The world is quiet here... With Alexy

Il était huit heures et demi et Astria venait de sortir de la douche. Elle avait passé un temps extrêmement long à laisser l’eau brûlante glisser sur sa peau nue, comme elle le faisait chaque matin. C’était un des seuls moments où elle pouvait ou elle pouvait décompresser sans qu'on intervienne, pour la demander, ou même pour l'embêter, non, sous cette douche, elle était tranquille, la seule tranquillité de la journée, ou le poids sur ses épaules, n'était plus.

Les cheveux trempés, elle croisa son regard dans le miroir de la salle de bains et se mordilla la lèvre inférieure, elle passa ses mains sur son visage, puis jusqu'à ses longs cheveux roux qui étaient collés sur son crâne et qui retombaient sur ses épaules. Il était temps de se préparer afin d’éviter d’arriver beaucoup trop en retard et de se faire réprimander par l'un de ses parents, normalement, elle devrait déjà être debout, mais elle s'en fichait, elle avait pu profiter de une petite demi-heure en plus. Une serviette autour du corps, elle regagna sa grande chambre et partit à la recherche d’une tenue qu’elle pourrait mettre pour la journée. Comme à son habitude, vu qu'elle allait "sortir" aujourd'hui, elle avait mis un simple pantalon, et petit pull. Elle s’occupa de sécher ses cheveux avant de les attacher en un chignon. La porte de sa chambre et s'ouvrit, elle se pencha pour observer l'environnement.

" Tu es en retard. "
- Et alors ?

Astria haussa les épaules, elle regarda longuement son père dans les yeux avant de prendre ce qu'il lui tenait dans les mains, il était déjà l'heure de partir. Elle soupira, elle n'aimait pas spécialement aller à l'extérieur de la ville, mais elle n'avait pas vraiment le choix, il fallait qu'elle aille dans ce petit village pour voir quelqu'un, et peut-être qu'en passant elle s'arrêterait près de cette falaise.

La lueur de la ville apparaissait progressivement sur ce rideau sombre, dansant au miroir de ses pupilles bleues. Seule à la pointe d’une falaise, à l’abri des regards, elle regardait la ville s’animer. Les voitures, au final, cet endroit n'était pas terribles, mais elle n'y resterait pas éternellement, ce n'était pas très sécurisé, de plus qu'elle était seule en ce moment. Si on la poussait, ça serait très vite régler pour leurs ennemis. Le silence qui l’entourait faisait aussitôt abstraction en laissant parler les battements de son cœur ainsi que toute cette tension palpable de chaque instant qu’elle était en train de revivre. Des perles de pluie commençaient à rouler sur son visage. La rouquine s'était retournant, étant sur le point de retourner à son occupation, elle s'arrêta net, puis émit un soupire qui s'évada de ses lèvres. Alexy. Géniale, elle aurait encore préféré l'une de ces choses horrible, qu'elle.

- Tiens, tiens, Alexy.

Elle fit un sourire forcée face à sa cousine, ce terme l’horrifiait, elle ne l'a considérait même pas comme telle. Le sentiment était réciproque, elle le savait bien, et au fond, ça lui était vraiment égal que ça soit le cas. La rouquine, s'était donc rapprocher de la blondinette qui se tenait toujours face à elle, elle croisa ses bras contre sa poitrine tout en l'observant longuement. Elle était tout de même curieuse de savoir ce qu'elle faisait là, à l'observer depuis tout à l'heure.

- Qu'est-ce que tu veux ?

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The world is quiet here...

Chère moi. Aujourd’hui aurait pu être un jour comme un autre, seulement... Ça ne l’est guère. Ton père est rentré d’un long voyage entre les confréries et les conférences et ce, avec une nouvelle prête à te glacer le sang ; c’est d’ailleurs l’effet apporté. Ton sang si chaud de base s’est stoppé de parcourir ton corps, se transformant en minuscule stalactite pour venir piquer ta peau pendant que ton cerveau, lui, chauffait d’un excès de colère. Tu pensais a son visage, ton esprit le plus sombre le transformait en tableau de chasse, il n’était pourtant pas une créature à tuer mais ton envie meurtrière était la même que si ça l’était. Connais-tu maintenant, le goût amer de la trahison? Était-ce vraiment des membres de ta famille? Quelle genre de famille est capable de rajouter à cette guerre un ceste de piment? Eh oui, très chère moi... Tu étais si naïve. Sais-tu comment tu vas les regarder maintenant? Après tout... Ils ont laissé faire les rumeurs comme quoi, c’était eux les responsables du meurtre. Aujourd’hui est un jour différent, aujourd’hui, tu vas renaître, et goûter la vengeance dans son meilleur plat.

August 15, 2033.

