Caroline & Alaric- The Beginning.

The beginning.

Je pouvais sentir l’humidité de cette grande pièce vide dont l’écho de la voix de la diablesse rendait mes sens plus pénible à supporter. Au sol, mes yeux entre-ouverts avec difficulté, ma première vision fut le bas de son corps, cette longue robe noir qui appuyait bien sur les codes vestimentaires du lieu, et même au delà de l’ombre de son chapeau, je pouvais ressentir le mépris dans ses yeux et la satisfaction de son oeuvre. Je fronçais mes sourcils et, tentait de me relever avec quelques bruits plaintifs. Je pouvais à nouveau entendre son sang couler le long de ses veines, comme si il m’appelait, faisant de mon corps l’autre côté de l’aimant qu’il était. Ses lippes ne bougeaient pas et pourtant je pouvais entendre l’audieuse mélodie de sa voix dans mon esprit, elle n’avait pas parlé directement et pourtant je savais aussi ce que j’avais à faire, c’était une multitudes de flash qui torturaient mon esprit pour faire passer son message. Une torture atroce, qui était probablement que le fruit de mon imagination, enfin debout et prêt à la regarder de face, et sa silhouette avait complètement disparue, comme si elle n’avait jamais été là. Mes deux mains remontaient sur mes yeux pour les frotter en soupirant de désespoir, et oui, déjà. Je savais déjà à quoi m’attendre, le lieu, mon état, la douleur dans mes gencives et ces horribles acouphènes qui torturaient mes tympans, ces visions dans mon esprit, tout était relié dans un seul but ; réduire à néant tout ce que j’avais construit.

C’est avec le peu de force que je parvenais à quitter la pièce, une simple pièce du grenier de cette grande école que gérait Esther. Ce n’était pas le plus hilarant, elles étaient toutes là, toutes les sorcières de l’école, en bas de cet escaliers géant placé en plein milieux du hall d’entrée, en lignes chacune d’un côté, on pourrait croire à une vrai haie d’honneur et pourtant, en y passant pour rejoindre la sortie je pouvais sentir mon corps devenir plus fort, se remplir d’énergie, une énergie qu’une personne coincée entre les deux mondes connait uniquement lorsqu’elle choisit de se nourrir pour ne pas mourir. Etait-ce ça? M’imposer cette vie sans me laisser libre choix? C’est ce que j’avais compris au moment même ou cette soif de sang se stoppait, cette haie était courte, mais au niveau énergétique je venais de parcourir un long chemin.

Ah, ces rayons de soleils, il fut un temps depuis que je n’avais plus ressenti cette chaleur aussi intensément. Ma main remontait au dessus de mes yeux pour les protéger de ces lumières qui me brulaient la rétine. J'étais faible, si faible que je pouvais à peine tenir sur mes deux jambes, malgré toute la force que je venais de recevoir. Je m'échappais de ce lieux, passait la grande barrière après ce long chemin entre le bâtiment et la sortie, et je me laissais tomber.

Saleté de...

Je sentais comme des chaines autour de mes poignets et pourtant, ce n'était que psychologique, sûrement un petit coup malicieux de cette vieille sorcière. Et la je la sentais... Cette affreuse douleur qui se répandait le long de mon oesophage, cette soif de sang horrible qui me dévorait de l'intérieur, ces petites veines sous mes yeux qui palpitaient et mes glaucomes prendre cette couleur rouge sang. Je sentais... Cette odeur qui m'attirait tel l'autre côté d'un aimant. Je m'appuyais sur la pierre derrière pour me relever avec difficulté et regarder d'un oeil mauvais autour de moi, à la recherche de cette source qui n'attendait qu'à se vider contre mes gencives.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••Je menais mon enquête depuis des jours à la Nouvelle Orléans sans comprendre ce qu'il se passait réellement dans cette cité. Plus rien ne semblait se dérouler normalement ici. Klaus n'était plus le même, personne ne semblait avoir conservé un esprit sain en vérité. J'étais revenue par nostalgie et l'envie de retrouver mes amis. Je voulais m'assurer pour les filles et leur retours que la ville était sure mais en vérité... ces quelques jours aurait du me suffire pour remettre les voiles avec Lizzie et Josie. Pourtant, je me laissais emporter par la mysticité de ces lieux. Un besoin de comprendre, cette adrénaline qui en devient une drogue... ou peut être éventuellement quelques tendances suicidaires qui me pousserais à rester ici. Fourrer mon nez dans des affaires louches, loufoques et surtout dangereuses. On ne sait jamais, imaginons que sur un mal entendu je ne réussisse enfin à me faire liquider. Une bonne excuse de passer de l'autre coté pour le rejoindre. Ah l'éternité, ce fil sur lequel on joue l'équilibriste. D'un coté la vie, de l'autre la mort... et on danse dans les airs sans jamais basculer d'un coté ou de l'autre. Coincé entre les deux mondes. Sans jamais regardé en bas, on continu d'avancer et de se nourrir d'instant fugages de bonheur comme un coup de téléphone de mes filles. Alors que je gare la voiture devant l'entrée de la Robichaux Academy, je raccroche avec Lizzie et Josie et sort de la voiture doucement.

J'ai entendu dire que cette école était dirigée par la tristement célèbre, détestable et non regretté Esther Mikaelson. Encore une revenante... Klaus... Esther... décidement, je trouve que le monde des ténèbres semblent avoir étrangement envahit le monde des vivants. Si je cherche aussi autant de réponses, c'est dans le funeste espoir de découvrir un moyen de lui aussi le ramener de l'enfer dans lequel il s'est plongé pour tuer Katherine Pierce. Je range mon téléphone lorsque j'entends du bruit non loin de là. Je fronce les soucils, cherchant d'où proviens les pas... j'entends une respiration, fortes, presque animale. Je saisis alors mon arme dissimulé dans ma veste, une lame trempé d'aconit et verveine que je tiens fermement dans ma main. Je m'approche de la respiration prudemment. Je vois une créature de dos, appuyé à un rocher... je sens une autre présence, une odeur inconnue dont je ne distingue pas encore la silhouette. Je m'approche de l'homme visiblement en difficulté ou pleine crise et je perçois les effluves de son parfum qui ne me sont pas inconnus...

