Question de pouvoir • Hope & Samuel

Ouverture d'un écrit.

L'existence est une scène théâtrale où dialogues rythment avec les didascalies. Chaque pas sur cette terre résume l'écriture de l'âme en devenir par ses innombrables talents - cachés -.

La froideur du cimetière possède une certaine amertume, où les souvenirs ne sont que des grains de poussière. Alors que Samuel pousse la grille de cet espace dédié aux esprits, un cri poussé par Hope explose au clair de lune. En effet, la demoiselle a été prise dans un piège à ours, futile espèce à éradiquer. De plus, les ancêtres décident d'enfermer leurs âmes dans ce rideau de pourriture. Est-ce que Samuel profitera de la faiblesse de l'hybride pour caresser de ses crocs sa jugulaire ?

° CODAGE PAR DITA | EPICODE°

Question de pouvoir

Hope & Samuel

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Enfin j'étais de retour à la Nouvelle Orléans. Cette ville m'avait beaucoup manqué, un peu comme une amante à laquelle vous étiez très attaché. C'est ici que je suis né, mes racines y sont, il est donc tout naturel que j'aime à être dans cette ville. Ce n'était pas la première fois que je faisais des allers-retours entre la Nouvelle Orléans et d'autres villes du globe terrestre, mais cette fois-ci j'avais été éloigné de la Nouvelle Orléans plus longtemps qu'à l'accoutumé. Je pensais même ne jamais y revenir, en dépit de mon amour pour cette ville, plus rien ne m'y retenait. J'avais appris la mort de mon créateur et je m'étais donc sauvé de cette ville avant de me mettre à la détester. Toutefois, récemment, il a été porté à ma connaissance que Klaus Mikaelson n'était plus vraiment mort. J'avais également appris la situation catastrophique dans laquelle se trouvait la Nouvelle Orléans et j'avais décidé d'y revenir afin d'apporter mon aide à Klaus au besoin. Ainsi qu'il me l'avait dit il y a quelques années de cela, ma vie lui appartenait. Il était donc naturel que je vienne me battre à ses côtés.

Avant d'aller rendre une petite visite à mon Créateur, j'avais décidé de faire un tour par le cimetière pour aller saluer mes parents adoptifs. Après tout, ils ne m'avaient jamais fait le moindre mal et m'avaient élevé et aimé alors que mon propre père m'avait lâchement abandonné. Je n'avais jamais nui à mes parents adoptifs, bien au contraire, j'avais tout fait pour qu'ils soient fiers de moi et je crois d'ailleurs avoir bien réussi cela. Je me souviens du regard de ma mère lorsque je reçu mon diplôme de médecin et mon père...la fierté et la joie se lisaient dans leurs regards. Ensuite j'ai eu ce poste à l'hôpital et tout le monde parlait de moi en bien. Oui, mes parents ont été fiers de moi jusqu'à leur dernier souffle, mais c'est aussi et surtout parce qu'ils ne connaissaient pas mes travers, ils n'ont jamais su ma fascination pour le sang, je m'étais bien gardé de le leur dire.

Je ne regrette absolument rien de ma "vie d'avant", en tant qu'humain, je savoure mon existence vampirique seconde après seconde. Il y a néanmoins une personne que je serais curieux de revoir, c'est mon fils, Marc. Je ne sais ce qu'il est devenu. Bon, vous me direz, je n'ai pas vraiment cherché à savoir, peut-être par peur d'être déçu. Je l'ignore. Tandis que je poussais la grille rouillée du cimetière, un hurlement se fit entendre. Je fronçais les sourcils et tournais la tête en direction du cri. La curiosité aidant, je décidais d'aller voir ce qu'il se passait.

Après avoir marché dans le dédale des allées, le spectacle qui s'offrit à moi était quelque peu curieux. Un piège à ours avait fait une victime. Un petit sourire en coin sur le visage, j'approchais doucement, restant à une distance néanmoins respectable. Glissant les mains dans les poches de ma veste, j'observais la victime.

- Et bien ma chère, il semblerait que vous ayez quelques...ennuis. Besoin d'aide peut-être ?

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Question de pouvoir Samuel & Hope Quelques semaines maintenant que j'avais fait mon retour à la Nouvelle-Orléans, j'avais ré-intégré l'école, ce qui me faisait vraiment étrange comme plusieurs choses avait changé, dont l'emplacement de l'établissement. Je pouvais entendre les commentaires des autres élèves sur le retour de mon père, certains d'entre eux n'osaient même plus me regarder, de peur de réveiller la colère du grand hybride surprotecteur ou je ne sais pas quoi. Ça devenait ridicule, de plus, j'avais aucune nouvelle de Josie et Lizzie, sans parler de mon Avengers Squad en entier, ils s'étaient simplement volatilisé. À croire que je devenais réellement une élève modèle, d'ailleurs, Alaric devait être avec ses filles quelque part étant donné que lui aussi est absent. Comme je disais, il y avait bien des changements. J'avais besoin de stabilité quelque part, et cela semblait être une denrée rare ici, je devenais folle un peu plus chaque jour. Malgré mes efforts pour me gérer moi-même, rien ne semblait apaiser l'appel du sang, de cette noirceur qui prenait tranquillement le dessus dans mon esprit. Peut-être était-ce le résultat d'avoir côtoyé la mort justement.

