Comme on se retrouve [PV : Klaus Mikaelson]

“Ft. Klaus et Sam.”

près quelques années d'errance, j'étais enfin de retour à la Nouvelle Orléans. J'avais un but précis. Je voulais retrouver mon Créateur. Celui que j'avais longtemps cru mort ne l'était pas. Je vous laisse imaginer ma joie lorsque j'ai appris la nouvelle. Oui, je sais, cela peut vous paraître étrange que je dise cela étant donné que les débuts de notre "relation" n'ont pas été des plus brillants. Pourtant, aujourd'hui je suis sincère lorsque je dis que je suis heureux à l'idée de le revoir. Lorsque j'ai appris la nouvelle de sa mort, j'ai été dévasté à tel point que j'ai fait un carnage cette nuit-là. Ensuite, après m'être calmé, j'ai fui à travers le monde pour mettre de la distance entre la Nouvelle Orléans et moi. J'avais décidé de ne plus jamais y revenir. Au fil du temps passé auprès de Klaus, j'ai fini par voir celui-ci comme un mentor, un ami, le seul en qui j'ai pleine et entière confiance. Je ne sais pas ce qu'il pense de moi, à dire vrai, je n'ai jamais cherché à le savoir, la seule chose que je sais, c'est que peu importe ce qui pourrait se passer, je lui serai loyal jusqu'à ce que je finisse par tomber en poussière.

ien qu'éloigné, je m'étais toujours tenu informé de la situation à la Nouvelle Orléans et je savais qu'actuellement elle était loin d'être fameuse, cependant je n'avais aucune raison d'y revenir...jusqu'à ce que j'apprenne que Klaus était de retour. Là je ne perdis pas un instant et je retournais dans ma ville natale. Naturellement, la Nouvelle Orléans était une grande ville, mais je savais où chercher pour retrouver Klaus. A peine arrivé en ville, j'étais allé faire un tour au cimetière, pour voir la tombe de mes parents adoptifs, mais aussi la mienne, cela m'a toujours amusé. Elle est de moins en moins entretenue à mesure que le temps passe, mais je m'en moque. Au cours de cette visite, je suis tombé sur une "demoiselle en détresse" comme j'aime l'appeler. J'ai fait ma B.A du jour. Cette fille se nommait Hope Mikaelson...j'ai vraiment quelque chose avec cette famille moi, je vous jure.

nfin bref, après cette rencontre, j'avais décidé de me promener un peu, prendre la "température" de la ville. D'extérieur, je donnais l'impression de quelqu'un de calme et posé, mais ne vous fiez pas à ce que vous voyez, j'ai toujours autant le goût du sang, j'aimais toujours autant ce liquide vermeil. Quand je tuais, c'était pour me nourrir, mais aussi par plaisir. Le vampire que j'ai été les premiers temps de ma transformation s'est assagi, je ne suis plus le chien fou de mes débuts, j'ai appris la discrétion.  C'est essentiel si vous voulez rester longtemps sur cette belle planète.  Après avoir marché pendant une bonne heure, j'avais décidé de me mettre à la recherche de Klaus.

ne espèce d'intuition me fit m'enfoncer dans les ruelles de la ville.  Bien vite, je montais sur les toits, c'était beaucoup plus pratique pour voir sans être vu, les gens levaient rarement les yeux au ciel, de toute façon, c'est connu, l'être humain ne voit jamais plus loin que le bout de son nez.  Dans une ruelle isolée, une bagarre avait lieu. Cinq contre un, plutôt inégal...oui, enfin sauf quand on regardait les protagonistes. J'avais descendus quelques étages et étais assis sur une balustrade pour mieux observer la scène. Klaus se battait contre cinq gars. Un sourire amusé se dessina sur mon visage. Je plaindrais presque ces pauvres mortels. Klaus s'amusait comme un petit fou, comme toujours. Moi aussi je voulais jouer, il n'y avait pas de raison.

escendant de mon perchoir, je réussi  à atterrir sur les épaules d'un type plutôt baraqué qui allait s'en prendre à mon Créateur. Mon arrivée sur lui le fit donc reculer. Un grand sourire sur le visage, je m'adressais à Klaus, sans prêter plus d'attention que ça aux hommes qui nous entouraient.