"Alaric ? Alaric c'est toi ?" Je sais que c'est lui mais... une fois de plus... le père de mes filles n'a pas l'air dans son état normal. Tout comme Klaus ne l'était pas la dernière fois que je l'ai vu. Je me méfie alors, prête à me défendre et à en découdre s'il le faut. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The beginning.

Si c’était cet homme sur le trottoir d’en face qui, d’un point de vue extérieur, semblait tout aussi torturé que moi, empestait de cette odeur de sang, je préfèrerais sûrement mourir de faim. Non pas que cette transformation avait fait de moi quelqu’un de catégorique et compliqué, mais il avait une aura qui, malheureusement pour lui, ne donnait pas envie. Mais tout avait un nouveau sens, lorsque je venais de découvrir une fois de plus les joies -ou non- du vampirisme, et que mon ouïe surdéveloppée m’avait transmis ses dires. Sa mère? J’en venais à me demander si je devenais pas totalement fou. En dehors d’Esther, qui pouvait être la mère de cet homme? Avec le temps, la rivalité avait fait qu’il était obligé de connaitre ses ennemis, c’est pourquoi dans les archives de l’école, se trouvait quelques dossiers complets sur l’école Robichaux, ne mentionnant nulle part que Cordelia avait un frère, et Fiona un fils caché. En me rendant compte de la possibilité d’avoir un nouveau Mikaelson face à moi, l’adrénaline montait davantage et faisait en sorte que ma force soit décuplée, je pouvais me relever sans difficulté et lorsque je tentais d’avancer vers lui, c’était comme un électrochoc qui venait guetter mon esprit, comme si, une fois de plus, cette satanée sorcière savait ce que j’allais entreprendre.

Sors de ma tête, démon. Murmurais-je à moi-même dans l’espoir que cette vieille folle l’entende.

Dans tout les cas, j’étais sans doute plus fort que ce revenant, et s’il décidait de venir de lui-même, il en ferait l’expérience pour mon propre plaisir personnel, d’avoir pu contrer les volontés de sa mère. Mais pour le moment, il n’y avait que cette affreuse douleur, comme si toutes mes neurones brulaient toutes en même temps pour me faire perdre le contrôle. Je me sentais obligé de m’appuyer une nouvelle fois pour ne pas m’effondrer, dos à lui, dos à l’école, dos à tout, je tentais de prendre de grandes respirations pour apaiser ces effets néfaste de la transformation. Si mes neurones brulaient, mon coeur venait de faire un bond et se retourner dans ma poitrine à l’entente de cette voix féminine, il ne fallait que ça pour calmer la douleur, une autre distraction, et je l’avais enfin. J’ignorais sur le moment à quoi ressemblait mon visage, si c’était encore cet aspect monstrueux qui était visible, ou si j’étais juste… Moi. Le chasseur. Je daignais me retourner lentement, et même si heureusement pour moi, les crocs avaient disparu et les veines sous mes yeux aussi, la couleur de ma peau restait pâle, et le dessous de mes yeux étaient assez rosés, comme un lendemain de soirée entouré de bourbon, sauf que c’était loin d’être le cas, un cas que j’aurais préféré. Il y avait deux solutions, la vérité, ou le mensonge, et dans la vérité se trouvait une acceptation d’être aidé, et pour une fois, j’estimais que c’était ma bataille, et non celle de la mère de mes filles.

Tout va bien, Caroline. Tu devrais être avec les filles, tu n’es pas en sécurité ici. Pas devant elles.

S’il y avait une chose que je refusais et qui était plus fort qu’Esther, c’était de mettre la mère des filles dans un danger dont j’étais le maitre. Alors, je tentais de faire bonne figure pour être un minimum convainquant, même si à la vue de mon état, le contraire semblait plus juste.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••
Il me parait s'écouler plusieurs secondes ou minutes avant qu'Alaric ne se retourne vers moi. Je reculais d'un pas en découvrant son visage. Quelque chose n'allait pas, j'en avais à présent la certitude. Je connaissais le père de mes filles. Nous avions partager beaucoup de choses ensembles et nous n'avions pas vraiment de secret l'un pour l'autre. Enfin c'est ce que je croyais car à l'évidence, Alaric avait des ennuis. La surprise passée, je m'approchais doucement de lui en scrutant son regard, cerné... ses yeux étaient brillants et il avait un teint particulièrement pâle comparé à l'habitude que j'en avais. Etait il souffrant ? L'inquiétude me gagnait désormais alors qu'il s'inquiétait de ma présence et de la sécurité des filles. Je fronçais les sourcils et secouait la tête négativement.

-Elles ne sont pas en ville et en sécurité ne t'en fais pas, tu sais très bien que je veille plus qu'il ne le faudrait certainement à les protéger. Qu'est-ce qui se passe Alaric ? Tu n'as pas l'air bien... tu as de la fièvre ?

Il tremblait presque pour je ne savais quelle raison. Je m'approchais -en bonne mère poule que j'étais- et je posais une main fraiche sur son front. Il transpirait et j'avais l'impression qu'il se débattait avec quelque chose, ou lui même principalement. Je regardais autours de nous. L'académy Robichaux... j'enquêtais sur cette école et surtout sur Esther Mikaelson. J'avais du mal à croire que ses intentions en créant cette école ne soit très nobles. J'avais un mauvais pressentiment concernant le père de mes filles et je commençais à me tendre.