Je revenais du bayou afin de retrouvé Ezel, j'avais eut l'intention de lui remettre sa veste, cependant il paraîtrait que je l'avais manqué de peu. J'avais eu l'intention de laisser le vêtement en question à la femme qui m'avait abordé, cependant, j'avais plutôt opté pour lui remettre en main propre la prochaine fois que je le croiserai. J'avais donc repris ma route, passant dans le cimetière afin de m'arrêter un instant pour faire le point. Je m'étais installé au pied d'un arbre afin de dessiner, cela me permettait d'extérioriser mes émotions autrement qu'en fracassant tout autour de moi où en faisant couler du sang inutilement. Le bruit d'armes à feu m'avait un peu sorti de mon petit monde artistique, qu'est-ce que cela venait faire ici ? Je croyais que la chasse avait été interdite, il y a des années, surtout que la meute du croissant avait des loups un peu hors de contrôle, il ne faut pas oublier que certains ont toujours l'occasion de se changer à volonté.

Je rangeais donc mes choses afin de ne pas m'attirer plus d’ennuis que je n'en avais déjà, ce n'était plus tellement un secret dans cette ville que j'étais une espèce à cibler. Tout comme mon paternel, j'avais une cible en plein cœur avec les chasseurs qui continuaient jour et nuit à traquer chaque espèce jusqu'aux derniers. J'avais pris mon téléphone afin d'envoyer un sms au gens du bayou, du moins, pour les brefs avec qui j'avais contact. Le craquement des branches à quelques mètres de moi m'avait fait stresser, donc accéléré et j'avais mis le pied dans un piège à ours. En m'effondrant au sol sur l'effet de la douleur, j'avais échappé un cri strident, broyant par la même occasion mon nouveau téléphone portable. Le cœur qui me débattait dans la poitrine, je rageais intérieurement, contre mon manque de vigilance. J'avais tenté de retirer ma cheville, mais la douleur était tellement vive que j'avais presque eut envie de vomir. J'avais redressé la tête vers cet homme qui s'était rapproché, semblant apprécier le spectacle.

-... Belle déduction mon cher Watson, avais-je répondu en roulant les yeux. Non, j'aime simplement tester les bidules de métal, pour m'assurer de la douleur que cela implique à l'animal.

J'avais reporté mon attention sur ce foutu piège, alors que j'essayais de l'ouvrir, en vain. Je n'étais déjà pas très enthousiaste à l'idée de m'être coincé que je devais en plus me sentir comme un animal de foire. Je redressais à nouveau la tête vers l'homme en question, soupirant.

- Ça vous gênerait de vous rendre un peu… Utile ? Demandais-je. Parce qu'en toute sincérité, votre regard n'aide en rien à me décoincer. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Quand je suis venu dans ce cimetière, c'est d'abord pour voir la tombe de mes parents adoptifs, mais aussi pour voir la mienne. Oui, je suis enterré ici, c'est assez amusant à dire d'ailleurs, venir fleurir sa propre tombe c'est plutôt narcissique, vous ne trouvez pas ? En réalité, ce n'est pas à cause d'un excès de narcissisme qu'il m'arrive de venir voir ma tombe, c'est simplement que cela me donne un indice sur mon ex-femme. Par exemple, la dernière fois que j'ai vu ma tombe, elle était recouverte de fleurs à tel point qu'on ne voyait plus l'épitaphe, c'était peu de temps avant que je parte de la Nouvelle-Orléans après avoir appris la mort de Klaus. Avant de partir, j'étais repassé par le cimetière et j'avais vu ma tombe, j'avais ainsi su que mon ex-femme pensait toujours à moi. Je me souviens avoir trouvé cela étrange parce que peu de temps avant que je ne sois transformé, l'amour n'existait plus vraiment entre nous. Nous avions eu un fils et "c'était suffisant", je restais des soirs entiers à mon travail, plongé dans mes expériences. Parfois mon fils passait me chercher et mes collègues le faisaient attendre dans mon bureau. Heureusement d'ailleurs, sinon il aurait vu à quoi je passais mes loisirs et ce n'était pas quelque chose dont j'avais envie. Quoi qu'il en soit, si mon ex-femme et moi aimions profondément notre fils, notre amour l'un envers l'autre s'était étiolé, si nous restions mariés, c'est parce que dans ma famille, le divorce, ça ne se fait pas, tout simplement. Je sais, c'est très archaïque comme façon de voir les choses, mais j'ai été élevé ainsi que voulez-vous. Avant que vous ne me le demandiez, non ce n'est certainement pas mon fils qui fleurit régulièrement ma tombe. Je ne saurais pas vous dire pourquoi, mais c'est un pressentiment que j'ai, en même temps, cela n'a pas grande importance.