Elle l’avait apprit, sa famille n’était pas la vrai responsable du meurtre de sa mère, pourquoi l’avoir torturée en laissant ces rumeurs sur leurs dos? Face à son père, Alexy serrait sa mâchoire de rage, tellement qu’elle lui faisait un mal de chien tout autour de son visage. Des petites perles se cachait dans le coin de ses yeux, attendant plus qu’un fin clignement pour glisser sur ses joues. Même dans toute cette peine, la jeune chasseuse trouvait du réconfort dans la colère ; elle était faite de ça. Mais ça ne s’arrêtait pas là, son envie d’agir battait en elle davantage que cette rage...

Malgré sa nature qui consiste à tuer des sorcières, il y en a qu’un qui arrivait à contrer cette envie meurtrière. Dans toutes solutions, il y a une faille. Sa faille à elle, s’appelait James. C’était difficile de ne pas succomber à l’envie de le dépecer vivant, mais qui serait capable, malgré les différences, de tuer le premier être dont on est tombé dinguement amoureux. Et ce sorcier... Était malgré tout une des personnes en qui elle avait le plus confiance, assez pour lui demander un service en sachant bien le but derrière. D’un petit tour de passpass et, d’une grande plaie sur la main de la blonde pour donner son sang, en quelques secondes à peine il avait réussi à localiser la première personne sur sa liste, la personne qui, malgré les différents restait une vrai frustration et un petit point faible pour Alex. Ce n’était pas très difficile de rejoindre le lieu où elles passaient beaucoup de temps ensembles, petites.

Ma douce cousine. Aurais-tu des envies suicidaires après cette trahison amer?

Dit-elle, arrivée à la falaise, en regardant le vide derrière toi. S’avancent un peu plus vers toi pour te faire reculer, elle se rendait vite compte de ses intentions et elle n’avait pas envie d’être le premier monstre de cette famille. Avec un peu de dignité, elle se contentait de se décaler juste à côté de ta personne, pour regarder à l’horizon et inévitablement repenser à la nouvelle que son père avait ramené.

D’une voix plus basse, presque rauque, elle te fait part de sa petite frustration.

J’ai appris... Que vous n’étiez pas responsable de la mort de ma mère... Qu’elle ironie après tant de mois.

Laissant un petit silence, elle retourne ses émeraudes vers ta silhouette qu’elle détaille, en se remettant face à toi d’un regard espiègle pendant ses derniers dires.

Ce que j’ai du mal à saisir... C’est pourquoi avoir laissé cette rumeur sur le dos de cette famille. Les grands chasseurs de vampires seraient manipulés par... Un vampire?

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Ses parents ou elle-même, avait décidé de ne pas parler de cette soi-disant trahison. Bien sûr, ils n'ont jamais été ou ont fait partit de cette trahison, l'idée de tuer sa tante ne lui avait jamais traversé l'esprit. Et le fait qu'elle soit décédée ne lui avait pas fait grand chose, ce côté de la famille... N'avait jamais été sa vraie famille. Ils ne s'aimaient pas et c'était réciproque dans les deux camps. Face à la blonde, elle s'efforça à lui transmettre un sourire, pourquoi avait-il fallu qu'elle tombe sur elle ? Elle était bien la dernière personne qu'elle voulait voir actuellement, surtout qu'elle se passerait bien de cette dernière remarque - une trahison. Si seulement elle savait.

- Je n'ai jamais eu de telle idée, surtout pour ça. Et toi ? Ton manque est trop important, alors tu es venue te jeter de la falaise ?

Elle demanda aussi ironiquement qu'elle. Perdre un parent était sûrement horrible, mais elle ne savait pas ce que cette douleur faisait, elle avait toujours ses deux parents, toujours aussi aimant, peut-être que cette phrase avait été cruelle, mais Astria s'en fichait, elle ne prenait pas pitié des gens, surtout de sa cousine. Elle ne méritait pas de compassion, après tout, elles n'avaient jamais été dans de bons termes. A croire, qu'elles aimaient ce genre d'environnement et d'ambiance, c'est comme des aiments qui s'attirent et se rejettent, des coups d'électricité, qu'elles s'envoient, pour se faire mal mutuellement, en appréciant la douleur.

Alexy s'était approché d'elle, en la voyant aussi proche elle s'était attendue à ce qu'elle fasse quelque chose, puis finalement, elle s'était écartée d'elle, elle avait finit par affiché un sourire sur son visage, la rousse avait pivotée doucement auprès d'elle. Sa phrase avait effacé son sourire, comment avait-elle été au courant de ça ? Tout le monde les avait pointés du doigt suite à la tragédie, beaucoup avaient cru Alexy ou son père quand ils avaient affirmés que c'étaient leur faute. La jeune femme avait fini par hocher un sourcil.