-Qu'est-ce qui se passe Alaric ? On a juré de ne rien se cacher alors... si tu as des ennuis tu dois m'en parler. On est une équipe toi et moi."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Spoiler:

The Beginning
RP Libre •••
Il ne fallut que ses mots pour rassurer mes pensées sombres concernant les deux êtres les plus chers dans ma vie, les seules qui, d'une manière ou d'une autre, ont un pouvoir de me sortir de cet enfer. Je ne pouvais m'empêcher de regarder cette école d'une rage tellement visible que je ne pouvais plus cacher les responsables de ce tourment. Elle était là, mais je l'a regardais qu'à peine. Cette pauvre Caroline qui devait à présent, gérer un enfant de plus. La seule chose qui me rappelait sa présence, c'était cette main froide qui rentrait en conflit avec la chaleur de mon corps, et là, je reculais d'un pas, non pas par peur, mais par précaution, une main devant moi et entre nous, imposant une distance.

Ecarte toi. Dis-je en déglutissant, l'air irrité. Loin de moi l'envie d'annoncer à mes filles que j'ai causer du tord à leur mère.

Ma main s'abaisse et, brise cette distance. Une équipe... J'aurais tant voulu que s'en soit encore ainsi, maintenant que ma seule alliée était également ma pire ennemie. Cette affreuse femme qui rendait ce tourment d'autant plus désagréable, mon regard faible fixe la blondinette en essayant d'y trouver un certain réconfort mais encore, une force qu'elle avait toujours réussi à me donner même en son absence, tout ce temps ou elle avait quitté le territoire en me laissant seul avec toutes ces responsabilités. Je m'avance vers sa personne, une main sur son épaule et esquissant un faible sourire en coin.

Une sacrée équipe, hein... Soupirais-je.

Cet air faible quittait directement mon esprit lorsque cet état d'âme ne plaisait pas à cette grande prédatrice, la maitresse de mes actes, mes deux mains sur mes tempes, j'exprimais d'un grognement ce quelque chose qui me tiraillait. C'était si puissant, si déroutant, que ces affreuses veines noires dévalaient mes joues et d'un coup d'oeil furtif vers l'école, je grognais :

Je suis à deux doigts de redevenir ce monstre, Caroline. Je dois m'éloigner de cet endroit, d'elle. Cette satané sorcière a une fois de plus réussi à me prendre dans son filet, mais différemment cette fois, je le sens, je la sens.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••

Inquiète, je tentais de comprendre ce qui arrivait au père des filles. Alaric et moi avions toujours veillé l'un sur l'autre depuis la naissance des jumelles. Un lien fort nous unissait grâce à elle. Il était donc hors de question que je ne le laisse ici sans chercher à l'aider. Alors qu'il me repoussait et mettait une distance de sécurité entre nous, je fronçais les sourcils en le regardant. Malgré ses mises en gardes, je n'avais pas peur de lui et pas peur de me confronter à n'importe quel mal l'habitant. Je ne l'abandonnerai jamais. Il s'approchait de moi, semblant lutter contre quelque chose, quelqu'un... Je regardais autours de nous. J'avais par moment l'impression de le perdre puis il reprenait le dessus en grognant... Je vis alors ces veines noires se dessinner sur son visage, son regard vers l'école Robichaux... La tristement célèbre Esther Mikaelson... Subitement mon esprit se mit en marche à mille à l'heure. Esther ! Je grognais, mon visage de vampire se dessinant sur mes traits de poupée. Cette garce s'en prenait encore à Alaric ! Je m'approchais d'Alaric malgré ses réticences et je posais mes deux mains sur son visage pour le forcer à me regarder dans les yeux.

"Alaric, je suis là... je ne te lâche pas d'accord... Fais moi confiance..." Mon regard ancré dans le sien pour lui transmettre toute ma force, ma douceur et ma bienveillance à son égard. Je voulais aussi tromper la sorcière à travers lui. "Je suis désolé pour ça..." Une fraction d'incompréhension devant mes propos, et la fraction suivante, je brisais brusquement sa nuque pour l'arrêter. J'accompagnais le corps d'Alaric vers le sol pour éviter qu'il n'y tombe violement et je levais un regard haineux vers cette école en grognant. Elle ne payait rien pour attendre... même si l'envie de rentrer pour tout renverser sur mon passage me dévorais, je savais que je ne faisais pas le poids. Je ne pouvais pas agir impulsivement. Je devais éloigner Alaric le plus vite possible de cet endroit. J'installais alors rapidement Alaric à l'arrière de ma voiture et lui injecter une seringue de verveine afin de ralentir son processus de guérison. Je montais ensuite à l'avant et démarrait en trombe pour m'éloigner de cet endroit de malheur.

Je décidais d'emprunter la nationale rapidement pour nous sortir de la ville. Je ne connaissais pas l'étendue des pouvoirs de cette sorcière et j'espérais qu'en sortant de la ville nous sortirions de son champs d'énergies. Je m'arrêtais devant un motel sur la route et je regardais aux alentours qu'il n'y est pas de regards indiscret avant de sortir Alaric toujours inconscient de la voiture. A vitesse vampirique, je nous isolais dans une chambre du motel. J'allongeais doucement le corps d'Alaric sur le lit et je commençais à le fouiller sans trop de scrupule. Je retirais de lui toute bague, bracelet, collier ou affaire qui pourrait éventuellement être un objet ensorcelé par la vieille momie. Je détestais cette femme ! Je m'assurais également qu'il n'est aucune armes sur lui... et je lui injectais une nouvelle dose de verveine afin de l'affaiblir lorsqu'il se réveillerait. Pure précaution. J'avais déjà eut affaire au Alaric chasseur vampire il y a des années... je préférais prendre certaines précautions. Surtout à huit clos comme nous l'étions à présent.