Revenons-en à nos moutons, ou plutôt à la jeune fille qui s'est coincé le pied dans un piège à ours. D'ailleurs, c'est relativement étonnant qu'il y ait un piège à ours dans ce cimetière. A se demander qui a bien pu le poser là. Enfin ce n'était pas spécialement important à mes yeux, cela ne me concernait en rien. J'avais haussé un sourcil à la réponse quelque peu insolente de la jeune fille. Je devais avouer que son sarcasme m'amusait. Un petit sourire étira mes lèvres tandis que je lui répondais.

- Et bien jeune fille, on ne peut pas dire que l'humilité soit une de vos qualités première. Railler une personne qui pourrait potentiellement vous aider n'est pas vraiment la façon idéale de l'inciter à le faire.

Mes mains dans mes poches, j'observais le piège. Elle devait vraiment souffrir, cela était certain, en même temps, elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même, c'était elle qui s'était fait prendre au piège. Je la regardais tenter de s'extraire de ce piège de fer. Je haussais nonchalamment les épaules.

- Dans l'absolu cela ne me dérangerait pas de me rendre "utile" comme vous dites, mais encore faut-il que j'en ai envie, parce que sincèrement, vous laisser coincé là ne changera rien à mon existence. J'ai un rendez-vous important tout à l'heure et si je dois être en retard, il me faut une bonne raison. Après si vous ne supportez pas mon regard sur vous, je peux tout aussi bien tourner les talons et vous laisser tranquille.

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Question de pouvoir Samuel & Hope Les bruissements dans la forêt que j'avais entendus ne présageaient rien de bon pour toutes créatures du monde surnaturel, bien au contraire, cela annonçait la venue de nouveaux chasseurs. Il fallait s'y attendre après tout, de bouche à oreille, la présence des espèces surnaturelles à la Nouvelle-Orléans devenait de moins en moins un secret. Combien de chasseur banale était partit en chasse ici et n'en était jamais repartit ? Sûrement beaucoup trop. Je n'étais pas spécialement fan de ces gens, puisque la plupart n'ont aucun respect, tuant tout ce qui sortait du lot, sans même prendre le temps de savoir si ces créatures sont réellement mauvaises. Combien de chasseur banale était partit en chasse ici et n'en était jamais repartit ? Cependant, dans mon chemin vers la maison, je n'avais pas exactement prévu mettre mon pied dans un foutu piège à ours, qui bien évidemment m'avait extirpé un cri de douleur.

J'avais tenté de garder un calme total, mais la présence de cet homme venait de tout chambouler, j'avais l'impression d'être un animal de cirque, cette satisfaction qu'il avait à me voir souffrir alors qu'il restait là, sans rien faire. Cela m'apprendra à vouloir toujours penser aux autres avant moi-même, j'aurais pu éviter, de me mettre dans cette position inutilement et de manière stupide. Alors qu'il m'avait finalement demandé si j'avais besoin d'aide, je n'avais pu m'empêcher de lui répondre avec un brin d'arrogance puisque l'évidence ne semblait pas être suffisante pour lui. D'ailleurs, c'est horrible comme idée pour capturer un animal, c'est simplement long et douloureux, inhumain. J'avais froncé les sourcils tentant d'ouvrir la trappe, en vain, peut-être aurais-je dû prendre des cours en trappage, j'aurais pu potentiellement savoir comment ça fonctionnait. Ma magie faisait des siennes, j'étais incapable d'en user à l'heure actuelle et cela ne faisait que me faire rager un peu plus.

- Excusez mon manque de délicatesse vu la situation, grognais-je.

Je pouvais sentir doucement mes os se briser, les uns après les autres, alors que je savais pertinemment qu'une transformation n'était en rien le bon moment, mais cela me dépassait. Cette pression que cela exerçait contre ma cheville devenait insoutenable comme je ne restais pas immobile, mon regard avait pris cette teinte dorée alors que je tirais de nouveau contre le piège, mais je ne supportais pas la sensation d'étirement que cela engendrait. Je grognais de mécontentement face à la situation, alors que je luttais contre ma transformation comme mon corps tentait de se guérir par lui-même, le piège l'empêchait étant toujours bien présent dans la plaie.

- Un rendez-vous dans lequel vous aurez besoin d'être en vie, je suppose, affirmais-je, en posant mon regard perçant vers lui.

Il n'était pas humain pour avoir ce détachement émotionnel exemplaire envers ma situation et je savais qu'il savait pertinemment que je n'étais pas humaine non plus. Du moins, il s'en doutait avant même que mes yeux trahissent une partie de mon espèce. Lentement, je perdais une quantité importante de sang comme j'activais mon flux sanguin en luttant contre tout cela. Il n'était pas humain pour avoir ce détachement émotionnel exemplaire envers ma situation et je savais qu'il savait pertinemment que je n'étais pas humaine non plus.

