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Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love

Sujet: Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love   Dim 13 Oct - 23:04
Niklaus Mikaelson
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Niklaus Mikaelson
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« Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre »

       
Deux semaines épuisantes où mes actes phoniques brisaient la romance qui rythmait, en silence, la définition de mon essence. La nouvelle confrontation avec Camille rendait mon souffle nébuleux muet et ses derniers discours ne cessaient d'obnubiler mon esprit fatigué. Poussières brûlantes au destin destructeur d'un entêtement dont l'incapacité d'ouvrir mon cœur détruisait la parcelle de mon bonheur. Le propre cavalier de mon architecture synthétisait avec une paranoïa statique et pourtant, l'Epsilon d'un pronom qui caractérisait l'Ange avait réussi à abattre l'homme légendaire que je reflétais. Le ciel de mon aura ne possédait plus aucune lumière, à présent, puisqu'elle n'était plus là. Il suffisait de manquer de compréhension pour envoyer valser ce sentiment si réconfortant avec pudicité. Oui, j'étais un imbécile d'avoir réduit cette chance au néant puisque, cette douloureuse sensation de porter le poids du regret de mon mutisme. Pourtant, les regrets étaient une spécificité des lâches, et cette critique était mon état actuel. Je l'assumais moyennement, mais avais-je le choix ? L'immensité des sentiments demandait une aide précieuse d'autrui, mais incapable de saisir la main tendue, j’expulsais la faille pour la couvrir d'une couleur indestructible. Le monde avait changé, et pourtant les liens étaient indélébiles, je ressentais celui-ci avec plus densité comme-ci Camille avait suscité un électrochoc réussissant presque à me faire une crise cardiaque. Deux semaines où mon corps n'avait pas souillé l'extérieur du manoir pour reconstruire, avec minutie le tableau en morceau. Cette accumulation de déchirement avait procuré un regard noyé dans le revers de la rivière émotionnelle. Lâche. Je ne mènerais pas mes combats sans elle, elle était l'une de mes forces et l'une de mes faiblesses, elle devait savoir que je mettais effondré à la suite de sa fuite. Je n'avais pas eu le temps de lui dire que je l'aimais d'un amour si tortueux que je paniquais à cette inévitable perception et que, non, je n'étais qu'un lâche, après tout.

Et pourtant, j'avais eu un regain de courtiser son âme de nouveau, et de faire sa silhouette, ma plus belle compagnie pour l'éternité. Maintenant, que je possédais cette lucidité de savoir ce que je voulais, il était temps de la conquérir, avec maladresse. Incapable de vivre sans elle, je m’apprêtais à commettre un crime moral. Brusquement, ma main brisait la poignée de son appartement pour me faufiler à l'intérieur. Mes fidèles hybrides étaient partis en chasse d'informations à savoir où elle résidait ainsi que son emploi du temps. Sa présence ne respirait pas encore dans ce lieu et pourtant son parfum réduisait mon cœur dans de multitudes de pincements. Un poison enivrant, une éternelle souffrance, j'étais condamné à l'aimer. Rien, ni personne ne pourrait ébranler ce lien. Rien. Je prenais possession d'un fauteuil dans le salon alors que mon regard scannait l'obscurité des courbes matérielles. Les mains entrelacées, plusieurs énigmes se faufilèrent dans mon intérieur pour me rendre encore plus vivant. Et c'était sans scrupules, que j'allais user de mes charmes pour des prouesses psychologiques. On disait souvent qu'il fallait créer la chance, forcer celle-ci était la même signification pour permettre de s'exprimer dans cette situation précise.

Puis, le bruit des pas de Camille captait toute mon attention, et plus son odeur s'approchait, plus j'avais envie d'être près d'elle. C'était comme une drogue qui rongeait toutes mes entrailles, elle était ma drogue. La seule et l'unique. Lentement, je guidais mon bras pour allumer la petite lampe, tandis que l'atmosphère se tamisait sur la seule source de lumière. Mon visage timidement éclairé, j'élançais un sourire charmeur sur mes lèvres murmurant d'une voix taquine :

« Bonsoir mon amour. Toujours aussi magnifique. Dommage que tu ne portes pas de nuisette. » arquant les deux arcades sourcilières penchant légèrement la tête sur le côté alors que mes doigts s’entremêlaient pour retrouver leur place.  

Mes pupilles vrillaient alors que ma langue se glissait rapidement sur mes lèvres :

« Assieds-toi sans rechigner, veux-tu. » ordonnais-je avec une voix d'un calme déconcertant.




