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Passion is a drug | Terminé.

Sujet: Passion is a drug | Terminé.    Mar 11 Juin - 22:51
Camille O'Connell
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Le corps alangui par la fatigue, mon esprit divaguait sous l’effet de je ne sais quelle substance qui me faisait perdre toute raison, me plaçait dans l’incapacité de discerner le contour d’un monde qui ne semble plus pouvoir supporter le poids de mes pieds qui en foulent le sol. Je laisse mon âme voltiger là-haut sous le délice d’une sensation nouvelle quand tout semble à la fois léger et coloré. La chaleur gagne mon corps alors que mes cheveux me collent au front. Tout devient si enfiévré que mon corps me semble soudainement très lourd. J’ai la sensation de sentir des mains glisser sur mon corps, effleurer ma peau en de délicieuses caresses. Je pousse un léger gémissement alors que la maison close semble devenir le théâtre d’un film de basse catégorie où seul le plaisir pervers des spectateurs semble guider la suite d’une scène à la sensualité inattendue. Je jouis de l’instant présent alors que je ne dispose plus du discernement nécessaire pour décrypter le vrai du faux, pour pouvoir seulement penser dire non. Qui se joue de moi ? Qui se joue de nos corps ? La question semble n’avoir aucune réponse et je suis bientôt incapable de même prononcer mon propre prénom, perdue dans un monde où je ne sais pas ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas. Un visage s’impose à mon regard hanté de formes effrayantes qui me terrorisent, qui me donnent envie de me noyer dans leurs bras. Je pousse un cri alors que je me redresse soudainement. Je repousse quelqu’un mais je suis incapable de discerner de qui il s’agit. J’entends que l’on crie mon prénom mais je n’y prends pas garde alors que je me sens tout bonnement étouffer. J’ai besoin d’air frais alors que la chaleur imprègne totalement ma peau. Je repousse d’autres personnes alors que je tente d’évoluer dans ces rues si familières qui prennent pourtant un aspect effrayant. Je suis soudainement totalement terrorisée et je me montre menaçante lorsque l’on tente de me dévier de ma route. Ces visages ressemblent à des monstres tout droit sortis des pires films d’horreur, ces créatures de la nuit qui me terrorisaient dans les histoires. J’en oublie presque que je suis devenue moi aussi un de ces monstres. Je frémis alors que le froid et le chaud se succèdent sous ma peau comme un venir qui serpente.

Je me sens malade mais les vampires ne peuvent l’être pourtant j’ai l’impression que mon cœur bat à une cadence effrénée dans ma poitrine. Je me mords la lèvre pour sentir le goût de mon propre sang mais celui-ci me brûle la gorge et je crache au sol. J’ai l’impression que je suis fragile, si proche de cette mort que je défie au quotidien. Je ne comprends rien à rien. Je finis par vaguement discerner l’entrée de cet endroit si familier qui me donne la sensation d’être enfin de retour à la maison. J’entends un sifflement et je réalise que je ne me suis même pas changée en sortant du bordel et de ses tenues affriolantes. Quoi de plus pathétique qu’une fille à moitié droguée qui porte sur le corps le signe de ce métier auquel elle s’adonne par pure provocation ? Quoi de plus idiot quand on fait face à celui que l’on se promet de toujours s’opposer alors même que l’on voudrait lui avouer combien on désire à être à ses côtés ? Je m’avance dans la cour de ce bâtiment qui a vu mes plus beaux moments mais aussi les plus durs. Ma voix me semble déformée alors que je hurle ton prénom. « Niklaus. » Je fais un de ces tapages. J’ai l’impression que ma vie va s’arrêter d’une seconde à l’autre. Je t’aperçois finalement et sans réfléchir, je te saute au cou comme si ma vie en dépendant. Je m’accroche à toi avant de dire la voix rauque. « Mon cœur bat tellement vite que j’ai l’impression qu’il va cesser à chaque seconde. Je crois que j’ai été contaminée par un poison qui me donne toutes les audaces. Et si c’était la fin, que me dirais-tu ? Si je mourrais à cette seconde ? Moi je voudrais te dire que… » Je me détache pour plonger mon regard dans le tien. Je m’y perds dans mes mots alors que je suis prise d’une quinte de toux. Je ne peux pas trouver les mots pour exprimer la foule de regrets qui m’assaillent. Je pose mes lèvres sur les tiennes inconscientes que je te transmets le mal qui me ronge, mes lèvres imbibées d’un poison qui pourrait emporter la pauvre petite vampire mais pas le grand vampire originel. « Je plane. Je voulais jouer un jeu bien plus passionnant. Me repousseras-tu ? Ou me laisseras-tu profiter de toi ? Je ne sais pas ce qui m’arrive mais peu importe. Vas-tu me repousser toi qui pourtant devrait profiter de ce que je t’offre pour ce qui est peut-être une dernière danse. Peux-tu entendre la musique ? » Rien n’est normal mais cela ne doit pas l’être. Tout est fou mais soyons fous à deux alors que ce simple baiser t’a transmis le même mal qui me gagne.

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mer 12 Juin - 23:19
Niklaus Mikaelson
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♞ Dans l'enténèbrement, je n'ai trouvé qu'un mausolée interne où la prose se rebelle pour épouser l'âme d'un solitaire.

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« Passion is a drug »

       
Une vie éternelle n’épouserait que la misanthropie sans le toucher mémorable d'un pinceau dansant sur un tableau vierge vacillerait dans le rouage de la monotonie. La création esthétique de l'auteur portait sa signification personnelle, comme par exemple, un jet de couleurs sombres au centre de la toile indiquait une brillance d'une tempête primitive. L'être humain dans toutes ses diversités avait besoin d'une échappatoire, d'une prose où se confesser, d'une tombe pour se recueillir ou simplement d'une œuvre pour exprimer ses impressions. La peinture ne trouvait aucune chute imaginative malgré mon envolée avec la faucheuse, elle était toujours prête à embellir mon âme de toutes ses sensations à chaque geste sur le vieux chevalet. De plus, le manoir respirait une étrange atmosphère que je n'arrivais pas à décrire comme-ci, mon fantôme errait dans les immenses pièces à la recherche de ma vie antérieure. J'étais vivant et absent, un mélange déconcertant dans un tourbillon de névrose et pourtant, je me sentais agréablement bien. Aucune onde négative entourait mon aura au risque de détruire la réalisation en cours, mon esprit semblait s'apaiser d'une scène de psychologie en tête-à-tête. Je réveillais sur la toile toutes mes appréhensions de vivre dans ce monde ainsi qu'un résumé de chacune de mes rencontres fructueuses. L'identité de Camille O'Connell effleurait mon âme pour donner un aspect plus caustique avec une touche de rouge émanant d'un sang frais. En effet, sur le sol gisait le corps d'une femme à la chevelure blonde ressemblant légèrement à la silhouette de la vampire. La nuit précédente, j'avais confié à cette femme toutes mes intentions envers celle que je méprisais et qui affolait mon cœur dans une cascade sentimentale. Camille n'était pas prête à gagner ce jeu, je ne riposterais pas envers ses pures provocations. Après tout, la frustration serait de son coté, et une bataille demeurait nulle si l'autre n’affûtait aucunement ses armes. J'étais entré dans son sillage en acceptant sa requête, mais je n'avais pas promis de me battre dans ce jeu sadique. Je préférais observer sa chute engendrée par elle-même, là était la souplesse.        

Alors que ma main s'adonnait à une cadence plus ou moins rythmée laissant mon imagination opérée, mon pinceau chavirait sur le tableau dépourvu de contrôle. Un grognement sourd s'extirpait de ma gorge et mon œuvre était complètement brisée. Avec vivacité, je me dirigeais vers l'écho de Camille où une bride de souvenir s'installait le jour où elle avait été mordue par Lucien Castle. Elle semblait transpirante et différente avec son accoutrement de femme de joie alors que mon regard scanna ses courbes avec délice. C'était donc cela sa technique pour attiser ma jalousie ? Ses vêtements vulgaires qui s'apparentaient à la maison close de Lockwood ? Bien que la demoiselle était toujours charmante dans son déguisement, néanmoins cette vision m'écorchait le cœur intimement. Elle attendait de ma personne, une confrontation de ses agissements, mais j'avais compris qu'elle était la maîtresse de son gouvernail. L'expression vide de toutes émotions se transformait pour une inquiétude palpable suite à son discours fébrile. Quelque chose s'était passé lors de sa soirée mesquine et son questionnement ne trouvait qu'une seule réponse que je prenais plaisir à souffler dans mon esprit. Mes lèvres s'entrouvraient pour répondre une légère stupeur à sa venue, mais je sentais les siennes se déposer sur l'humidité de mes commissures. Mon poing serra mon pinceau sous son audace de ce baiser brûlant où une sensation indescriptible parcourait mon corps. Soudainement, une vague d'effets somnolents s’imprégnait et brusquement, ma main attrapait sa nuque pour lui décrocher un deuxième baiser brutal tandis que mon autre main poignardait son ventre sans ménagement. Je susurrais contre ses lèvres :

« J'espère que tu apprécies le petit cadeau personnel de bienvenue Camille. Je peux t'aider à mourir si tu le souhaites, je suis toujours le vainqueur à ce petit jeu malsain. » d'une voix suave et teintée de rancœurs.