- Je suis beaucoup trop jeune pour mourir d'une façon aussi banale, repris-je après un long moment de silence. J'apprécierai votre aide pour retirer ce bracelet de cheville grotesque, ajoutais-je en parlant du piège à ours.

On m'avait appris des plus belles valeurs que ce que je pouvais démontrer sur le moment, pourtant, c'était comme si cette douleur aussi frustrante était-elle, me faisait perdre toutes mes manières. Encore aujourd'hui, je découvrais des aspects de ma personnalité dont j'ignorais la couleur, comme quoi la vie avait encore beaucoup à m'apprendre.

- S'il vous plaît ? Terminais-je avec un léger sourire, voyant qu'il restait toujours immobile.
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Les jeunes d'aujourd'hui, je vous jure, aucun respect pour leurs aînés. Bon d'accord, elle avait son pied coincé dans un piège à ours, cependant, après étude rapide de ce piège, il était très classique et probablement l'oeuvre d'un chasseur débutant. Il était extrêmement simple à ouvrir, quand on savait comment s'y prendre. Ceci étant, avec la douleur qu'elle ressentait, il était normal qu'elle réagisse vivement, mais ce n'était pas une raison pour se montrer désagréable. Quoi ? J'aime bien les gens bien élevés, je n'y peux rien. Quoi qu'il en soit, à cet instant précis, je ne savais pas encore si j'allais lui porter secours ou non. Klaus ne savait pas que j'étais ici, donc il n'attendait pas ma venue, néanmoins je n'avais pas envie d'arriver trop tard. Lorsque les yeux de la jeune femme changèrent de couleur, cela me confirma ce que j'avais ressenti, elle n'était pas complètement humaine. Un loup-garou, sans aucun doute, mais était-elle autre chose ? Je l'ignorai et n'avais pas l'intention de le lui demander, il était évident que ainsi coincé, elle était en danger, celui ou ceux qui avaient posé ce piège allaient probablement revenir à un moment donné. La jeune fille se mit à grogner quelques excuses. Un petit sourire amusé se dessina sur mes lèvres. C'est bien, tu vois quand tu veux. Je pense surtout que la seule chose qu'elle souhaiterait actuellement serait de m'arracher la gorge, mais une telle action ne lui serait pas d'une grande aide.

J'eus un petit rire sarcastique lorsqu'elle évoqua le fait que je sois en vie pour mon rendez-vous. Effectivement, cela serait préférable. Mort, je ne serais plus d'aucune utilité à Klaus, ni même à qui que ce soit d'ailleurs.

- En effet, cela serait préférable.

Je roulais des yeux. Bien elle avait décidé d'être raisonnable. J'allais donc faire ma bonne action de la journée. Qu'on ne dise pas après que je n'étais pas serviable. Je m'approchais doucement d'elle.

- Fort bien, puisque vous vous êtes montré raisonnable et polie, je consens à vous aider. Je vais même vous dire comment faire, si jamais vous vous retrouvez dans une telle situation une prochaine fois.

Je m'accroupis et saisis délicatement son mollet afin que son pied ne soit pas arraché avec la violence de l'ouverture de l'étau d'acier. Je levais le regard vers elle. La plaisanterie n'était plus de mise.

- Cela risque de piquer un peu et d'être assez...violent, voilà pourquoi je retiens votre pied. Il ne faudrait pas qu'il parte avec l'ouverture du piège.

Je me saisi d'un bout de bois assez solide pour ne pas qu'il casse lorsque j’appuierai sur le mécanisme, mais assez fin pour pouvoir accéder au mécanisme.

- Si cela vous arrivait à nouveau, essayez de trouver quelque chose pour atteindre le mécanisme qui se trouve à l'arrière de votre pied puis...vous appuyez aussi fort que vous le pouvez.

Joignant le geste à la parole, j'appuyais sur le bouton se situant au niveau de son talon et le piège s'ouvrit assez violemment, si je n'avais pas retenu son pied, nul doute qu'il serait parti avec. Je me redressai ensuite et m'éloignais un peu.

- Voulez-vous que je vous accompagne quelque part ? Ou bien allez-vous vous remettre rapidement de cette blessure ?

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Question de pouvoir Samuel & Hope Malgré mon agacement face à cet homme, j'avais bien conscience qu'il était sûrement le seul à pouvoir réellement m'aider en ce moment. Bien que ce piège semblait des plus basiques pour les chasseurs, ce n'était pas le genre de chose que j'apprenais à me défendre contre lorsque je m’entraînais avec Alaric, c'était même très loin d'être la même chose. Je commençais sincèrement à perdre patience et mon côté animal ne semblait pas exactement apprécier d'être pris au piège dans une situation comme celle-ci. À certains moments, j'avais l'impression d'être trois personnes bien différentes alors que ce n'était que des aspects de moi qui faisait à leur tête depuis que j'avais fait mon retour dans cette ville. J'avais donc demander l'aide de cet homme, bien qu'à contre cœur, j'étais resté dans les limites de la politesse. J'esquissais un fin sourire lorsqu'il se rapprocha afin de me montrer comment me sortir moi-même de cette situation si jamais cela venait à arriver de nouveau dans le futur. J'avais froncé les sourcils lorsqu'il avait mit une main afin de maintenir ma jambe immobile, je sentais mes os un a un se briser partant de mes bras jusqu'à mon dos, alors que je tentais de rester concentrer pour ne pas achever cette transition puisque quelque chose me disait que cela ne terminerait pas très bien pour ce bon samaritain qui s'était finalement décidé à m'aider.