- Comment es-tu au courant que ce n'était pas nous ? Mh...

Elle se demandait à quoi sa cousine pensait, regrettrait-elle des mots, des phrases, non, ce n'était pas possible, elles étaient pareil finalement, même Astria n'aurait pas regretter puisqu'elles ne s'aiment pas, elle ne s'attendait pas moins à des excuses, elle s'en fichait pas mal, ça ne changerait rien à la situation.

- À quoi ça aurait servit ? Vous avez tellement été focalisés par votre idée. Pourquoi serions-nous manipulés ?

Elle continua de la regarder, venant poser ses yeux dans les siens, elle venait à croiser et poser ses bras contre sa poitrine, se tenant droite face à elle. Astria était bien trop fière pour s'expliquer face à une personne, elle détestait avoir à justifier ses faits et gestes surtout quand on l'accusait d'une atrocité. Si elle avait réellement tué sa tante, ils l'auraient su, elle aurait laissé sa marque de passage. Mais soit, elle avait préféré laisser les rumeurs se faire, les gens avaient eu peur d'eux, et ce n'avait pas été une mauvaise chose au final. Cependant, elle se demandait comment elle était au courant et ce qu'elle savait sincèrement de cette histoire.

- Qu'est-ce que ça change ? Rien, Alexy.

The world is quiet here...

Bien sur, comment lui en vouloir d’être aussi hautaine lorsque ce trait n’était que familiale. Ses parents même l’étaient, ceux d’Alexy aussi, comment empêcher des enfants de ne pas reprendre les mimics de leurs géniteurs? Impossible, et les deux jeunes femmes en étaient la preuve vivante. Elle défigurait sa propre cousine du regard alors que ses mots se montraient d’une violence digne d’un membre de la famille Carter.

Crois-moi, ma belle Astria, que le jour où je tombe je m’agripperais à ta main pour que tu t’écroules en même temps que moi.

C’était tout. Une pique par une pique, sa fierté était bien trop imposante pour lui montrer une quelconque faiblesse ou que ses dires pouvaient avoir un impact sur son esprit encore faible de la perte de sa mère, un événement tragique qui lui causait pas mal de cicatrice intérieure. Un vrai traumatisme...

Même si la présence de son sang la dérangeait et faisait inconsciemment bouillir son sang, Alexy se devait de garder son calme, elle raclait sa gorge plus d’une fois alors que sa mâchoire serrée renforçait un peu plus la vision de sa colère même si le reste de son visage était en total contradiction, montrant un léger sourire mutin lorsqu’elle se tournait enfin face à elle, face à face et dangereusement au bord de cette falaise, un pas de travers et elle était partie pour quelques mètres dans le vide avant que son corps ne se plaque contre l’eau, emportant avec elle la chaire de sa chaire même si celle-ci devait être tirée par les cheveux. Son visage se rapprochait dangereusement du siens, le caressant de son souffle chaud alors que ses émeraudes étaient relevés vers les siens.

A ton avis, pourquoi mon cher père est rentré si hâtivement... Pour annoncer à sa fille chérie le vrai responsable de la mort de sa mère.

Quittant sa pointe de pied, sans la lâcher du regard, elle glissait en toute provocation le bout de ses doigts dans la chevelure rousse pour les mettre derrière son épaule, un sourire fin et faux scotché sur ses lippes qu’elle mordillait légèrement avant de reprendre.

Quelle a été ma surprise en apprenant que ma belle cousine qui de son air sauvage... En fait n’aurait pas été capable de faire du mal à une mouche. Quelle ironie.

Sa voix rauque reprenait un aspect plus normal lorsqu’elle roulait des yeux pour tourner son visage vers le fond de la falaise, comme un moment d’absence soudain, et la, black-out, grand silence. Ses deux mains retombaient le long de son corps et, son cœur battait davantage plus vite qu’au départ, elle-même ignorait ce qui lui arrivait, elle était comme morte physiquement, peut-être que l’adrénaline lui remontait comme elle ne devrait pas, une part de son esprit se demandait ce qu’elle était capable de faire dans ces moments là, à quel point pouvait elle devenir dangereuse, peut-être qu’Astria se poserait aussi la question lorsque son regard vide d’émotions et de toute humanité rencontrait le sien lentement.

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La phrase de sa cousine lui fit marquer un rictus amusé sur son visage. Bien sûr que sa cousine allait tomber, elle allait tellement tomber aussi bas, qu'elle aurait de la peine à se relever. Malheureusement, ça ne serait pas avec elle qu'elle tomberait, Astria ne ferait qu'observer la scène de plein yeux. Et la rouquine avait grandement hâte, elle avait hâte de voir la princesse de glace fondre à n'en devenir qu'une flaque d'eau.