Je me reculais légèrement gardant cette proximité pour laisser vriller mes yeux clairs sur son visage comme-ci je dévisageais son âme malade. Une de mes mains se glissait derrière son dos pour le rapprocher du mien. La fine dentelle dessinant ses majestueuses formes pouvait me faire chavirer totalement :

« Au contraire, je ne vais pas te repousser, je suis curieux de savoir comment tu danses de tes courbes. Montre moi tes capacités à me faire perdre la raison si tu y arrives. Contrairement aux autres hommes que tu sembles côtoyer, je ne suis pas en manque affectif. » enfonçant le pinceau un peu plus profondément pour sentir ses entrailles se replier.

Repousser Camille, une nouvelle fois ? Certainement pas. Le terrain avait été déjà exploité lors de nos retrouvailles sur cette terre. Elle n'avait pas tord, je devais me contenter de ce qu'elle m'offrait à défaut d'entrelacer sa main pour une histoire palpitante.  

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« Donne-moi du poison pour mourir ou des rêves pour vivre.»


       
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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Dim 14 Juil - 15:36
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Un jeu, tout cela ressemblait à un jeu étrange du destin tandis que l’âme se noyait avec un certain délice dans ses méandres sombres de la folie. Je n’avais aucune conscience des enjeux qu’impliquaient ce coup du sort qui me frappait. Je pourrais y perdre toute crédibilité dans mes affirmations sur l’absence de sentiments envers celui à qui j’avais un jour décidé de lier mon destin. Je prétendais que je ne ressentais plus rien du tout pour lui. Je clamais mon besoin de me libérer de cet être mais je ne supportais pas l’idée de mourir loin de lui comme si mon corps et mon âme appelaient les siens au moment du glas final. Si j’avais eu toute ma conscience sans doute aurais-je poussé un cri de frustration devant la faiblesse de mon être. J’aurais crié que ce ne pouvait qu’être l’objet d’une quelconque manipulation de mon esprit par les pouvoirs de l’originel. Je ne prenais pas de verveine car celle-ci me rendait malade alors je n’avais aucune protection contre son pouvoir hypnotique. Pendant un moment, je songeais à un complot de la part de lui et de sa petite hybride chérie. Qu’est-ce qui me garantissait qu’ils ne s’étaient pas associés pour fomenter un projet voyant à me jeter dans ses bras. Je me cherchais de nombreuses excuses pour ne pas simplement admettre que je le désirais, que j’avais envie de me retrouver dans ses bras. Je manque de m’effondrer alors que je suis prise d’une soudaine bouffé de chaleur. Je tremble de tout mon long avant de le regarder avec un désespoir visible au fond des yeux. Haletante, je détaillais chacun de ses traits avec une douce nostalgie rêvant de laisser mes doigts chaque centimètre carré de sa peau à la recherche de vieux souvenirs. Je voudrais me remémorer le chemin suivi par chaque sillon de peau jusqu’en ses endroits les plus secrets. Mais je lutte contre cette idée plus que tentatrice que le poison dans mes veines rend d’autant plus attrayante. Pourtant, j’attends patiemment guettant la réaction de cet ancien amant qui suscite toujours un feu ardent dans chaque recoin de mon cœur. Mes lèvres s’entrouvrent sous l’effet de la surprise lorsqu’il m’attire brutalement pour un baiser d’une violence qui me coupe le souffle. Je peinais à reprendre mes esprits mais la douleur me rend toute notion de la réalité. Je pousse un cri alors que la douleur me fait monter les larmes aux yeux.

Tes mots écorchent mon âme et mon cœur mais il n’est pas question que je te l’avoue. Tu refusais cette accalmie, il ne te restait qu’à en assumer les conséquences alors qu’un sourire mesquin étire mes lèvres. Je ne te laisserai jamais gagner à aucun jeu tant que nous serions deux adversaires dans la course au bonheur. Il n’y a qu’ensemble que nous pourrions gagner et je comptais bien te faire regretter ton geste. « Love, je peine à croire que tu penses pouvoir réellement être le vainqueur. Le cadeau de bienvenue ? Je dois avouer que je le trouve bien fade comparé à d’autres de tes talents. Je suis assez déçue. » Je me retrouve contre ton corps qui dégage une force, une chaleur qui dans d’autres circonstances, m’auraient sûrement fait me sentir en sécurité. Mais tout ne m’apparaissait que comme une menace alors que la peur venait noyer toute allégresse. L’instabilité me gagnait et je redoutais de ne jamais parvenir à sortir indemne de cette nuit. Tendue comme jamais, il n’y a plus qu’animosité dans mon regard mais je ne tente nullement de me libérer, pas encore. Je me mords profondément la lèvre pour ne rien manifester de cette nouvelle douleur qui m’assaille. Je finis par éclater d’un rire fou dénué de toute émotion. « Une danse ? Pour toi ? Que crois-tu ? Que j’accepterais de te faire ce présent ? Tu n’en es pas digne Niklaus Mikaelson, pas toi. Tu es différent de tous les autres. Tu es au-delà de ces danses dont je ne te ferai pas le présent. Pas de chance pour toi. » Je viens à nouveau brutalement chercher tes lèvres en un baiser langoureux avant de soudainement te repousser. J’installe une distance de sécurité luttant contre cette tête qui me tourne. En cette soirée, rien ne me semble avoir le moindre sens alors qu’une certaine tristesse m’assaille. Je me battais constamment à la recherche de ma place dans cette existence, sans la trouver. Je luttais contre les élans de mon cœur regrettant une humanité perdue. Je soupire lourdement résignée à te priver de tout plaisir. « Tu m’as proposé ton aide… mais je n’en ai nullement besoin. Tu ne peux pas gagner love, jamais. » Je prends le pinceau alors que je ne réfléchis plus voulant simplement que les sensations disparaissent, que ce mal être s’envole. Un sourire aux lèvres, je ne peux cesser de te défier du regard alors que subtilement je retourne l’arme contre moi, visant le cœur. « C’est là que tu aurais dû viser si tu voulais être crédible… »

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Lun 15 Juil - 9:39
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« Passion is a drug »

       
La torpeur du sombre poison était profonde puisque je suais à trouver la réalité dans cette atmosphère particulière. Plus la clepsydre consumait le mélange de nos actes, plus elle ressemblait à un ennemi avide. Mes yeux se perdaient sur l'affolement de sa chevelure sur sa peau semblable à un pourpre manifestant une envie soudaine de caresser. Quel était ce démon qui suscitait toujours la complémentarité de sa personne ? Quel sort avait-elle osé jeter sur moi ? Même sans l'effet déstabilisant de ce jeu mesquin empoisonné, l'attirance demeurait toujours inexpiable, peu importe les circonstances. Aimer, détester, craindre, trembler, espérer, angoisser étaient la succession de notre relation instaurée. Dramatique, tumultueuse, imprévisible, être chasseur ou bien la proie ? Toute la beauté d'une histoire éternelle s'écrivait au fur à mesure de nos entrevues d'une plume élégante dans une chronique en velours. Par Hadès, le commencement de cette éventuelle idylle portait une issue imprévisible où chacun jouait son propre rôle pour provoquer l'autre. Et je devais avouer que l'excitation s'immisçait de plus en plus pour apercevoir un rouage dangereux. Toucher ses ailes flamboyantes pour brûler tout mon être et apporter une certaine forme de paix stabilisée. Néanmoins, Camille possédait un avantage à ce que je tourmente sa misérable petite reconversion, sa transformation en vampire. En effet, l'humain arquait une longévité qui pouvait se briser en un claquement de doigts, alors que présentement, un simple claquement de sa nuque n'engendrait aucune conséquence à la voir disparaître définitivement de mon monde. À cet instant, une pensée m’effleurait l'esprit, elle me reprochait de ne pas avoir cherché sa silhouette lors de mon retour, mais elle ? Je n'avais pas vu son adorable minois dans le paradoxe de la faucheuse. Je pourrais aussi, rétorquer cet argument, mais il ne me semblait pas nécessaire d'appuyer sur ce fait passé.      