- Ce n'est pas exactement mon passe-temps favoris, lui admis-je en le regardant.

Mon regard était toujours des plus brillant, bien que ce n'était pas exactement voulu. J'étais réellement reconnaissante du fait qu'il m'apporte son aide, bien tout mon être semblait lui faire savoir le contraire, commençant par cette arrogance que j'avais fait preuve à son arrivée sur les lieux. Le bruit que j'avais entendu dans les bois non loin de moi au départ s'était estompé, était-ce pour mieux encercler ou bien pour revenir plus tard comme il avait entendu le déclic du piège ? J'étais un peu parano, disons que l'idée de mourir dans ce genre de situation ne m'enchantait pas exactement. Un grondement sourd s'était échappé entre mes dents lorsqu'il m'avertit que cela pouvait piquer un peu au moment où le piège s'ouvrirait. J'avais l'impression que ces mots avaient été dits après que les gestes avaient été commis bien que je savais qu'il m'avait prévenu avant, pour éviter un accident vu nos différences d'espèces.

- Vous savez, non pas pour paraître arrogante, mais je ne crois pas que j'ai forcément quelque chose qui convient sous la main lorsque ce genre de chose arrive. Et en d'autres circonstances, je n'aurai pas eu besoin d'aider si ma vie n'était pas si compliquée, affirmais-je.

Je fermais les yeux un instant, refermant fermement les poings alors que je reculais finalement de quelques pas une fois le piège ouvert. L'homme s'était reculé par la même occasion, craignant sûrement que je m'en prenne à lui volontairement ou involontairement, puisque notre rencontre laissait une certaine confusion s'installer. En temps normal, je pouvais ressentir mon corps tenter de se soigner par lui-même, mais au contraire, la douleur restait cuisante. Ce n'était pas qu'un simple chasseur qui voulait attraper une proie bien banale. En me rapprochant doucement du piège, toujours assise au sol, j'avais pris un morceau de bois afin d'enclencher de nouveau le piège pour mieux l'examiner. L'odeur qui se dégageait était malheureusement une chose que je redoutais ; l'agonite. Le mécanisme avait dû être fait de manière à laisser pénétrer une faible dose de cette plante dans la plaie, pour ralentir la guérison, laissant alors un certain avantage au chasseur.

- Je devrais être en mesure de… Commençais-je, en fronçant les sourcils.

Au moment où je tentais de me redresser, j'avais simplement croulé de nouveau au sol, légèrement insulté. Comment ce genre de chose ne semblait arriver qu'à moi. Si le chasseur qui avait posé se piège, ne se trouvait pas bien loin, peut-être ne m'étais-je pas simplement ma vie en danger, mais la sienne aussi. Je secouais la tête doucement, avant de m'appuyer contre l'arbre pour tenter à nouveau de me lever. Pourquoi demander de l'aide me semblait si compliqué ? Sûrement, parce que j'avais cette manie de me dire que je pouvais vivre seule, sans avoir besoin de personne.

- Je ne voudrais pas vous mettre plus en retard pour votre rendez-vous, repris-je simplement. Vous avez fait déjà beaucoup plus que vous auriez dû.

Je n'étais pas des plus sympathique ces derniers jours, j'étais à fleur de peau sur un peu tout et n'importe quoi, d'où mon manque de manière lors de situation que j'estimais des plus évidentes. Bon, je devais me mettre en tête que la logique ne pouvait pas être la même pour tout le monde, autrement, soit nous étions mal prit de façon générale, soit tout le monde tenterais de se faire de l'ombre. J'analysais le chemin le plus courts que je pouvais prendre pour me rendre auprès de ma famille, puisque je devais sans l'ombre d'un doute soigner cette blessure au plus vite. Je n'étais pas certaine que cela puisse être mortel, mais je savais une chose ; cette douleur allait me rendre complètement folle et je savais que je n'avais pas exactement une patience parfaite en ce moment. J'avais réussi à reprendre le dessus pour arrêter mon processus de transformation, mais pour combien de temps, c'était une réponse que moi-même, j'ignorais. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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La réfléxion de la jeune femme me tira un sourire amusé. J'espérais effectivement pour elle que cela ne faisait pas parti de ses hobbies que de se retrouver coincé dans un piège, sans cela elle risquait de réduire grandement son espérance de vie. Je n'ajoutais cependant rien, continuant d’œuvrer pour la délivrer. Je levais le regard vers elle alors qu'elle me disait qu'elle ne serait pas forcément en possession d'objet lui permettant d'ouvrir un tel piège. Je hochais positivement la tête.

