur ma cheville. Je ferme les yeux en pleurant. Je sais que c'est dans ma tête. Qu'on se joue de mon esprit pour me briser. Je sais que ça n'est pas réel. Mais la sensation est tellement vive. Je tente de me débattre, je crie et je pleure.

"Je ne vous direz rien vous m'entendez ? RIEN !!! Vous n'aurez JAMAIS mes filles ! JAMAIS !!!!"
Une voix résonne dans ma tête, c'est celle du sorcier.
"Oh bien, alors passer une nuit avec le cadavre de ton bien aimé te fera peut être changer d'avis..."
"ça n'est pas réel, ça n'est pas réel...."

Je gémissais en me le répétant. Bien que je sache que ce n'était qu'une illusion de mon esprit manipulait par un sort. Tout ceci faisait remonter mes plus vieux démons, mes douleurs. Mon coeur était en miette depuis la mort de Stefan. Je savais qu'il était bel et bien mort. Je n'avais même pas eut de corps à enterrer, à pleurer. Là je devais contempler l'illusion du sien sans pouvoir le prendre dans mes bras. Je pleurais, silencieusement, c'est tout ce que j'avais la force de faire.

Codage par Emi Burton

Il faut sauver Blondie
••• Maudits sentiments. Maudites émotions. Les choses étaient plus faciles lorsqu’il ne ressentait rien de tout ça. Il avait cru s’être débarrassé de la partie de Luke qui s’était immiscée en lui après qu’il ait fusionné avec lui. Oui, il y avait cru. Jusqu’à apprendre à connaître Lizzie. Vraiment la connaître. Au départ, c’était un jeu. Il avait profité du fait qu’elle ait oublié son visage pour se rapprocher d’elle, se faire passer pour un ami, un confident. Il avait eu l’intention de la briser le moment venu, puis de la tuer. Après tout, pendant toutes les années passées dans sa prison, il n’avait fait que penser à sa vengeance. Pourtant, le moment venu, il fut incapable de tuer sa nièce. Quelque chose l’en avait empêché. Et il avait rapidement dû se rendre à l’évidence qu’il s’était attaché à elle, malgré lui. En colère contre lui-même, perdu, il avait pris la décision de quitter la ville pendant un temps. A ce jour, il ne savait même pas vraiment pourquoi il était revenu, pourquoi il s’infligeait ça. Car à présent, il voulait se faire pardonner, il voulait prouver à Lizzie, puis à Josie, qu’il avait changé, qu’il ne voulait plus la mort des jumelles. Après tout, elles n’y étaient pour rien dans toutes les histoires des Parker. Si ses parents et le reste de la congrégation l’avaient traité comme ils l’avaient fait, ce n’était en rien la faute des jumelles. Néanmoins, réaliser tout ça lui avait pris du temps, lui avait coûté beaucoup d’efforts. L’acceptation était difficile et la voie de la rédemption encore plus. Bien entendu, cela ne signifiait pas qu’il allait soudainement devenir quelqu’un de gentil, quelqu’un qui défendrait la veuve et l’orphelin. Kai restait Kai. Il ne tuerait pas ses nièces, mais ça ne voulait pas dire qu’il ne tuerait pas de pauvres humains lambdas pour se nourrir ou juste pour le plaisir. Pas que des humains, d’ailleurs. Même s’ils constituaient de loin les proies les plus faciles et qu’il était très drôle de les chasser et de provoquer la panique en eux.