Une fois assurée que tout était en ordre, j'aposais un linge humide sur son front et restait à ses cotés à attendre son éveil. J'espérais que l'éloigner de l'école aura aider à défaire l'emprise d'Esther momentanément. Le temps de comprendre ce qui c'était passé. Je devais gagner du temps pour essayer de l'aider. Je tenais sa main dans la mienne, le ventre noué par l'inquiétude.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••
Je n’osais imaginer ce qu’elle ressentait face à cette scène, peut-être que j’avais honte, rongé par la culpabilité, j’avais du mal à mettre des mots sur le sentiment que j’éprouvais en la regardant. Le contact, la chaleur de ses mains sur mes joues était semblable à une énorme décharge, un long frisson parcoure mon échine et pourtant, je restais de marbre d’un air impassible et surtout, je ne pouvais m’empêcher de regarder l’académie. Tout ce que je voulais, c’était de lui murmurer de ne pas s’inquieter, mais elle avait déjà une longueur d’avance, j’ai pu sentir tout mes nerfs se briser uns à uns, jusqu’à ne plus rien ressentir, ne plus rien voir, et ne plus rien vivre, j’étais momentanément mort, ironique et irrationnel. Sans doute que j’allais lui en vouloir de m’avoir subitement éloigner de l’académie, le deuxième bout de l’aimant auquel j’étais maintenant relié malgré moi. Ou peut-être que j’allais être reconnaissant, peut-être que je ressentirais moins ce fil d’argent malsain qui m’emprisonnait vers ces portes. C’était un total black out, pourtant, à la première injection, mon subconscient planait, même mon esprit mort se voyait touché par ce liquide mortel.

————————

Il faisait chaud. Puis, il faisait plus frais. Comment un endroit peut-il changer si rapidement de température? Ma peau reprend de la couleur, et d’une forte inspiration, le haut de mon corps se relevait, dégageant au passage ce linge humide et dérangeant qui m’avait donné cette sensation de fraicheur dans la chaleur de l’endroit que je n’arrivais pas à reconnaitre. Son prénom s’extirpait de ma bouche faiblement en essayant de comprendre ce qui se passait même si, au fond, je m’en doutais assez. Je connaissais sa personne, ses côtés bornés et sa détermination, une chose est sure, la Caroline Forbes que je connaissais n’aurait pas baissé les bras. Je relaissais mon corps tomber sur le lit et soupirait.

La... verveine... n’était pas nécessaire... Dis-je faiblement.

Ma main se posait sur mon front, passant ensuite sur mes yeux en les frottant, insistant fortement jusqu’à les rendre tellement rouge qu’on aurait pu croire avoir affaire au premier drogué du coin. Du moins, elle insistait, je ne contrôlais plus rien, je sentais mon corps agir... Mais je n’étais plus le maître de mes actes. Et ce rire... Ce rire nerveux qui s’extirpe d’entre mes lèvres n’était rien d’autre que le siens. Ma main se retire de mes yeux et fixe la jolie blonde sur ma droite et ces mots sortent sans mon contrôle, ses mots.

Bien jouée, mademoiselle Forbes. Très rusée. Néanmoins, je vous conseille de ne pas vous lancer dans cette bataille perdue d’avance, ainsi que dans mon chemin qui, malheureusement pour votre famille, ne vous sera aucunement bénéfique. Laissez-le partir. Ainsi est le final des choses.

Satanée sorcière. Je pouvais l’entendre, vivre ce moment, mais je n’arrivais plus à reprendre le contrôle de moi-même. Elle était la reine et... J’étais le pion, le plus gros bouffon de l’échiquier.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••
Je guettais Alaric du regard, j'observais sa peau rosir à nouveau. Je savais que son éveil n'était pas loin de se produire et je me préparais à toute éventualité. L'avantage c'est qu'avec les années, les épreuves, j'avais appris à faire face à toute éventualité. Je me tenais prête à le contrer si jamais je me retrouvais avec Esther en face de moi. J'essayais de réfléchir à comment cette p*t*ss* avait bien pu encore une nouvelle fois agir et lier son esprit à celui d'Alaric. Il allait sans nulle doute me falloir l'aide d'une sorcière. J'avais bien une idée en tête mais... elle ne me plaisait pas et ne plairait pas non plus à Alaric. Et je n'avais aucune certitude que cela puisse fonctionner. Est-ce que les jumelles seraient assez puissantes pour siphonner la magie de la sorcière originelle. Peut être pas... mais il y avait aussi Hope et sa tante... Freya. Je n'avais cependant aucune idée de leur état d'esprit envers Esther. Et si à une époque j'aurais été assuré que Klaus ne m'aide... lui aussi je ne savais rien de son état d'esprit. Tout dépendrait certainement de son humeur actuelle et du prix que je serais prête à payer.

Brusquement, Alaric se redressa. Je le regardais en serrant sa main dans la mienne. Il semblait perdu, ce qui était assez logique vu la brutalité avec laquelle je l'avais extrait de cette situation. Je souriais légèrement alors qu'il râlait au sujet de la verveine et j'haussais une épaule en faisant une moue.

"Simple mesure de précaution, et puis, tu ne t'ai pas gêné y'a 20 ans pour me torturer avec. Disons que c'est de bonne guerre..."

Comment est-ce que j'arrivais à faire de l'humour dans une situation pareille ? Je n'en savais rien. Disons que dans un premier temps, j'étais rassurée de voir Alaric avec moi et c'était sortit tout seul. Ceci dit, le soulagement me parut trop court à mon gout. Le rire nerveux qui s'échappa de la gorge d'Alaric me fit soupirer et me relever de manière prudente à coté du lit. Je fusillais à présent le père de mes filles du regard en sachant très bien qu'il ne s'agissait plus de lui. Je me mis alors à applaudir lentement tout en regardant "Esther"

"Très bon numéro Esther vraiment, quoique... un peu réchauffé sur les bords. Il faudrait penser à vous recycler un peu on va finir par s'ennuyer." Je lui souriais légèrement et me rapprochais lentement pour détacher chaque mots de mes lèvres distinctement. "Alaric fais partie de ma famille et je ne laisserai jamais entre vos mains vous m'entendez ? Abandonner sa famille ou la trahir ça c'est votre spécialité et je compte bien vous en laisser l'exclusivité. Donc gagnons du temps... vous voulez quoi ? quel est le prix pour que vous laissiez l'esprit d'Alaric en paix cette fois ci ?"