- Salut chef, je vais vraiment finir par croire que tu adores les bagarres.

renant la tête de mon "cheval" du moment entre mes mains, je donnais un grand coup sec et lui brisais la colonne vertébrale. D'un habile saut, je m'enlevais de ses épaules avant qu'il ne tombe par terre et j'atterris prestement devant Klaus. Je penchais la tête sur le côté avec un air innocent.

- Un coup de main ? Non, pas que tu en ais besoin...mais moi aussi j'ai envie de jouer.

peine avais-je dit ça que je sentais des mains enserrer ma gorge.

- Ouch...Pas sympa les attaques par derrière.

t je commençais à m'amuser avec ma future victime.  

️ nightgaunt

« Comme on se retrouve »

Les nombreux duels aussi physiques que moraux diminuaient mon obscurité, était-ce contraire à la signification de l'ombre ? Tout était une question de point de vue, saigner pour mieux exprimer sa hargne où le sang embellirait une esquisse d'un tableau afin d'apaiser mes torpeurs. La journée semblait s'étriquer pour les âmes croisant mon voilage robuste, en effet, ma quête d'informations concernant cette chose mystique était l'un de mes centres d’intérêts. Suivre, infiltrer, observer dans les ténèbres les agissements d'un groupe de sorciers était condensé de ma présence qui amenait mes pas dans une ruelle affamée. L'assemblement de petits cafards s'éparpillait à l'intersection néanmoins, un homme restait planté devant une enseigne d'un cabinet d’avocats véreux. Lentement, je sortais pour flairer les rayons lumineux et ainsi, permettre à ma vitesse vampirique de saisir le col de l'inconnu. Sa stupeur transpirait son visage et son instinct de survie brillait dans son iris, je concluais rapidement qu'il n'était pas un sorcier tandis qu'un fin sourire psychotique naissait sur mes lèvres. Il était temps de s'amuser avec cette nouvelle marionnette pour lui avouer toutes ses connaissances en la matière de supercherie. Roulement de tambour, l'homme ripostait avec virulence et rapidité, si bien que mon visage acquiesçait un fort coup de genoux dans les entrailles. Heureusement, cette première tentative de sa part échappait à l'étiquette de sa mise à mort, il avait versé le premier, il périra à le dernier, telle était la loi de la nature.

Mon rictus ne se freinait plus dans un élancement machiavélique accompagnant celui-ci d'un rire très extrémiste. Il avait osé effleurer la peau du Roi de la Nouvelle-Orléans, certes déchu, mais je restais un monarque pour ma ville. À l'aide ma vitesse vampirique, je saisissais sa main où le craquement de chacune de ses phalanges me fit frémir de sadisme. L'homme hurlait, se débattait, se crispait, néanmoins, quelques âmes commençaient à s'agiter autour de nous, je reculais expressément afin d'ouvrir mes bras pour une scène théâtrale et clamer avec une voix oratoire :                

« Bien. Nous avons des spectateurs, j'espère que le film égayera vos chimères. » ricanais-je d'un air puant le sarcasme.  

Puis brusquement, un fantôme de mon passé resurgissait dans ses belles prouesses : Samuel. Stupéfait d’apercevoir sa silhouette pour mon grand plaisir, mes bras retrouvaient la proximité de mon corps tandis que, mon index caressait mes lèvres :

« Excellente nouvelle de voir la vue de ton retour Samuel. Comme je suis un homme d'honneur, je te laisse étriper cette proie pendant que je m'occupe d'effacer les souvenirs de cette scène à nos spectateurs. » souriant de plus belle. Évidemment, mon discours était sauvagement contradictoire, mais une réflexion plus sérieuse était de mise, si je devais agir discrètement, le sang d'un amas d'humains éclaterait aux oreilles de mes ennemis et ma chasse serait inutile. Rapidement, je m'activais dans ma mission en malmenant les vautours peignés de curiosité.  