- J'en conviens. Je vous ai dit comment procéder, je ne vous ai jamais dit que cela serait facile. Alors disons seulement que si vous vous retrouvez en présence d'un objet pouvant vous permettre d'atteindre l'arrière du piège, il vous faudrait procéder ainsi.

Ensuite le piège s'ouvrit enfin et nous nous reculions mutuellement. Un accident est si vite arrivé. Pour une fois que j'avais bien agis, ce serait dommage que cette bonne action soit sanctionnée par une attaque d'un loup-garou en colère. Je la regardais tandis qu'elle m'annonça être en mesure de rentrer...enfin disons plutôt qu'elle avait commencé à me le dire, mais elle ne put finir sa phrase, un étourdissement la prenant subitement. A mon tour je m'approchais du piège et pu constater qu'il empestait l’aconit. Même si ce chasseur était débutant, il avait bien écouté ses leçons. Si je n'aidais pas cette jeune fille, je doute qu'elle puisse aller très loin.

- Sans vouloir être vexant, je doute que vous puissiez aller très loin.

A peine avais-je prononcé cette phrase qu'un bruit attira mon attention dans les buissons. Bon, il allait falloir faire vite. Pour le moment le chasseur ou qui que ce soit, était seul, mais il avait probablement appelé du renfort. Si d'ordinaire une bagarre ne me déplairait pas, je pensais actuellement à la jeune fille, je ne l'avais pas libéré de ce foutu piège pour qu'elle se fasse tuer par un chasseur...apprenti qui plus est. J'approchais doucement de la jeune fille.

- Écoutez, le rendez-vous que j'ai ne m'attends pas réellement, il ne sait pas que je suis en ville, c'est une visite surprise pour tenir une promesse que je lui ai faite, alors peu importe le moment où j'arriverai. Laissez-moi vous aider jusqu'au bout. Je sais qu'une fierté mal placée peu faire mal....j'en ai perdu quelques doigts à une époque. Montrez-vous plus futée que je ne l'ai été à ce moment-là et acceptez mon aide.

Je tendis la main vers la jeune femme. Pendant mon discours, j'avais dirigé mon regard une fraction de seconde vers les buissons pour faire comprendre à ma demoiselle en détresse que quelque chose s'y cachait, au cas où elle aurait un doute puisque j'imaginais bien qu'elle l'avait ressenti elle aussi.

- A propos, je me nomme Samuel Lacroix.

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Question de pouvoir Samuel & Hope Cette part animale en moi ne se calmait pas aussi bien que je l'aurais voulu, et malgré que cet homme soit finalement venu m'aider une part de moi voulait le chasser loin. Quel manque de politesse ferais-je preuve si je venais à agir de la sorte. L'assurance qu'il avait en discutant avec moi de cette façon de procéder pour se libérer d'un piège comme celui qui s'était refermé sur ma cheville quelques instants plus tôt, m'énervait légèrement, mais au moins il avait le pouvoir d'être clair dans ces explications. Lorsque le mécanisme fut finalement ouvert, j'avais reculé à l'aide de mes mains loin de lui, mais surtout loin du piège en question. Je ressentais une vive douleur dans les plaies faites par les dents de métal, ça avait été mis ici afin de s'en prendre aux loups, sans l'ombre d'un doute vu l'odeur d'agonit dont émanait mes blessures, bloquant ma guérison.

- Vous n'avez pas à vous sentir responsable de moi, vous savez ? Je n'ai quand même eut besoin de personne pour me foutre le pied dans ce merdier… Admis-je.

J'avais entendu les pas non loin de nous, alors que l'homme en question avait parlé dans une radio pour avoir du renfort. Je grimaçais d'abord à cause de la douleur, mais aussi parce que je savais que cet homme avait raison, je n'irais sûrement pas bien loin comme j'arrivais à peine à me redresser donc marché ça promettait d'être un peu complexe. Pourquoi devoir admettre que j'avais encore besoin d'aide me semblait si frustrant ?

- Donc je suis arrogante, et vous une sorte de menteur ? Lançais-je sceptique, avant de me reprendre aussitôt. Désolé, c'était plus fort que moi et inapproprié.

Je l'avais longuement regardé, alors qu'il m'avait tendu la main malgré tout afin de m'apporter son aide une fois de plus vu mon état pitoyable. Je m'en voulais d'avoir fait preuve d'inattention pour me ramasser dans une telle situation. J'étirais alors mon bras afin de prendre sa main pour me redresser avec son appui. J'étais curieuse de savoir où il voulait en venir avec l'histoire d'être plus futée que lui dans cette situation.

- Et moi, Hope Mikaelson, répliquais-je aussitôt, avant de grimacer dans mon geste pour me tenir debout.

Tournant la tête vers les buissons en question, je pouvais percevoir le même battement de cœur s’affoler, à croire qu'il était sûrement nouveau dans le domaine de la chasse. Je ramassais mon téléphone au sol, bien qu'il était non-fonctionnel avant de me retourner vers Samuel, qui me regardait d'un drôle d'air. J'avais oublié que l'énoncé de mon prénom faisait parfois ce genre d'effet sur les êtres surnaturel.