- Oh... J'ai hâte de voir ce que tu as dans le ventre. Ceci dit, je ne crois pas que tu sois assez... Quel est le mot déjà ? Ah... Oui. Courageuse et audacieuse pour arriver jusqu'ici. Mais essaie toujours, ça sera toujours drôle de te voir essayer.

Avait-elle dit ironiquement, Astria n'allait pas la laisser lui marcher dessus, jamais elle ne partait sans dire son dernier mot. Il avait alors finit par hausser les épaules doucement quand celle-ci posa une nouvelle fois les yeux sur elle-même. Un aussi bon potentiel gâché là-dedans, quel dommage, mais ou serait l'amusement et le fun sans un peu de confrontation, de trahison et surtout d'adrénaline ? La vie serait lasse, ennuyeuse, enfin pas sûr que ça arrive un jour dans cette ville.

La rouquine ne s'attendait pas à des excuses de sa part, elle se demandait juste ou cette ridicule histoire allait les emmener, Astria n'avait pas tuer sa tante, non, mais si elle aurait eu l'occasion elle l'aurait fait, comme pour son oncle et sa chère cousine, elle n'aurait et n'hésiterait pas une seconde pour les poignarder. Bien sur, personne ne savait ça, sauf quelques personnes et encore, personne ne savait vraiment ce qu'elle prévoyait. Elle attendait que cette fin se dévoile, petit à petit, elle montrait et taperait aussi fort qu'elle pourrait. Elle continua à la regarder longuement, les bras contre sa poitrine.

- Alors, chère Cousine, qui est le véritable assassin ? Avoue-le. Tu aurais aimé que ça soit moi, ou mes parents. Tu aurais aimé utiliser cette excuse pour...

Elle haussa les épaules à nouveau en inspirant, au final, elle n'était pas très différente l'une de l'autre, mais elle savait qu'au fond Alexy regrettait que ça ne soit pas la jeune rouquine derrière ce gros fardeau, mais si seulement elle savait. Astria ne regretterait pas ces pensées, tuer sa propre famille. Une famille tordue, et bancale, une famille dont personne ne souhaiterait avoir, des personne que l'ont ne choisit pas par son plein gré. C'est comme s'il ne faisait pas partie de sa famille, ils n'étaient reliés que par le sang, et uniquement par... Le sang. Et rien d'autre.

Alexy s'était dangereusement rapproché de la rouquine, elle l'avait laissé faire, Astria plongea les yeux dans les yeux, venant à relâcher ses bras le long de son corps, elle se frôlait, se chercher, elle pouvait sentir le souffle chaud d'Alexy et légèrement refroidis par le vent, si elles pouvaient rentrées mutuellement dans la tête de chacune, ça serait surement un champ de bataille à présent, et peut-être qu'elles partiraient toute les deux, la tête la première dans le vide.

- Oh, je t'ai déçue ? Désolée.

Disait-elle faussement, comme si elle était, laissant trahir les expressions de visage. Voir Alexy ne lui plaisait pas, mais cette discussion devenait plaisante, voir même intrigante, elle changeait de la norme, la dernière fois, elle vociférait qu'elle était coupable du meurtre odieux de sa pauvre et triste mère. La, c'était différent. Elle aurait aimé la contre-dire, mais elle n'avait pas envie de tout jeter à l'eau juste pour être la fille qui savait le plus se défendre, et puis, ça ferait sûrement plaisir à sa cousine, elle essayait de lui tirer les verts du nez, mais un jour, elle allait bien finir par y arrivé.

- Accusé les gens à tort... Quelle horrible personne tu fais. En plus - de ta propre famille. Tu devrais avoir honte Alexy.

Disait-elle avec un faux air de tristesse.

The world is quiet here...

La blonde ne pouvait exprimer par les mots ce qu’elle ressentait véritablement, la haine était une belle couverture pour cacher les vrais émotions, c’était une sorte de facilité qu’Alexy avait souvent adoptée dernièrement. Face à sa cousine, tout était décuplé, comme si cette même et seule personne de son propre sang avait un véritable impact sur son humeur, et le plus malheureux, c’est que c’était vraiment le cas. Le mot « assassin » avait réveillé en elle une frustration inimaginable, d’être passée à côté de tout. Pendant tout ce temps, elle s’était trompée sur les vrais responsables du meurtre de sa mère, une bien belle frustration.

Son petit nez se retrousse, et ses émeraudes détaillaient la silhouette de celle qu’elle devait par obligation considérer comme un membre de sa famille.

Ce que j’aurais aimée, pauvre petite chose puérile, c’est que ta propre mère y passe pour qu’enfin tu cesses de jacasser comme si tes mots avaient un impact, le mépris n’a jamais rendu quelqu’un plus fort, chérie.

