Et tout droit jusqu'en prison... ft Caroline & Aaron

What if I hadn't returned? What would you have done ?XxX- Caroline, Aaron & Abigail - "Et tout droit jusqu'en prison..."Généralement je respectais les forces de l’ordre, plus ou moins. Certes il m’arrivait de braver la loi, je l’avais toujours bravé, c’était une partie de moi que j’avais admise depuis longtemps. Mais il y avait une certaine catégorie des forces de l’ordre que je ne respectais et que je ne respecterais sans doute jamais : les ripoux. Les flics véreux prêt à faire n’importe quoi pour de l’argent. Cela je les exécrais. Et la pleine lune approchante, il était de plus en plus difficile de fermer les yeux sur leurs actions.
Quand j’avais vu ce ripoux, Martin, frappait un SDF, mon sang m’avait fait qu’un tour. J’avais agi, mon poing était parti, puis un autre, et je suis sûre que sa tête avait dû faire un joli imprimé sur le mur de béton. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que son collègue arriverait à ce moment-là, et qu’ils se mettraient à deux pour finalement me menotter et m’enfermer dans une cellule. Dans une cage… Derrière les barreaux. Je devais m’estimer heureuse d’être enfermer dans une autre cellule que celle pleine à craquer. Le seul bougre coincé avec moi était un grand noir baraqué du nom de Lincoln. Motif de son emprisonnement : ivresse sur la voie publique. C’était toujours mieux qu’agression sur un agent des forces de l’ordre. Agent mes fesses, ripoux oui. C’était peut-être ça qui me faisait encore plus enrager alors que mes jointures devenaient blanches à forcer de serrer les planches de ce pauvre banc qui n’avait rien demandé.

Oh et le meilleur dans tout ça ? Je ne pouvais sortir qu’en présence de mon responsable légal…qui n’était autre que Caroline Forbes, ma directrice et mère d’une de mes meilleures amies. Je les avais entendu dire qu’ils allaient l’appeler, mais sérieusement, pourquoi se déplacerait-elle ? Techniquement elle n’était pas ma mère et était ma tutrice légale juste parce qu’il m’en avait fallu une pour récupérer tous les papiers pour mon retour parmi les « civilisés ».
Honnêtement Martin avait été intérêt à être très loin de la Nouvelle Orléans lors de la pleine lune, sinon la louve ferait une autre victime et je ne ferais rien pour l’en empêcher.

Genoux repliés, le corps entier recroquevillé sur ce maudit banc, j’enfouissais ma tête entre mes bras pour m’isoler du reste du monde avant de la relever quelques minutes plus tard lorsque j’entendis ce pas caractéristique. Léger, rapide mais ferme en même temps, comme lorsque l’on sait où l’on va. Caroline Forbes en personne. Je devais halluciner, et pourtant, des cheveux blonds, une paire d’orbe bleuté. Elle était venue.

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Une nouvelle journée de boulot avais commencé, est elle commença sur les chapeau de roue, car alors même que je buvais encore mon café matinale, un de mes supérieurs m'appela, ce dernier me notifia, que bientôt nous allons avoir une réunion annuelle est que bien entendus j'étais convie à venir à Washington D.C, pour discuté de criminalité, statistique ou encore essayé de faire adopter de nouveau projet pour notre belle nation qu'est les Etats-Unis d'Amérique. Alors que je lui confirmais que j'allais bien être présent, je raccrochais, voilà maintenant j'étais de mauvais poil pour la journée, car si il y a bien une chose que je déteste par dessus tout, c'était bien ces journée pourris, cloître entre quatre mur, à essayer de montrer qui à la plus grosse, en présentant les résultats de sa circonscription, est en détaillant devant les grands chef de nos méthodes de travail, permettant à ses derniers de juger correctement notre travail en précisant si cela est bien ou non, comme ci-cela avait une réel importance, mais bon par malheur je ne pouvais pas décliné ce genre d'offre sous peine de me faire lapider sur la place publique par mes chefs mais surtout par mes autres collègues qui eux seraient obligé d'y aller, le seul moyen de l'évité c'est qu'il y est une très très grosse affaire à régler.

Alors que je taper de manière assez rapide mon rapport, est que j'essayais d'enchaîner un maximum de dossier pour me changer les idées, quelque chose vient me troubler dans mes pensées encore une fois, alors que j'allais envoyé paître l'agent en question, ce dernier me présenta la chose, est il me piqua dans ma curiosité.