Mes yeux se maquillaient de désinvolture à sa première réflexion. Elle avait sûrement raison, j'aurais dû lui arracher les dents une à une pour faire un ravissant collier à Hope. Pourtant, je détectais un certain sarcasme dans sa voix fluette, elle était sûrement frustrée de cette douleur. La psychologie inversée était une de ses connaissances qu'elle exploitait à merveille. Je ne comptais pas arrêter mes gestes brutaux à son égard, car, moi-même, je souhaitais exprimer une forme de désappointement. La proximité de nos corps ainsi que l'expression de son visage que je scrutais sans ménagement, parcouraient mon corps de quelques courants électriques. Camille n'était pas une femme comme toutes les autres, elle était celle qui maintenait l'étincelle d'un amour passionnel. Je devenais captif de ses interventions comme une drogue amoureuse de sa substance. Ses lèvres s'emparaient, de nouveau, des miennes pour permettre à cette ferveur de perdurer dans un embrassement auquel le poison ne tardait pas à me faire divaguer. La sensation de sentir mon âme s'extirper de mon corps, cette faucheuse expérience n'allait pas apporter de la positivité. Je détestais être sous l'emprise d'un poison, je détestais perdre le contrôle de mes gestes. Un instant, mes yeux s'abaissaient à sa subtilité de voir ma danse se faire éjecter de ses plans. Elle jouait avec mes nerfs puisque j'avais souhaité voir ses courbes danser, la prochaine fois, je me tairais dans mes envies. Un sentiment de me faire repousser verbalement était plus violent que la secousse de mon corps à la fin du baiser.

Puis brusquement, je relevais mon regard sur sa silhouette, ma mâchoire se crispait instantanément à sa fourberie. Je rechignais quelques grognements et rétorquais d'un ton glacial :    

« Crédible ? Voyons Love, c'est plus plaisant de voir agoniser une âme têtue dans ses raisonnements. Alors dis-moi pourquoi j'aurais visé ton petit cœur souillé par toutes tes maladresses ? Peut-être que mon pinceau ne souhaite pas s’imprégner du néant que ton aura s'efforce d'attirer dans tes ténèbres ? Je ne suis pas certain que la toile serait d'une belle envolée après avoir goutté à ta chair vitale. » passant rapidement ma langue sur mes lèvres.

Je m'avançais très lentement haussant un de mes sourcils :

« Tu menaces ta propre vie pour me faire réagir, Camille ? Est-ce ton attente ? Parce que tu n'auras rien. Aucun supplice de ma part pour ta personne. Bien que la fièvre m'enivre et que je ressens un besoin indomptable de te sentir près de moi. Tu souhaites sérieusement mourir ? Parce que ton raisonnement verbal ne possède aucun sens. Il y'a peu, tu me suppliais de te dire ce que j'allais faire si tu devais à mourir à cause de ce poison. Tu te perds toi-même Camille, attention, c'est le début de la folie légendaire des O'Connell. Je ne suis pas certain que ton oncle ou ton frère jumeau cautionnerait tes actes. » stoppant mes pas pour effleurer la main porteuse de l'objet. Un sourire malsain s'illuminait sur mes lèvres.

« Si je ne suis pas digne de ta danse sensuelle, pourquoi serais-je digne de te voir faire un geste contre ton cœur ? J'ai donc de la chance de savourer ce spectacle. » posant ma main sur la tienne pour un peu plus plaqué le pinceau sur ta poitrine. Mes rétines s’enfonçaient dans une tirade assassine :

« Je ne souhaite pas jouer actuellement puisque celui-ci n'est qu'une façade à l'appel de mon corps pour le tien. » divaguant mon regard sur sa silhouette prenant le temps de détailler chaque parcelle avec désir. Si cette tactique permettait d'éloigner le pinceau d'une mort absurde, j'étais prêt à prendre le risque même à me faire repousser, encore une fois.

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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Lun 15 Juil - 21:47
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Pour jouer, il fallait être deux. Pervers et malsain, il nous entraînait dans les tréfonds de la nature humaine. Ses plus sombres instincts guidaient une main vengeresse, cherchant la douleur qui permettait de se sentir encore vivant. Son ignorance des profondeurs de la souffrance qui m'habitait causerait notre perte à tout deux. Il ne devinait pas que l'esprit malade ne percevait aucune issue, aucun remède à ce mal qui le ronge. Chaque jour était un énième pas vers cette perdition qui finissait par enlever tout espoir de retour en arrière. L'esprit n'était jamais aussi dangereux qu'à l'instant où il abandonnait et décidait que le combat était vain et perdu d'avance. Pauvre petit Niklaus, noyé par sa rancœur, bloqué par son incapacité à supplier un retour, incapable de dire clairement ses inquiétudes, il ne pouvait se douter que le prix pourrait être trop élevé. La folie légendaire des O'Connell, quelle idiotie que de la rappeler en pareil moment. Pendant une fraction de seconde, mes yeux se ferment pour cacher une douleur qui ne pourra jamais s'oublier. Marqué au fer rouge sur mon cœur, la perte de ma moitié m'a enlevé une part de moi, celle-là même qui appelle aujourd'hui à le rejoindre dans l'immensité de la mort. Je pourrais avoir peur mais mon expérience de la faucheuse m'a aguerrie et donné les armes pour l'affronter. « Crois-tu sincèrement que tout cela ait un sens ? L'esprit confus avoue le besoin d'un être que pourtant je me suis jurée de repousser de toutes mes forces. Le poison est vicieux car il rappelle de vieilles sensations. Mais le poison est surtout dangereux car il rend la fille folle, la fille maudite plus imprévisible que jamais. Est-ce que ces êtres précieux, perdus cautionneraient ? Je ne peux l'affirmer car ils ne sont plus à mes côtés. Disparus, envolés laissant un manque que rien ne peut combler. Aujourd'hui, il ne reste que le vide au fond du cœur. Mais ne supplie pas, cela n'aurait aucun sens si ce n'est celui du mensonge. » Jouer avec le feu, frôler les limites. Nous excellions tout deux mais nous ne pouvions tout deux gagner ce petit jeu. Il y aurait l'un de nous qui sortirait plus blessé que l'autre par cette histoire douteuse. Le regard posé sur moi était le vainqueur, il n'en faisait aucun doute mais j’avais plus d’un tour dans mon sac. Je ne le laisserais jamais parader, triomphant tel un roi ayant conquis tous les royaumes. Ma voix se fait perfide alors que j’affirme avec la plus grande mauvaise foi dont je suis capable. « Tu n’es en rien digne de voir ma voir, celle-ci te ferait bien trop jubiler. Puis-je affirmer que pourtant je voudrais t’offrir un spectacle qui pourra susciter l’éclat dans ton regard, celui du prédateur flairant sa proie ? » Je sens le bois contre ma peau, il suffira d’une simple petite pression pour que toutes mes douleurs s’effacent. A un rien près, j’étais si proche de cette liberté que je convoitais. Fini les tourments dans mon âme. Je guette la moindre de tes réactions cherchant une faille dans ton apparence froide et dénuée de sentiments. Je recherche le signe que cela ne te serait pas réellement indifférent. Ton regard est une caresse. Ton regard est assassin et meurtrier. Il provoque une telle douleur car je voudrais que ce soit davantage qu’un désir bestial, la pulsion sexuelle qui incite deux corps à s’abandonner à la luxure.

Dans mon esprit se profile les contours d’un tout nouveau jeu. Un fin sourire étire mes lèvres alors que j’éloigne le pinceau. Je le garde serrée dans ma main mais je viens langoureusement me presser contre toi. Je laisse lentement ma main glisser sur ton bras puis sur tes flancs en une douce caresse. Lentement je remonte ton t-shirt pour dévoiler ta peau de porcelaine qui me donne envie d’y poser les lèvres. Je ne me prive d’ailleurs pas de ce plaisir tandis que mes doigts effleurent tes côtés avec un délice peu habituel. Je viens lentement poser mes lèvres sur les tiennes avant de te donner un baiser passionné et fougueux. J’use de ma vitesse vampirique pour te plaquer au mur brutalement ne me privant pas d’onduler de manière aguicheuse contre toi. Je souris innocemment juste avant que mes dents ne se plantent dans ta chaire. J’y pose ensuite de délicats baisers alors que ma main ose venir caresser lentement ta cuisse, remontant toujours plus haut. « Je peux sentir que ton corps est loin d’être insensible à mes charmes. Monsieur le Loup semble voulait se fourvoyer dans tes trésors de mon intimité. » Je continue de titiller ce pauvre petit tout compressé dans la prison de ses vêtements. J’en aurais presque de la pitié si je ne me doutais pas qu’il serait bien vite libéré de toute cette pression. Je souris délicatement contre tes lèvres murmurant sans son. « Je t’aime Niklaus. » Mais cet instant parfait ne peut durer que l’espace d’un battement d’ailes de papillon. Je me recule légèrement tout en me mordant la lèvre. Je n’hésite qu’une fraction de secondes avant de lentement tournoyer sur moi-même. Je danse sensuellement laissant mes mains effleurer mon corps remontant de temps à autre un bout de tissu pour dévoiler un bout de peau. Je danse pour toi tout en m’éloignant lentement. « Tu disais qu’il était plus plaisant de voir ma lente agonie ? Que mon cœur est souillé ? Que mon aura ne dégage que néant ? Tu n’as aucune idée de combien tu peux avoir raison. Le poison m’aura permis de comprendre à quel point mon existence même est devenue futile mais surtout inutile. » Sans prévenir, je serre le pinceau transperçant la peau au niveau du cœur sentant la douleur qui bientôt me libèrera traverser mon corps tout entier. Ma peau se teinte de gris alors que le cœur est touché. Je ne parviens pas à le transpercer prolongeant l’agonie mortelle mais n’évitant nullement la fin. « Vu que tout cela t’indiffère… adieu mon tendre amour. » Un rire fou franchit mes lèvres alors que tout se voile sous mes yeux et que je tombe au sol. Le bois bien logé m’offre une douleur digne de celle de mon âme. J’enfonce un peu plus le pinceau mais je ne parviens pas à l’enfoncer totalement. Mon teint devient de plus en plus poussiéreux sentant que plus rien n’a d’importance à présent.