Est-ce que j'étais prête à marchander avec cette sorcière ? Non... à gagner du temps ? Oui ! Tout ce que je voulais dans un premier temps, c'était assurer qu'elle ne fasse pas de mal à Alaric. Ensuite... je trouverais une solution pour la virer de son esprit une bonne fois pour toute.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••
Quelle idiote vous faites. Caroline... Il n'y a rien que vous puissiez m'offrir. Je veux l'extinction de votre genre, quoi de mieux ciblé qu'un chasseur prêt à tout pour se débarrasser du fléau que j'ai engendré. Votre très cher Alaric vous sera rendu dans son entièreté une fois les Mikaelson terminés. Cessez de lutter.

Mon regard perçant ne quittait plus son minois, même si ce n'était plus moi, c'était comme mon appel à l'aide. La possession ne restait pas bien longtemps, rapidement je récupérais le contrôle de mon corps et mieux encore, mon esprit. Mes mains frottent mes yeux, et malgré ma faiblesse causée par la verveine, je me levais, sans réfléchir, me causant un petit vertige mais rien de bien grandiose.

Je peux plus respirer ici, je dois sortir. Dis-je de mon air frustré.

Ma main se pose sur son épaule pour prendre appui, puis ensuite atteint la porte pour humer l'air frais et m'offrir un nouveau souffle. Elle n'était plus là, mais je la sentais, comme si une part de son âme s'était installée dans la mienne, c'était si désagréable que face à un miroir, je me dégoûterais sans doute. Je n'avais pas même relevé ce qui venait de se passer, par honte. Honte que la mère de mes filles, trois femmes si fortes, me voit dans une condition pareille, faible, à la merci d'une sorcière que j'aurais juste à dévorer pour m'en débarrasser, et même si l'idée me rongeait, je ne pouvais pas. J'étais si attiré par l'académie et pourtant j'ignorais ou se trouvait Esther. Un lavage de cerveau des plus efficace.

Mes mains se posent sur la rampe de ce petit balcon pour prendre appui et détailler les alentours, pour me concentrer sur autre chose que ce qu'elle venait de laisser, une nouvelle sensation tant irritable. Mon visage se tourne en sa direction et après un soupire, je daigne enfin aborder le sujet.

Tu n'aurais pas du voir ça, tu l'sais j'espère. Je peux pas te protéger ici, et protéger mes filles en même temps. Tu ne m'aides pas en restant ici, même si tes intentions sont bonnes, Caroline.

Une sensation étrange me tiraillait, c'était comme du papier de verre qui se frottait contre mon oesophage pour me pousser vers l'agonie. Mes rétines me démangeaient et le blanc de mes yeux rivaient lentement au rouge. Je pouvais sentir cette douleur au niveau de mes gencives, et cette soif vindicative qui me poussait à dérailler. Le seul détail étrange, c'est qu'il n'y avait pas un seul humain a proximité pour me faire ressentir ce besoin si soudain. Seulement elle, et c'est son sang que j'entendais ruisseler dans ses veines. Je me battais, mais je ne savais pas contre quoi. Je relâche la rampe et me redresse, prenant une toute autre expression alors que je m'avançais lentement vers sa personne. Je découvrais enfin ce qui m'arrivait, et toute la différence entre ma première transition et celle-ci, cette autre phase, une phase ou le sang d'humain n'était plus ce qu'il me fallait. Je comprenais mieux pourquoi moi, le chasseur de vampire. Pour continuer d'exercer même en étant un des leur. Je voyais la mère de mes filles comme une potentiel victime et ça, c'était sans doute le pourquoi je me battais.

Si tu restes là, tu risques de ne jamais revoir tes filles. Je me répéterais plus. Vas-ten.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••

Me prenait elle pour une sombre idiote ? Je levais les yeux au ciel en supportant le cinéma d'Esther. Je ne lui offrirai jamais ce qu'elle attendait. Quand bien même je souhaiterai trahir les Mikaelson -ce qui n'est pas le cas- chacun d'eux est lié à notre lignée de vampire. Si l'un meurt, nous y passons tous, y compris Alaric. Hors de question de laisser nos filles orphelines pour les lubis d'une vieille mourrue qui après avoir créé les vampires pour sauver ses enfants... se rendaient compte finalement qu'elle préférerait tous les voir mort. C'était elle que nous aurions dut jeter dans les flammes de l'enfer ! Quoique... apparement... même de là on en revient. Je ne voulais pas penser à tout ça, je cherchais dans mon esprit une idée pour sortir Alaric de cette transe, de cette emprise. Je le laissais se relever, prendre l'air à la fenêtre... J'avoue que la brise légère qui s'engouffra me fit le plus grand bien également. Je massais mes tempes doucement, fermant les yeux pour me concentrer et agir rapidement mais sans précipitation. Est-ce que je devais appeler Klaus ? J'avais peur que ce dernier ne décide simplement d'éradiquer le problème c'est à dire: 'Ric. Ce n'était donc pas envisageable. Je ne connaissais pas Freya, seulement de nom, et il s'agissait de sa mère. Je ne voyais que Hope pour nous aider, elle était attachée à 'Ric. Seulement, cette gamine avait tellement eut à affronter ces dernières années. Je ne me voyais pas passer outre l'autorité de Klaus et son aval pour lui demander de nous aider. Non, nous faisions face à ce problème seuls. Faire intervenir une tierce personne de la famille Mikaelson était trop risqué pour la ve de 'Ric. Bonnie était toujours en voyage, bien entendu... je n'avais plus de nouvelles depuis des mois. Je grognais en commençant à m'agacer moi même avec mes pensées embrouillées. Je prenais mon téléphone et pianotais rapidement un message à une ancienne élève de l'école. Une jeune sorcière. Bridgette. Elle ne serait pas assez puissante ou n'aurait pas les connaissances nécessaire pour battre Esther et je ne souhaitais pas la mettre en danger, mais en revanche... créer une barrière dans un lieu où ni Esther ni 'Ric n'avaient mit les pieds pour bloquer sa magie à l'extérieur... voilà qui risquait d'être possible à réaliser, enfin... je pense. A une rapidité monstre, je demandais à Bridgette de me rejoindre dés qu'elle le pourrait devant mon appartement. Je relevais mon regard bleu vers 'Ric et je soupirais en l'entendant.