- Je crois qu'on aura sûrement l'occasion d'en rediscuter, loin d'ici, avais-je repris en tentant de faire un pas pour partir.

Malheureusement, j'avais l'impression de ne plus sentir mon pied dû côté où j'avais été blessé, donc mon corps avait donné l'impression de tomber à mon mouvement vers l'avant alors que je m'étais appuyé aussitôt contre lui. Je me trouvais des plus pitoyables et l'expression sur mon visage en disait bien long. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Ah Samuel, il ne t’arrive pas souvent de faire une bonne action, n’est-ce pas ? Quoi ? J’ai bien le droit de me parler tout seul, non ? Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais vraiment été quelqu’un d’altruiste, si jamais j’aidais une personne, c’est parce que cette dernière finirait par m’être d’une quelconque utilité. Hors là, ce n’était absolument pas le cas, après tout je ne savais encore rien de cette jeune fille, mais quelque chose me disait, que je devais la secourir, comme si en agissant ainsi, cela me rendrait indirectement service. A quel niveau ? Je n’en avais pas la moindre idée. J’avais donc apporté mon aide à cette jeune louve et après m’être rendu compte que le chasseur était certainement planqué quelque part dans les buissons, je ne pouvais décemment pas l’abandonner là à son triste sort, quand je fais quelque chose, j’aime bien le faire complètement. Ce qu’elle me dit me tira un sourire en coin.

- Oh je suis d’accord avec vous, vous n’avez eu besoin de personne pour ça, mais les fautes d’inattention cela arrive et puis ce serait idiot de ma part de vous laisser là alors que j’avais commencé à vous aider. Quand je fais quelque chose, je le fais jusqu’au bout.

Je plongeais mon regard dans le sien et eus un petit rire amusé à sa réflexion. Plus je passais de temps en sa compagnie et plus elle m’amusait. Elle avait un grand sens de la répartie.

- Pourquoi devriez-vous être désolée ? Vous avez simplement énoncé des faits. Toutefois le moment n’était pas opportun, j’en conviens, mais on peut mettre cet égarement sur le compte de votre douleur.

Me doutant qu’elle aurait du mal à se déplacer, je lui avais tendu la main afin de l’aider, j’en avais profité pour me présenter, cela serait plus facile de nous appeler par nos prénoms si nous devions tous deux nous sortir d’une situation compliquée. Elle se redressa avec mon aide et en profita pour se présenter à son tour. Hope Mikaelson….sérieusement ? Si jusqu’à présent je me demandais ce qui m’avait poussé à aider cette jeune fille, à présent je le comprenais. Elle faisait parti de la famille de Klaus et qui que ce fut pour lui, nul doute qu’il n’aurait pas spécialement apprécié que je ne l’aide pas. Je devais avoir un regard étrange étant donné ce qu’elle me dit ensuite. J’eus un petit rire.

- J’y comptes bien.

Elle voulu se déplacer, mais naturellement, elle ne tenait pas debout. Je me précipitais vers elle et, avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, je la portais dans mes bras.

- Je vous demanderai de bien vouloir continuer à maîtriser votre loup. Vous ne pouvez vous déplacer et c’est le seul moyen que j’ai. Rassurez-vous, je ne vous ferai pas de mal, si je l’avais voulu, je l’aurais fait depuis longtemps et puis…

Je lui fis un petit sourire amusé avant de terminer ma phrase.

- Je suis persuadé que Klaus n’aimerait pas que je vous laisse ici ou que je vous laisse vous débrouiller d’une quelconque manière que ce soit alors que vous êtes blessé.

Je sortis ensuite du cimetière avec ma précieuse charge dans les bras. Une fois que je fus assuré que nous étions loin du cimetière, ce qui, avec ma vitesse vampirique n’avait pris que très peu de temps, je posais Hope sur un banc et je m’accroupis devant elle.

- J’ai été médecin, quand j’étais humain, laissez-moi regarder votre plaie.

J’arrachais une manche de ma chemise et la trempais dans l’eau qui se trouvait non loin du banc, puis je levais le regard vers Hope.

- Si vous pouviez éviter de me frapper pendant que je vous donne les premiers soins...ce serait apprécié. Cela va piquer, mais je dois nettoyer cette plaie et pour le moment je n’ai rien pour désinfecter. A ce propos il y a un endroit où vous préférez que je vous emmène ? L’hôpital est exclu, ce n’est pas dans leurs attributions de soigner un loup-garou.

Je tamponnais la blessure, regardant sans arrêt le visage de ma patiente, si je ne cessais de lui parler c’était parce que je ne voulais pas qu’elle perde connaissance, je ne savais pas encore à quel point l’aconit avait pu l’atteindre.

- Si vous avez des questions….je suis tout ouïe.