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mar 16 Juil - 12:47
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« Passion is a drug »

       
Le planisme était parfaitement ficelé dans mon esprit, poussé à bout pour octroyer à l'adverse une certaine résignation. Être ignorant de ses maux n'était qu'une façade que j'imposais à mon esprit machiavélique pour ne pas me laisser succomber totalement par le magnétisme de Camille. Une forme de protection où je ne voulais plus être le protagoniste d'un pantin dans ses filets. J'ai baissé ma garde une seule fois pour une répercussion imprévisible, sa morsure. Savoureuse, elle l'était, mais je ne cautionnais en aucun cas, l'action dans ce genre de situation malsaine. De plus, elle semblait être attirée par les foutres de la sensualité qu'elle avait plutôt bien adopté avec son habillement de macrelle. Je reluquais toujours la silhouette de Camille pour dompter son âme dans un tourbillon moins dramatique et pourtant, elle coupait l'envie d'apporter cet aspect-là en parlant sincèrement du néant de son cœur. C'était prévisible, néanmoins l'entendre de ses propres lèvres effleurait mon esprit d'un sentiment de compassion pour elle. Peut-être que mes mots étaient brusques où le manque de tact n'était plus à démontrer, elle avait eu l'électrochoc de ma rancune, car je n'oubliais rien. Elle cherchait, elle récoltait, c'était le prix pour jouer à qui sera le plus sanglant dans ses paroles. Elle ou moi ? Qui criera victoire ? Qui ressentira cette fierté insondable ? Qui ?

Inconsciemment ma main tremblait quand son corps se rapprochait du mien, j'avais cette peur de lui donner le coup fatal même si les apparences étaient contraires. Pour mon plus grand soulagement, le pinceau s'écarta de son organe vital et un faible soupir s'échappait de mes lèvres tandis que mon regard se noyait dans ses mimiques, plus précisément son sourire. Elle possédait l'espace d'un court moment une emprise sur ma personne puisque les scènes s’accéléraient sans que le temps ne puisse me faire réagir. Surtout à cause du poison, qui m'enivrait les veines et forçait mon corps à réagir à ses danses aguicheuses. Évidemment, que le moment était plaisant laissant la flamme resurgir de plus belle. Je sentais le poids de mon cœur se délecter de ses baisers ainsi que de ses touchers alors que mon visage paraissait moins impassible. Ses joutes verbales, teintées de sexualité, s'adonnaient à quelques frissons de plaisirs et l'excitation commençait à renaître. Ce moment était court, mais intense comme-ci, elle me soufflait l'espoir ou même la vie à travers ses façons de bouger. Les lèvres entrouvertes, je ne perdais aucune miette de son audace qui avait su me faire chavirer et dans un grognement sourd, elle m'agaçait quand elle s'éloignait. Elle remuait son corps que même un aveugle pourrait imaginer dans un esprit malsain, c'était magique. La salive manquait à ma gorge à cette vue, et brusquement la gorge se serra. J'écarquillais les yeux alors que les traits de mon visage se contractaient pour transcrire l'angoisse soudaine. Cette situation était sacrément imprévisible puisque je m'attendais à tout, mais pas à cet acte manqué. Puis mon esprit balayait ma revanche pour un déferlement d'irresponsabilités. Sans plus attendre, j'usais de ma vitesse vampirique pour m'agenouiller à ses côtés et ouvrir mon poignet coulant mon sang dans sa tranchée. Aucun mot, aucune insulte devant son geste insensé, devant son chantage poussant l'expression de l'ouverture de mes sentiments. Simplement une caresse délicate pour extirper le petit morceau de bois de sa poitrine, puis elle aurait été jouissive et ses parades intempestives en me ricanant au visage.

Lentement, je relevais son corps où mes jambes tremblaient devant l'effet de poison et dans une rage démesurée, je rétorquais :

« Je t'aimerais encore demain. Tu ne mourras pas aujourd'hui. Je te le promets » marchant avec conviction vers les hauteurs du manoir Mikaelson. Le souffle court, la raison se perdait dans les abysses des profondeurs et pourtant, je déposais son corps dans ma chambre. Là, où autrefois, sa gorge n'était qu'une tranchée, je saisissais sa main que je serrais fortement. J'y déposais même un baiser tendre sur ses lèvres | Action réalisée | et la paranoïa s'implantait à l'image de la scène de sa mort. L'aura de panique imposait à mon corps un énervement bestial, néanmoins, je me levais portant mon regard sur l'extérieur à travers la fenêtre pour me contenir. Les poings fermes dans les paumes, le regard pénétrant d'impulsivité, elle allait passer un mauvais réveil, si le cas se présentait. Quelle idiote d'avoir tenté le suicide pour me faire réagir, le pire ? C'était que la réussite de celui-ci était présente. Cette femme avait épousé mes veines, mon âme, mon esprit et j'étais incapable de lui souffler une once de mes sentiments. Qui était le plus idiot à présent ? L'amant qui perd lentement l'amour de sa vie ou la femme allongée actuellement seule dans les limbes ?  

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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mar 6 Aoû - 22:10
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Malade était l’esprit qui se consumait intérieurement sous l’effet d’une danse macabre. Il s’agitait en tout sens cherchant une quelconque perspective de rédemption. La petite voix cachée tout au fond, terrée dans son coin, terrorisée par tous ces choix hasardeux susurrait au creux de l’oreille de l’ange blond qu’elle devait cesser ce petit jeu avant de s’y brûler les ailes. Le cancer gangrénait chaque parcelle de lucidité pour attirer l’âme toujours plus profondément dans ses ténèbres. L’ange se noyait dans ses ténèbres. Elle était incapable de reprendre le dessus, de sortir de cette marée qui la tirait vers le fond. Non la psy qui cherchait la solution à chaque problème, qui avait une explication à toi ne savait pas comment résoudre ce problème épineux. Aussi armée qu’elle l’était pour raviver l’humanité et la foi dans les cœurs les plus endurcis, elle était totalement démunie face à ses propres abymes. J’étais totalement perdue ne sachant même pas qui j’étais ou ce que je désirais. J’avais perdu le fil de ma propre existence. J’étais tout bonnement incapable d’avouer ce que je désirais. J’avais envie de me caller dans les bras de cet homme. J’avais envie de m’y abandonner totalement et de laisser couler mes larmes jusqu’à ce qu’elles soient totalement taries. Je voulais évacuer toutes ces peines, toutes ces douleurs qui pesaient sur mon cœur. Je recherchais un apaisement qui me semblait refuser par ma propre bêtise, par mon propre entêtement. Je causais ma propre fin. J’étais responsable de mon propre effondrement mais je ne pouvais tout simplement pas l’admettre. Je savais que je ne pouvais pas réparer mes erreurs alors au final, la mort m’apparaissait comme une véritable délivrance. Le vide vient comme une délivrance et je me laisse succomber par son attrait avec un apaisement profond. Je n’ai plus mal. Je n’ai plus froid. Je ne souffre plus. Tout est parfait en cet instant précis alors que le souvenir le plus précieux que j’aie vient éclairer mon esprit d’une lumière vive. Je baigne dans une douce clarté alors que ta main baigne dans la mienne, que ton sourire répond au mien. Mon cœur est gonflé d’un amour pur et vrai alors que tous mes crimes s’effacent. Je ne désire pas revenir à cette réalité qui ne pourrait que me faire souffrir. Les souvenirs sont bien plus précieux qu’une réalité loin de toutes nos espérances. Je m’apaise enfin.