Disait-elle, reine du mépris depuis tant d’années déjà. C’était plus facile de faire quelque chose qu’on ne supporte pas chez quelqu’un d’autre. Mais il y avait pire que le mépris, il y avait la provocation dont la rousse faisait preuve depuis déjà quelque temps, un détail qui ne faisait que nourrir la colère et cette partie obscure qu’Alexy tentait de contenir dans son grand silence, mais son regard toujours vide montrait avec facilité ce sentiment, pourquoi se risquer de se noyer en tombant de la falaise, s’il suffisait simplement de regarder la blonde dans les yeux pour obtenir le même résultat.

La déception était une bien belle chose surtout en famille, mais les mots d’Astria étaient devenu trop cru pour une personne faible de patience comme l’était sa cousine, il n’en fallait pas plus pour sortir Alexy de ses gonds et, par une montée d’adrénaline la faire baisser pour, lâchement attraper une pierre avant de s’élancer sur elle, un but précis dans son esprit ; lui faire du mal. Après ce grand pas, son corps se retrouvait comme tétanisé, était-ce la peur, ou le fait de se rendre compte que c’était stupide, qu’elle n’était peut-être pas comme ça? La jeune chasseuse se retrouvait figée, la main levée en possession de ce gros caillou qui venait d’éviter de fracasser un pauvre crâne manipulé par la vie. En relâchant cette pierre, elle poussait un gros et long cris de rage, une façon tellement surcotée d’extérioriser. Sa respiration saccadée, son petit minois montrant parfaitement qu’elle venait de perdre les pédales, et elle haussait légèrement la voix.

C’est ça. Continue de jouer le monstre dont tes parents en ont été l’exemple. Peut-être que si ma mère a été éliminée, c’était parce qu’elle était comme la tienne, et ça, ça ne fera que vous jouer des tours. Tu penses que maintenant, vous avez plus de pouvoir? Je pense surtout que vous êtes plus proche de l’échec que vous ne l’avez jamais été. Et ça...

C’était inévitable, suivi de ses mots, elle serrait fortement un de ses poings, qui venait pas longtemps après rencontrer la joue de sa cousine, et boum. Voir son corps se décaler par la force qu’elle avait miser dans ce coup lui avait fait un bien énorme, et peu importe ce qui se passerait ensuite, elle n’avait que très peu ressenti une telle satisfaction.

C’est pour ma mère.

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Sa mère, sa mère, tout tournait autour de sa pauvre et malheureuse mère décédée, il fallait bien tourner la page un jour ou l'autre. Astria avait pu voir sa frustration, ce qui avait valu le cas de lui tirer un sourire sur le coin de ses lèvres, elle avait beau bien dire ce qu'elle voulait, elle ne la croyait pas, pour qu'elle réagisse ainsi, ses mots avaient du lui peser dans sa petite tête, est-ce qu'elle se sentait coupable ? Non.

Que la mère d'Astria y passe ? Bien sur, ces mots n'étaient pas passés dans les oreilles d'une sourde, Astria n'avait que de la compassion uniquement pour sa mère et son père, c'était probablement les seules personne qu'elle défendrait, comme eux le font pour elle. Son sourire s'était quelque peu estompé, elle allait vraiment finir par la mettre hors d'elle un jour ou l'autre, la rouquine savait que sa chère cousine cherchait uniquement ça, au fond d'elle, elle ne pourrait pas garder autant de calme, et mettre sa rancœur au chaud.

Avait-elle dit ironiquement avant de reprendre dans le même ton que tout à l'heure.

- Ne parle pas de ma mère Alexy. Tu n'arrives pas a accepter le fait que les assassins ne soient pas nous. Malheureusement, il faudra l'accepter. Même si... J'aurai pu le faire, dommage c'est trop tard.

La rouquine continuait de regarder la blonde avec un regard de défi, elle voulait savoir ce dont elle était capable de faire, si elle serait capable d'aller plus loin, en un instant, sa cousine s'était abaissé pour attraper une pierre et s'était diriger dangereusement jusqu'à elle, Astria avait fait quelque pas en arrière suite à ses grands pas, évidemment, elle était en colère, il n'avait fallu que quelque parole pour qu'elle parte au quart du tour, cependant, sa cousine bien aimé s'était arrêté à seulement quelque pas de son visage, la pierre n'était pas loin de toucher son visage, alors qu'elle avait fermé les yeux un court instant. Rien, il ne se passait absolument rien du tout. En rouvrant ses yeux marron clair, elle les posa sur la blonde. Elle n'avait rien fait et ne comptait rien faire. La pierre avait touché le sol, la laissant s'échapper de ses mains. Elle fut même surprise par ce geste, pour une fois, elle aurait même pensé que sa cousine aurait été plus loin. Ce, serait-elle dégonflée ? En tout cas, si Astria avait été à sa place, elle n'aurait pas fait la même chose. Elle n'aurait sûrement pas lâché la pierre. Elle éprouvait une profonde rancœur pour sa cousine, même si elle n'avait pas forcément de raison pour, au fil du temps, ce sentiment s'était développer petit à petit, jusqu'à même souhaiter la mort de celle-ci.