Un humain. C’était la raison pour laquelle il se trouvait à cet endroit. Son futur repas s’était enfui, caché. Le petit humain dont le cœur battait si fort que Kai pouvait l’entendre de loin, pensait vraiment pouvoir lui échapper. Alors, il s’était engagé dans un petit jeu du chat et de la souris. Il s’amusait comme un gamin et était sur le point de mettre un terme à tout ça au bout d’une bonne demi-heure, alors que la nuit venait de tomber. Ce fut là qu’il entendit un cri lointain. Ça ne le concernait pas et puis, il avait toujours l’intention de vider cet humain de son sang. Mais il entendit à nouveau cette voix qui, même lointaine, à peine audible, lui semblait vaguement familière. Sérieusement ? Pourquoi sa curiosité prenait-elle le dessus maintenant ? « Tu as de la chance, petite souris. Je te laisse un peu de répit. » Kai prit alors la direction des cris précédemment entendus et ne tarda pas à remarquer des traces de pas fraîches. Quelqu’un était passé par ici récemment. Il finit par arriver devant une vieille maison, à première vue abandonnée. Mais il se passait clairement quelque chose à l’intérieur. Bah. Si c’était amusant et divertissant, peut-être que Kai se joindrait aux festivités. Ou pas. Car il finit par reconnaître cette voix, une voix remplie de souffrances. Ça faisait un sacré bail, mais il savait parfaitement de qui il s’agissait. Eh merde. Il sentait aussi de la magie. Manifestement quelqu’un s’amusait à torturer Blondie dans sa cave. Ce qu’il aurait aimé pouvoir faire pareil. Mais il ne pouvait plus. Pas maintenant qu’il avait juré de protéger les jumelles.

Alors, il ouvrit la porte à la volée, d’un coup de magie, se fichant d’attirer l’attention de l’hôte des lieux. « C’est ici, la fête ? » Il se dirigea vers la cave, ouvrant une nouvelle fois la porte à la volée. Il ne tarda pas à apercevoir un mec, visiblement un sorcier, en train de faire souffrir la blonde calcinée avec un sort. « Franchement, vous auriez pu m’attendre avant de commencer ! Je suis vexé ! » Sans plus attendre, il envoya valser le sorcier à l’autre bout de la pièce, profitant du moment de surprise pour le coincer contre le mur en exerçant une forte pression magique sur lui. « Je suis vraiment, mais vraiment pas content ! » Le sorcier tenta de se défendre, mais Kai n’eut pas de mal à repousser le pauvre sort qu’il avait essayé de lancer contre lui. L’hérétique se mit à briser ses os un par un, se délectant des cris qu’il poussait. « Pourquoi tu cries ? La torture, c’est pas ton truc ? » Il se mit à rire doucement avant de finalement arriver à hauteur de l’autre homme. « T’as été un très mauvais hôte. » L’instant d’après, il avait fait exploser la tête du sorcier, littéralement, se retrouvant couvert de son sang et autres. « Pfff…je suis tout sale, maintenant ! » Il haussa les épaules, puis se dirigea vers la cellule où la blonde était toujours retenue prisonnière. Il n’eut pas de mal à la libérer, mais elle avait l’air bien mal en point. « Wow. T’as bien changé, Blondie. L’âge te réussit vraiment pas. » Il aurait pu la laisser là, mais elle était l’une des clés de sa rédemption envers les jumelles, il le savait très bien. « Me dis pas que je vais devoir te porter, en plus ? » Il avait beau dire ça, il avait déjà attrapé le bras de Caroline pour le passer autour de ses épaules, prêt à sortir de cet endroit dont la décoration laissait franchement à désirer.