Je me sens légère. Je ne saurais décrire ce que l’on ressent alors que la mort est si proche, au bout des doigts. Cette fois, je ne désire pas la fuir mais je veux l’accueillir. Puis, tout devient obscur. J’ai l’impression de flotter mais la douleur dans ma poitrine me tire de ma torpeur alors que mes yeux s’ouvrent soudainement en grand. Je pousse un cri. Je pose la main sur ma poitrine cherchant à comprendre ce qui a bien pu se passer. Je regarde distraitement le lit sur lequel je suis allongée sans avoir la moindre idée de ce qui a pu me mener ici. Je ne me rappelle que de la souffrance, seule. Tout est étonnamment confus dans mon esprit. Je caresse du bout des doigts le tissu doux et soyeux des draps. Ils semblaient si riches comparés à ceux dans lesquels j’avais toujours été habituée à me coucher. Je le prends du bout des doigts pour en caresser ma joue. J’ose finalement laisser mon regard continuer l’exploration des lieux. Et je sursaute à la vue de la posture de cet homme. Mes sourcils se froncent étrangement et ma lèvre tremble. Je le détaille longuement en sentant mon cœur s’affoler. Il me rassure sans que je ne puisse comprendre où je suis. « Où suis-je ? Je ne connais pas cet endroit… Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi j’ai mal à la poitrine ? » Je tremble légèrement alors que je suis glacée. Je sens une larme couler sur ma joue. Je suis désemparée et je ne peux que trembler de désarroi. Je me mords la lèvre alors que je me sens soudainement déshydratée. Je pousse un lourd soupir alors que je réalise que tout est flou dans ma tête. Je peine à mettre de l’ordre dans le bazar qui règne dans ma tête. « Je ne me souviens de rien. Tout est confus. Tout est flou comme si j’avais reçu un coup sur la tête. Qui suis-je ? » Je tremble de tout mon long sous la nervosité et la peur qui me gagne. Je suis comme en état de choc alors que je suis tout bonnement tétanisée sur place ne sachant ce que je dois ressentir en cet instant précis. L’incompréhension se lit dans mon regard. La peur aussi. Je suis tout bonnement dépassée.

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Ven 9 Aoû - 21:44
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« Passion is a drug »

       
L'éveil des sens se trouvait dans certaines confessions intimes dont la vue insufflait une mélancolie égale à celle que provoquaient les cloîtres les plus moroses, les maquis les plus ternes ou les ruines les plus affligées. L'attende demeurait insoutenable ainsi la mélopée tentait de rivaliser avec ce silence énigmatique. La scène extérieure paraissait fade sans ses multitudes de couleurs, un simple paysage grisé en développement comme la chair de sa peau. Les notes du piano s'adonnaient à une danse lente et tortueuse feignante la fin d'une existence, et puis brusquement, quelques apparitions de rythme plus conséquentes apportaient l’aplomb pour égayer cette symphonie. Ses battements de cœurs épousaient à la perfection le dialecte de mes gestes digne d'un maître d'orchestre. Un sentiment d'incompréhension naissait, son acte suicidaire n'était qu'un cri de détresse où ma fierté avait préféré se montrer cinglante dans mes propos. Baisser la garde pour laisser Camille se faufiler dans les faiblesses de mon âme n'était pas adéquate puisqu'elle s'amusera à prendre un quelconque contrôle en guise de vengeance. J'éprouvais, encore, des sentiments profonds à son égard, mais toutes ses paroles, ses gestes, les sifflements de bruits de couloirs enchaînèrent mon nihilisme. Ma paranoïa s'aguichait d'une méfiance foudroyante à son égard, ses mots sonnant la fin de son existence, son amour pour ma personne n'étaient qu'un discours pour flouter ma vision afin de tomber dans ses filets complètement. Pourtant, je n'étais pas un homme caractérisé de facile, et justement le jeu qu'elle guidait n'était qu'une façon de me mettre à genoux devant sa machination afin d'être totalement sous son emprise. Je ne savais pas si un jour, je lui pardonnerais ce chantage minable d'avoir osé mettre fin à ses jours, peut-être que là était ma faute. Peut-être que j'aurais dû porter être clément face à ce petit bout de femme, importante à mes yeux.

Je sortais de mes sombres pensées à l'entente de son réveil brutal tandis que mes paupières se fermèrent délicatement. Instinctivement, mon corps se détournait de la fenêtre afin d'observer ses mimiques et la larme s'échappant de ses yeux clairs. Je penchais légèrement la tête laissant naître une physionomie imperméable sur mon visage, elle semblait se perdre dans cette réalité. J'écoutais ses quelques mots désorientés et elle avouait une perte de son identité, l'amnésie était une solution pour ne pas admettre un geste disgracieux ou était-ce un choc traumatique ? À vrai dire, ses réactions explosaient mes plans que je lui réservais et l’étonnement s'immisçait lentement sur les traits de mon visage. Lentement, j'avançais vers la crédence ancienne pour soutirer quelques poches de sang tandis que ma décontenance aspirait l'aura de la pièce. Une impression de réminiscence quand Elijah avait effacé ses souvenirs, et sentir ce sentiment de malaise en l'écoutant chantonner sa nouvelle vie. Mais elle n'était pas Elijah, elle n'avait pas évoqué ce choix de résumer sa vie pour une identité lambda, quel était le comportement approprié ?

Mes pas lourds se dirigèrent vers sa silhouette, j'attrapais sa main dans un geste délicat afin de déposer une poche entre ses doigts pour l'inciter à se nourrir, dans un premier temps.

J'offrais un rictus pauvre en émotion où mon visage s'habitait d'une cire crispée :

« Je te conseille de reprendre des forces avant toutes formes de questionnements Lady Caroline De Martel. » rétorquais-je d'une voix chaleureuse et pourtant l’espièglerie était le premier ton.

Si son amnésie n'était pas un jouet de glace, mes nouveaux plans machiavéliques se proliféraient dans mes entrailles. Le but n'était pas de lui transmettre la douleur avec les deux identités mélangées de ses légères rivales puisque Caroline n'était rien, Aurora n'était qu'un souvenir lointain. C'était Camille qui avait su chavirer mon cœur comme personne n'avait osé le faire auparavant. Je voyais cette mauvaise farce comme une empreinte de rancœur à l'aveu de m'abandonner en se poignardant le cœur.

Je m'asseyais à ses côtés et tendais ma main pour illuminer de mon douce le passage de sa larme :

« Tu as été pourchassé par des chasseurs, tu peux disperser une crainte, ils ne sont plus présents. La cicatrisation demande un peu de temps, mais tout ira bien, je te le promets. » annonçais-je avec conviction pour camoufler cette triste vérité. Si je jouais avec son identité, je ne jouais pas avec sa culpabilité préférant dissimuler pour la protéger d'elle-même. Ma bienveillance à son égard réchauffait les couleurs du paysage qui te dessinaient dans une pellicule aux teintes sépia.    

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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mar 27 Aoû - 0:30
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Le corps humain était une machine complexe. Il ressemblait à un ordinateur qui se mettrait en sécurité lorsqu’une menace trop grande surviendrait. L’esprit pouvait choisir d’effacer tous les souvenirs douloureux, toutes les horribles choses pour préserver l’esprit humain. Si proche de ma propre destruction, ma propre âme avait choisi de repartir d’une page blanche pour m’éviter la douleur qui transperçait mon cœur. Je risquais de mourir si je laissais la réalité me rattraper. Je désirais cette délivrance ultime car en l’état actuel, ma vie ne me semblait plus avoir la moindre saveur, le moindre intérêt. Mais tout au fond de moi, je savais que j’avais encore de belles années devant moi. Serais-je prête à écrire mon existence sur une page vierge ? Il faut croire que je le pouvais mais étais-je prête à y croire ? Perdue, je ne savais plus du tout ce que je voulais ou même qui j’étais. Je m’étais perdue à tellement vouloir tuer la moindre parcelle de l’ancienne Camille en moi. J’avais lutté contre moi-même et nous étions toutes deux en train de mourir : l’ancienne et la nouvelle Camille. J’avais besoin d’une pause pour retrouver en moi des forces. J’avais besoin de me ressourcer si je voulais parvenir à surmonter cette épreuve placée sur mon chemin. Il y avait parfois des cailloux sur le chemin. Il arrivait de trébucher mais l’essentiel était de pouvoir s’en relever. Je me laissais une chance de me redresser de cette ultime chute. Je voulais croire que ce serait la dernière car je n’étais pas certaine d’avoir encore la force de subir encore. J’appelais à l’aide dans un silence assourdissant. Je me demandais si quelqu’un pourrait l’entendre ? Si lui-même avait compris que ce geste n’était rien d’autre qu’un appel au secours ? Il pensait donc que mon ultime but était de le blesser par ce geste alors qu’il n’avait jamais été question de cela. C’était un acte de désespoir car je ne pouvais plus supporter que nous nous déchirerions encore et encore. Notre combat l’un contre l’autre m’avait tout bonnement épuisée. J’avais envie de laisser cet amour m’envahir même si cela me terrifiait. J’avais tellement peur de m’abandonner. Mais pour l’instant, cette amnésie était bienvenue et inconsciemment, je comptais bien en profiter et peut-être même en abuser un peu.