Elle n'eut pas le temps de rétorquer, sa cousine prit la parole. La rouquine l'écouta. Des monstres ? Bien sûr qu'ils en étaient. Après tout, ils faisaient partis de la même famille, ils étaient tous la même personne au final, pour ça, elle voulait bien l'avouer, ils se ressemblaient là-dessus, ils avaient ce petit côté meurtrier, même si cet inconvénient aurait pût être un avantage, en se serrant les coudes mutuellement.

- Malheureusement pour toi, c'est ta mère qu'est morte pas la mienne, et il doit bien y avoir une raison, sinon ça aurait la mienne, n'est-ce pas ? Si nous sommes des monstres, alors nous le somme tous, toi y compris. Que tu le veuilles ou non, tu es comme nous. Ce qui fait de toi un monstre également, si je suis bien tes paroles. Oh ? Parce que... TU crois que tu es en position de force Alexy ? Tu n'as qu'à prononcer un mot pour mettre en marche ce que tu regretteras toute ta vie. Vous...

Alors qu'elle n'est eu le temps de finir sa phrase, son poing avait fait force contre sa joue. Sa cousine avait dû mettre toute sa colère pour lui en mettre une, elle avait relevé la tête doucement, sa chevelure bouclée et rousse tombait sur sa joue légèrement rosée, elle releva ses mèches avec sa main et les plaça derrière son oreille. Elle posa lentement sa main sur sa joue, elle était surprise par l'action d'Alexy, elle n'aurait jamais dû faire ça. La rouquine la regarda silencieusement et se frotta quelque peu sa joue.

- Espèce de...

La, elle venait de franchir la ligne de sa limite de patience, elle se rapprocha doucement d'elle afin de la frapper à son tour. Elle l'avait chercher, et il fallait l'avouer, elle méritait également le coup qu'elle venait de recevoir. Elle la regarda à nouveau avant de se diriger à nouveau vers elle, en attrapant son bras pour empêcher Alexy de la frapper à nouveau.

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The world is quiet here...

La famille était pourtant une chose qu’elle aurait voulu avoir, elle n’en avait pas la notion, et encore moins depuis la perte de sa mère qui lui a valut la perte de l’espoir en l’humanité et la paix même entre chasseurs, eux qui pouvaient aussi être d’horribles monstres. Elle en avait la preuve face à cette personne avec qui elle aurait pu tisser d’incroyables liens, mais il n’en était rien. Que du vent, de la haine, de la rancoeur, et une sacrée rivalité. Mais comment pouvoir arranger ça? C’était à la limite de l’impossible, les deux jeunes femmes étaient pleines de fiertés, aucune d’elles ne feraient le premier pas pour une meilleure entente, pas même Alexy, qui pourtant le voulait plus que tout au monde.

Les paroles et pensées sordides de la rouquine ne cessaient d’atteindre malgré elle la chasseuse de sorcière, c’était incroyable cette manière d’être aussi vulnérable face à des mots, des mots qui concernaient quand même sa mère. Sa mâchoire se serre, encore et encore. Elle jetait un coup d’oeil à la carrière avec des idées pleins la tête, évidemment, aucune d’elles n’étaient très saines… Ni pour elle, ni pour sa tendre cousine.

Je suis un monstre, mais moi j’ai le toupet au moins de le savoir. Je sais me rendre compte des démons qui tourmentent mon esprit et tenter de tout remettre en question, qu’en est-il de toi, chérie?

La blonde soupirait, lassée par la présence de sa chaire. Il est vrai qu’elle et toute sa famille n’était qu’une lignée de monstres, autant du côté chasseurs de sorcières que de l’autre, mais c’était ce qui les rendait spécial. Et même si Alexy haïssait sa cousine, une part d’elle ne pouvait s’empêcher d’être admirative concernant cette part cruelle et confiante. Au moment ou sa tendre cousine déplaçait sa mâchoire d’un coup violent, la chasseuse de sorcière ne voyait rien d’autre que du rouge, un rouge intense, et si ce rouge était présent pour annoncer la couleur de la suite, d’un bain de sang, elle se portait volontaire pour se mettre aux premières loges. La scène était presque ironique, un vrai sketch offert par les deux leadeuses de la famille Carter, pas une once de maturité et pourtant, elle n’en avait rien à faire, pendant un instant, elle se foutait pas mal de l’image qu’elle devait garder, fatiguée d’être la petite femme forte qui reprend le flambeau de sa mère, cette fois il fallait qu’elle explose, à force de prendre sur elle ces derniers mois, en voici le final, elle était une bombe à retardement qui venait d’éclater.