"Je ne te laisserai pas Alaric, tu ne peux pas me demander ça... c'est impossible et tu le sais très bien. Je sais que tu ferais la même chose si les rôles étaient inversés."

Alors que Bridg' me répondais, je pianotais rapidement le sort dont j'aurais besoin pour qu'elle s'y prépare. Je ne voulais rien dire à haute voix. 'Ric ne devait pas savoir et Esther non plus... Il allait devoir me faire confiance sur ce coup là. Je rangeais mon téléphone dans la poche arrière de mon jean quand 'Ric commença à se rapprocher dangereusement de moi. Je levais les yeux vers lui alors qu'il me mettait en garde. Imperceptiblement, je fronçais les sourcils... ça n'était pas Esther qui parlait... c'était bien lui mais le son de sa voix et les cernes sous ses yeux ne m'indiquais qu'une chose... il était assoiffé. Une seconde, j'humais les alentours sans percevoir d'humains réellement à proximité. La source la plus proche était... moi. Du sang de vampire, bien entendu... pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Tout comme Mikael l'éternel vampire chasseur de vampire originel, 'Ric n'était pas un vampire comme les autres. Il se nourrissait de personne comme moi. Malgré le danger, je m'approchais de lui de plusieurs pas et je glissais mes mains fraiches sur son visage doucement pour ancrer mon regard dans le sien avec intensité.

"'Ric... je sais que tu ne veux pas me faire de mal. Concentre toi sur moi, sur nos souvenirs. Tu es assez fort 'Ric, on est plus fort que tout ça et on va te sortir de là. Ensemble... Tu dois me faire confiance. Je sais que tu as soif, j'ai confiance en toi..." Je savais que raisonner un vampire assoiffé était bien trop compliqué, mais le guider dans sa soif pouvait peut être retarder la bombe. "Tu te souviens de la maternité, lorsque tu m'as emmené Lizzie et Josie... que tu as mis Josie dans mes bras en m'annonçant les doux prénoms que tu leur avais choisi..." L'émotion me gagnais légèrement à ce souvenir, le premier jour de notre famille que je n'avais jamais pu quitter ensuite. Je caressais les joues d'Alaric doucement sans quitter son regard. "Je vais te donner ce dont tu as besoin... mais je veux que tu te concentres sur cette image de nous trois... notre famille... elle te donnera la force d'arrêter... Repense à nous quatre dans cette chambre... Juste toi, moi, Josie & Lizzie." Je lui souriais doucement et dévoilais mes crocs pour venir mordre doucement dans mon poignet et le lui tendre. "Fais nous confiance..."

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Interruption dans votre écrit.

Alaric rongé par une autre entité qui plane à la Nouvelle-Orléans ressemble à un pantin brisé. Néanmoins, Caroline réveille une certaine forme de courage face à lui, mais quel est la suite de l'événement ? Qui tranchera ses limites ?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les bagues des suceurs de sang permettant une protection dès l'aube possèdent un dysfonctionnement de nature imprévisible. Brûlures fréquentes, comportements irascibles sont les quelques caractéristiques de cette machination (vous pouvez jouer de votre imagination pour mettre votre personnage dans un état critique).

L'interruption dure deux réponses chacun, seulement.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE°

The Beginning
RP Libre •••
Ses mains froides sur mes joues rafraichissait mon esprit, ses mots perçant raisonnaient dans ma tête, je me détestais terriblement de ressentir cette soif de sang face à la mère de mes propres filles, et à la fois… Cette envie était bien plus monstrueuse et imposante que la culpabilité. Mes mains se posaient sur ses poignets, fermant faiblement les yeux pour me concentrer sur ses mots. Comment pouvait-elle penser à quel point j’étais fort, lorsque j’étais prêt à me mettre sous la dent la seule personne qui resterait à mes côtés aussi longtemps que les filles seraient présentes? Je grognais de mécontentement, dans l’envie de tourner mon visage pour lui offrir une vision de mon dos et pouvoir laisser paraitre ma face frustré hors de sa vue, mais impossible. Elle me tenait avec une force sans nom, la force qui définissait sa volonté de m’aider. Faiblement, je lui murmurais pendant que mes mains serraient d’avantage ses poignets.

Il n’y a rien de plus fort que cette soif de sang, je n’suis rien à côté, Caroline.

L’image quelle tentait de m’offrir était des plus agréable. S’il y avait bien une chose qui pouvait compter plus que n’importe qui, ou quoi, c’était les jumelles. Et leur naissance était digne d’un don du ciel, elles qui était censés mourir par la folie de leur oncle fou. Lentement, la noirceur qui régnait dans mon esprit se dissipait peu à peu lorsque je revivais à nouveau l’arrivée de Lizzie et Josie, et l’emprise sur ses poignets, se faisait de moins en moins présente. Je respirais lentement, tentant du mieux possible de régulariser cette respiration et par la même occasion, cette soif insatiable qui me ferais faire ce que je regretterais toute une vie, toute une éternité, l’éternité qu’on m’avait forcé à avoir. Je revoyais enfin quelque chose de bien plus lumineux que cette noirceur, me rappelant de cette première fois ou j’avais tenu les filles pour enfin les amener dans les bras de Caroline, elle qui était pourtant vouée à une mort certaine. Je revoyais aussi cette fois ou Valérie avait annoncé ou se trouvait les jumelles lorsque je les pensais morte avec Jo, ce nouvel espoir qui m’avais jadis fait revivre. Et ça y est, dans cette lente respiration, se traçait un faible sourire. Elle avait un pouvoir monstre pour me détendre, comme elle avait toujours su le faire. Je lui répondais alors, récitant les mêmes mots que le jour de l’accouchement.