Mais l’incompréhension me gagne alors que je ne me souviens pas même d’être une vampire. Je regarde la poche de sang ne sachant pas même quoi en faire quand soudain la faim me tiraille le ventre. Mes crocs sortent instinctivement et sans même réfléchir, je plante mes crocs dans la poche. J’aspire le liquide ferreux avec avidité. Je ressens un profond apaisement me gagner alors que ma faim s’estompe lentement. Je balbutie la voix quelque peu hésitante. « Lady Caroline de Martel ? C’est mon nom ? Il ne me dit pourtant rien… Enfin à moins… » Je fronce les sourcils cherchant désespérément dans les restes de ma mémoire. Je voudrais trouver quelque chose qui puisse m’aider mais tout semble flou. Je vois des images défiler en flash-back avant de grimacer sous la violente douleur dans ma tête. Je ferme les yeux me laissant retomber lourdement sur le lit. Je soupire alors que je me sens frustrée. Cela me met profondément en colère et ces réactions violentes me surprennent. Je regarde cet homme sans comprendre qui il est. Qui représente-t-il pour moi ? Je peux sentir qu’il est important mais je ne saurais dire pourquoi. Je fronce les sourcils. « Des chasseurs ? Vous les avez tués pour moi ? Pour me protéger ? Je ne saurais comment vous remercier. Je vous suis redevable et je trouverai un moyen de payer ma dette. » La sincérité de mes mots est virulente. Je serre mes bras autour de moi comme pour me rassurer. Je prends une profonde inspiration me passant la main dans les cheveux quand soudain, j’ai un souvenir qui surgit dans mon esprit. Je finis par balbutier. « J’ai une sœur et un frère. Je me souviens. Aurora et Tristan de Martel. Où sont-ils ? Je dois les rassurer sinon ils vont s’inquiéter pour moi. » Je prends quelques instants pour essayer de mettre de l’ordre dans mes pensées. Ces deux noms me sont familiers mais ils n’éveillent aucune chaleur en moi. Je ne sais pas comment l’expliquer mais je me souviens des paroles de ma pseudo sœur. « Aurora et vous… vous êtes en couple. Vous êtes mon beau-frère alors ? C’est cela ? Tout me semble confus. Je n’y comprends pas grand-chose mais je dois les trouver. » Je me lève précipitamment mais la tête me tourne et je retombe lourdement en grimaçant.

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mar 27 Aoû - 16:14
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« Passion is a drug »

       
La notation du mot menterie préservait une certaine crédibilité ou une simple conjuration octroyée pour amplifier une affliction pour autrui. Plus j'observais les courbes de son visage, plus l'indignation de sa perte de mémoire flanquait un néant prématuré. En effet, je ressentais une étrange sensation brusque d'un gouffre dans ma poitrine, combien de fois, j'avais souhaité sa disparition lors de nos retrouvailles ? Combien de fois ? Assez, pour que la crainte de ce vœu  se réalise et dépose une brèche douloureuse. La situation était très déconcertante, Camille était là physiquement et pourtant psychiquement, il ne restait rien, seul l'abandon gouvernait ses actes. L'humeur aigre s'était dissipée dans une marée moins tempétueuse laissant le calme des flots opéré. Elle appartenait à mon monde et intimement, j'avais besoin de ses ailes pour me sentir plus expressif. Cette nouvelle ère demeurait comme un nouveau départ, une nouvelle façon de reconstruire les décombres du passé. Néanmoins, mon âme concluait sincèrement ce besoin de porter une aide précieuse pour un avenir moins chaotique. Depuis son apparition, je n'avais cessé de penser à elle, d'être en conflit pour rythmer nos danses voluptueuses. Actuellement, la bienfaisance reflétait mon aura, si intime puisqu'il était rare que je porte une considération ainsi, par pudeur. La rapidité de l’absorption du liquide rougeâtre métallique était un réel soulagement que je me permettais quelques étoiles brillantes dans le bleu de mes pupilles.

Je rompais cette proximité pour me lever dans le but de lui apporter une autre dose de globules rouges, mais ma position se figea brusquement. Elle évoqua la famille de Martel, cette fratrie qui avait brutalisé sa conscience, néanmoins, ma marche reprenait le cours de ses intentions. Une nouvelle fois, je m'arrêtais devant sa conclusion ridicule concernant ma relation avec Aurora et instinctivement, j'éclatais la poche de sang. Un grondement sourd s'échappait de ma gorge pour observer le cadavre de Camille avec une pointe d'amertume. Quelle plaisanterie d'entendre son dialecte ! Elle semblait se souvenir de quelques brides, mais visiblement l'interprétation n'était pas réelle. Je fermais les yeux pour tenter de me contenir devant ses absurdités tandis que mon subconscient susurrait le retour des flammes de ma mesquinerie. C'était un pur blasphème d'être placé en relation directe avec la rousse, alors que mon envie d'égorger Aurora était ma plus belle réalisation meurtrière dans mon esprit. L'attente de voir son visage à la Nouvelle-Orléans pour assouvir une vengeance critique serait le plus beau remède à l'élégance d'un couple blessé par ses intentions. Même si, Camille n'effleurait pas ma main aujourd'hui, demain était un autre jour. Je ne croyais plus à la rédemption, ni à la force d'une famille, je croyais simplement en elle et en Hope.

Je léchais, subtilement le sang sur mes doigts pour trouver une certaine stabilité émotionnelle :      
     
« Ta mémoire est défaillante Camille O'Connell. Veuillez à me pardonner de ce mensonge concernant ton identité, mon petit jeu de fourberie a échoué. Tu ne possèdes plus de famille, malheureusement, il ne reste que toi pour briller de mille éclats en leur honneur. » soufflais-je à demi-mot incitant à me faire pardonner de mes paroles dérisoires.  

J'avançais lentement vers sa direction pour finalement me diriger vers l'encadrement de la porte. Ainsi, mon épaule épousait le bois alors que mes bras se croisèrent sur ma poitrine :  

« Tu marques un point, j'ai été en couple avec Aurora de Martel ainsi qu'une petite amourette avec Caroline Forbes, il fut un temps très lointain où ton existence n'attirait pas encore ma lumière dissimulée. Je vais épargner mon coté romantique, je risquerais de te faire peur, mais mon discours peut guider ta conclusion. » dessinant un léger rictus sur mon visage. Je décroisais les bras, je n'arrivais pas à tenir en place à cause de la nervosité qui commençait à gagner ma psychologie.    

Un silence d’aplomb s'installait dans l'atmosphère alors que ma démarche plus lourde, plus conséquente brisait le bruit du parquet :

« Je ne souhaite pas un payement de dettes. Je souhaite simplement que tu retrouves qui tu es même si le temps porte à défaut. Essaye de te souvenir d'autres brides de ton passé ? Si tu trouves quelques parcelles véridiques de ta personne, tu gagnes une poche de sang ? Parce que j'imagine que la faim tiraille ta gorge. N'est-ce pas ? Tu aimes jouer, alors acceptes ce petit jeu légèrement malsain. Par contre, si tu te trompes, tu auras le droit à deux heures de famine. » allongeant un peu plus mon sourire pour égayer mon visage d'une espièglerie.

Mon corps pivotait dans sa direction avec une brillance hautaine où ma droiture éveillait les mimiques digne d'un crevard face à son jouet de torture. Les mains liées derrière le dos, je scannais son corps sans une once de gêne.

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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mer 28 Aoû - 14:24
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L’incompréhension se lisait dans mon regard. Je ne savais pas du tout que penser de l’homme qui me faisait face. Mon inconscient me suggérait que je pouvais lui faire confiance, que je pouvais lui confier ma vie sans rien redouter. Mais je n’arrivais pas à cerner le fondement du lien qui m’unit à lui. Il suscitait en moi des sentiments étranges et je pouvais deviner la complexité de notre lien. Je le fixe d’un regard incertain cherchant un indice sur qui il est pour moi. Mais l’observer ne m’apportait que de maigres indices sur sa nature profonde. Il dégageait une aura menaçante qui me fit tressaillir. Il semblait tellement sombre et je me demandais ce que cela éveillait en moi. Il semblait contrarié et je ne comprenais pas pourquoi mais l’odeur d’hémoglobine qui se répand dans l’air me dit que la poche de sang qui m’était destinée ne devait plus exister. Mes crocs sortirent alors que mon visage se déforme sous la soif inaltérable qui m’habite. Suis-je un monstre ? Deux voix se battent en moi pour m’apporter la réponse à cette question. L’une me susurre que j’ai commis des actes impardonnables quand une autre me rassure en affirmant que même si je me suis égarée, j’ai un fond de profonde pureté. Mi ange mi démon, je suis un entre deux. Soudain, un autre souvenir me revient. Je me vois choisir une voie pour mon avenir. Je voulais aider les autres, leur permettre de traverser les tourments qui les habitent. Compatissante, j’avais la main tendue prête à offrir une oreille attentive à toute âme qui en manifeste le besoin. Comment en étais-je arrivée là dans ce lit ? Quel malheur avait bien pu me frapper ? Mais surtout je me demandais pourquoi cet être si opposé à moi restait-il à mon chevet comme redoutant ce qui pourrait m’arriver. Je me recouche péniblement dans le lit et ferme les yeux espérant apaiser le mal qui me ronge l’esprit. Cet esprit si clair qui semble soudain s’embrouiller alors que mettre de l’ordre dans mes pensées semblent devenir laborieux. Tout devient encore plus confus et je lève un regard égaré vers lui.