« Donne-moi du poison pour mourir ou des rêves pour vivre.»


       
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Sujet: Re: Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love   Dim 10 Nov - 22:17
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Vide ! Je suis une coquille vide depuis l’instant où j’ai fui cette chambre après avoir entendu ces mots qui me torturent encore et encore en cet instant précis. Un mot résonne en boucle dans mon esprit torturé « dégage ». Il porte en lui la promesse d’un avenir ensemble qui ne peut exister. Perdition, tel était le sentiment qui avait dominé les premiers instants suivant cette rencontre houleuse. Ma main se pose au niveau de mon cœur, là où la marque du coup que je me suis donné ne disparaît pas totalement. J’avais erré sans aucun but pendant de longues heures cherchant un endroit où étancher ma peine alors que mon cœur ne pouvait cesser de saigner. La douleur vive me rappelle que l’amour est un bien rare mais surtout fragile. Je pleure son absence, sa perte alors qu’il n’aurait tenu qu’à moi de pouvoir m’en emparer quand j’en avais encore la chance. Les souvenirs reviennent lentement pour m’offrir à chaque fois une douleur un peu plus vive. Ce passé partagé devient un objet de torture car je me suis promise de respecter son désir de ne pas le forcer à me parler à nouveau. Je ne me vois pas lui infliger une quelconque torture pour l’amener à céder. Echouée sur mon lit après une longue errance, je me repasse le film des dernières heures pour comprendre comment nous en étions arrivés si loin dans nos paroles. J’avais décidé de lui ouvrir mon cœur au sujet de ces craintes qui m’habitent, de mon incapacité à dépasser ce qui avait pu se passer avant. J’avais peur de m’abandonner et si je n’avais su m’exprimer qu’avec maladresse, j’avais espéré qu’il puisse comprendre. La vérité m’avait fait encore plus mal alors que j’avais réalisé combien j’avais envie de voir mon existence se terminer en cet instant précis. J’aurais pu recommencer. J’aurais dû mais j’en avais été incapable sans éprouver la sensation de trahir ma famille, ceux qui voulaient que je mène cette existence la tête haute. Des jours et des jours à ruminer alors que les souvenirs revenaient progressivement. Cela ne s’était pas fait sans mal. Le mal-être qui avait pris possession de mon être ne me quitte pas à une seule seconde. Je rumine mes sombres pensées ne ressentant aucune envie. Je me laisse sombrer.

Après presque deux semaines, la fin me tiraille intérieurement. Cela fait de nombreuses heures qu’elle m’habite, peut-être même des jours. J’ai songé à me laisser mourir de faim mais la douleur dans mes muscles est trop intense. Je finis par me traîner sous la douche. Je me dois de me reprendre en mains si je ne veux pas me laisser submerger sans espoir de retour en arrière. Je pourrais ruminer et ne sortir que pour me nourrir. Mais je me devais de chercher un plaisir même éphémère pendant l’espace d’un instant. Je passe une robe légère et me pare d’une touche de maquillage avant de partir en chasse d’une ou plusieurs victimes. Les corps s’accumulent sur mon passage comme si je cherchais l’ivresse dans le sang mais cela ne calme rien de la douleur dans ma poitrine. L’alcool vient apporter une légère paix qui n’est qu’éphémère. Au petit matin, il est venu le temps du bilan. Je n’avais pas pu trouver la réelle paix. Je n’avais pas pu trouver la sensation bienheureuse de l’euphorie après un tel bain de sang. J’aurais dû rentrer mais je n’en avais ni la force ni le courage. Je ne voulais pas rentrer dans un appartement vide. Je ne vis pas passer la journée et alors que la nuit était déjà bien installée, je sors enfin de ma torpeur. Il est temps de retrouver l’abri de mes murs, rassurants. Je suis perdue dans mon monde et je ne perçois pas cette odeur familière qui aurait dû m’alerter. Je sursaute au premier son avant de regarder éberluée l’apparition que je me demande si elle est le fruit de mon imagination ou non. Je me mords la lèvre ne sachant trouver les mots mais mon corps se tend instinctivement. « Je ne vais pas me balader en nuisette dans la rue bien que je pourrais. Tu n’as rien à faire ici. » Je m’avance vers lui pour le chasser de chez moi. Je me sens violée dans mon intimité alors que je ne l’ai pas invité. Je veux qu’il parte car cela ravive la douleur qui m’a habitée depuis deux semaines. Mais je n’ai pas le temps de passer à l’action que son emprise sur moi me force à agir comme une petite chose domptée. Je soupire lourdement avant de m’asseoir. « Bien maître. Peux-tu me dire ce qui me vaut l’honneur de cette visite ? » Ma voix est un peu agressive alors que je m’estime chanceuse d’être encore libre de mes mots bien que je ne le sois pas de mes actes.