- Monsieur le Directeur, je suis désole de vous dérangez dans votre travail, mais nous avons un petit soucis, deux agents ont arrêter une fille qui ce nomme Abigail O'Connor, le soucis dans toute cet histoire c'est que la jeune demoiselle est encore mineur, est il faudrait appeler sa tutrice légale une certaine Madame Forbes.

Tandis que mon agent quitté ma piece, je lâchais un long soupir, qu'avez donc pu faire Abi pour ce retrouver dans nos locaux est surtout pour quel raison, maintenant je devais appeler Caroline, est affronter maman poule qui essaye de défendre son poussin il ne manquait que cela pour embellir ma belle journée, j'allais donc d'abord appeler Caroline, puis nous allons voir par la suite ce qui va ce passer, je saisis donc mon téléphone, en appelant la concerné.

- Bonjour Caroline, ici Aaron, peux tu passer à l'agence, nous avons un petit soucis, deux de mes agents ont arrêter Abigail, pour l'instant je n'ai pas plus d'info, car je voulais t'appeler avant pour que tu viennes au plus vite voilà, je t'attendrais devant les locaux.

Bon maintenant Aaron soit prêt à affronter une furie, alors que je descendais les escaliers, je l'attendais pendant quelque plusieurs longue minute, alors que je parlais à l'agent, je pouvais voir arrivé notre cher Directrice, avec un léger sourire je la saluais.

- Bonjour Miss Forbes, si vous voulez bien nous suivre, nous allons rejoindre votre élève, elle ce trouve dans les cellules du bas.

Alors que j'ouvrais le pas, je menais Caroline tout droit vers la jeune castagneuse, après avoir descendus au sous-sol, nous voilà devant la porte de sa cellule, que j'ouvrais pour quel puisse sortir.

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Tranquillement installée devant la télévision allumée uniquement pour l'ambiance en fond, j'avais les yeux rivés sur des recherches concernant la fusion des filles. Toutes ces informations commençaient à avoir raison de mon cerveau. Je ne savais plus vers où chercher, quelle légende croire ou non. Tous ces sorts s'embrouillaient dans mon esprit à me donner un mal de crâne effroyable ! Je soupirais en basculant ma tête vers l'arrière et en regardant le plafond. J'avais besoin de dormir ! Je reposais tous les grimoires sur la table basse, éteignant la TV, j'allais en cuisine me boire un verre de sang avant de partir me coucher.

Je venais à peine de fermer les yeux quand mon téléphone se mit à sonner. SI tard ? Cela ne me présageais rien de bon. J'attrapais l'appareil et fronçais les sourcils en voyant apparaitre le numéro d'Aaron. Sérieusement ? Je soupirais et décrochais en lançant d'un ton ironique "C'était pas prévu dans le contrat les enquêtes nocturnes..." Cependant, j'eus vite fini de rigoler à l'annonce qu'il venait de me faire au téléphone. WTF ? Abigail avait été arrêté ? Je me relevais d'un bon dans mon lit et je coupais Aaron dans sa tirade en disant un bref et ferme : "J'arrive !" En moins de cinq minutes, j'avais troqué mon pyjame pour un jean sombre, un pull de la même couleur et mon perfecto. J'avais attaché mes ondulations naturelles en une queue haute, attrapé mes clés et mon téléphone ainsi que mes papiers avant de sortir en trombe ! Pas le temps de prendre la voiture, j'irais plus vite par les toits.