Ma voix se fait balbutiante alors que je ne comprends pas quel jeu malsain il joue. « Camille O’Connell ? Ce serait donc ma véritable identité ? Pourquoi m’avoir menti ? Est-ce dans le but d’abuser de mon état ? Utiliser la flatterie, est-ce une autre ruse pour me maintenir sous votre emprise ? Vous prétendez m’avoir sauvée mais quelle garantie ai-je que vous ne me détenez pas prisonnière ici dans le but d’abuser de moi ? De me forcer à jouer votre jeu fourbe ? Vous pourriez être un monstre, un violeur que je ne le saurais même pas. » Je m’affolais alors que mes sens me semblaient encore plus décuplés sous l’effet de la colère. Mais sans que je n’y comprenne rien, d’un seul coup, des larmes se mirent à couler de mes yeux. Je sanglotais à en perdre le souffle et je peinais à me reprendre. Je serrais les bras autour de moi cherchant un réconfort mais je me sentais gelée comme si mon cœur était pris dans un étau de glace. J’éprouvais la sensation que le sang dans mes veines se geler et qu’au moindre geste, je pourrais me briser. Pour m’éviter une mort douloureuse, je gardais un certain immobilisme. Les sourcils froncés, j’accusais ses mots alors qu’un cri franchit mes lèvres. « Tais-toi. Tu ne sais pas ce que tu dis. Tout cela n’est que mensonge. On s’est promis une destruction mutuelle alors qu’une danse macabre nous a unis. Tu veux ma disparition, elle t’indiffère autant que… Ce n’est qu’une fourberie de plus. » Je ne saurais dire d’où me venait cette conviction profonde. Elle m’habitait sans que je ne puisse en cerner l’origine. Mais je savais au plus profond de moi que te croire me ferait plus de mal. C’était ancré dans ma chaire et dans mon cœur. Je ne voulais pas de mensonges sur des pseudo sentiments qui n’existaient pas. Il me donnait l’impression d’être un cloporte face à lui alors que l’air condescendant habitant ses traits me donna l’envie de me recroqueviller contre le haut du lit. Il m’effrayait. Il me tenait sous sa totale emprise. Un rire froid franchit mes lèvres alors qu’il avait raison au sujet de la brûlure qui démange ma gorge. « Parler de sentiments avant de faire ce chantage abject ? N’est-ce pas totalement déplacé ? Dire une vérité à mon sujet ? Je… J’ai toujours voulu aider les autres. C’était ma vocation suite à… à… un drame. » Mais je ne comptais pas faire l’aumône à cet homme. Imprévisible, comme prise d’un accès de folie, je bondis vers lui pour tenter de lui arracher une poche de sang des mains. Je ne suis pas adroite mais j’ai la rage au ventre démontrant une certaine agressivité exacerbée par la faim et le poison.

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Mer 28 Aoû - 23:00
Niklaus Mikaelson
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« Passion is a drug »

       
L'audience n'atteignait pas l'algorithme d'une conversation normale puisque la perdition était égale à nos deux âmes. L'impression d'être cloisonné dans une phase qui dépassait l'entendement au point, de ne plus savoir réellement qui nous étions. Camille était amnésique, et ma personne essayait de trouver une solution pour tempérer les choses acquises, avant que la tempête bestiale agite nos sens. C'était peut-être une solution de répartir sur de bonnes bases, de saisir le maelstrom bénéfique. Et pourtant, le mensonge avait créé une incertitude dans l'esprit de la blonde, inconsciemment, j'avais saccagé l'espoir d'être réellement honnête dans son regard. Néanmoins, je ne baisserais pas les bras et je tenterais de lui offrir une symbiose plus duveteuse de ses questionnements. Autant, j'avais cette envie malsaine de jouer de son essence défaillante, autant, je n'étais plus certain d'égayer ce jeu par punition. Elle ne méritait pas cette influence de jouer de sa mémoire, elle méritait un instant de plénitude cependant, le poison stagnait toujours dans nos veines. Son effervescence provoquait à mon corps une démarche peu assurée soudainement, je devais m'asseoir pour ne pas sentir sa médication. Je tirais une chaise ancestrale que je traînais à coté du lit où son corps, s'allongeant de ses belles courbes, dégageait un besoin vital de sécurité. Hélas, le bruit du parquet résonnait comme le cri de sa voix, son intonation était froide et sacrément accablante. Instinctivement, mon visage était rongé par le mot « disparition », mon ego était blessé. Ma main serrait le bois de la chaise pour briser ses marques sur le sol en signe de représailles.

Froissé moralement, je claquais fortement le siège sans le détruire lâchant une simple onomatopée :  « Hum ». Je m'éloignais de sa présence pour arracher une autre poche de ma réserve afin de l'envoyer sur son corps dans un geste d'indifférence. Mon sarcasme silencieux pouvait se lire sur mon faciès : « Bonne réponse », crachais-je sévèrement.

Je m'installais confortablement sur le trône étirant mes jambes où le talon de mes pieds épousait la conjoncture du lit. Je penchais la tête sur le coté gardant cette impassibilité : « Tu exprimes des inepties, si je souhaitais abuser de toi, tu serais nue Camille. Je te demanderais d'éviter la profanation de mon âme de tes incohérences,l'injustice est une caractéristique rare chez toi. » assassinant son regard.

Je jetais un bref regard vers la sortie et tendais une de mes mains pour amplifier mes dires : « Tu te sens prisonnière ? Comme tu peux remarquer la porte n'est pas une cellule blindée, vois-tu des traces de chaînes autour de tes poignets ? Vois-tu un objet de torture ? Ressens-tu une ambiance d'intimidation de ma part ? Tu es libre de tes gestes et de tes actes. Néanmoins, ta fuite serait dommage puisque tu détiens une partie de vérité en toi. » rétorquais-je d'un ton sanglant.

Je baissais le regard pour observer sa main pour remonter lentement sur son visage de porcelaine :

« Tu es psychologue, c'est la base de ton métier principal. Tu as toujours les mots pour contrecarrer les idées de tes patients afin d'entrevoir une autre vision moins chaotique. Tu as su apprivoiser l'homme glacial que j'étais, tu as porté aucun jugement sur mon passé dans une vie antérieure. Enfin, tout est relatif puisque parfois, tes mots dépassaient ta pensée quand j'endossais une parole cinglante. Tu as été un soutien émotionnel et je dois avouer que sans toi, je me suis renfermé dans un cylindre indestructible et c'est peut-être le cas encore aujourd'hui. Je déteste nos moments de turbulences et pourtant, une partie de moi, apprécie ceux-ci. C'est une de mes contradictions où simplement les sentiments intimes qui nourrissent nos entrevues. » soufflais-je avec intensité. Bizarrement, j'arrivais à placer un peu plus de romantisme qui par conséquent, octroyait à mon cœur une ouverture que je me refusais d'ouvrir.

Je soupirais lourdement frottant la sueur qui coulait de mon front. Elle était l'élixir de mes désirs, et pourtant, je secouais soudainement la tête pour échapper à mes sensations nouvelles aux tendances de confession. Je léchais mes lèvres et affichais un air désemparé de mes petits aveux :

« Tu as aidé de nombreuses personnes, mais tu n'as pas su t'aider toi-même, peut-être que les choses changeront dans le futur. Tu te souviens de ce drame ? » questionnant Camille. Il se pourrait que les rôles s'inversent. Elle avait été une main sur mon épaule, c'était à mon tour de lui rendre ce qu'elle avait offert à mon existence.

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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Jeu 29 Aoû - 21:17
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Interruption dans votre écrit


L'amnésie offre une facilité de camoufler l'orgueil, affronter cette situation demande un certain sang froid de la part de nos deux protagonistes, néanmoins la fenêtre se brise sous la force d'un vent ésotérique.

Cette interruption dure pendant deux réponses - chacun -, pour exploiter vos failles ci-dessous. Vous êtes hybride et sorcier, vous possédez les inconvénients ci-dessous propre à chaque espèce :

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les bagues des suceurs de sang permettant une protection dès l'aube possèdent un dysfonctionnement de nature  imprévisible. Brûlures fréquentes, comportements irascibles sont les quelques caractéristiques de cette machination.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les loups-garous, ne sont pas épargnés et ne sont plus maîtrisés  par le système lunaire, la bête enfouie dans leur âme révèle, elle aussi, être imprédictible et dangereuse comme par exemple, des sautes d'humeurs, une dépression dans sa férocité.  