Josie, comme leur mère… Et Lizzie, comme ta mère.

Un moment bien intense en émotions qui retraçait indirectement le chemin de deux défunts qui avait fait de nous deux, des épaves sans espoirs. Elle, avait renoncée à son humanité et moi, moi… J’avais sombré. A deux doigt d’appuyer sur cette gâchette lorsque le responsable ne prenait pas ses balles. J’ouvrais enfin les yeux à ses mots, à l’odeur du sang qui me rendait dingue, mon pouls s’accélérait immédiatement, j’avais l’air d’un bébé vampire qui découvre enfin le contrôle, alors que j’avais des années d’expériences imposées dés le départ. Peut-être qu’Esther voulait simplement, et absolument que je me débarrasse de Caroline, une chose bien évidemment impensable. Son acte courageux était sans doute ce dont j’avais besoin, lorsque le gout de son sang caressait mes gencives, quelques bruits goulues s’echappaient, lentement au début, j’essayais vraiment de garder cette image agréable des filles, prenant qu’une faible quantité de sang, les fines veines dévalaient mes joues tandis que le blanc de mes yeux était totalement amoché par ce rouge, et j’ouvrais enfin les yeux en relâchant faiblement son poignet, un faible sourire aux lèvres pour lui montrer que j’avais réussi à contrôler ça. De courte durée… Le sourire s’effaçait, j’ignorais ce qui se passait d’un coup alors que tout s’amplifiait, ma colère, ma soif, cette envie de voir son corps frêle sur ce sol sans vie, d’une voix rauque, je rajoutais :

Quelle belle image tu m’offres, en oubliant de préciser que t’as failli y rester. Je dois te rafraichir la mémoire, Caroline?

Mes crocs parfaitement aiguisées replongeait dans sa chaire, plaquant son faible corps contre le mur et par la même occasion, je lui faisais revivre à mon tour la part négative de cet venue au monde. La noirceur de cet événement était rempli de regret, le regret de l’avoir embarqué la dedans malgré elle, le regret de n’avoir été présent lorsqu’elle donnait enfin vie, lorsqu’elle était littéralement entrain de mourir. Je pensais à ces hérétiques, à Stefan, ou serait-elle, ou seraient mes filles à l’heure actuelle s’ils n’avaient pas été là? Morte, toutes les trois. Parce que j’étais pas là. En arrivant, la voir se momifier était sans doute une des pires images que j’avais pu voir. Des espoirs envolés, des projets partis en fumée, ces projets de rejoindre Dallas ensemble pour honoré cette promesse faite à Jo, celle de quitter Mystic Falls avec les filles pour les protéger de cet endroit. Comment ne voir que de la joie dans un moment ou tout aurait pu s’arrêter? La suite des evenemens, la tristesse, la déception, je lui remémorais cette période ou, fiancée, elle avait renoncé à tout pour Stefan. Il n’y avait rien de plus beau que la naissance des filles, mais à la fois, elle avait déclenché de durs moments. Chaque seconde était un supplice, je devorais littéralement ce poignet alors que ces images se stoppaient. Il n’y a qu’une chose que je désirais ; la voir périr, la vider de chaque goute de son sang, lui retirer cette place de mère et de directrice, les seules choses que je désirais, étaient ce qu’Esther désirait. Je l’affaiblissais avant de plaquer l’arrière de sa tête et la relâcher, profitant ensuite pour prendre son portable et confirmer ce qu’il pensait depuis le début.

C’est bien ce qui me semblait. Tu pensais vraiment pouvoir me duper? J’ai hâte que la jolie Bridgette découvre sa jolie surprise, le même sort qui t’es réservé. Qu’en penses-tu Caroline? Quelque chose à ajouter? Non parce que, t’as l’air si sûre de toi, avec tes images mensongères. Mais t’oublies ce que je suis, aujourd’hui. Et crois-moi, je te le répète une dernière fois, évite de fouiner dans ce qui te concerne pas. Allons rejoindre cette délicieuse Bridg’, veux-tu?
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