Tu sais quoi? Si je dois suivre le chemin de ma mère, je lui ferais un plaisir de t’embarquer en enfer.

A la fin de sa phrase, une poussée d’adrénaline la poussait à commettre un acte néanmoins dangereux, mais sa rage était bien trop présente. Plus rien ne comptait à part la rouquine qui la rendait dans un état second particulier. D’un coup, elle attrape par la taille sa cousine de ses bras, et l’emporte avec elle dans une aventure des plus osées. Une chute mortelle, les cris de la chasseuse lors de ce trajet entre le sol et l’eau, exprimait toute la rage et la peur qu’elle éprouvait. Sauter d’une carrière était déjà quelque chose de dangereux, mais sauter si inconsciemment et sans faire attention à la position prise était encore plus mortelle, et là, elle mettait non seulement sa vie en danger, mais celle de sa cousine également. A quelques centimètres de l’eau, elle se rendait compte ; quelle erreur. Pourquoi en arriver là? N’est-elle pas du même sang, après tout? Cette guerre ne devrait pas lier la famille plus qu’elle ne l’est, ressouder les liens? Mais trop tard. Boum. Les deux corps se plaquent contre ce grand lac qui les engloutis. 2M sous l’eau, Alexy laissait ses pensées défiler au ralenti, un moment intense qui réveille en elle le regret, la culpabilité, des sentiments bien trop fort qui prennent le dessus sur la rage envers les paroles de sa chaire. C’était comme si elle se laissait couler, une envie d’y rester. Mais au moment ou sa respiration se faisait trop compliquée, d’un geste de pieds, elle remonte à la surface, dieu merci, elle était saine et sauve. Mais ne voyait pas le visage de sa cousine dépasser de l’eau. Son coeur battait, plus qu’il n’avait pu battre pendant sa courte vie. Elle regarde de gauche à droite l’horizon à la recherche d’un signe, de bulles, mais ne voyait rien. Totalement paniquée, elle hausse la voix dans l’espoir de se faire entendre par Astria.

ASTRIA….? Aller, montre toi. C’est plus drôle. J’en ai assez… Je n’ai jamais voulu toute cette guerre, tout ce que je voulais, moi, c’était garder ma mère et ne pas porter le poids et ce fardeau d’être dirigeante de toute une confrérie. Tu peux le comprendre… TU as toi-même un poids similaire sur les épaules. Pardonne moi, je… Je voulais pas finir comme ça.

Tout ce qu’elle espérait, c’était que la tête de sa cousine sorte de l’eau et ait entendu ces mots, parce qu’elle ne l’aurait surement jamais répété une deuxième fois. Elle tentait de rester la tête sous l’eau grâce à ses mains et ses pieds, mais tout ce n’était que compliqué, d’avantage à cause de cette inquiétude, ces remords, cette peur.

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La famille, qu'elle drôle de mot. Une famille est supposée se soutenir, s'épauler, et non pas, se cracher dessus, se pointer du doigt. Enfin, la belle version qu'on entendait dans le mot famille, elles ne le verraient jamais. Loin de là, avec une famille comme la leur. Ils étaient tous bien trop bornés pour faire de leur famille, une faiblesse.

De simples petits mots et pourtant, une si grande importance. Les mots pouvaient peser lourd, s'ils n'étaient pas bien placés. Ça, elle le savait bien, elle l'avait bien compris étant enfant, qu'un simple mot, pouvait avoir tant de grandeur.

Un sourire se marqua sur ses lèvres en observant sa cousine. Était-elle un monstre ? Telle était la question. Bien sûr qu'elle était un monstre, n'habitaient-ils tous pas dans un monde de monstre ? Si nous nous montrons faibles, nous périssons, alors il vaut mieux faire partit des plus forts. Il fallait l'être, pour vivre, ou du moins, survivre dans un monde comme ça. Sinon, elle serait probablement déjà morte. Ceci dit, se l'avouait-elle complètement ? Avait-elle l'impression d'être un monstre ? Non. Elle vivait comme bon lui semblait, sans essayer de comprendre ce que peuvent ressentir les gens autour d'elle. Mais pour elle, c'était normal. Était-ce... Normal ? Ses parents ne lui avaient jamais rien dit de tel, et ne lui avaient jamais fait de remarque sur son attitude. Pourquoi se posait-elle autant de question ? Elle se mise à faire le tri dans sa tête. Elle avait réussi à rentrer dans sa tête et manipulé ses pensées, c'est ce qu'elle avait voulu après tout non ? Pourquoi Astria la laissait prendre autant d’ampleur ? Pourquoi ne pouvait-elle juste pas ignorer sa cousine ? Après tout... Elles n'étaient qu'étrangères. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois ou elle avait pu rigoler ou parler avec elle, enfin qu'importe, ceci n'était pas près d'arriver, car aucune d'elles ne ferait un seul et unique effort.