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Il faut sauver Blondie

ft. Malachai

Quand est-ce que ce calvaire allait il prendre fin ? Je tremblais en fermant les yeux. Je ne voulais plus voir son cadavre. Je préférais mourir que de subir cette lente torture mentale. J'essayais de lutter contre le sort de toute mes forces ce qui engendrait nausées et maux de tête effroyable. J'avais l'impression que mon cerveau était en train de se consumer de l'intérieur. Je sursautais brusquement en entendant du bruit, je peinais à ouvrir les yeux. Ma vision était brouillée. Je sentais mes forces me lâchais petit à petit. Je ne reconnaissais pas cette voix. J'essayais mais tout était trop flou, je n'arrivais même plus à différencier la réalité du sort que l'on m'infligeais. Je distinguais deux hommes, deux silhouettes, luttant... puis je sentais l'odeur du sang, partout, en abondance. Mes crocs se dévoilaient, j'avais affreusement besoin de sang. J'entendais les grilles de ma cellule grincer. Je grimaçais, les poignets retenus je ne pouvais même pas boucher mes oreilles pour me couper de tous ces bruits insupportables. Un homme me parle, je relève péniblement mon visage vers lui alors qu'il est en train de défaire les emprises que me retiennent prisonnière depuis des heures. Il semble me connaitre... Je cligne des yeux alors que je peine à y voir. Il me surnomme "Blondie"... je pense alors d'abord à Damon... mais sa voix ne me dis rien. Pourtant se serait bien dans le style de mon beau frère de faire ce genre de plaisanterie dans un pareil moment pour dissimuler le sang d'encre qu'il se serait fait. Lorsque je sens la poigne de l'homme néanmoins, j'ai la confirmation que ça n'est pas Damon. Ni qui que se soit m'ayant déjà prit dans ses bras. "J'ai tellement mal à la tête... sortez moi de là... je vous en supplie..." Ma voix trahis mon état de faiblesse. Je me laisse aller contre le torse de cet inconnu que je n'ai pas encore réussit à identifié. A vrai dire, à l'instant T, ça n'est pas vraiment ma priorité. J'étouffe litteralement dans cette geole.

Je sens que l'on se déplace enfin mais avant qu'il ne me sorte de là, il y a un détail que je dois récupérer. "Attendez... ma bague... il me faut retrouver ma bague..." Le sorcier me l'avais retirer pour me torturer et sans elle, dés que nous serons dehors, je brulerais à nouveau. A moins que toutes cette souffrance physique n'est était que mentale également ? Je suis épuisée... J'ouvre à nouveau les yeux péniblement. Ma vue me revient doucement, je cligne plusieurs fois des yeux et je crois reconnaitre un visage... "Kaï ?" Mon souffle se coupe brusquement et malheureusement ou heureusement -je ne le saurais pas dans l'immédiat- mon corps me lâche à nouveau et je sombre dans l'inconscient.

Codage par Emi Burton

Il faut sauver Blondie
••• Si on lui avait dit qu’un jour, il sauverait Caroline Forbes, il ne l’aurait pas cru. Mais bien des choses avaient changé depuis leur dernière rencontre. Notamment lui. En partie. Il détestait ça. Il détestait ces nouveaux sentiments qui s’étaient emparés de lui. Mais chaque chose en son temps. Il aurait bien assez de temps pour rager contre ça une fois qu’il aurait sortie la blonde de là. Il ne le faisait certainement pas parce qu’il l’appréciait. Il le faisait pour les jumelles. Il n’avait eu aucun scrupule à tuer le bourreau de la jeune femme et n’aurait aucun scrupule à tuer n’importe qui qui oserait se dresser sur son chemin. Rien n’avait changé de ce côté-là. Ce n’était pas parce qu’il n’avait plus envie de tuer les jumelles qu’il allait devenir un gentil garçon qui allait s’amuser à jouer au héros torturé. Très peu pour lui ! Même si, à cet instant précis, ça devait sans doute un peu ressembler à ça. En tout cas, la blonde avait sale mine. Il était évident qu’elle avait besoin de sang. Il réprima un soupir alors qu’il commençait déjà à l’emmener vers la sortie. Jusqu’à ce qu’elle mentionne sa bague. En effet, si l’autre cinglé la lui avait prise, mieux valait la retrouver tout de suite, même si la nuit était déjà tombée. « Tu fais chier ! » Il souffla, agacé, mais commença déjà à regarder autour de lui, à examiner la pièce en espérant trouver cette fichue bague. Et puis, la jeune femme le reconnut enfin. Avant de s’évanouir. « Sérieusement, Blondie ? Tu crois que j’ai rien de mieux à faire que de traîner ta carcasse avec moi ? » Il soupira, puis l’installa contre le mur, se retenant de juste la lâcher et la laisser se vautrer par terre.