Sujet: Re: Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love   Mar 12 Nov - 1:22
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« Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre »

       
Son tronc s'élançait comme tiré par d'invisibles ficelles dans une écoute hypnotique. Des contours indistincts réveillèrent l'obscurité sous l'effet d'une aura tamisée. À présent, elle était en ma possession, un sentiment que je n’espérais pas pour l'avenir puisque l'envie de reconquérir son cœur possédait un art plus sincère. Voir son visage procurait un véritable capharnaüm dans ma poitrine bien que mon cœur rythmait à une cadence différente qu'un être humain. Son doux parfum excellait toutes mes attentes de cette nouvelle entrevue, et un plaisir serein se tissait lentement sur mes nerfs psychotoniques. Son ton de lassitude employé teintait un rire taquin et cette marque de soumission, une vérité brisée. Elle portait l'ironie sarcastique, une facette que j'appréciais particulièrement de sa personne autre que ses innombrables talents pour me faire plier dans un silence personnel. Et pourtant, je n'osais, partiellement, à façonner cet envoûtement comme-ci elle était une personne lambda. Mes pupilles vrillaient à la recherche d'une exquise vierge afin de peaufiner cette ambiance de thérapie. Une fois l'objet de ma convoitise, je rehaussais mon corps afin de me diriger vers un amas de feuilles blanches. Je me retournais avec une certaine fierté sur mon visage en touchant le Graal du bout de mes doigts avant de tendre un petit feuillet vers Camille.

Mon visage s'ouvrait dans un éclat lumineux ainsi, nul sentiment contraire allait perturber mon acheminement :        

« Je souhaite écrire mes plus belles intentions concernant une femme exceptionnelle. En aucun cas, je souhaite remédier à une autre œuvre historique de ma légende dans notre monde. » disais-je avec un timbre de voix ardent puis brusquement, mon visage se vouant intimidé effleurait la limite de condescendance.  

Pourquoi ne pas poser ma plume moi-même ? Parce que j'espérais ainsi, transporter son cœur dans un autre horizon plus ensoleillé. A contre-rebours, j'avais saisi l'importance d'un bonheur si affiné qu'il dérogeait à toutes les lois ancestrales. Et même si le temps portait pour une défaveur frustrante, j'allais commettre un risque très sentimental. Si la clarté de ma vision était moins ténébreuse, la perte de Camille dans cette nouvelle réminiscence demeurait un éclat impossible. Elle avait éteint ses inestimables couleurs lors de sa mort, par conséquent, elle n'allait pas échapper à sa propre lumière enfouie, aujourd'hui. Je brisais rapidement la distance si tortueuse que je me surprenais à trembler des lèvres sans exprimer un dialecte dans un silence nocturne.

C'était ainsi, qu'une démarche de réflexion s'imposait contournant son souffle pour apaiser mes désirs les plus intimes :          

« Il était une fois.. » extirpant un rire cynique et rapidement, je pivotais vers sa silhouette pour reprendre le cours de mon idée : « Je déteste les phrases d'accroches. Disons plutôt.. Aide moi ? » claquais-je mes doigts pour accentuer le besoin d'un moteur. Inévitablement, je transpirais de l'intérieur pour clamer une mise à nue, je n'arrivais à exprimer mes mots.

Si seulement, elle pouvait lire dans mon organe vital, si seulement, elle pouvait voir. J'agitais la tête avec nervosité afin de revenir à ma position première tandis que j'attrapais sauvagement une feuille ainsi qu'un stylo indélébile. Je regardais cette couleur vive et lentement, je commençais à dessiner pour concentrer ma pudicité dans les mouvements de mon poignet.

Mon regard restait immobile sur la pointe et suivait les courbes avec délice de cette esquisse en cours de réalisation :

« Pardonne-moi si la douleur s’immisce dans des pulsions de mort.. » relevant le visage pour observer ma thérapeute. Je décrochais un sourire nias et rétorquais rapidement : « Est-ce une belle accroche ? Est-ce que je peux continuer le test d'un poème enflammé ? » plissant légèrement les sourcils où mon regard azur se délectait de la carrure de Camille.




« Donne-moi du poison pour mourir ou des rêves pour vivre.»