° CODAGE PAR DITA | EPICODE°
Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Dim 8 Sep - 12:29
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Perdue, je n’avais pas la moindre idée de qui j’étais mais surtout de ce à quoi j’aspirais. Tout était terriblement confus et la migraine qui me rongeait l’âme en était le signe le plus sensible. Je n’étais qu’une petite fille qui tremblait à l’idée que l’on abuse de sa confiance, de sa perdition. L’homme face à moi m’inspirait des sentiments tellement confus, tellement différents qu’il m’était impossible de distinguer le vrai du faux. Il me faisait penser à un être torturé essayant de se racheter pour des crimes passés mais il semblait tellement menaçant que le salut de son âme me semblait l’importer si peu. J’avais envie de me blottir tout contre lui autant que j’avais envie de l’étriper comme si les tréfonds de mon être sentaient que notre histoire avait été confuse. La destruction me semblait la seule issue mais pourtant, je semblais désirer changer le cours de notre destin. Le désespoir profond que je ressentais m’apparaissait comme le signe des mauvais choix passés que j’avais fait. Je secoue la tête à ses mots en me demandant comment il pouvait m’accabler d’avoir proféré de fausses accusations à son sujet alors qu’il venait d’abuser de ma naïveté. Mais ses mots me font frémir d’autre chose que de l’effroi alors que la pensée de nos deux corps nus m’insuffle un souvenir passé. « Je ne suis point injuste très cher. J’essaie de me raccrocher à des morceaux de vérité alors que tu sèmes volontairement la confusion en proférant des mensonges. Comment pourrais-je deviner tes intentions quand tu suscites en moi autant des sentiments positifs que négatifs. J’essaie de comprendre mais tu t’amuses avec des devinettes mais tu ne me donnes pas même l’ombre d’un indice pour bien comprendre. Et sache que oui tu es intimidant quoi que tu en croies. » Le dernier aveu est timide mais mon ton est accusateur mais je n’éprouve aucune rancœur alors que je sais que mon amnésie soudaine doit te déboussoler autant qu’elle le fait pour moi. Je sens que j’ai dû compter pour toi à une époque et que notre lien devait sembler indestructible. Comment avons-nous pu nous perdre ? Je n’en ai pas la moindre idée mais la récompense me semble bienvenue alors qu’avidement j’aspire jusqu’à la dernière goutte de sang contenue dans la poche. La faim me tiraille le ventre et je n’en ai toujours pas assez. La soif sera-t-elle toujours aussi intense ? L’a-t-elle toujours été ?

Ta posture décontractée me décontenance mais je ferme les yeux sous la caresse impromptue sur ma joue. Je savoure le contact apaisant qui fait taire le tumulte en moi. Je souris très doucement sentant que je suis à ta merci non pas à cause d’une quelconque entrave mais par la force de la volonté. J’écoute tes mots avec un vif intérêt au fond des yeux et une attention toute particulière. Je ne peux m’empêcher de sourire doucement alors que tes mots me rassurent. Nous étions donc si proches et malgré que je sache que je ne devrais pas, je ne peux m’empêcher de poser la question qui me brûle les lèvres. « Alors que nous est-il arrivé ? Pourquoi nous sommes-nous éloignés ? Qui nous a fait ce mal ? » Je sais que je pourrais être la responsable de cette désolation, de cette détérioration de nos sentiments. Je soupire lourdement cherchant quelque chose à me raccrocher alors que je suis assez apaisée. J’avais besoin de ton aide pour accéder à cette vérité cachée dans mon esprit et je n’avais pas envie de le nier. Mes sourcils se froncent alors que tu mentionnes un drame et je cherche mais la vérité reste cachée. Je me mordille la lèvre nerveusement sentant mon anxiété monter encore et encore. Je deviens agitée et je me lève promptement pour arpenter la pièce d’une démarche nerveuse et excitée. Je secoue la tête vigoureusement. « Cette faim va me rendre dingue. » Soudain un déclic se fait dans mon esprit et j’allais reprendre la parole quand je sursaute vivement sentant la brûlure du soleil. Je pousse un cri de douleur allant me terrer dans un coin sombre de la pièce. Je tremble de la tête aux pieds alors que je ne suis plus qu’une petite chose blessée et effrayée. « Ça brûle et ça fait terriblement mal. C’est à cause de toi parce que… parce que… Je ne sais plus… Ton ex-copine, c’est elle qui a fait de moi un monstre. Elle a fait de moi cette chose qui blesse les gens, qui souffrent alors qu’avant… Avant, j’avais la main sur le cœur. Je devrais être morte et tu m’en as empêché. » La rage, celle qui vient de je ne sais où, me prend à la gorge et aux tripes. Sans rien y comprendre, je bondis d’un coup vers toi pour te blesser. Je n’ai pas la moindre idée que ma force est ridicule comparée à la tienne, que tu es tout simplement invincible. Crocs sortis, je bondis vers ton cou avec l’envie de te détruire autant que les représailles de ton ex m’ont détruites. Je ne suis plus réellement moi-même, la faute autant au poison qu’aux esprits joueurs.

Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    Dim 8 Sep - 23:31
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« Passion is a drug »

       
Rendre l'amour à autrui était une chose difficile à cause de cette pudicité entraînant un processus d'atrophie. Alors, je m'isolais pour cacher la vérité de mes réels sentiments pour ne pas être un être faible et ainsi dépendre de sa prestance. Le mensonge demeurait être une chose peu conventionnelle, mais il aidait à ne pas rester accrocher à une personne qui me repoussait à chacune de mes avancées. J'ouvrais mon cœur et, elle, elle se permettait de l'écraser dans nos entrevues alors ce ne sera pas cette situation d'amnésie qui sera garant d'un espoir. Mon discours flouté amenait à une contradiction palpable et dangereuse. J'étais perdu à ses côtés autant qu'elle semblait l'être, nos âmes connectées débordaient dans une agitation imperturbable. Et pourtant, ma conscience soufflait à mon héritage de commanditer une trêve entre nous, mais si je baissais encore une fois ma garde pour elle, mon attrait serait plus mortelle pour baigner une frustration indélébile. Que faire ? Être réellement attentif à ses tourments ou noyer sa douleur instable encore plus dans les ténèbres ? Néanmoins, mon écoute était à son summum, car j'essayais subtilement de comprendre son désarroi même si mon dialecte projetait l'inverse. Alors que j'allais rétorquer à ses questionnements intéressants, mes yeux bleutés se fronçaient vaguant sur sa silhouette tiraillée. Mon corps se tortillait de crispation face à son angoisse et un fin sourire naissait sur mes lèvres à l'énonciation de sa soif d'hémoglobines. Le petit jeu allait reprendre de plus belle, mais brusquement, ma silhouette se leva instinctivement quand la douceur des rayons du soleil caressait sa peau. Une fumée lente s'échappait de son essence et légèrement présomptueux, je m'inquiétais. Mes pas se dirigeaient vers sa silhouette à pas de loup, mais encore une fois, elle osait m'agresser physiquement alors que ses prunelles se transformèrent pour une autre orientation.

Ma main effleurait la blessure sur mon visage pour voir une couleur rougeâtre, elle avait déclaré la guerre alors que ma main se retenait de gifler son faciès dans un excès d’impulsivité. Un grognement bestial s'échappait de ma gorge et mes mains serraient ses bras pour garder une distance de sa future action : mordre ma peau, encore en fois. Je n'arrivais plus à distinguer un voile de vérité tandis que j'usais de ma vitesse vampirique pour la plaquer au mur de ma chambre. Ma peau effleurant ses blessures chaudes provoquèrent une légère grimace de compassion.

Je plongeais mon regard teinté d'une sévérité que je n'avais pas utilisé auparavant dans le sien, sans faire apparaître ma véritable identité :  

« Si tu veux te nourrir, une nouvelle fois, mon sang ne sera pas le meilleur remède Camille. Alors maintenant, tu vas adoucir l’étincelle de colère dans tes magnifiques yeux. N'oublie pas que je peux user de l’hypnose sur toi alors ne me force pas à ce pouvoir. » crachais-je brutalement.

Je ne détachais pas cette fine emprise sur elle pour rétorquer avec un sourire en coin très malsain tandis que mes prunelles flamboyaient d'un jaune étincelant :

« C'est très bien. Tu te souviens donc d'Aurora dans un détail véridique, mais être un monstre ne se caractérise pas à l'espèce vampirique, cette facette est aussi pour les êtres humains. Le chemin octroyé n'était pas dans tes prévisions, mais le plus important est que ton entité respire à mes cotés Camille. Tu sais adapter ta personne dans toutes les situations, tu as prouvé cette clairvoyance même en tant que vampire, car cette Camille est toujours en toi. » transformant mon sourire dans une courbe plus sincère et rassurante. A contrario de la bête qui hurlait pour raisonner son esprit.

La fièvre enivrait mes sens et ma poigne se serrait encore plus autour de ses bras comme-ci j'avais cette peur de voir Camille fuir, ou m'abandonner.

« Je suppose que c'est de ma faute pour l'éloignement, mais tu es très coriace en matière de vengeance, car maintenant, je ne sais véritablement plus pourquoi tu as cette haine contre moi. J'essaye de comprendre cette loi que tu imposes à ton esprit, et pourtant, tu sembles si loin de moi. Dire que toute cette machination est de ta faute serait mentir puisqu'on est deux à créer ce tourbillon néfaste. Une chose est certaine, je ne me voile pas le miroir de ce que je ressens pour toi et tu le sais, tu joues avec mes sentiments comme un vulgaire pantin. Tu te joues de moi parce que tu possèdes une rancœur que je n'arrive pas à atténuer, car tu ne me laisses aucune occasion de racheter mes torts. » avouais-je timidement.

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Sujet: Re: Passion is a drug | Terminé.    
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