Il se mit ensuite à la recherche de la bague et ne tarda pas à la trouver sur une table, un peu plus loin. Au moins, ça ne lui aura pas pris longtemps. Il revint auprès de Caroline, toujours évanouie, et glissa la bague à son doigt. « Et je vous déclare mari et femme ! » Il se mit à rire tout seul à sa connerie, se souvenant par la même occasion du dernier mariage auquel il avait assisté. Un mariage sans aucun doute inoubliable. Quoiqu’il en soit, une fois fait, il souleva la blonde et la prit dans ses bras telle la princesse qu’elle n’était pas. Quelle plaie, vraiment. Il sortit de cet endroit sordide, pas mécontent de retrouver l’air frais. Il s’éloigna un peu et déposa la blonde au pied d’un arbre avant de regarder autour de lui. Avec de la chance, l’humain de tout à l’heure serait toujours dans les parages. Ou pas. Peu importe. Kai ne tarda pas à sentir une présence humaine à quelques centaines de mètres de là. Usant de sa vitesse vampirique, il se retrouva devant un visage familier en quelques secondes à peine. « Oh tiens ! Ma petite souris ! » L’humain en question était au sol, se tenant la cheville. Manifestement cet idiot était tombé en voulant s’enfuir tout à l’heure. Quelle aubaine pour Kai ! Ce dernier l’hypnotisa simplement, lui ordonnant de ne pas faire de bruit, puis il l’attrapa par le col et l’emmena auprès de la blonde inconsciente. « Bouge pas ! » Il s’accroupit en face de Caroline et la gifla sans plus de cérémonie. « Hé ! Blondie ! On se réveille ! Le dîner est servi ! » Il attrapa l’humain et planta ses propres crocs dans son cou, faisant jaillir le sang. Cela réveillerait certainement la blonde qui devait être affamée.
« Allez, régale-toi ! Et profites-en, ma générosité a des limites. » Kai. Généreux. On aura tout vu. De toute façon, il ne faisait pas ça par bonté de cœur, mais par intérêt.
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Il faut sauver Blondie

ft. Malachai

Inconsciente, mon esprit divaguait entre réalité et surréalisme. Je voyais Stefan, comme à chaque fois que je fermais les yeux. Je nous voyais sur une plage, loin de tout le tumulte surnaturel. Je sentais le soleil sur ma peau, le sable chaud sur mes pieds, le bruit des vagues et la main de Stefan dans la mienne. Je n'avais pas besoin de le regarder pour savoir que c'était lui. Et puis... brutalement... je sentais une gifle bruler ma joue et m'extirper brusquement de ce doux rêve. J'inspirais un grand coup en ouvrant les yeux. Le sang... son odeur ferreuse était partout et mes plus bas instinct se réveillaient férocement. La faim tenaillait mon ventre, mes crocs perçaient douloureusement ma gencive et mon regard n'exprimait plus que la sauvagerie du vampire assoiffé. Je me relevais péniblement malgré les brulures sur mon corps et j'attrapais ma proie pour y planter mes crocs sans plus d'hésitation. La chair tendre fondait sous mes canines, l'odeur de la peur ennivrait la bête, je grondais sourdement en saignant ma victime. Peu à peu la vie s'éteignait en lui et je relâchais ma victime en brisant sa nuque pour lui éviter une lente et douloureuse agonie dans cette forêt. Je titubais en m'appuyant çà un arbre alors que mon visage revenait doucement à la normal. Mes lèvres maculées de sang restaient les témoins de ma bestialité passagère. J'inspirais doucement en reprenant mes esprits et mes forces. La guérison de mon corps et de mes blessures s'accélérées et peu à peu je retrouvais mon masque. L'arrière de mon crâne contre un tronc, je respirais doucement et lorsque je rouvrais mes yeux, c'était pour réaliser qui était mon sauveur. Kaï.

J'étais dépourvue d'armes, affaiblie et seule. Je le fixais avec méfiance, colère, haine... Etait il revenu pour mes filles ? Cette petite mise en scène était elle un avertissement ? Comptait il me traquait jusqu'à l'espoir que je ne puisse lui indiquer où se trouver Josie et Lizzie ? "Tu peux faire ce que tu veux Kaï... tu n'auras jamais mes filles... Je ne te laisserai jamais faire."

Codage par Emi Burton