       
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Sujet: Re: Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love   Dim 2 Fév - 14:00
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Si mon corps se soumettait, mon esprit restait impénétrable et indomptable. Je n’étais pas dupe du petit jeu qui se jouait bien malgré moi alors que je n’étais que soumission. Je ne pouvais pas même l’insulter de tous les noms alors qu’il m’avait réduite à un pantin à sa merci. Je lui en veux car alors que j’avais réussi à me tenir éloignée de lui et il surgissait devant moi. J’avais le cœur terriblement blessé et meurtri. Je souffrais et je ne désirais pas le moins du monde qu’on me confronte à cette blessure qui m’habite jour et nuit depuis qu’il a manifesté son désir de me voir partir. J’ai mal et je voudrais lui dire de me laisser faire mon deuil d’une histoire d’amour qui m’a intérieurement consumée. Elle n’a laissé que cendres au fond de l’organe vital qui bat faiblement dans ma poitrine. Je voulais fuir cette existence où tout me rappelle que j’ai cru au bonheur à un moment donné. J’ai songé à prendre un aller simple vers l’Europe et ne jamais faire marche arrière. Mais où irais-je ? Pourquoi ? Qu’y ferais-je ? Et surtout comment pourrais-je survivre dans la plus parfaite solitude et dans un monde inconnu ? J’étais totalement désemparée alors qu’ici se trouvaient tous ceux qui avaient su un jour me donner la sensation de compter. Mais ce temps était lointain et j’avais fait le vide autour de moi. Aujourd’hui, je le regrettais mais il était trop tard pour faire marche arrière. Je ne savais comment me faire pardonner pour les erreurs que j’avais commises. Je ne savais comment m’amender mais surtout je ne savais pas comment affronter le poids de la culpabilité. Si je me devais d’établir le bilan de ma vie à l’heure actuelle, le constat ne pouvait qu’être terrible. Cela me faisait mal de devoir reconnaître mais ces quelques jours à penser avaient été une source de remise en question. J’avais besoin de pouvoir continuer dans cette voix de solitude pour retrouver ma sérénité.

Passive, je le fixe un long moment sachant pertinemment ce qu’il attend de moi. Je prends un crayon et un cahier attendant qu’il me dise ce qu’il veut que je note. Je n’affiche pas la moindre émotion alors même qu’il commence à m’exaspérer à être aussi confus. Je penche la tête de côté et ricane légèrement. « La prose ne semble pas être ton fort en effet. Et je ne vois pas en quoi je peux t’aider. Je n’ai rien à t’offrir de ma personne. » Je secoue la tête totalement fermée à son discours. Je ne comprends pas du tout ce qu’il recherche par sa présence en ce lieu mais il est extrêmement maladroit. Il ne me donne pas envie de l’écouter mais j’y suis contrainte, fruit de sa volonté qu’il m’impose. Que cherche-t-il ? Je suis à la fois curieuse de le découvrir mais d’une autre manière, je n’ai pas envie d’en savoir plus. Je croise les bras sous ma poitrine avant de dire avec une pointe d’agacement. « La douleur ? Pulsions de mort ? Cela te correspond parfaitement mais je ne vois pas le moindre intérêt à ma présence pour que tu fasses cet aveu. Tu n’as pas besoin de moi pour ce faire. Alors cesse ce petit jeu et libère-moi. Laisse-moi poursuivre ma vie. » Je me mords la lèvre haussant un sourcil. Il croit vraiment que cela va me toucher. L’art qu’il se prétend maîtriser me laisse perplexe car ce poème enflammé ne ressemble à rien. Je secoue la tête le fixant avec intensité mais sans lui porter un réel intérêt. Je finis par me regarder les ongles ennuyée visiblement par ses propos. Je l’ignore totalement pendant de longues minutes perdue dans le cours de mes propres pensées. Je finis par lui accorder une minute d’attention. « Tu peux t’y essayer mais pour l’instant, cela ne veut rien dire alors finissons-en vite. » Je soupire lourdement.