Me dissimulant dans la nuit à la perfection comme la prédatrice que je suis sais faire, j'arrivais rapidement à proximité des bureaux du FBI. Je me laissais tomber dans une ruelle et empruntais ensuite l'artère principale d'un pas déterminé. Aaron pouvait se demander comment j'avais fais si vite j'en avais strictement rien à faire ! Il y avait une élève de mon école, une amie de ma fille, une louve à quelques jours de la pleine lune, enfermé dans une cage ! Je n'avais pas de temps à perdre. Inquiète et passablement agacée, je me pointais devant le bureau où m'attendais Aaron. Je n'eus aucun sourire malgré son accueil qui se voulait chaleureux ? Ironique ? Je n'en savais rien et je n'en avais rien à foutre. "J'espère que tes agents ont une réelle bonne raison pour avoir enfermé cette gamine !" Mon regard d'un azur pourtant cristallin avait une teinte sombre devant ma colère grandissante. D'un pas déterminé et pressé, je dépassais Smith pour rejoindre grâce à mon flair les cellules du bas. Aaron à mes cotés. Bon sang... ils ne l'avaient pas mise à l'écart et laissé avec d'autre criminels ? Est-ce que c'était une blague. Je vrillais mon regard vers Aaron en grondant légèrement. "Et c'est légal de laisser une jeune fille mineure avec d'autres détenus ?" Je rentrais à la hâte dans la cellule et attrapait Abigail pour la serrer dans mes bras d'une manière maternelle et bienveillante. Protectrice. Je sentais sa tension dans tous ses muscles et je me disais qu'ils avaient beaucoup de chance qu'elle est su se contenir ainsi prise au piège. "Je suis là, c'est finit ok..." Je caressais sa chevelure avant de me redresser et de prendre le visage d'Abi' entre mes mains pour la regarder dans les yeux, un regard rassurant mais ferme. Je ne tolérerais pas qu'elle me mente à propos de ce qu'il c'était passé. La confiance était une valeur cruciale à l'école. Je ne pouvais pas aider si l'on me mentait. Abi' le savait. "Ils ne t'ont pas fait de mal ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Je veux ta version..."

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Lincoln ronflait comme un camion à côté de moi tandis que les deux adultes s’approchaient. Et dès que je le vis sortir les clés pour ouvrir la cellule, je me redressais d’un coup, debout et prête à affronter la colère de ma directrice pour avoir fini en prison. Mais dès que la porte fût ouverte, c’est un scénario tout autre qui se passa, au lieu de me crier dessus, elle courut presque pour me prendre dans ses bras, d’une manière que seule une mère peut savoir.
Pour le coup je me retrouvais démunie, à ne pas savoir quoi faire, les bras le long de mon corps comme s’il s’agissait de membres morts. Et une fois ceci fait, de simples mots « Je suis là, c’est fini » alors qu’elle caressait mes cheveux avant de prendre mon visage entre ses mains pour établir un lien entre nos yeux, c’était étrange. Et j’avais presque envie de pleurer, des contacts amicaux j’en avais eu, j’en avais même une surdose depuis que j’avais intégré l’école et établit mon lieu de résidence dans l’appartement d’Eleanore. Mais des contacts comme ceux-là, presque maternelle… c’était dur de rester stoïque quand cela faisait si longtemps. Je m’en retrouvais incapable de parler, me contentant de secouer négativement la tête à la question de s’ils m’avaient fait mal. Eux non, moi en revanche.

Il me fallut bien une bonne minute pour arriver à pouvoir expliquer toute l’histoire à Caroline. Et là encore, ma voix tremblait et je ne saurais dire si c’était à cause des gestes d’affection qu’elle avait eu envers moi ou si c’était parce que la colère montait de nouveau. Un mélange des deux peut-être.

« J’avais besoin de sortir pour me vider la tête, et dans une ruelle j’ai vu ce flic Martin, il frappait un des SDF. Ce n’est pas la première fois qu’il le fait, ça fait des années qu’il le fait, il est même quasiment payé pour le faire c’est un ripou. Je sentais la colère montait, elle grondait encore et encore et j’ai craqué. Le poing est parti tout seul et le deuxième aussi, et quand il a voulu me frapper aussi je n’ai plus rien retenu, je l’ai frappé le temps que le SDF puisse partir et après son collègue est arriver et ils ont fini par me mettre à terre et me menotter. »

A ce moment-là, je ne sais trop pourquoi mais quelque chose brisa un cadenas que j’avais depuis longtemps posé sur une vieille porte. Et pour la première fois depuis longtemps, j’eu peur d’avoir fait l’action de trop, avoir agit trop vite pour finir par avoir déçue quelqu’un et une larme coula sur ma joue.