       
       

“Ft. Klaus et Sam.”

e sang...fluide vital, liquide précieux qu’il convenait de ne pas gâcher, pourtant, en cet instant, je m’en moquais complètement. Tout ce qui comptait pour moi, c’était que j’avais retrouvé mon Créateur et c’était là la meilleur nouvelle de la journée. Pour être honnête, je n’aurais jamais pensé qu’un jour je ressentirai un tel attachement envers lui, c’est vrai. Au début, j’ai même failli mourir à cause de ma langue un peu trop pendu, à cause du manque flagrant de respect que j’avais eu envers lui. Il devait être dans un bon jour puisque je suis encore là aujourd’hui pour en parler, mais quand je repense au discours que je tenais à l’époque, à mon attitude pendant ses leçons, j’en rougirais presque….si je le pouvais. Parce que même s’il m’avait transformé contre ma volonté, il m’avait tout de même sauvé la vie, je lui étais redevable. Néanmoins, je ne suis pas stupide et j’avais fini par intégrer ce fait, j’avais fini par comprendre que, finalement, mon existence ne m’appartenait plus vraiment, il pouvait, d’un claquement de doigts, y mettre fin quand bon lui semblait. Si la peur a guidé un temps ma loyauté, aujourd’hui ce n’est plus cela, non, aujourd’hui cette loyauté est sincère, j’ai appris à le connaître, tout du moins, à connaître ce qu’il voulait bien laisser paraître de lui et j’ai apprécié la personne qu’il est, je l’apprécie encore aujourd’hui d’ailleurs. C’est pour cela que je suis ici, dans cette ruelle, près à le défendre bec et ongles, même s’il n’en a pas vraiment besoin. Un sourire se dessine sur mon visage quand il me dit être content de me revoir. Enfin il ne l’a pas dit en ces termes, mais c’était ce que cela voulait dire. Il me laissait donc m’occuper du type avec lequel j’avais commencé à jouer. J’inclinais doucement la tête et une partie de mon buste. Comme l’on fait face aux souverains. Pendant tout le temps passé avec Klaus, j’ai pu apprendre l’histoire de sa famille, ainsi que le fait qu’il avait été le Roi de la Nouvelle Orléans. Même s’il ne l’est plus à l’heure actuelle, il me plaît de le voir toujours ainsi.

- Merci de l’attention, c’est très aimable de ta part.

e m’occupais donc de l’homme rapidement et laissais Klaus vaquer à ses occupations. Lorsque le calme fut revenu, je me rapprochais de Klaus.

- Je suis réellement content de te voir. J’ai cru que tu étais mort et...crois-le ou non, mais j’en ai été si affecté quand on me l’a annoncé que j’ai fait un véritable carnage...et avant que tu ne dises quoi que ce soit...je ne suis pas spécialement fier de ça, mais bon ce qui est fait, est fait.

e balayais l’endroit du regard.

- As-tu des informations concernant ce qu’il se passe en ville ? Je t’avoue que j’ai délaissé la Nouvelle Orléans pendant pas mal de temps.

« Comme on se retrouve »

Les rhétoriques métaphysiques courbaient un dialecte imperméable où seul son créateur possédait l'alchimie de ses pensées. Alors que l'esprit voyageait dans des contrés les plus obscurs, j'observais les agissements du plus fidèle soldat d'antan. Il n'avait pas changé, peut-être une touche plus personnelle dans sa manière de précéder les exécutions même si c'était un instant écourté. Je pouvais voir dans le fond de ses yeux cette nouvelle assurance ainsi que cette soif implacable de vivre son essence fortuite. Mon corps s'acheminait à l'aide de ma vitesse vampirique à sa tâche, offrant au passage quelques hématomes à ses perfides vipères curieuses où le souvenir de mon passage restera le néant. Puis après le froissement de mes mains entre elles traduisant un travail terminé, je relevais mon attention à l'égard de Samuel. Un sourire se logeait sur les commissures de mes lèvres, rare mais précieux, ainsi, j'écoutais son indulgence face à ma mort insignifiante aujourd'hui puisque j'errais, de nouveau, sur les terres de mon fief.

Je m'approchais de sa silhouette et déposais mon bras sur son épaule pointant d'une main l'horizon tandis que mes pas arpentaient le sol dans une direction instinctive :

« Pourquoi je te pardonnerais ce massage ? L'être en général fait le deuil comme il le souhaite. Je ne peux que t'encourager à garder cette voie Samuel. » soufflais-je avec une once de mesquinerie.