Sujet: Re: Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love   Dim 2 Fév - 18:01
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« Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre »

       
Camille possédait la manière de compromettre toutes mes attentions sollicitant à travers son rideau physionomique imperturbable, cette cadence à molester mon être. Les journées régurgitaient un goût de brume pour peintre une autre esquisse, la lune n'affichait plus son même éclat, les draps de soie n'étaient que des linceuls inanimés depuis la disparition de sa personne. L'impulsivité de mon dialecte avait brisé en mille éclisses cette carapace sentimentale, ainsi le cœur revêtait son plus beau naufrage. La pièce humait la chaleur de son parfum à l'instar d'un paradis immobile, intouchable, impossible. Et pourtant, l'envie de reconquérir son âme demeurait insatiable à chaque seconde, à chaque regard intense qu'elle envoyait à mon ego meurtri. Elle était véhémente, et construisait un mur invisible infranchissable pour l'homme qui ressentait un sentiment convoité depuis plus de mille ans. Ma bouche entrouverte légèrement à plusieurs reprises souhaitait fredonner une poésie : pardonne-moi de l'acuité de l'amour que j'éprouve pour toi sans faille, malheureusement le rythme des mots n'offrait qu'un mutisme tandis qu'un simple tracé de ma langue sur mes lèvres en guise de réponse spirituelle. La poésie attractive était un art fantasmagorique où son silence insidieux recelait sa plus belle histoire, elle et moi. Par conséquent, le geste humide traduisait cette liaison pudique inéluctable et une angoisse s'amplifiait sur mon corps. Peut-être était-ce le carillon de son nouveau jeu à me faire perdre mes moyens ? Néanmoins, je n'étais pas un homme à abattre si facilement, au diable ses proses brutales.

À ce moment précis, j'avais un besoin de proximité pour dévoiler ma mélopée et effacer ce comportement si enfantin. Il était de mon devoir d'assumer concrètement mes véritables sentiments où ses songes teinteraient mon paysage d'une couleur inédite, inexplicable, un éclat d'elle et éteindre mon propre monde. Je déglutissais, mes yeux louvoyaient sur son parquet, décontenancé, perdu, avachi et pourtant, je tendais une main vers elle où mon regard se relevait lentement vers son visage fixé sur sa manucure :

« Danse avec moi Camille, j'ai besoin de toi plus que tu ne peux le penser. »

Parfois, l'âme se refermait instinctivement après avoir subi le monde parallèle de la mort, il était très difficile de s'acclimater à un autre rivage. Mais étais-je le seul à ressentir cette angoisse de vivre, cette puanteur de voir resurgir les mêmes erreurs, les mêmes joutes sanguinaires, les mêmes cauchemars démoniaques ? Il y avait des choix dans la vie où on regrettait amèrement et la clepsydre frappait à un moment précis pour nous souffler nos plus beaux regrets. J'avais tellement fui les mots sensibles préférant l'arrogance fusillant à coups de poignard, les âmes bénéfiques. De plus, je ne supportais pas cette incapacité à aider Camille, je souhaitais me montrer à la hauteur comme elle l'avait fait jadis. Et j'avais l'impression d'échouer, de n'être pas aussi doué qu'elle pour tout ce qu'elle entreprenait. Elle était forte et faible, un mélange explosif, une force inédite, une soif de vengeance, une soif de renaître, une soif de comprendre tous ses maux.

« Je te laisserais gouverner ta vie, si tu acceptes ma main une dernière fois. Je disparaîtrais, tu ne me croiseras plus et tu pourras vivre dans tes ténèbres et ta monstruosité. Tu pourras périr sans aucune âme spectatrice, tu pourras même te planter un autre morceau de bois afin d'éviter à ton ego de ne pas avoir la force de faire face à ses démons [...]. » coupant brusquement mes paroles, car une idée s'implantait dans mon esprit. Un léger sourire tirait les traits de mon visage et intérieurement, je pestais contre ma personne pour ne pas y avoir pensé avant.

Je laissais ma main tombée le long de mon corps et d'un mouvement rapide, j'attrapais ma veste afin de l'enfiler. Je haussais un sourcil et rétorquais expressément omettant tous les dires de Camille, auparavant :

« [...]l'air est propice à une ballade nocturne sous l'attrait des étoiles, une dernière danse Camille O'Connell. Nul besoin de feuilles, juste ton caractère réfractaire et ton entêtement pour simple compagnie ainsi qu'un bout de tissu qui voile tes yeux. Je serais ton guide et je te promets que mon attention n'est pas malsaine. » liant mes mains derrière mon dos pour une posture consciencieuse où le timbre de ma voix était très sérieux.