« Je suis désolé Caroline mais quand je l’ai vu le frapper... »

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Alors que j'avais ouvert la cellule de notre délinquante de la journée, Caro fonça dedans telle un aigle royale sur une proie, elle prit la jeune Abi dans ses bras, en la réconfortant la jeune prévenue, bon je dois dire que jusque à présent, je n'étais pas étonné par son action, car Caroline avait ce côte super humain et sensible, que j'avais pu voir la premier fois lors de notre rencontre, je me souviens parfaitement de la tête qu'elle avait fait quand j'avais un peu mis la pression sur son élève pour avoir le vrais du faux, mais bon que voulez-vous c'est mon métier, est même moi je subis de grande pression de la part de mes supérieurs, c'était le jeu mais bon, alors que je regardais les deux jeune femmes, comme je m'y attendais Caroline voulait avoir la version de la jeune femme, ce qui d'un côte je peux trouver normale, j'écoutais donc attentivement les paroles de la jeunes fille, tout d'un coup je montrais un certain intérêt dans ses paroles, car un certain martin aurait agresse un SDF, est que c'est ainsi que la jeune fille c'est retrouver impliqué dans une histoire de coup et blessure sur un agent, nous allons donc devoir démêler le vrais du faux dans tout ça, mais surtout je vais devoir plonger de nouveau dans le dossier de mes agents pour voir si il n'y a pas eu des antécédents que j'aurais pu oublié ou omettre.

- Écoutes Abigail ce que tu dis est quand même assez lourd de sens, car en plus il concerne deux agents de police, pour l'instant je n'ai pas mener mon enquêtes, mais je vais jeté un coup d'oeil dans leurs dossiers et rapport précédent pour voir si il y a pas eu des antécédent similaire d'accord ?

Je me tournais donc maintenant vers Caroline, je la regardais droit dans les yeux, en lui demandant si il était possible qu'elle me suit en dehors de la cellule deux minutes le temps que je lui dise deux ou trois mot.

- Écoutes Caroline, maintenant tu peux dispose de ta jeune protéger, je vais juste te demander une chose, ne fait pas de vague, le temps que je mène mon enquête car si ces hommes ont agressé un pauvre homme sans défenses, ils seront poursuivis pour cela, par contre je peux te demander un service, si tu peux retrouver ce martin pour moi, pour que je puisse lui poser des questions, j'ai peur que si j'envoies des agents ils vont lui mettre la pression, tandis que toi, je sais que tu es une femme juste, puis voilà disons que c'est une de tes premiers mission officielle en tant que consultante, maintenant si tu veux retourner voir Abi tu peux, vous avez aussi le droit à un avocat, bien entendus.

Je regardais la jeune directrice dans les yeux, en attendant une réponse de sa part.

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Caroline observait la jeune femme face à elle. Elle semblait bouleversé par tout ceci. Ce qui était normal, qui ne le serait pas de se retrouver dans une cellule à son âge. Surtout pour une louve. La voix tremblante, elle lui expliqua alors ce qu'il s'était passé. La vampire l'écoutait attentivement et fronçais les sourcils de plus en plus. Donc les flics s'y mettaient aussi ? Bordel mais rien ne pouvait tourner rond dans cette ville ? S'en prendre à des personnes qui n'ont déjà plus rien ! Une larme échappa sur la joue de la louve, Caroline lisait de la peur dans son regard. Ses excuses brisèrent le coeur de la directrice qui l'a prit de nouveau doucement dans ses bras pour la rassurer en caressant ses cheveux. "Chuuut, ça va aller d'accord... je sais... je sais que tu as voulu aider cet homme. On va s'occuper de tout ça et tu vas rentrer avec moi. On discutera plus calmement qu'ici d'accord ?" Car il y avait bien des choses qu'elle ne pouvait pas expliquer à la jeune femme en présence d'humains. Caroline frotta son dos doucement afin de l'apaiser. Aaron expliquait vouloir mener son enquête, il avait plutôt intéret oui s'il ne voulait pas qu'elle leur retourne les locaux pour trouver ce Martin elle même et lui faire passer l'envie de frapper des SDF ou des jeunes filles. Elle fit patienter Aaron qui souhaitait la voir à l'écart. Elle s'assura d'abord qu'elle pouvait s'éloigner doucement d'Abi' sans la brusquer. "Je reviens et on rentre..." Elle lui fit un sourire avant de s'éloigner de quelques pas avec Aaron.