Puis brusquement, je stoppais toute gestuelle pour écourter cette discussion qui commençait à peser sur mon âme frustrée. Ma mort n'était pas une conversation distrayante et seules mes intimes pensées s'attardaient dans un silence mortuaire. Il n'était pas mon psychologue, ni même cet attrait proche pour que je puisse lui avouer tout ce malaise au quotidien. Hope et Camille avaient en leur possession cette fine compréhension de la faucheuse, et seulement elles. Je m'écartais de sa silhouette pour marcher à ses cotés liant mes mains derrière mon dos pour soutenir cette droiture ainsi que mon visage énigmatique. Mes pupilles louvoyaient sur mon champ de vision ainsi, j'étais prêt à répondre à son entendement :

« Tu as beaucoup de temps à rattraper, c'est une véracité. Pour aller droit aux machinations, quelqu'un ou plutôt une entité s'amuse à prouver sa supériorité en commettant l'irréparable de notre contrôle. Tout le monde perd le contrôle de ses actes, de ses gestes à un moment précis, et il est difficile de résoudre ce léger problème malvenu. Bienvenue à la Nouvelle-Orléans et ses nouvelles spéculations, néanmoins elle offre un véritable terrain d’échecs. J'imagine que ton amusement sera à son apogée aujourd'hui. » pointais-je d'un regard franc.

Ma tête pivotait légèrement vers mon locuteur :

« Pourquoi as-tu déserté cette ville ? Quelques problèmes à régler ? J'espère que tu n'as pas apporté d'autres ennemis à tes trousses. Il serait dommage de voir ta tête fracasser le sol. » arborant un sourire carnassier où la menace était palpable.









       
       

“Ft. Klaus et Sam.”

e m’amusais comme un petit fou. Je savais bien que j’avais bien fait de venir. Plus sérieusement, j’étais heureux de retrouver mon Créateur en un seul morceau, et j’avais bien l’intention que cela continue ainsi. Si avant de revenir à la Nouvelle Orléans, je m’étais tenu plutôt tranquille, histoire de ne pas m’attirer d’ennuis, je savais bien que ma « retraite » était terminée. J’allais devoir plonger à pieds joints dans le grand bain comme on dit. La situation en ville était certainement beaucoup plus merdique que ce que j’avais imaginé, je devais donc m’attendre à tout. J’avais confessé à Klaus le massacre dont j’avais été responsable peu après sa mort. Un sourire amusé s’était dessiné sur mes lèvres à ses paroles. Si j’avais crains un moment que la mort l’ait changé de quelque manière que ce soit, à présent j’étais rassuré. Il était toujours le même.

- Effectivement, c’est une façon de voir les choses.

e combat étant terminé, nous étions revenu à un sujet de conversation un peu moins distrayant, mais nécessaire. Je marchais à côté de Klaus, les mains le long du corps. Tandis qu’il me répondait, m’exposant la situation actuelle, je réfléchissais à ce que nous pourrions faire. Parce que j’avais raison, la situation était très grave, bien plus que ce que je pensais. Mon aide n’allait certainement pas être inutile. Oui, j’avais du temps à rattraper et je le ferai, mais pour l’heure, il était urgent d’agir, mais dans le même temps, la prudence était de mise. Je n’avais toujours pas décroché un mot, jusqu’à ce que Klaus me pose ses ultimes questions. Je plongeais mon regard dans celui de mon Créateur, un sourire mi-amusé, mi-sincère alors que je me décidais à lui répondre.

- Je ne sais si je peux prendre le risque de te répondre sans que tu trouves cette raison...je ne sais pas, pathétique...un brin trop humaine peut-être, mais peu importe, je vais quand même te le dire.

outenant toujours son regard, je m’expliquais sur ce qui m’avait gardé éloigné de la Nouvelle Orléans.

- Tu n’es pas sans savoir que je n’étais déjà plus en ville, bien avant que tu...et bien que tu ne meures ? Ceci étant, nous étions toujours en contact, autant que faire se peut. Le jour où on m’a annoncé ton décès, c’était comme si...Je ne sais pas...comme si plus rien n’avait d’importance. Je te prie de croire que j’ai été le premier surpris par cette sensation, mais tout ce que je savais, c’était que je ne voulais plus jamais mettre ne serait-ce qu’un orteil ici. Je n’y avais plus aucune attache, je ne voyais tout simplement pas de raison de revenir. Quant à mes activités pendant mon absence. Tu peux être tranquille sur ce point, j’ai réussi l’exploit de me créer d’ennuis avec personne. Je restais aussi discret que possible.

egardant ensuite au loin, je murmurais quelques mots, bien que je savais qu’il pouvait les entendre.