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Sujet: Re: Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astre | Love   Jeu 27 Aoû - 18:45
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Un besoin de rencontrer, de nouveau, ton astreft. Niklaus Mikaelson

Ma douleur était une amie intime, la plus fidèle. Elle m’avait accompagnée dans chacun de mes pas pouvant tant à la fois attirer ou éloigner les Ténèbres qui me guettaient. Je les avais laissés venir à moi pour prendre possession de chaque parcelle de mon âme, assombrissant mon regard d’une lueur malsaine. Ils étaient eux aussi devenus mes compagnons de route. Je faisais croire qu’ils m’avaient consumée toute entière mais une part de moi, un souvenir douloureux restait tapis dans l’ombre les empêchant de totalement prendre possession de mon être. Je crânais quand je prétendais que mon humanité ne me manquait nullement mais cela ne signifiait pas que j’étais honnête. Mentais-je aux autres ? Non je me mentais à moi-même. Rien n’était simple dans ma tête car la douleur avait fini par noyer toutes mes pensées pour les contaminer semant le chaos et le trouble dans mon psyche. J’étais malade mais je ne voulais pas être guérie car assumer cette part d’humanité impliquait un chemin périlleux : celui de la rédemption. Je ne savais comment je pourrais demander pardon pour tous mes crimes. Je n’avais aucune envie de vivre dans ce corps portant la souillure de tous ses crimes. Je haïssais mon reflet dans le miroir car il me rappelait mes faiblesses. Et cet homme face à moi me remémorait un peu trop nettement que j’avais un jour tendu la main même à ceux que la terre entière semblait craindre et rejeter. Mon amour de la nature humaine était inébranlable tout comme ma foi en eux mais l’un comme l’autre avait finalement disparu. L’amour de ma vie me faisait face et pourtant je ne sentais plus mon cœur s’affoler dans ma poitrine comme si gelé et prisonnier d’un étau, il avait fini par perdre toute sa force. La douleur, cette amie précieuse, s’étant amplifiée quand j’avais compris qu’il n’y aurait plus jamais aucun nous. Mais elle avait disparu. Elle s’était amenuisée alors que l’envie de ressentir à nouveau avait disparu. Je ne voulais plus de ce petit jeu qui nous blesse lui et moi encore et encore.

Perdue dans les méandres de mon esprit, je sursaute à son offre avant de répéter incrédule. « Danser ? Nos deux corps enlacés au rythme de la musique ? Es-tu donc devenu fou ? Tu prétends avoir besoin de moi mais tu oublies un élément essentiel, moi je n’ai pas besoin de toi… Pas pour encore se faire souffrir. » L’ennui est le sentiment qui transparait sur mes traits paisibles. J’ai finalement trouvé une forme de paix en faisant taire ce cœur qui bat trop douloureusement dans ma poitrine. Accepter une danse contre la liberté ? L’offre est alléchante mais cela ne dure qu’un bref instant avant que ses piques, ses mots acerbes ne viennent m’ébranler. Il se prétend prêt à faire des efforts mais il suffit d’une fraction de seconde pour tout balayer. « Mes démons, mon ego et moi-même, nous portons très bien. Je suis maître de mon destin peu importe quand et comment il prendra fin. Je me refuse à perdre mon libre arbitre alors s’il suffit d’une danse pour pouvoir redevenir libre de mes actions même si c’est celle de mettre fin à ma pathétique existence. » Je resserre l’étau de mes bras autour de mon corps, à la fois barrière de protection et prison. Son petit jeu m’agace car il feint que tout va bien alors qu’il n’en est rien. Il semble ne pas réaliser combien tout cela est étrange et surtout sa présence dans ces lieux, ce sanctuaire dont j’ai besoin pour me protéger de la dureté de ce monde. Il veut que je le laisse me guider et je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. Je secoue la tête faisant voler mes cheveux avant d’hausser un sourcil dubitatif. « Je ne sais pas ce qui se passe dans ton cerveau malade mais soit… Bande donc mes yeux et deviens mon guide. Je ne vais pas t’empêcher de mener ton petit jeu à son bien surtout si c’est ma seule option pour obtenir la paix et la quiétude. Je me plie à tes exigences mais je veux que tu me fasses une promesse… » Je retiens ma respiration de longues minutes, l’air ne m’étant pas vital. Je me mordille la lèvre avec anxiété lui concédant une seule seconde pour voir le tréfond de mon âme et de mes sombres pensées. Je lui consens cet aveu malgré moi. « Je te suivrai dans cette danse, dans cette nuit jusqu’à son terme de ma propre volonté. Je te laisserai me montrer ce je ne sais quoi mais je suis lasse de cette existence. Elle a perdu toute saveur alors si tu ne parviens pas à m’en rendre le goût, je veux, qu’au crépuscule, tu m’embrasses et qu’ensuite tu me mordes… »

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