- Je te remercie de t’inquiéter de ma santé mentale cousine. Mais je vais très bien, j'aimerais être le monstre que tu aimerais que je sois. Sache, que je dors très bien le soir, malgré les faites.

Avait-elle dit simplement, elle n'avait même pas répondu à la question de la blonde, comme si elle essayait de se mentir à elle-même, au final, elle ne savait pas vraiment qui elle était, elle tuait également, alors, peut-être que oui, c'était un monstre, mais sûrement pas le monstre qu'Alexy voudrait qu'elle soit.

Si quelqu'un l'attaquait, Astria n'hésitait pas, elle renvoyait dignement - ou non - l'autre pique à son adversaire, elle n'allait certainement pas rester ici, les bras croisés pendant que sa cousine la frappait au visage, ça non, elle ne laisserait pas ça passer, le temps ou Astria se laissait faire, était révolu et loin derrière elle. Certains événements auraient pu éviter ce qu'il se passait actuellement, elle replaça sa main le long de son corps, elle était en colère, mais ça lui avait fait du bien de s'être "défoulé" sur elle. Pour qui se prenait elle ?

- Ça ne m'étonne même pas. Si je tombe, je t’emmènerai avec moi dans ma chute.

Mourir ? Avait-elle peur de mourir ? Elle n'en savait rien, elle avait fait plusieurs "bagarres" avec certaines espèces, mais cette fois, c'était différent. C'était sa cousine, elle avait tant voulu de ce moment, mais pas comme ça, ce n'était pas prévu. Astria s'était démerdé pour en faire de sa mort un théâtre royal, et voilà qu'Alexy venait de tout gâcher. Alexy avait voulu qu'Astria soit sous cette trahison, et lui aurait montré, ce que c'était, une trahison digne d'une Carter. Mais non, au final. Tout ce qui mènerait à leur fin, était cette stupide chute le long de la falaise. En un coup, Alexy avait attrapé et taille et l'avait embarqué dans une chute périlleuse. Cette adrénaline, allaient-elles mourir ? Allaient-elles survivre ou juste finir par se fracasser le crâne sur l'un de ces rochers bien trop pointu à son goût. Non, elle avait filé tout droit à travers l'eau, et heureusement pour elle, l'eau était assez haute, assez haute pour survivre, mais assez pour en finir légèrement assommé.

L'impact de l'eau avait percuté sa peau, lui laissant l'impression qu'ont venait de la frapper de plein fouet. Cette sensation, l'eau qui remontait le long de ses narines. Elle avait l'impression qu'elle étouffait sous cette eau, l'impression d'avoir des acouphènes était présente, des bruits résonnait dans ses oreilles, elle retenue le peu de souffle qu'elle avait, elle ouvrit les yeux, légèrement perdue, ou était-elle déjà ?

Sa vision était trouble, elle ne savait pas si elle était loin de la surface. Des cris, troubler par l'eau, elle n'arrivait pas à percevoir, ni à entendre qui pouvait bien lui parler. Où était Alexy ? Où était-elle ? Sa respiration cardiaque avait augmenté.

Troublée, elle ouvrit les yeux, et regarda autour d'elle, elle semblait être seule sous cette eau. Elle fit plusieurs gestes pour remonter à la surface, une fois à la surface, elle inspira un grand coup, manquant de s'étouffer, elle toussa plusieurs fois afin de recracher l'eau qu'elle avait dans sa bouche et le long de sa gorge. Elle prit une longue minute avant de reprendre sa respiration quasiment normale. Elle passa ses mains sur son visage et essuya l'eau de ses yeux.

Alexy parlait tout seul, ça, c'était avant de se rendre compte qu'elle parlait sûrement à Astria.

- Attends quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? Je pensais que...

Elle rétorqua avant d'avaler une gorgée d'eau et d'essayer de la recracher une seconde fois. L'eau était terriblement haute, pour Astria, elle n'avait pas pied, et elle ne comptait certainement pas avoir ce genre de discussion à cet endroit. Les paroles d'Alexy venaient sûrement de changer quelque chose, mais quelque chose n'allait pas, elle ne saurait pas dire quoi. Elle avait du mal à la croire, pourtant, elle avait semblé être sincère. Elle était perdu, ceci ne changeait pas le fait, qu'Alexy et son père voulait sa mère et celle de leur parent, et vice versa. Si ?

// @Alexy Carter