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Question de pouvoir Samuel & Hope

Pour être honnête, je n'aimais pas tellement l'idée de demander de l'aide à qui que ce soit, j'aimais bien gérer mes soucis toute seule en général. Je n'avais pas non plus l'habitude de me foutre les pieds dans des pièges à ours, à loup ou peut importe ce que les gens veulent attraper dans ces trucs, et d'ailleurs, c'est inhumain de blesser un animal dans ce piège en métal. Cet homme était tout aussi arrogant que je pouvais l'être pourtant, il le masquait sous cette forme d'amusement à mon égard, ce qui me laissait encore plus glacial. J'avais mis mon orgueil de côté afin qu'il puisse m'aider à me sortir de là, comme la douleur devenait de plus en plus cuisante, allant même jusqu'à excuser mon comportement merdique. Il avait finalement accepté de m'aider, m'expliquant comment me déprendre moi-même si jamais ça venait à arriver de nouveau, ce que je n'espérais aucunement. Les bruits non loin nous avaient visiblement alerté tous les deux, des chasseurs n'étaient pas très loin comme leur piège avait été activé par mon manque d'attention. Impossible de me redresser comme ma plaie ne guérissait pas d'elle-même, infectée par de l'agonit.

- Faites attention, on pourrait presque croire que vous vous souciez de ce qui m'arriverait, ajoutais-je suis le ton de la rigolade.

Après tout, il fallait bien rire du fait qu'il avait tout de même songer me laisser à mon propre sort au départ, j'avais mentionné par la suite que ce n'était qu'une blague puisque je ne désirais pas forcément qu'il change à nouveau d'idée et me laisser là, à me débrouiller. J'aimais bien l'idée que la douleur puisse en prendre large sur mes agissements, mes dires quelque peut mal placé.

- Je n'ai jamais dit être parfait non plus, lui affirmais-je, honnêtement.

Il m'avait aidé à me redresser alors qu'il s'était présenté histoire d'au moins se connaître un peu plus si jamais on avait à y rester tous les deux après tout. Bon, ce n'était pas exactement la raison pour laquelle nous nous présentions, mais cette idée m'amusait presque. Pourquoi avais-je oublié que mon nom de famille était si connue auprès du monde surnaturel ? J'avais coupé court à la conversation par la suite, lui disant que nous en discuterions plus en détail une dois sortit d'ici. Alors que Samuel s'amusait à me demander de potentiellement contrôler cette part louve en moi le temps qu'il m'aide à s'éloigner du lieu de chasse des chasseurs, il m'assura que mon père n'apprécierait sûrement pas de savoir qu'il avait eut l'occasion de m'aider lorsque j'étais blessée. Il m'avait porté jusqu'à l'extérieur du cimetière, pour me porter sur un banc loin des regards ennemis. Je fronçais les sourcils, légèrement sceptique face à ces propos.

- D'où vous connaissez mon père, lui demandais-je.

J'avais grimacé à l'idée qu'il regarde ma plaie, même si je savais qu'il voulait simplement m'aider. Si ça se trouve, c'est un plan diabolique qu'il a établi pour me prendre au piège. Bon, j'admets que je commençais peut-être à me faire des scénarios délirant avec l'effet de l'agonit. Puis plus je pensais, plus je me demandais si cette chose pouvait me tuer, tout comme la verveine, mes battements de cœur s’accélérait à cette pensée, alors que la température autour de nous changeait rapidement, pour s’assombrir. Entre temps, Samuel avait déchiré sa chemise pour mouiller une manche afin de nettoyer les plaies qu'avait laissées le piège sur ma cheville, le simple contact du tissus mouillé sur ma peau était désagréable, mais je me devais au moins de me contrôler pour ne pas le tuer. Il venait de me sortir de ce piège, ça serait ironique, non ?

- Je ne peux rien promettre, comme vous l'avez dit… Mes égarements de conduite son un peu contrôler par la douleur. Je trouve déjà bien que vous n'avez rien eut jusqu'à maintenant, outre mon arrogance légendaire… Souriais-je brièvement.

Je gardais le silence un moment, puisque je savais pertinemment qu'il avait raison, je ne pouvais pas aller à l’hôpital parce que je me savais instable. Mon père saurait sûrement quoi faire, cependant, je refusais qu'il soit impliqué dans cette histoire, je me trouvai assez bête comme cela. Mon visage était devenu blême d'un seul coup, comme la douleur se propageait, l'agonit se frayait doucement un chemin dans mes vaisseaux sanguins.

- N'importe où sauf chez mon père, lui avais-je demandé très catégorique.

J'avais refermé mes mains sur le banc très fortement, au même moment, le vent s'était levé brusquement. Je me sentais faiblir petit à petit, bien que je tentais de rester éveillée, je savais que garder le silence était sûrement la pire chose à faire, cependant, j'avais besoin de me concentrer sur ma douleur, pour éviter de blesser qui que ce soit accidentellement. J'avais le teint pâle, des frissons au travers du corps et j'avais les yeux qui fermait doucement par eux-même.

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