Le visage de la blonde jusque là doux et bienveillant avec Abi' changea alors du tout au tout face à l'agent du FBI. Il devint dur et son regard si bleu lançait des éclairs alors qu'elle était elle même à deux doigts de disjoncter et de faire un massacre dans le poste. Elle arqua un sourcil à ses réclamations. Est-ce qu'il ne voulait pas qu'elle aille aussi préparer du café et des croissants ? Elle eut un rire nerveux à la fin de son discours.

"Un avocat ? Sérieusement ? Oh pitié je vais moi-même me charger de cette affaire et du quelconque juge qui prendra le dossier d'Abi' avec ce qu'il s'est passé ce soir ! J'en fais une affaire personnelle ! Mais, ne t'en fais pas nous allons sortir sans que je n'étripe qui que se soit ! J'espère fortement que tu vas t'occuper personnellement de cette affaire de ripou et de ce Martin parce que si c'est à moi de le faire..." Elle eut un rire mauvais et secoua la tête. "Non tu n'as pas envie que je le retrouve moi-même ! Ou que je lui tombe dessus. Mais j'irais m'occuper de cet SDF oui, si ce pauvre homme subit des violences policières récurrentes je l'encourageais à témoigner ! Et certainement qu'elle lui offrirait de quoi rebondir et se réincérer dans la société pour un nouveau départ. Elle soupira lourdement et releva son regard vers Aaron. Elle était en colère mais ça n'était pas dirigé contre lui au final. "Merci de m'avoir appelé..." dit-elle simplement mais sincèrement avant de retourner vers Abi' pour la prendre par les épaules et la faire sortir de la cellule. Elle s'arrêta devant Aaron. "Est-ce qu'on peut y aller ?"

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J’étais désespérée, un peu brisait en dedans alors que je m’accrochais à Caroline comme à une bouée de sauvetage. Bon sang je devais ressembler à un chiot apeuré et triste en train de pleurer pour obtenir un peu de réconfort. Et malgré tout, je n’arrivais pas à me détacher, la voix apaisante de Caroline, ses mouvements dans mes cheveux. Je n’arrivais pas à me détacher. Tout ce que je pouvais faire pour répondre à sa question rhétorique était d’hocher la tête comme une enfant.
Jusqu’à ce qu’Aaron me demanda si j’étais sûre ce que je disais, la louve grognait, j’étais presque à deux doigts de lui grogner dessus, plus animale qu’humaine en lui hurlant dessus, il osait remettre en doute mes paroles. Comme si l’on pouvait mentir dans ce type de situation. S’il savait ce qu’un homme « intègre » pouvait faire pour un chiffre en plus sur sa paye. Pourtant, ma colère n’était rien à comparer de celle de Caroline, je pouvais la sentir bouillonnait. Mais au moins, sa colère m’empêchait de faire quelque chose de stupide, d’une certaine manière.

Lorsqu’elle s’assura qu’elle pouvait s’éloigner pour parler à l’agent, j’hochais de nouveau la tête. Mais à peine commença t’elle à s’éloigner que mon loup commença à glapir, comme un bébé. Il fallait vraiment que cela cesse. Je n’étais plus une enfant, enfin je le croyais. Peut-être qu’au fond j’étais toujours cette même adolescente effrayée qui venait de tuer tout un groupe de chasseurs et ne savait pas où allait.
Je me forçais à fermer les yeux, inspirer, expirer, une fois, deux fois. J’entendis vaguement la voix de Caroline s’emportait avant que le bruit de ses talons ne se fassent plus proche. Lorsque je rouvrais les yeux, je la vis prendre mes épaules pour m’inciter à sortir de la cellule. Et je n’étais que trop heureuse de sortir de là à vrai dire.

Regardant Aaron, j’espérais vraiment qu’il allait nous laisser partir, parce que le plus honnêtement du monde, je n’étais pas sûre de pouvoir tenir encore et ne pas me transformer en un gâchis complet semblable à un chiot gémissant avec deux torrents sans fin en guise d’yeux. Je ne sais pas même comment mes prochains mots réussirent à franchir mes lèvres.

" Je ne mens pas."

Quatre petits mots et j’avais l’impression que ma voix venait de produire les derniers sons qu’elle pouvait réellement se permettre. Je n’aspirais qu’à une chose : rentrer. N’importe où, chez Eleanore, à l’école, bon sang j’aurais même était prête à retourner dans ce vieil entrepôt où j’avais passé deux ans de mon existence ! J’étais prête à rentrer n’importe où mais pas ici.

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