The Beginning
RP Libre •••
Je souriais en entendant les mots d'Alaric, je comprenais que j'avais réussi à le transporter vers ces souvenirs heureux que nous avions partagé lui et moi. Il n'y avait rien de plus fort que l'amour que nous partagions pour les jumelles. Cet amour nous avait lié lui et moi, d'une manière bien plus forte que nous pensions possible. J'étais émue de revivre ce souvenir avec lui. Je ne m'étais, malgré les circonstances de leurs naissances, jamais sentie aussi bien et complète. Il y avait tellement d'amour à ce moment précis où Alaric m'avais mis Josie dans les bras pour la première fois, où il m'avait présenté les jumelles et annoncé qu'il avait choisie de nommer Lizzie ainsi en hommage à ma mère. Je voulais nous envelopper à nouveau de tout cet amour pour lui insuffler la force de résister aux appels meurtriers de cette satanée Esther. Petit à petit, je sentais les muscles d'Alaric se détendre. Doucement, il venait gouter à mon sang, il en avait besoin. Dans les débuts, céder à la tentation est parfois nécessaire pour mieux se contrôler ensuite. Il suffit d'être correctement accompagné pour cela. Alaric relâchait doucement mon poignet et son sourire eut pour résultat de m'emplir de joie et de fierté. Il avait réussi. Je lui souriais en retour en murmurant "Tu as réussi..." D'une main douce, je caressais sa joue mais le répit fut de courte durée. Lentement, son visage se transforma à nouveau. Mon sang ne fit qu'un tour à ses propos. Ses crocs se plantèrent durement dans ma chair et l'instant d'après, Alaric me plaquais contre le mur violement. J'étais incapable de bouger alors que je sentais en plus de ça ma bague de jour bruler mon doigt. Je grognais alors qu'il s'abreuvait bien plus fortement de mon sang. Pire, des images se mirent à m'assaillirent de toute part. La naissance des filles où je m'étais sentie effectivement seule. Stefan avait dut partir, traqué par cette chasseur folle. Notre départ pour Dallas, l'abandon de Stefan, puis à nouveau son retour et cette stupide décision de retourner auprès de lui, renonçant à tout ce bonheur que nous avions batie avec Alaric, tout ça pour que Stefan ne m'abandonne pour sauver son frère et ne se sacrifie le jour de nos noces. Les larmes roulaient sur mes joues à la violences de ces images emplient de noirceur, de haine... c'était les souvenirs d'Alaric, mais j'étais certaine que sans cette vipère ça n'est pas ce qu'il retenait de tout ça. Lorsqu'il ou "elle" plutôt en eut finit avec moi... il me relâcha et je tombais au sol en gémissant. Affaiblie, je peinais à resté appuyé sur mes mains, le visage vers le sol. Le souffle court, je sentais la rage, la colère envahir chaque parcelle de mon être alors que cette pétasse continuait de cracher son venin à travers la bouche d'Alaric. Je sentais une force m'animer, étrange... une soif anormale. Je repensais au propos de Klaus, à ces choses étranges, à ces pertes de contrôle comme il avait eut lorsque j'étais chez lui et qu'il avait clairement faillis me buter lui aussi. Est-ce qu'Esther était derrière tout ça ? Il allait falloir que j'ai une entrevue avec le maitre de la ville ! Je grognais et lorsque je relevais mon visage vers Alaric, mon regard était injecté de sang, les veines saillantes sous mes yeux montraient clairement que la bête venait elle aussi d'être réveillé, aidé par quelques sorcelleries permettant ma perte de contrôle.

"Va te faire foutre pétasse !" Je bondissais, tout crocs dehors et je plantais mes canines acérées dans le cou d'Alaric. La surprise le fit chaceller et dés que le gout de son sang parvint à mes papilles, je resserrais ma prise sur lui tout en le faisant reculer vers le mur. Mon corps plaqué contre le sien usé de tout son poids pour le maintenir en place alors que dans un juste retour des choses je m'abreuvais sans gêne à ses veines. Il y avait si longtemps que je n'avais pas gouté à une gorge bien chaude ! Son odeur familière excité le vampire en moi et le lien qui nous unissait permis à mon esprit de se connecter au sien tout en chassant la vil sorcière. Nos souvenirs étaient trop puissant, trop intense et trop intime pour qu'elle ne réussisse à tout ternir. Mes souvenirs de nous restaient purs ! Intense et remplie d'amour ! Malgré toutes les difficultés, malgré toutes les souffrances ! Je les revivrais mille fois et sur une éternité entière tant que l'on me permettais de serrer nos filles dans mes bras. Je ne regrettais rien ! Absolument rien ! Si ce n'est de ne pas avoir choisit Alaric lorsque j'en avais l'occassion, de ne pas avoir choisi notre vie à Dallas, les filles et notre mariage. Notre famille ! Mais je savais que malgré tout, nous étions unis et le serions toujours ! Je ne laisserai jamais qui que se soit nous prendre ce bonheur ! Cet amour ! Cette famille atypique mais la notre ! Parce que je l'aimais plus que tout au monde cette famille ! Les jumelles ! Et lui. Je relâchais alors ma prise à ses pensées partagées avec lui, son sang ruisselant sur mes lèvres et mon menton alors que je reprenais mes esprits à bout de souffle. Je croisais le regard d'Alaric, et lorsque j'étais assuré qu'il était lui... je posais mon front contre le sien en laissant les larmes rouler sur mes joues.

"Je ne t'abandonnerai plus jamais Alaric. Et qu'importe toutes les difficultés, toutes les souffrances endurés... Je ne regretterai jamais d'avoir était choisie pour porter Lizzie et Josie. Leur naissance sera à jamais le plus beau jour de ma vie et je retiendrais à jamais le meilleur. Parce que je suis leur mère,qu'on est une famille et que je vous aime. Je vous aime tellement tous les trois. Je ne laisserai jamais rien ni personne vous faire du mal. Jamais. Blesse moi autant que tu le souhaites, je ne te laisserai pas. Je peux encaisser mille souffrance pour toi et Esther n'a assurément jamais prit ça en compte en souhaitant se servir de toi comme dans le passé. Parce que tu es bien plus fort qu'à cette époque ou tu n'avais rien ni personne. A présent tu nous a nous. Et on va la combattre, toi et moi... on peut la vaincre. On va la vaincre. Ensemble."

Mes mains glissaient le long de ses bras, remontant vers son visage pour l'encadrer. J'ouvrais mes yeux pour les plonger dans les siens. On avait combattu tant de chose tous les deux, survécu à la destruction même de Mystic fall's... Aux flammes de l'enfer... Je voulais qu'il puise en nous, en lui, en moi pour résister à l'emprise. Je savais qu'il le pouvait. Il suffissait que son esprit soit assez détourné de l'emprise pour la combattre. Je me souvenais alors de Klaus avec Silas... Silas avait prit son esprit en otage, lui faisant croire en mille souffrances inexistante et en ma présence, Klaus avait réussi assez longtemps à se consacrer sur moi pour déconnecter l'emprise de Silas. J'avais réussi à ramener Klaus, et je ramènerai Alaric. Esther devait comprendre qu'elle avait choisi la mauvaise personne et que je n'aurai de cesse d'employer tous les moyens en ma possession pour la chasser de l'esprit d'Alaric et le lui faire retrouver la paix !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]