- Je suis devenu une ombre, tuant uniquement pour me nourrir et faisant disparaître les preuves…

e fis ensuite face complètement à Klaus, le regard déterminé.

- Mais à présent, le moment est venu pour moi d’agir. Il y a bien des années de cela, je t’ai juré fidélité, loyauté. Je t’ai promis de répondre toujours présent si tu avais besoin de moi. Aujourd’hui, je te renouvelle cette promesse, ce serment, je suis prêt à t’aider Klaus.

aussant les épaules avec un petit sourire pour rompre cette solennité je ne pus m’empêcher d’ajouter.

- Même si j’aime prendre des initiatives...dis-moi ce que tu veux que je fasse.

ien que mon visage semblait rieur, dans mes yeux, la flamme de la détermination brûlait ardemment.

« Comme on se retrouve »

Les ténèbres jaillissaient dans le coffre des pantins de chair lorsque la liberté était à son paroxysme. Et malheureusement, j'étais l'attrait aussi de ce phénomène où l'âme demeurait muette dans les instants propice à une révolution des douleurs solitaires. J'écoutais attentivement les propos aux larmes brumeux de Samuel ainsi que ses restrictions à être le parfait pantin de mes plans machiavéliques. Et pourtant, ses mots étaient d'une once touchante, en réalité, je n'avais pas réellement conscience de toute cette effervescence quand le sacrifice a été mon dernier glas, une alternative rapide et inefficace. La compréhension était à son paroxysme puisque ma réaction posséderait le même tournant si j'avais eu la même aventure dans sa peau, néanmoins pas pour sa personne. Il restait une âme fidèle, un ami sûrement, mais pas au point de sacrifier mon fief prestigieux de cette ville lumière. Si l’indélicatesse d'apercevoir son sentiment instable d'affection était une ruine pour son esprit aussi tortionnaire, la moquerie ne m'effleurait pas les lèvres désireuses de casser ses propos. Intrépide virtuose de ma propre cohue, j'avais toujours cette sensation d'errer dans ce monde, mais un peu moins qu'avant grâce à Hope, à Camille ou bien même à Caroline. Même si cette notion restera dans les cieux de mon âme assombrie par des années de ravages, elle s'estompait pour un avenir plus soleilleux.  

Je gardais la cadence de mes pas, ainsi, je créais dans mon esprit, une marche militaire, altruiste et porteuse de convictions :  

« Les sentiments humains recèlent de faiblesses, mais elles apportent aussi son lot de vivacité. Tes propos ne sont pas dérisoires Samuel, ils sont précieux et uniques. J'apprécie ta façon d'être honnête, comme toujours. Tous les monstres rêvent d'humanismes dans un instant présent. » étirant un léger rictus sur mes commissures.

J'humectais mes lèvres afin de rétorquer, de nouveau, où la danse d'une de mes mains caressait l'air soudainement :

« Ta dévotion est perturbante, malgré les années à mes côtés, tu ne faiblis toujours pas, j'admire cette démarche d'un véritable soldat et bras droit. J'insiste, puisque personne ne réussit à remplacer cette étiquette, même à l'heure actuelle. » liant les mains derrière le bas de mon dos,, le regard sur l'horizon.

Néanmoins, mon visage se froissait à la demande de cet ordre si complexe. Il y avait tellement de choses à faire pour maintenir un royaume sous la dictature des Mikaelson, de moi, plus précisément.

« Pour mettre l'eau à ta bouche nébuleuse, tu seras contraint à une forme maléfique qui possédera ton corps, à n'importe quel moment Samuel. Quelque chose de plus intense se pavane dans l'aura de la Nouvelle-Orléans où tes gestes et tes réactions ne seront plus sous ton contrôle. Quelque chose de néfaste réveillant tes pires tourments, un voyage interstellaire de courte durée mais fracassant. Es-tu prêt à contrer cette machination avec moi ? » haussant l'arcade sourcilière alors que mon visage pivotait vers le sien avec cette dureté dans les pupilles.